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Saint-Cricq-Villeneuve

Saint-Cricq-Villeneuve est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (Nouvelle-Aquitaine). Le village, situé à une dizaine de kilomÚtres de la préfecture des Landes Mont-de-Marsan, fait partie intégrante de son aire urbaine. Ses habitants sont appelés Saint-Cricquois, Saint-Cricquoise.

Saint-Cricq-Villeneuve
Saint-Cricq-Villeneuve
L'Ă©glise Saint-Cyr de Saint-Cricq-Villeneuve.
Blason de Saint-Cricq-Villeneuve
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Villeneuve en Armagnac Landais
Maire
Mandat
Ghislaine Buclon
2020-2026
Code postal 40190
Code commune 40255
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Cricquois, Saint-Cricquoises
Population
municipale
469 hab. (2020 en diminution de 2,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 53â€Č 31″ nord, 0° 21â€Č 07″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 106 m
Superficie 15,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Adour Armagnac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Cricq-Villeneuve
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Saint-Cricq-Villeneuve

    Au dernier recensement de 2019, le village comptait 474 habitants[1].

    Le village est traversé par l'autoroute A65 à l'ouest, ainsi que les routes départementales D 1 (est-ouest) et D 396 (nord-sud).

    Les plus anciennes traces de peuplement sur le territoire communal remontent au néolithique, s'y sont ensuite succédé différents peuples comme les celte-ibÚres, gallo-romains, wisigoths et vascons.

    Panneau routier indiquant le village de Saint-Cricq-Villeneuve.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Bougue, GaillĂšres, Pujo-le-Plan, Sainte-Foy et Villeneuve-de-Marsan.

    Communes limitrophes de Saint-Cricq-Villeneuve[2]
    GaillĂšres Sainte-Foy
    Bougue Saint-Cricq-Villeneuve Villeneuve-de-Marsan
    Pujo-le-Plan

    Hydrographie

    Le Midou, affluent de la Midouze, traverse la commune entre Villeneuve-de-Marsan et Bougue. Le ruisseau de Baure, prolongement de celui du Moulin de Pouydesseaux, devient ruisseau du Moulin Neuf, affluent droit de la Midouze dans le bassin versant de l'Adour, il traverse le territoire de la commune[2].

    Plusieurs étangs servent de déversoirs au ruisseau de Baure-Moulin Neuf, ce sont les étangs de Baure, de Supa et de Crum.

    Végétation et relief

    La commune de Saint-Cricq-Villeneuve[3] occupe une superficie de 1576 ha dont les deux tiers sont occupĂ©s par de la forĂȘt dont les essences principales sont le pin maritime, le chĂȘne et l'acacia. Le reste se compose de terres cultivables et d'habitations isolĂ©es ou en quartiers. Le bourg est situĂ© sur la rive gauche du Midou. L'altitude moyenne est de 75 mĂštres[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 003 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit, en effet, que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[10] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cricq-Villeneuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et des milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (61,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44 %), terres arables (34,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Cricq-Villeneuve est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse, soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Midouze et le ruisseau du Moulin Neuf. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999 et 2009[23] - [21].

    Saint-Cricq-Villeneuve est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©es diffĂ©rentes mesures[24] - [25].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Cricq-Villeneuve.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 8,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 213 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 42 sont en alĂ©a moyen ou fort, soit 20 %, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Cricq-Villeneuve vient de Saint Quirique ou Cyrique (ΚύρÎčÎșÎżÏ‚) en grec, Quiricus en latin (Ă  ne pas confondre avec saint Cyriaque (ΚυρÎčÎŹÎșÎżÏ‚ en grec) qui est un martyr romain). Du nom du jeune enfant martyr de la foi qui a subi le supplice Ă  l'Ăąge de 3 ans avec sa mĂšre sainte Julitte (Juliette), Ă  Tarse de Cilicie en l'an 296, sous le rĂšgne de DioclĂ©tien[28] - [29]. Il fut l’un des plus jeunes martyrs de la chrĂ©tientĂ©, Cyr de tarse.

    À travers les Ă©poques, Saint-Cricq-Villeneuve s’est appelĂ© : Saint-Cricq de Marsan, Saint-Cricq de Maureillan (lhan), puis Saint-Cricq-Villeneuve, son nom dĂ©finitif, Ă  la RĂ©volution.

    Plus de 50 communes de France ont pour nom une variante de Saint Cricq (Saint-Cyr, Saint-Sergue, Saint-Circq...).

    Les habitants de Saint-Cricq-Villeneuve s’appellent les Saint-Cricquoises et les Saint-Cricquois ; en gascon, Saint-Cricq se dit : Sent Cric .

    Histoire

    Préhistoire

    Saint-Cricq-Villeneuve, bien que plus ancien, fait partie des pays du Marsan et son histoire lui est entiĂšrement liĂ©e. En effet, les premiĂšres traces de passage dans cette rĂ©gion ont Ă©tĂ© relevĂ©es, marquant le sol de leur empreinte vers la prĂ©histoire, puisqu'on trouve des traces de prĂ©sence humaine le long du Midou et de la Midouze dĂšs l’époque de la prĂ©histoire.

    Sur la commune, prĂšs de la ferme Milhomis, un gros biface a Ă©tĂ© trouvĂ©. Non loin de lĂ , sur le site de Menjuin (derriĂšre la carriĂšre), on a aussi trouvĂ© des outils bifaces, lames de silex et nuclĂ©us qui ont Ă©tĂ© rattachĂ©s Ă  l’époque du MoustĂ©rien au palĂ©olithique, une pĂ©riode oĂč homme de Neandertal et Homo sapiens sapiens se sont cĂŽtoyĂ©s. Cependant, la nature des sols n’a guĂšre permis de trouver plus de marques de ces Ăąges[30]. Des traces plus importantes sur le plateau de Castets, ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, tels que des fragments de cĂ©ramiques par exemple.

    Des sondages effectuĂ©s par Philippe Gardes[31] - [32] ont amenĂ© la certitude de la prĂ©sence d’un habitat en terre et en bois entre le IXe siĂšcle et le VIe siĂšcle avant notre Ăšre, signalant la prĂ©sence de peuplades d'origines celtes et ibĂšres, dans les Landes. Les traces de leur passage ont Ă©tĂ© relevĂ©es marquant le sol de leur empreinte. La villa gallo-romaine de Saint-Cricq fut un temps cĂ©lĂšbre grĂące Ă  sa taille et surtout ses mosaĂŻques avant de tomber dans l'oublie.

    Antiquité

    Saint-Cricq-Villeneuve, en ce temps-lĂ , faisait partie du pays Tarusate[33] - [34] dont Atura (Aire-sur-l'Adour) est le chef-lieu .

    En 56 av. J.-C., les Romains ont entrepris la conquĂȘte de l’Aquitaine par l’intermĂ©diaire du lieutenant de Jules CĂ©sar, Crassus, pour y Ă©tablir la « pax romana ».

    Deux batailles eurent lieu dans la rĂ©gion avant que les peuples aquitains ne se rendent. Si les spĂ©cialistes ne sont pas certains du lieu de la seconde et derniĂšre bataille, le Dr L. Sorbets Ă©voque la possibilitĂ© qu’elle ait eu lieu dans « un triangle Cazaubon - Roquefort – Saint Cricq de Marsan » et en justifie les raisons dans un bulletin de la sociĂ©tĂ© de Borda de 1886 p. 40. Au IIIe siĂšcle aprĂšs J.-C.[35], la province s’appelle Novempopulanie ou Aquitanianovempopulana (Aquitaine des Neuf Peuples). C’est le nom donnĂ© par l'administration impĂ©riale Ă  la partie sud de l'Aquitaine antique.

    Elle est une province romaine du diocĂšse de Vienne, de la prĂ©fecture des Gaules. Chaque peuple a son propre territoire appelĂ© « Civitas ». Celui des Tarusates devenus Aturenses englobe Tursan, pays de Marsan et une partie de la Chalosse. Ce sont les limites qui seront reprises plus tard par l’évĂȘchĂ© d’Aire (vers 506). On les retrouve sur la carte de l’EveschĂ© d’Aire de 1619 tracĂ©e par le sieur Pierre de Val /Source gallica.bnf.fr / BibliothĂšque nationale de France. Le chef-lieu Atura est devenu Vicus Julii.

    Sur l’emplacement actuel du village de Saint-Cricq, au IVe siĂšcle, Ă©tait construite une importante villa gallo-romaine qui fut un temps cĂ©lĂšbre de par sa taille et ses mosaĂŻques avant d'ĂȘtre dĂ©truite vers le VIIIe siĂšcle, puis tomber dans l'oublie. Les vestiges seront dĂ©couverts en 1868, par le propriĂ©taire des parcelles, prĂšs du centre bourg. D’aucuns ont voulu y voir la rĂ©sidence du fameux rhĂ©teur Arborius[36] - [37] qui s’était retirĂ© dans la rĂ©gion.

    Le sarcophage Wisigoth retrouvé à Saint-Cricq-Villeneuve dans sa nouvelle fonction.

    Moyen Âge

    Un sarcophage retrouvé sur la commune atteste la présence de Wisigoths au Ve ou au VIe siÚcle. Les Wisigoths eurent un royaume dans la région entre 418 et 507. Leur capitale était Toulouse et leur résidence royale était implantée à Aire.

    À cĂŽtĂ© de la villa de Saint-Cricq-Villeneuve, se trouvait un vaste champ appelĂ© Placeyts qui tirerait son nom des anciens placitas et dĂ©signerait un lieu oĂč se tenaient des Plaids (en latin placitum), sortes d’assemblĂ©es qui Ă  l’époque franque permettaient Ă  un souverain ou son reprĂ©sentant de prendre conseil de ses vassaux sur les affaires de son Ă©tat ou de son domaine[36] - [37]. Les seuls plaids de ces contrĂ©es ont eu pour objet d'opposer une barriĂšre Ă  l'envahissement des Vascons. Mais, rien ne put arrĂȘter leur marche. Les plus grands plaids, tenus probablement en deçà de la Garonne, dont nous puissions marquer la date et le but prĂ©cis, sont ceux de l'an 812. C'Ă©tait sous le rĂšgne de Louis-le-DĂ©bonnaire qui, au sortir d'une expĂ©dition faite en Espagne, dans cette assemblĂ©e, obtint d'aller attaquer les Basques si les plus insoumis d'entre eux ne venaient pas le trouver Ă  Dax[36] - [37].

    Un autre quartier de Saint-Cricq porte la marque de ce passĂ© guerrier, celui du quartier de Bataille oĂč de nombreux peuples se sont confrontĂ©s dans cette vallĂ©e.

    Monnaie de type antoninien représentant l'empereur Aurélien.

    Il est Ă  noter que la pĂ©riode en question Ă©tait incertaine du fait de raids germaniques et de l’insĂ©curitĂ© liĂ©e aux bandes de brigands Ă©cumant la rĂ©gion.

    Au dĂ©but du IVe siĂšcle, des hordes germaniques envahirent l’aquitaine et saint JĂ©rĂŽme tĂ©moigne des destructions qu’ils y accomplirent. Les Wisigoths furent chassĂ©s par les Francs en 506, ceux-ci dĂšs lors dominĂšrent l’Aquitaine. Mais, vers 587, les Vascons l’envahirent, puis constituĂšrent un duchĂ© quasi autonome dans la rĂ©gion et furent reconnus de fait par les Carolingiens. Pendant six siĂšcles, ils furent prĂ©sents et forgĂšrent « les bases de l’identitĂ© Gasconne ».

    La paroisse[38] de Saint-Cricq-Villeneuve est apparue au VIe siĂšcle. Elle fut formĂ©e Ă  partir du domaine antique et de ses vastes territoires rattachĂ©s, puis elle se fragmenta vers le IXe siĂšcle en d’autres paroisses dont Bougue et Sainte-Foy sont issues.

    Au Moyen Âge, sur le territoire de la paroisse de Saint-Cricq, Ă©taient implantĂ©es deux seigneuries, celle de Maureilhan et celle d’Agos. Plusieurs familles nobles y avaient leur demeure comme le chĂąteau d'Agos oĂč une commanderie de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean y Ă©tait installĂ©e ainsi que la maison noble de Maureilhan.

    Elles eurent, Ă  l’occasion, le mĂȘme seigneur. La premiĂšre, Ă©tait vraisemblablement positionnĂ©e Ă  l’emplacement du quartier Ă©ponyme, l’autre, la seigneurie d’Agos, se trouvait Ă  l’ouest du village de Saint Cricq, en bordure du Midou. Elle possĂ©dait un chĂąteau, aujourd’hui ruinĂ©, et un moulin. Cependant, d’autres maisons nobles possĂ©daient des fiefs sur le territoire communal. À cette Ă©poque, sur le plan politique, Saint-Cricq faisait partie de l’une des « bastilles » du Marsan, celle de Villeneuve, qui comprenait trois paroisses avec Villeneuve et Saint-MĂ©dard-de-Meignos[39].

    La justice Ă©tait rendue par la « cour del sers », cour de justice de la vicomtĂ© de Marsan dont le siĂšge se trouvait Ă  Bascons. À une Ă©poque plus tardive, un siĂšge de juridiction secondaire sera installĂ© Ă  Villeneuve. À la tĂȘte du tribunal, se trouvaient un sĂ©nĂ©chal, des lieutenants (gĂ©nĂ©ral –particulier – criminel - de police), un procureur du roi, greffiers et assesseurs. Les peines infligĂ©es par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e pouvaient aller du bannissement Ă  la pendaison en passant par les verges et les galĂšres avec marques au fer rouge.


    Sur le plan ecclĂ©siastique, Saint-Cricq dĂ©pendait de l’archiprĂȘtrĂ© du Plan, dĂ©pendant de l’archidiaconĂ© du Marsan, une subdivision de l’évĂȘchĂ© d’Aire. Et, ce jusqu’à la RĂ©volution (concordat). Une commanderie, Saint-Jean d'AngenĂšs, qui appartenait aux chevaliers de Saint-Jean, avec un hĂŽpital et une chapelle, Ă©tait prĂ©sente sur le territoire de la paroisse[38] - [40].

    Vue du Donjon de l'Ă©glise de Saint-Cricq-Villeneuve et de son escalier.

    Au XIIIe siĂšcle, on trouve un recensement de la seigneurie de Maureilhan dans des actes administratifs[41] - [42] destinĂ©s au roi d’Angleterre : « affarium de Morelhan in par Sancti Quirici Marciani »; dans ce mĂȘme document, on apprend que le chevalier Arnaud Loup de la BoquĂšre, Arnaud Seguin d’Estanget Pierre de Bedeyssans possĂšdent des fiefs dans la paroisse de Saint-Cricq de Marsan et ont « rendu foi et hommage » le 22 octobre 1273. Vers 1680, une carte du Marsan fait apparaĂźtre Saint-Cricq comme appartenant aux domaines royaux engagĂ©s[43] - [44]. En 1681, Garbage sur la commune de Saint-Cricq apparaĂźt dans un texte comme Ă©tant un fief qui, aprĂšs avoir appartenu au seigneur de La Porte, est dĂ©nombrĂ© au profit de François de Lassalle, alors coseigneur de Roquefort.

    Quartier Agos

    Panneau indiquant le chemin d'Agos

    Agos est un quartier en pĂ©riphĂ©rie ouest du bourg de Saint-Cricq qui Ă©tait rattachĂ© Ă  Saint-Cricq-Villeneuve sous l’ancien rĂ©gime. Le chĂąteau dominait la rive droite du Midou en face de la motte fĂ©odale de Castet Crabe. Il n’en subsiste que des ruines et un moulin situĂ© dans un vallon voisin en bas d’un petit Ă©tang. Agos eut aussi une Ă©glise aujourd’hui disparue. Il Ă©tait aisĂ© de se rendre d’Agos Ă  Saint-Cricq par un pont de bois traversant le Midou suivant un trajet plat et rectiligne d’une demi-lieue. La Seigneurie apparaĂźt dans des textes de 1279 oĂč est citĂ© Arnaud–Loup de la BroquĂšre, Chevalier et seigneur d’Agos et de ses dĂ©pendances lors d’une convocation devant la cour del sers oĂč il doit, entre autres, fournir des soldats Ă  la vicomtĂ© de Marsan[45] - [46].

    Au XIVe siĂšcle, on y retrouve la famille de Laminsans. Les Laminsans sont attachĂ©s aux familles de BĂ©arn et de Foix, mais Ă©galement Ă  la famille d’Albret. Au grĂ© des mariages, on retrouve ainsi des alliances avec les familles de Marsan, Toujouse, Armagnac, Navailles, les comtes de Comminges... Certains Laminsans furent barons d’Auros en Bazadais, ce qui ne manque pas de prĂȘter Ă  confusion avec Agos en Marsan. Le seigneur Lubat de Laminsans, seigneur de Castandet, fut cofondateur de Saint-Gein en 1284. Ses fils Arnaud et Jean furent les auteurs de deux branches familiales dont l’aĂźnĂ©e fut celle des seigneurs de Castandet et l’autre des seigneurs d’Agos. Au XVIIe siĂšcle, Agos devient une baronnie.

    Ainsi, on trouve sur 500 ans Ă  Agos : Jean de Laminsans, ca 1300-1346, seigneur du Mirailh, Guicharnaud de Laminsans, ca 1330-1392, seigneur d'Agos et du Mirailh, Martin de Laminsans, ca 1385-1441, seigneur d’Agos, Guicharnaud de Laminsans, ca 1415-1465, seigneur d’Agos, Jean de Laminsans, nĂ© vers 1450 - dcd vers 1500, seigneur d'Agos et Saint-Cricq, Lubat de Laminsans, nĂ© vers 1515, escuyer, seigneur d’Agos en Marsan. Il est citĂ© dans un texte de 1536[47] - [48] oĂč il prĂȘte hommage Ă  Jacques de Foix, lieutenant gĂ©nĂ©ral de Henri II, roi de Navarre, Jesoboam de Laminsans, nĂ© vers 1620, seigneur d'Agos, de Maureilhan, de Breuilhet, Jacques de Laminsans[49], nĂ© vers 1650, seigneur d’Agos, Maureilhan et Breuilhet, dcd sans postĂ©ritĂ©. En 1681, sur un aveu de dĂ©nombrement fait au profit de François de Lassalle[50] - [51], alors co-seigneur de Roquefort, on trouve en sa possession, entre autres, les fiefs issus de la maison de La Porte que sont Agos et Garbage. En 1714, Agos revint aux Lucmau de Classun qui se partagĂšrent la seigneurie avec les Garrelon avec qui ils Ă©taient alliĂ©s, Catherine de Laminsans, sƓur de Jacques, s’étant mariĂ©e le 28 octobre 1669 avec Jean-Louis Lucmau de Classun. Son fils, Jean-Louis Lucmau de Classun, deuxiĂšme du nom, lui succĂ©da jusqu'au 12 avril 1764, date de son dĂ©cĂšs.

    À cette date, Pierre Paul de Larrieu, avocat au parlement, devint seigneur d’Agos par le jeu des successions : sa mĂšre Ă©tait Marie de Garrelon, sa grand-mĂšre maternelle Ă©tait une Lucmau de Classun[52] - [53]. Son fils aĂźnĂ©, Clair Joseph, fut lieutenant grenadier sous l’empire et vivait encore Ă  Saint Loubouer, en 1848.

    AprĂšs la RĂ©volution, le quartier d’Agos, qui Ă©tait rattachĂ© Ă  Saint-Cricq sous l’ancien rĂ©gime, fut un temps une commune Ă  part entiĂšre avant d’ĂȘtre rattachĂ© Ă  la commune voisine de Bougue. Dans les archives dĂ©partementales des Landes traitant de la commune d’Agos[54] - [55] on peut lire qu'elle fait partie de l'arrondissement de Mont-de-Marsan, canton de Mont-de-Marsan, que sa population en 1801 Ă©tait de 74 habitants. Son dernier maire fut M. LagĂŒe. Elle fut rĂ©unie Ă  Bougue par ordonnance du 11 aoĂ»t 1819.

    Quartier Maureilhan ou Maureillan

    Panneau indicateur du Quartier de Maureilhan

    Sur l’ancienne paroisse de Saint-Cricq de Maureilhan Ă©tait implantĂ©e une « seigneurie de Maureilhan ». C’était une seigneurie avec maison noble, moulin, vignes
. Si l'on ne connaĂźt pas l’implantation exacte de la seigneurie, on peut toutefois imaginer qu’elle se trouvait Ă  l’emplacement du quartier actuel de Maureilhan. Son nom viendrait de Marc AurĂšle (Marcus Aureliani, empereur romain de 161 Ă  180), en liaison avec la villa du IVe siĂšcle[56] - [57] ou encore des Maures qui sĂ©journĂšrent dans la rĂ©gion.

    Un certain nombre de textes citant Maureilhan sont parvenus jusqu’à nous : au XIIIe siĂšcle, on trouve un recensement de la seigneurie dans des actes administratifs destinĂ©s au roi d’Angleterre : « affarium de Morelhan in par S.Quirici Marciani »[58] - [59] ; Pierre de Bourdenx, damoiseau, y est citĂ© comme ayant rendu « foi et hommage » le 22 octobre 1273. Vers 1480, Lubat d’AydiĂ©, seigneur d’Ognoas, Arthez et Eyres, possĂšde un fief Ă  Maureilhan qu’il vend avec d’autres terres au marchand Dartigoa de Mont de Marsan. Le 8 juin 1495 (acte datĂ©), Jean d’AydiĂ©, seigneur d’Ognoas les rachĂšte pour 13 Ă©cus. En 1508, Agnette de PomiĂšs, dame de Maureillhan, apparait sur un contrat lui reconnaissant des droits sur les revenus de la seigneurie de RimblĂšs[60] - [61]. En 1538, François de PomiĂšs, seigneur de RimblĂšs, dĂ©nombra[62] « sa noble maison de Maureilhan avec moulin, motte, vignes, verger », etc. En 1676, Pierre de Bartheau, sieur de Maureilhan, dĂ©nombra. Son fils, Jean-Marie de Bartheau, sieur de Maureilhan[63] - [64], vendit la seigneurie Ă  Jean Cassaigne, seigneur de Bresquedieu (Saint Vidou), le 14.11.1695. En 1712, sur un acte notariĂ©, on trouve Jacques de Laminsans, seigneur d’Agos de Maureilhan et de Breuilhet. En 1728, une note des Archives de Pau nous apprend que Pierre de Cassaigne, seigneur de Bresquedieu, est seul seigneur direct de la seigneurie de Maureilhan[65] - [66]. En 1732, Jean de Lacroix, seigneur de Ravignan, dĂ©nombra la maison et le moulin de Maureilhan[67] - [68]. En 1746, AndrĂ© de Cassaigne est seigneur de Maureilhan. En 1772, Pierre de Cassaigne, seigneur de Maureilhan et Bresquedieu, est capitaine, commandant le rĂ©giment de Provence. Sa sƓur a pour nom Marthe Cassaigne de Maureilhan, dame de Bresquedieu.

    Les Hospitaliers

    L’ancienne commanderie Saint-Jean d'AngenĂšs ou EngenĂšs appartenait aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem[69]. Sa construction daterait au minimum du XIIIe siĂšcle. Elle possĂ©dait un hĂŽpital et une chapelle. Elle dĂ©pendit de la commanderie d'Argentins[70] avant d'ĂȘtre rattachĂ©e vers 1780 Ă  celle de Casteljaloux. Sa chapelle fut ruinĂ©e lors des guerres de Religion au XVIe siĂšcle. On en trouve la trace dans plusieurs Ă©crits. Dans un texte sur « Les Commanderies dans le DĂ©partement des Landes »[71] - [72] de l’abbĂ© A. Departon, on peut lire au chapitre XXV reproduit ici :

    « Commanderie d'AngenĂšs : Le PouillĂ© de 1335 met cette commanderie au nombre des maisons religieuses de l'ArchiprĂȘtrĂ© du Plan : « Domus d'Engeriis, Hospitalis Sancti Joannis»[73] - [74]. Celui de 1749 la range parmi les bĂ©nĂ©fices inconnus ou irrĂ©guliers, mais dans le mĂȘme archiprĂȘtrĂ©. Les chevaliers de Saint-Jean possĂ©daient plusieurs seigneuries spirituelles dans le pays de Marsan, entre autres celles de Saint-Jean d’AngenĂšs dont la chapelle de dĂ©votion fut ruinĂ©e lors des guerres de Religion, d'Auzac, de Graulous, de Saint-Sylvestre, etc.[75] - [76] Le souvenir de cette maison avec sa chapelle et son hĂŽpital de Saint Jean semble avoir pĂ©ri Ă  Saint-Cricq de Maurelhan oĂč ils Ă©taient situĂ©s. Il en est de mĂȘme, en bien d'autres lieux, qui avaient des commanderies avec chapelle et hĂŽpital, celui-ci desservi quelquefois par des religieuses hospitaliĂšres ».

    Une note des Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dĂ©nombrement du 29 fĂ©vrier 1728[77], rendu par Pierre de Cassaigne, seigneur de Bresquedieu, nous apprend que : « ce dernier est seul seigneur direct de la seigneurie de Maureilhan, qui contient 233 journaux et demi et 3 lattes
 montent les fiefs Ă  18 H 15 sols et 14-poules ; lĂ -dessus, il prend du seigneur commandeur de Cours 15 sols pour l’hĂŽpital de Saint-Jean d’AngenĂšz. »[78] Saint-Jean d'AngenĂšs et Graulan (prĂšs de Villeneuve de Marsan) avaient appartenu, comme membres, Ă  la commanderie d'Argenteins, et ils en furent distraits vers 1780, pour ĂȘtre unis Ă  celle de Casteljaloux[79] - [80]. »

    Époque contemporaine

    Vue de la Halte Pujo Saint Cricq.

    En 1897, le 12 dĂ©cembre, mise en service de la voie ferrĂ©e reliant Mont-de-Marsan Ă  NĂ©rac (Distance 93 km). Une halte est positionnĂ©e sur la commune ayant pour nom : « Pujo-Saint Cricq ». Elle sera fermĂ©e aux voyageurs, le 2 octobre 1938 et aux marchandises, fin 1969. La voie ferrĂ©e, aprĂšs son dĂ©mantĂšlement, a Ă©tĂ© transformĂ©e en piste cyclable « la voie verte du Marsan », sur le mĂȘme itinĂ©raire.

    Dans le village, dans les annĂ©es 2000, subsistaient quelques traces de maisons anciennes parmi lesquelles, probablement, celle d’un forgeron oĂč l’on trouvait gravĂ©s sur une plinthe, des tenailles, un marteau et la date de 1722.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Paul Cabe RPR/UMP
    mars 2008 2020 Bernard Bop UMP/LR Inspecteur des impÎts retraité
    mai 2020 En cours Ghislaine Buclon SE

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[81].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[83].

    En 2020, la commune comptait 469 habitants[Note 7], en diminution de 2,09 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    780508629666583600690784698
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    778769747737715683671615583
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    584612583476444411384314331
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    314288290313365406417424439
    2014 2019 2020 - - - - - -
    479474469------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[84] puis Insee Ă  partir de 2006[85].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    39 odonymes recensés à Saint-Cricq-Villeneuve
    au 21 janvier 2014
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Square Villa Autres Total
    2 [N 1] 0 0 15 0 1 [N 2] 0 0 0 0 14 3 [N 3] 0 0 4 [N 4] 39
    Notes « N »
    1. Allée des Mondines et allée du Moulin.
    2. Impasse de la Mairie.
    3. Rue du 19-Mars-1962, rue des Agouas, rue du Midou.
    4. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap
    La villa gallo-romaine de Saint-Cricq-Villeneuve
    Dessin de la mosaĂŻque de la piscine de la villa gallo-romaine de Saint-Cricq-Villeneuve paru en 1890 dans l'Aquitaine Historique et Monumentale.

    En 1868, M. Faberes, propriĂ©taire de parcelles qui entourent le bourg actuel, dĂ©couvrit par hasard les vestiges d'une villa gallo-romaine au lieu-dit GlĂ©zia[86], voisine peut-ĂȘtre d'un Ă©tablissement militaire de l'Ă©poque. D'aprĂšs les spĂ©cialistes qui ont Ă©tudiĂ© ces vestiges, il s'agirait d’une villa proconsulaire Ă©levĂ©e sur un territoire occupĂ© par les Romains pendant la conquĂȘte de la Gaule.

    Etablie sur la rive gauche du Midou, c’était une grande villa du Bas-Empire qui daterait au plus tĂŽt du IVe siĂšcle et qui se composait d’un ensemble de piĂšces et de galeries entourant une cour intĂ©rieure, notamment Ă  l'est et Ă  l'ouest. La partie nord a Ă©tĂ© totalement dĂ©truite. Au nord-est, en contrebas, une petite construction annexe Ă©tait destinĂ©e Ă  des thermes. À cĂŽtĂ© des divers vestiges dĂ©couverts - dallage, plinthe, revĂȘtement mural et morceaux de colonnes en marbre blanc, tuiles Ă  rebord et tuiles creuses, dĂ©bris de verre et de cĂ©ramique - ce sont les mosaĂŻques qui constituaient la richesse majeure de la villa[87] - [88] et les divers comptes rendus de fouilles se sont principalement portĂ©s sur elles. Une scĂšne se compose de plusieurs personnages entourant un Dionysos nimbĂ©, couronnĂ© de pampres, les jambes croisĂ©es et tenant Ă  la main un thyrse ornĂ© de grappes et de feuilles de vigne.

    Une autre mosaĂŻque prĂ©sente dans une piscine Ă  six pans, un dĂ©cor de faune marine avec au centre un cheval et un taureau marins affrontĂ©s. Autour figurent des dauphins, anguilles, murĂšnes, pieuvres, etc. Sur une troisiĂšme apparaissent un tigre, une chĂšvre et une tĂȘte d'enfant. Une autre enfin est ornĂ©e de mĂ©andres, entrelacs et torsades avec une croix grecque Ă©vidĂ©e. Lors des premiĂšres fouilles de 1868, on constata que certaines mosaĂŻques avaient Ă©tĂ© mutilĂ©es lĂ©gĂšrement, vraisemblablement par les Wisigoths, plus chastes que les Novempopulaniens. Ils pratiquaient l’Arianisme, une doctrine chrĂ©tienne qui fut taxĂ©e d’hĂ©rĂ©sie par la suite. La Villae a pu ĂȘtre un temps occupĂ©e par ceux-ci, car ils citĂšrent une villa des bords du Midou dans la topographie d’Eladabald rĂ©sumĂ©e par l’anonyme de Ravenne[89] - [90].

    La disparition de la villa vers le VIIIe siĂšcle est, peut-ĂȘtre, liĂ©e aux attaques menĂ©es par les Vascons, mais aussi les Maures ou les Normands qui firent des incursions dans la rĂ©gion. Une fouille de sauvetage sera rĂ©alisĂ©e en 1976, sous la direction d'HervĂ© RiviĂšre et Elisabeth Monturet, par des bĂ©nĂ©voles de la Base aĂ©rienne 118 de Mont-de-Marsan, permettant de retrouver des traces d’un pavement de grande dimension, d’une mosaĂŻque polychrome et de localiser les traces de l'Ă©tablissement des thermes en contrebas.

    Cependant, rien ne subsistait des mosaĂŻques si bien dĂ©crites au XIXe siĂšcle ; elles avaient Ă©tĂ© pillĂ©es ou dispersĂ©es. Pourtant, par l'intĂ©rĂȘt qu’elles reprĂ©sentaient, les mosaĂŻques dĂ©couvertes dans cette villa gallo-romaine Ă©taient parmi les plus remarquables de la rĂ©gion.

    Plusieurs articles ont été publiés, en particulier sous la plume du Dr Sorbets, de J. Quicherat, du R.P. Labat, de E. Dufourcet, C.Lacoste, A.S Lugat, E. Monturet et H. RiviÚre.

    Les mosaĂŻques de Saint-Cricq -Villeneuve; extraits choisis

    Elles firent surnommer la commune « la PompĂ©i landaise », puisqu'Ă  Saint-Cricq-Villeneuve, on a trouvĂ© des piscines « romaines », dont les bassins Ă©taient pavĂ©s de mosaĂŻques, reprĂ©sentant des poissons ; le plus lĂ©ger mouvement de l'eau, agitĂ©e par le vent, donnait Ă  ces poissons l'aspect de la vie ; ils semblaient remuer en mĂȘme temps que l'eau, de sorte qu'ils paraissaient vivants lorsque l’on avait les yeux fixĂ©s sur le bassin.

    L'affluence fut telle, que le propriĂ©taire du terrain jugea que la curiositĂ© publique pouvait lui ĂȘtre d'un bon rapport. Il Ă©tablit une enceinte de planches avec un petit bureau Ă  la porte. Il fallait payer 1 franc, 50 centimes ou 25 centimes par tĂȘte, selon la condition des personnes, pour voir les mosaĂŻques.

    Trésor sur la commune de Pujo

    A Larrauguet situĂ© Ă  300 m de la limite sud de la commune de Saint-Cricq-Villeneuve, un trĂ©sor a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Il s’agit de 12 000 piĂšces de monnaie du type antoninien. Ce sont des piĂšces d’argent valant deux deniers dont la crĂ©ation remonte Ă  l’empereur Caracalla.

    Il s'agit de diffĂ©rentes piĂšces frappĂ©es sous divers empereurs allant de Gallien (253-268) Ă  Victorin (269-271). Selon l’étude menĂ©e, le trĂ©sor a pu ĂȘtre constituĂ© Ă  partir de 275 aprĂšs J.-C. La proximitĂ© de la villa gallo-romaine dont on a estimĂ© la construction vers l’an 300 a vraisemblablement un rapport.

    Édifices et sites

    L'église vue cÎté cimetiÚre.

    - L’église de Saint-Cricq, a Ă©tĂ© construite vers le XIe siĂšcle, sur l'emplacement d'un lieu de culte plus modeste datant du VIe siĂšcle. Elle est de type roman et fut bĂątie en partie avec des matĂ©riaux provenant de la villa gallo-romaine de GlĂ©zia. Elle est Ă©galement l'une des plus anciennes des Landes.

    - L’église de Saint-Cricq est de type roman. Elle fut construite vers le XIe siĂšcle et a pour saint patron saint Cyr, autre façon de nommer le saint qui a donnĂ© son nom au village. Auparavant, elle fut Ă  son origine au VIe siĂšcle trĂšs modeste, construite en partie avec des matĂ©riaux provenant de la villa de GlĂ©zia. Le donjon daterait lui aussi du XIe siĂšcle . L'Ă©glise fut agrandie une premiĂšre fois pendant le Moyen Âge et la partie supĂ©rieure de la tour fut couronnĂ©e de crĂ©neaux avec un chemin de ronde et coiffĂ©e d'un toit pyramidal[91] - [92].

    - L’église servit Ă  la fois de lieu de culte et de refuge pour les paroissiens qui l’utilisĂšrent comme endroit dĂ©fensif en cas d'attaques ennemies, notamment pendant la guerre de Cent Ans. Deux collatĂ©raux seront ajoutĂ©s Ă  la nef, aux XVe et XIXe siĂšcles, porche et mobilier sont aussi du XIXe siĂšcle.

    Galerie

    • Le lavoir.
      Le lavoir.

    Natifs de la commune

    • Georges Destenave (1854,-1928) gĂ©nĂ©ral et explorateur français, officier de la Coloniale, il fit partie de l’expĂ©dition du commandant Lamy chargĂ©e d’organiser la pĂ©nĂ©tration française au Sahara. Il contribua ensuite, de 1900 Ă  1908, Ă  la pacification du Tchad et Ă  la dĂ©limitation des frontiĂšres de cet Ă©tat africain qui devint une colonie française. Il a cartographiĂ© le Tchad.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Cricq-Villeneuve Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er de sinople à un pin maritime coupé d'or, au 2e de gueules à une couronne de laurier d'or, au 3e d'argent à la fasce ondée et abaissée d'azur surmontée d'un sanglier de sable défendu d'or[93].
    DĂ©tails
    Le pin rappelle que la commune se situe dans la forĂȘt des Landes, la couronne de laurier symbolise la villa gallo-romaine trouvĂ©e sur la commune, la fasce ondĂ©e Ă©voque le Midou qui arrose la commune, enfin, le sanglier est l'attribut de saint Cyr (ou Cricq), patron de la paroisse.

    Adopté le .

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. INSEE, « Comparateur de territoires Commune de Saint-Cricq-Villeneuve (40255) » AccÚs libre, sur INSEE (consulté le )
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Site de la mairie de Saint-Cricq-Villeneuve
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station météofrance Mont-de-Marsan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Cricq-Villeneuve et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Cricq-Villeneuve », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    24. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
    25. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    26. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    28. (1) Dans l’ouvrage. « DĂ©los chrĂ©tienne » paru dans le Bulletin de correspondance hellĂ©nique, Volume 60, de 1936. p. 68-100.
    29. Délos chrétienne » paru dans le Bulletin de correspondance hellénique, Volume 60, de 1936. pp. 68-100.
    30. (1) Pour les pĂ©riodes anciennes, notamment la protohistoire, mais aussi une grande partie de l’AntiquitĂ© romaine et du Moyen Âge, les constructions Ă©taient rĂ©alisĂ©es en bois et en terre, matĂ©riaux fragiles qui laissĂšrent peu de traces dans les sables des Landes. On oublie aussi les catastrophes naturelles comme les grandes inondations qui ont forcĂ©ment affectĂ© les bordures de nos riviĂšres, lieux privilĂ©giĂ©s de rĂ©sidence de nos ancĂȘtres
    31. (2) Philippe Gardes: Les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France.
    32. Philippe Gardes, Les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France..
    33. (3) H Tartiere : Rapports et délibérations - Conseil général des Landes. 1864.
    34. H Tartiere, Rapports et délibérations - Conseil général des Landes. 1864..
    35. L. Sorbets, « Oppidum des Tarusates », Bulletin de la SociĂ©tĂ© de Borda,‎ , p. 35-45 (lire en ligne, consultĂ© le )
    36. Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch par le RP Jean Labat, en 1873, p. 17 à 25 et la suite p. 63 à 68.
    37. RP Jean Labat, Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, , p. 17 à 25 et la suite p. 63 à 68.
    38. La paroisse est la cellule de base de la société avant la révolution
    39. Saint MĂ©dard de Meignos Ă©tait une petite paroisse aujourd’hui disparue avec une Ă©glise, une fontaine. Une grande fĂȘte y avait lieu annuellement en l’honneur de saint GĂ©ronce. Elle Ă©tait situĂ©e prĂšs du village de Bougue en direction de Laglorieuse. (voir la carte de l’EveschĂ© d’ Aire en 1619 )
        • Saint MĂ©dard de Meignos Ă©tait une petite paroisse aujourd’hui disparue avec une Ă©glise, une fontaine.Une grande fĂȘte y avait lieu annuellement en l’honneur de saint GĂ©ronce. Elle Ă©tait situĂ©e prĂšs du village de Bougue en direction de Laglorieuse
    40. Recogiciones feodorum aquitania : Recueil d'actes relatifs Ă  l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle.
    41. Recogiciones feodorum aquitania : Recueil d'actes relatifs Ă  l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle.
    42. Jeanne-Marie Fritz - La VicomtĂ© de Marsan : naissance et fossilisation d'une Seigneurie Gasconne au Moyen Âge, page 9, fig.4
    43. Jeanne-Marie Fritz, La VicomtĂ© de Marsan : naissance et fossilisation d'une Seigneurie Gasconne au Moyen Âge, page 9, fig.4.
    44. Recogniciones Feodorum in Aquitania : recueil d’actes relatifs Ă  l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne, au XIIIe siĂšcle, transcrits et publiĂ©s par Charles BĂ©mont, 1914 page 41, ch. 106.
    45. Recogniciones Feodorum in Aquitania : recueil d’actes relatifs Ă  l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne, au XIIIe siĂšcle, transcrits et publiĂ©s par Charles BĂ©mont, , page 41, ch. 106.
    46. Lépicier, Jules. Archives historiques du département de la Gironde. 1868.
    47. Lépicier Jules, Archives historiques du département de la Gironde, .
    48. Dans un acte notarié de 1712, on trouve un testament concernant le Chùteau d'Agos ; y était cité Jacques de Laminsans, Seigneur d'Agos, Maureilhan et Breuilhet, né vers 1650 et décédé en 1714, inhumé à Mont-de-Marsan
    49. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - B5921
    50. Archives départementales des Pyrénées Atlantiques - B5921.
    51. Armorial des Landes - tome 2, par le baron de Cauna, p. 209.
    52. baron de Cauna, Armorial des Landes - tome 2, p.209.
    53. Archives départementales des Landes, série O, an VII à 1940
    54. Archives départementales des Landes, série O, an VII à 1940.
    55. Degert, Antoine - Société de Borda édition : 1883-Imprimerie E. Campion (Dax).
    56. Degert, Antoine, Société de Borda édition : 1883, Imprimerie E. Campion (Dax).
    57. Recogiciones feodorum aquitania, p. 42-108.
    58. Recogiciones feodorum aquitania, p.42 ch108.
    59. Armorial des Landes. Tome 3, par le baron de Cauna, page 16.
    60. baron de Cauna, Armorial des Landes. Tome 3., page 16.
    61. Dénombra : du verbe dénombrer (1530) - terme de droit féodal qui veut dire recenser, inventorier ses biens. Le Seigneur de Rimbles dénombre Maureilhan dans un acte conservé aux archives de Pau.
    62. D'Hozier. Armorial Général de France. (Bib. nat.), Registre De Guyenne. 75, fol. 888,De Bourrousse de Laffore. Archives du Nobiliaire de Guyenne et de Gascogne. Les de Bartheau sont souvent cités comme Seigneurs de Salles et de Maureilhan.
    63. D'Hozier., Armorial Général de France. (Bib. nat.), Registre De Guyenne, 75, fol. 888.
    64. Une note des Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dénombrement du 29 février 1728.
    65. Une note des Archives de Pau, B. 5913.
    66. AbbĂ© LĂ©gĂ© Joseph « les castelnau Tursan Aire/l’Adour » 1887, tome II, p 305 (la Seigneurie ?)
    67. AbbĂ© LĂ©gĂ© Joseph, les castelnau Tursan Aire/l’Adour, 1887, tome ii, p 305.
    68. L’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, gĂ©nĂ©ralement connu, dĂšs le XIIe siĂšcle, sous le nom d’Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existĂ© de l'Ă©poque des Croisades jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Son origine remonterait Ă  la prĂ©sence des marchands Amalfitains et Ă  la crĂ©ation d'hĂŽpitaux, d'abord Ă  JĂ©rusalem fin du XIe siĂšcle dans l'Ă©tablissement de ces marchands Ă  JĂ©rusalem, puis en Terre sainte, d'oĂč leur nom d'Hospitaliers. À la suite de donations, ils vont possĂ©der des Ă©tablissements, prieurĂ©s et commanderies dans toute l'Europe catholique. Il reprendront une partie des biens des Templiers aprĂšs 1315.
    69. Avant 1315 la Commanderie d’Argenteins appartenait Ă  l’Ordre du Temple, aprĂšs elle a Ă©tĂ© dĂ©volue Ă  l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, par consĂ©quent AngenĂšs fut, peut-ĂȘtre, d’abord Templier.
    70. Société de Borda, texte de 1894, 19e année, page 186.
    71. Société de Borda, 19e année., 1894,, page 186.
    72. Pouillé de 1335, p. 126.
    73. Pouillé, , p. 126.
    74. Histoire du Gr. Prieuré de Toulouse, p. 411.
    75. Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, p. 411.
    76. Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dénombrement du 29 février 1728
    77. Note fournie par M. Foix, curé de LaurÚde.
    78. Hist. du Grand Prieuré de Toulouse, p. 388, 408
    79. Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, p. 388, 408.
    80. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    81. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    83. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    84. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    85. Le nom de GlĂ©zia, relevĂ© par le Dr Sentex de Saint Sever, dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Pau de 1892, a Ă©tĂ© employĂ© en beaucoup de lieux oĂč l’on a dĂ©couvert des ruines gallo-romaine et dĂ©finit un endroit oĂč eurent lieu les premiers cultes chrĂ©tiens ; d’ailleurs beaucoup de ces villas furent transformĂ©es au Ve siĂšcle en monastĂšres ou abbayes.
    86. Dans l'Aquitaine Historique et Monumentale de E. Dufourcet et G. Camiade paru en 1890.
    87. E. Dufourcet et G. Camiade, Aquitaine Historique et Monumentale, .
    88. Revue de Gascogne : Revue mensuelle du Comité d'histoire de la province ecclésiastique d'Auch, p. 66 .
    89. Revue de Gascogne : Revue mensuelle du Comité d'histoire de la province ecclésiastique d'Auch, p. 66.
    90. Pour EugÚne Dufourcet de la société de Borda, il est probablement le plus ancien de la région (Aquitaine Historique et Monumentale 1890, p. 335).
    91. EugĂšne Dufourcet, Aquitaine Historique et Monumentale.M, , p. 335.
    92. « 40255 Saint-Cricq-Villeneuve (Landes) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

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