Saint-Cricq-Villeneuve
Saint-Cricq-Villeneuve est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (Nouvelle-Aquitaine). Le village, situé à une dizaine de kilomÚtres de la préfecture des Landes Mont-de-Marsan, fait partie intégrante de son aire urbaine. Ses habitants sont appelés Saint-Cricquois, Saint-Cricquoise.
Saint-Cricq-Villeneuve | |||||
L'Ă©glise Saint-Cyr de Saint-Cricq-Villeneuve. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Villeneuve en Armagnac Landais | ||||
Maire Mandat |
Ghislaine Buclon 2020-2026 |
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Code postal | 40190 | ||||
Code commune | 40255 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Cricquois, Saint-Cricquoises | ||||
Population municipale |
469 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 53âČ 31âł nord, 0° 21âČ 07âł ouest | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 106 m |
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Superficie | 15,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Adour Armagnac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Au dernier recensement de 2019, le village comptait 474 habitants[1].
Le village est traversé par l'autoroute A65 à l'ouest, ainsi que les routes départementales D 1 (est-ouest) et D 396 (nord-sud).
Les plus anciennes traces de peuplement sur le territoire communal remontent au néolithique, s'y sont ensuite succédé différents peuples comme les celte-ibÚres, gallo-romains, wisigoths et vascons.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Bougue, GaillĂšres, Pujo-le-Plan, Sainte-Foy et Villeneuve-de-Marsan.
Hydrographie
Le Midou, affluent de la Midouze, traverse la commune entre Villeneuve-de-Marsan et Bougue. Le ruisseau de Baure, prolongement de celui du Moulin de Pouydesseaux, devient ruisseau du Moulin Neuf, affluent droit de la Midouze dans le bassin versant de l'Adour, il traverse le territoire de la commune[2].
Plusieurs étangs servent de déversoirs au ruisseau de Baure-Moulin Neuf, ce sont les étangs de Baure, de Supa et de Crum.
Végétation et relief
La commune de Saint-Cricq-Villeneuve[3] occupe une superficie de 1576 ha dont les deux tiers sont occupĂ©s par de la forĂȘt dont les essences principales sont le pin maritime, le chĂȘne et l'acacia. Le reste se compose de terres cultivables et d'habitations isolĂ©es ou en quartiers. Le bourg est situĂ© sur la rive gauche du Midou. L'altitude moyenne est de 75 mĂštres[2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit, en effet, que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[10] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Cricq-Villeneuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et des milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (61,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44 %), terres arables (34,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Cricq-Villeneuve est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse, soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Midouze et le ruisseau du Moulin Neuf. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999 et 2009[23] - [21].
Saint-Cricq-Villeneuve est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©es diffĂ©rentes mesures[24] - [25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 8,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 213 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 42 sont en alĂ©a moyen ou fort, soit 20 %, Ă comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
Le nom de Saint-Cricq-Villeneuve vient de Saint Quirique ou Cyrique (ÎÏÏÎčÎșÎżÏ) en grec, Quiricus en latin (Ă ne pas confondre avec saint Cyriaque (ÎÏ ÏÎčÎŹÎșÎżÏ en grec) qui est un martyr romain). Du nom du jeune enfant martyr de la foi qui a subi le supplice Ă l'Ăąge de 3 ans avec sa mĂšre sainte Julitte (Juliette), Ă Tarse de Cilicie en l'an 296, sous le rĂšgne de DioclĂ©tien[28] - [29]. Il fut lâun des plus jeunes martyrs de la chrĂ©tientĂ©, Cyr de tarse.
Ă travers les Ă©poques, Saint-Cricq-Villeneuve sâest appelĂ© : Saint-Cricq de Marsan, Saint-Cricq de Maureillan (lhan), puis Saint-Cricq-Villeneuve, son nom dĂ©finitif, Ă la RĂ©volution.
Plus de 50 communes de France ont pour nom une variante de Saint Cricq (Saint-Cyr, Saint-Sergue, Saint-Circq...).
Les habitants de Saint-Cricq-Villeneuve sâappellent les Saint-Cricquoises et les Saint-Cricquois ; en gascon, Saint-Cricq se dit : Sent Cric .
Histoire
Préhistoire
Saint-Cricq-Villeneuve, bien que plus ancien, fait partie des pays du Marsan et son histoire lui est entiĂšrement liĂ©e. En effet, les premiĂšres traces de passage dans cette rĂ©gion ont Ă©tĂ© relevĂ©es, marquant le sol de leur empreinte vers la prĂ©histoire, puisqu'on trouve des traces de prĂ©sence humaine le long du Midou et de la Midouze dĂšs lâĂ©poque de la prĂ©histoire.
Sur la commune, prĂšs de la ferme Milhomis, un gros biface a Ă©tĂ© trouvĂ©. Non loin de lĂ , sur le site de Menjuin (derriĂšre la carriĂšre), on a aussi trouvĂ© des outils bifaces, lames de silex et nuclĂ©us qui ont Ă©tĂ© rattachĂ©s Ă lâĂ©poque du MoustĂ©rien au palĂ©olithique, une pĂ©riode oĂč homme de Neandertal et Homo sapiens sapiens se sont cĂŽtoyĂ©s. Cependant, la nature des sols nâa guĂšre permis de trouver plus de marques de ces Ăąges[30]. Des traces plus importantes sur le plateau de Castets, ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, tels que des fragments de cĂ©ramiques par exemple.
Des sondages effectuĂ©s par Philippe Gardes[31] - [32] ont amenĂ© la certitude de la prĂ©sence dâun habitat en terre et en bois entre le IXe siĂšcle et le VIe siĂšcle avant notre Ăšre, signalant la prĂ©sence de peuplades d'origines celtes et ibĂšres, dans les Landes. Les traces de leur passage ont Ă©tĂ© relevĂ©es marquant le sol de leur empreinte. La villa gallo-romaine de Saint-Cricq fut un temps cĂ©lĂšbre grĂące Ă sa taille et surtout ses mosaĂŻques avant de tomber dans l'oublie.
Antiquité
Saint-Cricq-Villeneuve, en ce temps-lĂ , faisait partie du pays Tarusate[33] - [34] dont Atura (Aire-sur-l'Adour) est le chef-lieu .
En 56 av. J.-C., les Romains ont entrepris la conquĂȘte de lâAquitaine par lâintermĂ©diaire du lieutenant de Jules CĂ©sar, Crassus, pour y Ă©tablir la « pax romana ».
Deux batailles eurent lieu dans la rĂ©gion avant que les peuples aquitains ne se rendent. Si les spĂ©cialistes ne sont pas certains du lieu de la seconde et derniĂšre bataille, le Dr L. Sorbets Ă©voque la possibilitĂ© quâelle ait eu lieu dans « un triangle Cazaubon - Roquefort â Saint Cricq de Marsan » et en justifie les raisons dans un bulletin de la sociĂ©tĂ© de Borda de 1886 p. 40. Au IIIe siĂšcle aprĂšs J.-C.[35], la province sâappelle Novempopulanie ou Aquitanianovempopulana (Aquitaine des Neuf Peuples). Câest le nom donnĂ© par l'administration impĂ©riale Ă la partie sud de l'Aquitaine antique.
Elle est une province romaine du diocĂšse de Vienne, de la prĂ©fecture des Gaules. Chaque peuple a son propre territoire appelĂ© « Civitas ». Celui des Tarusates devenus Aturenses englobe Tursan, pays de Marsan et une partie de la Chalosse. Ce sont les limites qui seront reprises plus tard par lâĂ©vĂȘchĂ© dâAire (vers 506). On les retrouve sur la carte de lâEveschĂ© dâAire de 1619 tracĂ©e par le sieur Pierre de Val /Source gallica.bnf.fr / BibliothĂšque nationale de France. Le chef-lieu Atura est devenu Vicus Julii.
Sur lâemplacement actuel du village de Saint-Cricq, au IVe siĂšcle, Ă©tait construite une importante villa gallo-romaine qui fut un temps cĂ©lĂšbre de par sa taille et ses mosaĂŻques avant d'ĂȘtre dĂ©truite vers le VIIIe siĂšcle, puis tomber dans l'oublie. Les vestiges seront dĂ©couverts en 1868, par le propriĂ©taire des parcelles, prĂšs du centre bourg. Dâaucuns ont voulu y voir la rĂ©sidence du fameux rhĂ©teur Arborius[36] - [37] qui sâĂ©tait retirĂ© dans la rĂ©gion.
Moyen Ăge
Un sarcophage retrouvé sur la commune atteste la présence de Wisigoths au Ve ou au VIe siÚcle. Les Wisigoths eurent un royaume dans la région entre 418 et 507. Leur capitale était Toulouse et leur résidence royale était implantée à Aire.
Ă cĂŽtĂ© de la villa de Saint-Cricq-Villeneuve, se trouvait un vaste champ appelĂ© Placeyts qui tirerait son nom des anciens placitas et dĂ©signerait un lieu oĂč se tenaient des Plaids (en latin placitum), sortes dâassemblĂ©es qui Ă lâĂ©poque franque permettaient Ă un souverain ou son reprĂ©sentant de prendre conseil de ses vassaux sur les affaires de son Ă©tat ou de son domaine[36] - [37]. Les seuls plaids de ces contrĂ©es ont eu pour objet d'opposer une barriĂšre Ă l'envahissement des Vascons. Mais, rien ne put arrĂȘter leur marche. Les plus grands plaids, tenus probablement en deçà de la Garonne, dont nous puissions marquer la date et le but prĂ©cis, sont ceux de l'an 812. C'Ă©tait sous le rĂšgne de Louis-le-DĂ©bonnaire qui, au sortir d'une expĂ©dition faite en Espagne, dans cette assemblĂ©e, obtint d'aller attaquer les Basques si les plus insoumis d'entre eux ne venaient pas le trouver Ă Dax[36] - [37].
Un autre quartier de Saint-Cricq porte la marque de ce passĂ© guerrier, celui du quartier de Bataille oĂč de nombreux peuples se sont confrontĂ©s dans cette vallĂ©e.
Il est Ă noter que la pĂ©riode en question Ă©tait incertaine du fait de raids germaniques et de lâinsĂ©curitĂ© liĂ©e aux bandes de brigands Ă©cumant la rĂ©gion.
Au dĂ©but du IVe siĂšcle, des hordes germaniques envahirent lâaquitaine et saint JĂ©rĂŽme tĂ©moigne des destructions quâils y accomplirent. Les Wisigoths furent chassĂ©s par les Francs en 506, ceux-ci dĂšs lors dominĂšrent lâAquitaine. Mais, vers 587, les Vascons lâenvahirent, puis constituĂšrent un duchĂ© quasi autonome dans la rĂ©gion et furent reconnus de fait par les Carolingiens. Pendant six siĂšcles, ils furent prĂ©sents et forgĂšrent « les bases de lâidentitĂ© Gasconne ».
La paroisse[38] de Saint-Cricq-Villeneuve est apparue au VIe siĂšcle. Elle fut formĂ©e Ă partir du domaine antique et de ses vastes territoires rattachĂ©s, puis elle se fragmenta vers le IXe siĂšcle en dâautres paroisses dont Bougue et Sainte-Foy sont issues.
Au Moyen Ăge, sur le territoire de la paroisse de Saint-Cricq, Ă©taient implantĂ©es deux seigneuries, celle de Maureilhan et celle dâAgos. Plusieurs familles nobles y avaient leur demeure comme le chĂąteau d'Agos oĂč une commanderie de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean y Ă©tait installĂ©e ainsi que la maison noble de Maureilhan.
Elles eurent, Ă lâoccasion, le mĂȘme seigneur. La premiĂšre, Ă©tait vraisemblablement positionnĂ©e Ă lâemplacement du quartier Ă©ponyme, lâautre, la seigneurie dâAgos, se trouvait Ă lâouest du village de Saint Cricq, en bordure du Midou. Elle possĂ©dait un chĂąteau, aujourdâhui ruinĂ©, et un moulin. Cependant, dâautres maisons nobles possĂ©daient des fiefs sur le territoire communal. Ă cette Ă©poque, sur le plan politique, Saint-Cricq faisait partie de lâune des « bastilles » du Marsan, celle de Villeneuve, qui comprenait trois paroisses avec Villeneuve et Saint-MĂ©dard-de-Meignos[39].
La justice Ă©tait rendue par la « cour del sers », cour de justice de la vicomtĂ© de Marsan dont le siĂšge se trouvait Ă Bascons. Ă une Ă©poque plus tardive, un siĂšge de juridiction secondaire sera installĂ© Ă Villeneuve. Ă la tĂȘte du tribunal, se trouvaient un sĂ©nĂ©chal, des lieutenants (gĂ©nĂ©ral âparticulier â criminel - de police), un procureur du roi, greffiers et assesseurs. Les peines infligĂ©es par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e pouvaient aller du bannissement Ă la pendaison en passant par les verges et les galĂšres avec marques au fer rouge.
Sur le plan ecclĂ©siastique, Saint-Cricq dĂ©pendait de lâarchiprĂȘtrĂ© du Plan, dĂ©pendant de lâarchidiaconĂ© du Marsan, une subdivision de lâĂ©vĂȘchĂ© dâAire. Et, ce jusquâĂ la RĂ©volution (concordat). Une commanderie, Saint-Jean d'AngenĂšs, qui appartenait aux chevaliers de Saint-Jean, avec un hĂŽpital et une chapelle, Ă©tait prĂ©sente sur le territoire de la paroisse[38] - [40].
Au XIIIe siĂšcle, on trouve un recensement de la seigneurie de Maureilhan dans des actes administratifs[41] - [42] destinĂ©s au roi dâAngleterre : « affarium de Morelhan in par Sancti Quirici Marciani »; dans ce mĂȘme document, on apprend que le chevalier Arnaud Loup de la BoquĂšre, Arnaud Seguin dâEstanget Pierre de Bedeyssans possĂšdent des fiefs dans la paroisse de Saint-Cricq de Marsan et ont « rendu foi et hommage » le 22 octobre 1273. Vers 1680, une carte du Marsan fait apparaĂźtre Saint-Cricq comme appartenant aux domaines royaux engagĂ©s[43] - [44]. En 1681, Garbage sur la commune de Saint-Cricq apparaĂźt dans un texte comme Ă©tant un fief qui, aprĂšs avoir appartenu au seigneur de La Porte, est dĂ©nombrĂ© au profit de François de Lassalle, alors coseigneur de Roquefort.
Quartier Agos
Agos est un quartier en pĂ©riphĂ©rie ouest du bourg de Saint-Cricq qui Ă©tait rattachĂ© Ă Saint-Cricq-Villeneuve sous lâancien rĂ©gime. Le chĂąteau dominait la rive droite du Midou en face de la motte fĂ©odale de Castet Crabe. Il nâen subsiste que des ruines et un moulin situĂ© dans un vallon voisin en bas dâun petit Ă©tang. Agos eut aussi une Ă©glise aujourdâhui disparue. Il Ă©tait aisĂ© de se rendre dâAgos Ă Saint-Cricq par un pont de bois traversant le Midou suivant un trajet plat et rectiligne dâune demi-lieue. La Seigneurie apparaĂźt dans des textes de 1279 oĂč est citĂ© ArnaudâLoup de la BroquĂšre, Chevalier et seigneur dâAgos et de ses dĂ©pendances lors dâune convocation devant la cour del sers oĂč il doit, entre autres, fournir des soldats Ă la vicomtĂ© de Marsan[45] - [46].
Au XIVe siĂšcle, on y retrouve la famille de Laminsans. Les Laminsans sont attachĂ©s aux familles de BĂ©arn et de Foix, mais Ă©galement Ă la famille dâAlbret. Au grĂ© des mariages, on retrouve ainsi des alliances avec les familles de Marsan, Toujouse, Armagnac, Navailles, les comtes de Comminges... Certains Laminsans furent barons dâAuros en Bazadais, ce qui ne manque pas de prĂȘter Ă confusion avec Agos en Marsan. Le seigneur Lubat de Laminsans, seigneur de Castandet, fut cofondateur de Saint-Gein en 1284. Ses fils Arnaud et Jean furent les auteurs de deux branches familiales dont lâaĂźnĂ©e fut celle des seigneurs de Castandet et lâautre des seigneurs dâAgos. Au XVIIe siĂšcle, Agos devient une baronnie.
Ainsi, on trouve sur 500 ans Ă Agos : Jean de Laminsans, ca 1300-1346, seigneur du Mirailh, Guicharnaud de Laminsans, ca 1330-1392, seigneur d'Agos et du Mirailh, Martin de Laminsans, ca 1385-1441, seigneur dâAgos, Guicharnaud de Laminsans, ca 1415-1465, seigneur dâAgos, Jean de Laminsans, nĂ© vers 1450 - dcd vers 1500, seigneur d'Agos et Saint-Cricq, Lubat de Laminsans, nĂ© vers 1515, escuyer, seigneur dâAgos en Marsan. Il est citĂ© dans un texte de 1536[47] - [48] oĂč il prĂȘte hommage Ă Jacques de Foix, lieutenant gĂ©nĂ©ral de Henri II, roi de Navarre, Jesoboam de Laminsans, nĂ© vers 1620, seigneur d'Agos, de Maureilhan, de Breuilhet, Jacques de Laminsans[49], nĂ© vers 1650, seigneur dâAgos, Maureilhan et Breuilhet, dcd sans postĂ©ritĂ©. En 1681, sur un aveu de dĂ©nombrement fait au profit de François de Lassalle[50] - [51], alors co-seigneur de Roquefort, on trouve en sa possession, entre autres, les fiefs issus de la maison de La Porte que sont Agos et Garbage. En 1714, Agos revint aux Lucmau de Classun qui se partagĂšrent la seigneurie avec les Garrelon avec qui ils Ă©taient alliĂ©s, Catherine de Laminsans, sĆur de Jacques, sâĂ©tant mariĂ©e le 28 octobre 1669 avec Jean-Louis Lucmau de Classun. Son fils, Jean-Louis Lucmau de Classun, deuxiĂšme du nom, lui succĂ©da jusqu'au 12 avril 1764, date de son dĂ©cĂšs.
Ă cette date, Pierre Paul de Larrieu, avocat au parlement, devint seigneur dâAgos par le jeu des successions : sa mĂšre Ă©tait Marie de Garrelon, sa grand-mĂšre maternelle Ă©tait une Lucmau de Classun[52] - [53]. Son fils aĂźnĂ©, Clair Joseph, fut lieutenant grenadier sous lâempire et vivait encore Ă Saint Loubouer, en 1848.
AprĂšs la RĂ©volution, le quartier dâAgos, qui Ă©tait rattachĂ© Ă Saint-Cricq sous lâancien rĂ©gime, fut un temps une commune Ă part entiĂšre avant dâĂȘtre rattachĂ© Ă la commune voisine de Bougue. Dans les archives dĂ©partementales des Landes traitant de la commune dâAgos[54] - [55] on peut lire qu'elle fait partie de l'arrondissement de Mont-de-Marsan, canton de Mont-de-Marsan, que sa population en 1801 Ă©tait de 74 habitants. Son dernier maire fut M. LagĂŒe. Elle fut rĂ©unie Ă Bougue par ordonnance du 11 aoĂ»t 1819.
Quartier Maureilhan ou Maureillan
Sur lâancienne paroisse de Saint-Cricq de Maureilhan Ă©tait implantĂ©e une « seigneurie de Maureilhan ». CâĂ©tait une seigneurie avec maison noble, moulin, vignesâŠ. Si l'on ne connaĂźt pas lâimplantation exacte de la seigneurie, on peut toutefois imaginer quâelle se trouvait Ă lâemplacement du quartier actuel de Maureilhan. Son nom viendrait de Marc AurĂšle (Marcus Aureliani, empereur romain de 161 Ă 180), en liaison avec la villa du IVe siĂšcle[56] - [57] ou encore des Maures qui sĂ©journĂšrent dans la rĂ©gion.
Un certain nombre de textes citant Maureilhan sont parvenus jusquâĂ nous : au XIIIe siĂšcle, on trouve un recensement de la seigneurie dans des actes administratifs destinĂ©s au roi dâAngleterre : « affarium de Morelhan in par S.Quirici Marciani »[58] - [59] ; Pierre de Bourdenx, damoiseau, y est citĂ© comme ayant rendu « foi et hommage » le 22 octobre 1273. Vers 1480, Lubat dâAydiĂ©, seigneur dâOgnoas, Arthez et Eyres, possĂšde un fief Ă Maureilhan quâil vend avec dâautres terres au marchand Dartigoa de Mont de Marsan. Le 8 juin 1495 (acte datĂ©), Jean dâAydiĂ©, seigneur dâOgnoas les rachĂšte pour 13 Ă©cus. En 1508, Agnette de PomiĂšs, dame de Maureillhan, apparait sur un contrat lui reconnaissant des droits sur les revenus de la seigneurie de RimblĂšs[60] - [61]. En 1538, François de PomiĂšs, seigneur de RimblĂšs, dĂ©nombra[62] « sa noble maison de Maureilhan avec moulin, motte, vignes, verger », etc. En 1676, Pierre de Bartheau, sieur de Maureilhan, dĂ©nombra. Son fils, Jean-Marie de Bartheau, sieur de Maureilhan[63] - [64], vendit la seigneurie Ă Jean Cassaigne, seigneur de Bresquedieu (Saint Vidou), le 14.11.1695. En 1712, sur un acte notariĂ©, on trouve Jacques de Laminsans, seigneur dâAgos de Maureilhan et de Breuilhet. En 1728, une note des Archives de Pau nous apprend que Pierre de Cassaigne, seigneur de Bresquedieu, est seul seigneur direct de la seigneurie de Maureilhan[65] - [66]. En 1732, Jean de Lacroix, seigneur de Ravignan, dĂ©nombra la maison et le moulin de Maureilhan[67] - [68]. En 1746, AndrĂ© de Cassaigne est seigneur de Maureilhan. En 1772, Pierre de Cassaigne, seigneur de Maureilhan et Bresquedieu, est capitaine, commandant le rĂ©giment de Provence. Sa sĆur a pour nom Marthe Cassaigne de Maureilhan, dame de Bresquedieu.
Les Hospitaliers
Lâancienne commanderie Saint-Jean d'AngenĂšs ou EngenĂšs appartenait aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem[69]. Sa construction daterait au minimum du XIIIe siĂšcle. Elle possĂ©dait un hĂŽpital et une chapelle. Elle dĂ©pendit de la commanderie d'Argentins[70] avant d'ĂȘtre rattachĂ©e vers 1780 Ă celle de Casteljaloux. Sa chapelle fut ruinĂ©e lors des guerres de Religion au XVIe siĂšcle. On en trouve la trace dans plusieurs Ă©crits. Dans un texte sur « Les Commanderies dans le DĂ©partement des Landes »[71] - [72] de lâabbĂ© A. Departon, on peut lire au chapitre XXV reproduit ici :
« Commanderie d'AngenĂšs : Le PouillĂ© de 1335 met cette commanderie au nombre des maisons religieuses de l'ArchiprĂȘtrĂ© du Plan : « Domus d'Engeriis, Hospitalis Sancti Joannis»[73] - [74]. Celui de 1749 la range parmi les bĂ©nĂ©fices inconnus ou irrĂ©guliers, mais dans le mĂȘme archiprĂȘtrĂ©. Les chevaliers de Saint-Jean possĂ©daient plusieurs seigneuries spirituelles dans le pays de Marsan, entre autres celles de Saint-Jean dâAngenĂšs dont la chapelle de dĂ©votion fut ruinĂ©e lors des guerres de Religion, d'Auzac, de Graulous, de Saint-Sylvestre, etc.[75] - [76] Le souvenir de cette maison avec sa chapelle et son hĂŽpital de Saint Jean semble avoir pĂ©ri Ă Saint-Cricq de Maurelhan oĂč ils Ă©taient situĂ©s. Il en est de mĂȘme, en bien d'autres lieux, qui avaient des commanderies avec chapelle et hĂŽpital, celui-ci desservi quelquefois par des religieuses hospitaliĂšres ».
Une note des Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dĂ©nombrement du 29 fĂ©vrier 1728[77], rendu par Pierre de Cassaigne, seigneur de Bresquedieu, nous apprend que : « ce dernier est seul seigneur direct de la seigneurie de Maureilhan, qui contient 233 journaux et demi et 3 lattes⊠montent les fiefs Ă 18 H 15 sols et 14-poules ; lĂ -dessus, il prend du seigneur commandeur de Cours 15 sols pour lâhĂŽpital de Saint-Jean dâAngenĂšz. »[78] Saint-Jean d'AngenĂšs et Graulan (prĂšs de Villeneuve de Marsan) avaient appartenu, comme membres, Ă la commanderie d'Argenteins, et ils en furent distraits vers 1780, pour ĂȘtre unis Ă celle de Casteljaloux[79] - [80]. »
Ăpoque contemporaine
En 1897, le 12 dĂ©cembre, mise en service de la voie ferrĂ©e reliant Mont-de-Marsan Ă NĂ©rac (Distance 93 km). Une halte est positionnĂ©e sur la commune ayant pour nom : « Pujo-Saint Cricq ». Elle sera fermĂ©e aux voyageurs, le 2 octobre 1938 et aux marchandises, fin 1969. La voie ferrĂ©e, aprĂšs son dĂ©mantĂšlement, a Ă©tĂ© transformĂ©e en piste cyclable « la voie verte du Marsan », sur le mĂȘme itinĂ©raire.
Dans le village, dans les annĂ©es 2000, subsistaient quelques traces de maisons anciennes parmi lesquelles, probablement, celle dâun forgeron oĂč lâon trouvait gravĂ©s sur une plinthe, des tenailles, un marteau et la date de 1722.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[81].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[83].
En 2020, la commune comptait 469 habitants[Note 7], en diminution de 2,09 % par rapport Ă 2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Voies
39 odonymes recensés à Saint-Cricq-Villeneuve au 21 janvier 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
2 [N 1] | 0 | 0 | 15 | 0 | 1 [N 2] | 0 | 0 | 0 | 0 | 14 | 3 [N 3] | 0 | 0 | 4 [N 4] | 39 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap | |||||||||||||||
La villa gallo-romaine de Saint-Cricq-Villeneuve
En 1868, M. Faberes, propriĂ©taire de parcelles qui entourent le bourg actuel, dĂ©couvrit par hasard les vestiges d'une villa gallo-romaine au lieu-dit GlĂ©zia[86], voisine peut-ĂȘtre d'un Ă©tablissement militaire de l'Ă©poque. D'aprĂšs les spĂ©cialistes qui ont Ă©tudiĂ© ces vestiges, il s'agirait dâune villa proconsulaire Ă©levĂ©e sur un territoire occupĂ© par les Romains pendant la conquĂȘte de la Gaule.
Etablie sur la rive gauche du Midou, câĂ©tait une grande villa du Bas-Empire qui daterait au plus tĂŽt du IVe siĂšcle et qui se composait dâun ensemble de piĂšces et de galeries entourant une cour intĂ©rieure, notamment Ă l'est et Ă l'ouest. La partie nord a Ă©tĂ© totalement dĂ©truite. Au nord-est, en contrebas, une petite construction annexe Ă©tait destinĂ©e Ă des thermes. Ă cĂŽtĂ© des divers vestiges dĂ©couverts - dallage, plinthe, revĂȘtement mural et morceaux de colonnes en marbre blanc, tuiles Ă rebord et tuiles creuses, dĂ©bris de verre et de cĂ©ramique - ce sont les mosaĂŻques qui constituaient la richesse majeure de la villa[87] - [88] et les divers comptes rendus de fouilles se sont principalement portĂ©s sur elles. Une scĂšne se compose de plusieurs personnages entourant un Dionysos nimbĂ©, couronnĂ© de pampres, les jambes croisĂ©es et tenant Ă la main un thyrse ornĂ© de grappes et de feuilles de vigne.
Une autre mosaĂŻque prĂ©sente dans une piscine Ă six pans, un dĂ©cor de faune marine avec au centre un cheval et un taureau marins affrontĂ©s. Autour figurent des dauphins, anguilles, murĂšnes, pieuvres, etc. Sur une troisiĂšme apparaissent un tigre, une chĂšvre et une tĂȘte d'enfant. Une autre enfin est ornĂ©e de mĂ©andres, entrelacs et torsades avec une croix grecque Ă©vidĂ©e. Lors des premiĂšres fouilles de 1868, on constata que certaines mosaĂŻques avaient Ă©tĂ© mutilĂ©es lĂ©gĂšrement, vraisemblablement par les Wisigoths, plus chastes que les Novempopulaniens. Ils pratiquaient lâArianisme, une doctrine chrĂ©tienne qui fut taxĂ©e dâhĂ©rĂ©sie par la suite. La Villae a pu ĂȘtre un temps occupĂ©e par ceux-ci, car ils citĂšrent une villa des bords du Midou dans la topographie dâEladabald rĂ©sumĂ©e par lâanonyme de Ravenne[89] - [90].
La disparition de la villa vers le VIIIe siĂšcle est, peut-ĂȘtre, liĂ©e aux attaques menĂ©es par les Vascons, mais aussi les Maures ou les Normands qui firent des incursions dans la rĂ©gion. Une fouille de sauvetage sera rĂ©alisĂ©e en 1976, sous la direction d'HervĂ© RiviĂšre et Elisabeth Monturet, par des bĂ©nĂ©voles de la Base aĂ©rienne 118 de Mont-de-Marsan, permettant de retrouver des traces dâun pavement de grande dimension, dâune mosaĂŻque polychrome et de localiser les traces de l'Ă©tablissement des thermes en contrebas.
Cependant, rien ne subsistait des mosaĂŻques si bien dĂ©crites au XIXe siĂšcle ; elles avaient Ă©tĂ© pillĂ©es ou dispersĂ©es. Pourtant, par l'intĂ©rĂȘt quâelles reprĂ©sentaient, les mosaĂŻques dĂ©couvertes dans cette villa gallo-romaine Ă©taient parmi les plus remarquables de la rĂ©gion.
Plusieurs articles ont été publiés, en particulier sous la plume du Dr Sorbets, de J. Quicherat, du R.P. Labat, de E. Dufourcet, C.Lacoste, A.S Lugat, E. Monturet et H. RiviÚre.
Les mosaĂŻques de Saint-Cricq -Villeneuve; extraits choisis
Elles firent surnommer la commune « la PompĂ©i landaise », puisqu'Ă Saint-Cricq-Villeneuve, on a trouvĂ© des piscines « romaines », dont les bassins Ă©taient pavĂ©s de mosaĂŻques, reprĂ©sentant des poissons ; le plus lĂ©ger mouvement de l'eau, agitĂ©e par le vent, donnait Ă ces poissons l'aspect de la vie ; ils semblaient remuer en mĂȘme temps que l'eau, de sorte qu'ils paraissaient vivants lorsque lâon avait les yeux fixĂ©s sur le bassin.
L'affluence fut telle, que le propriĂ©taire du terrain jugea que la curiositĂ© publique pouvait lui ĂȘtre d'un bon rapport. Il Ă©tablit une enceinte de planches avec un petit bureau Ă la porte. Il fallait payer 1 franc, 50 centimes ou 25 centimes par tĂȘte, selon la condition des personnes, pour voir les mosaĂŻques.
Trésor sur la commune de Pujo
A Larrauguet situĂ© Ă 300 m de la limite sud de la commune de Saint-Cricq-Villeneuve, un trĂ©sor a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Il sâagit de 12 000 piĂšces de monnaie du type antoninien. Ce sont des piĂšces dâargent valant deux deniers dont la crĂ©ation remonte Ă lâempereur Caracalla.
Il s'agit de diffĂ©rentes piĂšces frappĂ©es sous divers empereurs allant de Gallien (253-268) Ă Victorin (269-271). Selon lâĂ©tude menĂ©e, le trĂ©sor a pu ĂȘtre constituĂ© Ă partir de 275 aprĂšs J.-C. La proximitĂ© de la villa gallo-romaine dont on a estimĂ© la construction vers lâan 300 a vraisemblablement un rapport.
Ădifices et sites
- LâĂ©glise de Saint-Cricq, a Ă©tĂ© construite vers le XIe siĂšcle, sur l'emplacement d'un lieu de culte plus modeste datant du VIe siĂšcle. Elle est de type roman et fut bĂątie en partie avec des matĂ©riaux provenant de la villa gallo-romaine de GlĂ©zia. Elle est Ă©galement l'une des plus anciennes des Landes.
- LâĂ©glise de Saint-Cricq est de type roman. Elle fut construite vers le XIe siĂšcle et a pour saint patron saint Cyr, autre façon de nommer le saint qui a donnĂ© son nom au village. Auparavant, elle fut Ă son origine au VIe siĂšcle trĂšs modeste, construite en partie avec des matĂ©riaux provenant de la villa de GlĂ©zia. Le donjon daterait lui aussi du XIe siĂšcle . L'Ă©glise fut agrandie une premiĂšre fois pendant le Moyen Ăge et la partie supĂ©rieure de la tour fut couronnĂ©e de crĂ©neaux avec un chemin de ronde et coiffĂ©e d'un toit pyramidal[91] - [92].
- LâĂ©glise servit Ă la fois de lieu de culte et de refuge pour les paroissiens qui lâutilisĂšrent comme endroit dĂ©fensif en cas d'attaques ennemies, notamment pendant la guerre de Cent Ans. Deux collatĂ©raux seront ajoutĂ©s Ă la nef, aux XVe et XIXe siĂšcles, porche et mobilier sont aussi du XIXe siĂšcle.
Galerie
- Le lavoir.
Natifs de la commune
- Georges Destenave (1854,-1928) gĂ©nĂ©ral et explorateur français, officier de la Coloniale, il fit partie de lâexpĂ©dition du commandant Lamy chargĂ©e dâorganiser la pĂ©nĂ©tration française au Sahara. Il contribua ensuite, de 1900 Ă 1908, Ă la pacification du Tchad et Ă la dĂ©limitation des frontiĂšres de cet Ă©tat africain qui devint une colonie française. Il a cartographiĂ© le Tchad.
HĂ©raldique
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de sinople à un pin maritime coupé d'or, au 2e de gueules à une couronne de laurier d'or, au 3e d'argent à la fasce ondée et abaissée d'azur surmontée d'un sanglier de sable défendu d'or[93]. |
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DĂ©tails | Le pin rappelle que la commune se situe dans la forĂȘt des Landes, la couronne de laurier symbolise la villa gallo-romaine trouvĂ©e sur la commune, la fasce ondĂ©e Ă©voque le Midou qui arrose la commune, enfin, le sanglier est l'attribut de saint Cyr (ou Cricq), patron de la paroisse. AdoptĂ© le . |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- INSEE, « Comparateur de territoires Commune de Saint-Cricq-Villeneuve (40255) » , sur INSEE (consulté le )
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Site de la mairie de Saint-Cricq-Villeneuve
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Mont-de-Marsan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Cricq-Villeneuve et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Cricq-Villeneuve », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- (1) Dans lâouvrage. « DĂ©los chrĂ©tienne » paru dans le Bulletin de correspondance hellĂ©nique, Volume 60, de 1936. p. 68-100.
- Délos chrétienne » paru dans le Bulletin de correspondance hellénique, Volume 60, de 1936. pp. 68-100.
- (1) Pour les pĂ©riodes anciennes, notamment la protohistoire, mais aussi une grande partie de lâAntiquitĂ© romaine et du Moyen Ăge, les constructions Ă©taient rĂ©alisĂ©es en bois et en terre, matĂ©riaux fragiles qui laissĂšrent peu de traces dans les sables des Landes. On oublie aussi les catastrophes naturelles comme les grandes inondations qui ont forcĂ©ment affectĂ© les bordures de nos riviĂšres, lieux privilĂ©giĂ©s de rĂ©sidence de nos ancĂȘtres
- (2) Philippe Gardes: Les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France.
- Philippe Gardes, Les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France..
- (3) H Tartiere : Rapports et délibérations - Conseil général des Landes. 1864.
- H Tartiere, Rapports et délibérations - Conseil général des Landes. 1864..
- L. Sorbets, « Oppidum des Tarusates », Bulletin de la SociĂ©tĂ© de Borda,â , p. 35-45 (lire en ligne, consultĂ© le )
- Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch par le RP Jean Labat, en 1873, p. 17 à 25 et la suite p. 63 à 68.
- RP Jean Labat, Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, , p. 17 à 25 et la suite p. 63 à 68.
- La paroisse est la cellule de base de la société avant la révolution
- Saint MĂ©dard de Meignos Ă©tait une petite paroisse aujourdâhui disparue avec une Ă©glise, une fontaine. Une grande fĂȘte y avait lieu annuellement en lâhonneur de saint GĂ©ronce. Elle Ă©tait situĂ©e prĂšs du village de Bougue en direction de Laglorieuse. (voir la carte de lâEveschĂ© dâ Aire en 1619 )
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- Saint MĂ©dard de Meignos Ă©tait une petite paroisse aujourdâhui disparue avec une Ă©glise, une fontaine.Une grande fĂȘte y avait lieu annuellement en lâhonneur de saint GĂ©ronce. Elle Ă©tait situĂ©e prĂšs du village de Bougue en direction de Laglorieuse
- Recogiciones feodorum aquitania : Recueil d'actes relatifs Ă l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle.
- Recogiciones feodorum aquitania : Recueil d'actes relatifs Ă l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle.
- Jeanne-Marie Fritz - La VicomtĂ© de Marsan : naissance et fossilisation d'une Seigneurie Gasconne au Moyen Ăge, page 9, fig.4
- Jeanne-Marie Fritz, La VicomtĂ© de Marsan : naissance et fossilisation d'une Seigneurie Gasconne au Moyen Ăge, page 9, fig.4.
- Recogniciones Feodorum in Aquitania : recueil dâactes relatifs Ă lâadministration des rois dâAngleterre en Guyenne, au XIIIe siĂšcle, transcrits et publiĂ©s par Charles BĂ©mont, 1914 page 41, ch. 106.
- Recogniciones Feodorum in Aquitania : recueil dâactes relatifs Ă lâadministration des rois dâAngleterre en Guyenne, au XIIIe siĂšcle, transcrits et publiĂ©s par Charles BĂ©mont, , page 41, ch. 106.
- Lépicier, Jules. Archives historiques du département de la Gironde. 1868.
- Lépicier Jules, Archives historiques du département de la Gironde, .
- Dans un acte notarié de 1712, on trouve un testament concernant le Chùteau d'Agos ; y était cité Jacques de Laminsans, Seigneur d'Agos, Maureilhan et Breuilhet, né vers 1650 et décédé en 1714, inhumé à Mont-de-Marsan
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - B5921
- Archives départementales des Pyrénées Atlantiques - B5921.
- Armorial des Landes - tome 2, par le baron de Cauna, p. 209.
- baron de Cauna, Armorial des Landes - tome 2, p.209.
- Archives départementales des Landes, série O, an VII à 1940
- Archives départementales des Landes, série O, an VII à 1940.
- Degert, Antoine - Société de Borda édition : 1883-Imprimerie E. Campion (Dax).
- Degert, Antoine, Société de Borda édition : 1883, Imprimerie E. Campion (Dax).
- Recogiciones feodorum aquitania, p. 42-108.
- Recogiciones feodorum aquitania, p.42 ch108.
- Armorial des Landes. Tome 3, par le baron de Cauna, page 16.
- baron de Cauna, Armorial des Landes. Tome 3., page 16.
- Dénombra : du verbe dénombrer (1530) - terme de droit féodal qui veut dire recenser, inventorier ses biens. Le Seigneur de Rimbles dénombre Maureilhan dans un acte conservé aux archives de Pau.
- D'Hozier. Armorial Général de France. (Bib. nat.), Registre De Guyenne. 75, fol. 888,De Bourrousse de Laffore. Archives du Nobiliaire de Guyenne et de Gascogne. Les de Bartheau sont souvent cités comme Seigneurs de Salles et de Maureilhan.
- D'Hozier., Armorial Général de France. (Bib. nat.), Registre De Guyenne, 75, fol. 888.
- Une note des Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dénombrement du 29 février 1728.
- Une note des Archives de Pau, B. 5913.
- AbbĂ© LĂ©gĂ© Joseph « les castelnau Tursan Aire/lâAdour » 1887, tome II, p 305 (la Seigneurie ?)
- AbbĂ© LĂ©gĂ© Joseph, les castelnau Tursan Aire/lâAdour, 1887, tome ii, p 305.
- Lâordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, gĂ©nĂ©ralement connu, dĂšs le XIIe siĂšcle, sous le nom dâOrdo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existĂ© de l'Ă©poque des Croisades jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Son origine remonterait Ă la prĂ©sence des marchands Amalfitains et Ă la crĂ©ation d'hĂŽpitaux, d'abord Ă JĂ©rusalem fin du XIe siĂšcle dans l'Ă©tablissement de ces marchands Ă JĂ©rusalem, puis en Terre sainte, d'oĂč leur nom d'Hospitaliers. Ă la suite de donations, ils vont possĂ©der des Ă©tablissements, prieurĂ©s et commanderies dans toute l'Europe catholique. Il reprendront une partie des biens des Templiers aprĂšs 1315.
- Avant 1315 la Commanderie dâArgenteins appartenait Ă lâOrdre du Temple, aprĂšs elle a Ă©tĂ© dĂ©volue Ă l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, par consĂ©quent AngenĂšs fut, peut-ĂȘtre, dâabord Templier.
- Société de Borda, texte de 1894, 19e année, page 186.
- Société de Borda, 19e année., 1894,, page 186.
- Pouillé de 1335, p. 126.
- Pouillé, , p. 126.
- Histoire du Gr. Prieuré de Toulouse, p. 411.
- Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, p. 411.
- Archives de Pau, B. 5913, extraite d'un dénombrement du 29 février 1728
- Note fournie par M. Foix, curé de LaurÚde.
- Hist. du Grand Prieuré de Toulouse, p. 388, 408
- Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, p. 388, 408.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le nom de GlĂ©zia, relevĂ© par le Dr Sentex de Saint Sever, dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Pau de 1892, a Ă©tĂ© employĂ© en beaucoup de lieux oĂč lâon a dĂ©couvert des ruines gallo-romaine et dĂ©finit un endroit oĂč eurent lieu les premiers cultes chrĂ©tiens ; dâailleurs beaucoup de ces villas furent transformĂ©es au Ve siĂšcle en monastĂšres ou abbayes.
- Dans l'Aquitaine Historique et Monumentale de E. Dufourcet et G. Camiade paru en 1890.
- E. Dufourcet et G. Camiade, Aquitaine Historique et Monumentale, .
- Revue de Gascogne : Revue mensuelle du Comité d'histoire de la province ecclésiastique d'Auch, p. 66 .
- Revue de Gascogne : Revue mensuelle du Comité d'histoire de la province ecclésiastique d'Auch, p. 66.
- Pour EugÚne Dufourcet de la société de Borda, il est probablement le plus ancien de la région (Aquitaine Historique et Monumentale 1890, p. 335).
- EugĂšne Dufourcet, Aquitaine Historique et Monumentale.M, , p. 335.
- « 40255 Saint-Cricq-Villeneuve (Landes) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
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