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Saint-Ciers-sur-Gironde

Saint-Ciers-sur-Gironde [sɛ̃ sje syʁ ʒiʁɔ̃d] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont les Saint-Cyriens.

Saint-Ciers-sur-Gironde
Saint-Ciers-sur-Gironde
L'Ă©glise Saint-Paulin, dans le centre-ville de Saint-Ciers-sur-Gironde
Blason de Saint-Ciers-sur-Gironde
Blason
Saint-Ciers-sur-Gironde
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes de l'Estuaire
Maire
Mandat
Pierre Caritan
2020-2026
Code postal 33820
Code commune 33389
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Cyriens
Population
municipale
3 029 hab. (2020 en diminution de 1,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 79 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 30″ nord, 0° 36â€Č 33″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 57 m
Superficie 38,34 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Ciers-sur-Gironde
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de l'Estuaire
LĂ©gislatives OnziĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Ciers-sur-Gironde
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Saint-Ciers-sur-Gironde
Liens
Site web https://www.saint-ciers-sur-gironde.com/

    Entre coteaux et prairies humides, forĂȘts et vignobles, cette petite citĂ© campĂ©e sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde est une des « portes d'entrĂ©e » des Charentes toutes proches. Chef-lieu de canton actif, centre viticole et pĂŽle commercial rayonnant sur une partie du Blayais, elle joue un rĂŽle de relais entre les petits centres urbains des environs (Blaye, Mirambeau, Jonzac, Saint-Savin
) et la grande mĂ©tropole rĂ©gionale qu'est Bordeaux, qui exerce une influence majeure, notamment d'un point de vue Ă©conomique.

    Concentrant de nombreuses entreprises, riche d'un tissu commercial diversifiĂ©, en particulier en centre-ville, Saint-Ciers-sur-Gironde jouit Ă©galement d'une position privilĂ©giĂ©e, au cƓur des marais du Vitrezais, du terroir viticole du Blayais — plus d'une dizaine d'exploitations sont implantĂ©es dans la commune — et Ă  peu de distance des stations balnĂ©aires de la CĂŽte de BeautĂ©, qui expliquent le dĂ©veloppement croissant du secteur du tourisme dans cette partie de la Haute-Gironde. Sa qualitĂ© d'ancien chef-lieu de canton vaut par ailleurs Ă  la ville d'ĂȘtre dotĂ©e d'infrastructures adaptĂ©es dans les domaines de l'Ă©ducation (Ă©coles, collĂšge), du sport, de la culture (mĂ©diathĂšque, musĂ©es) et de la santĂ©.

    Saint-Ciers-sur-Gironde appartient à la communauté de communes de l'Estuaire. D'un point de vue culturel, la ville est une des composantes du Pays Gabay, de langue et de traditions saintongeaises.

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Saint-Ciers-sur-Gironde est une commune de Gironde, situĂ©e sur l'estuaire de la Gironde Ă  environ 60 kilomĂštres au nord de Bordeaux. AccĂšs par l'autoroute française A10 sortie 38. Appartenant au midi de la France — on parle plus prĂ©cisĂ©ment de « midi atlantique »[1], au cƓur de l'arc atlantique, elle est partie intĂ©grante du Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Saint-Bonnet-sur-Gironde, Braud-et-Saint-Louis, Saint-Sorlin-de-Conac, Saint-Aubin-de-Blaye, Saint-Palais et Val-de-Livenne.

    Les communes de Saint-Yzans-de-MĂ©doc, Saint-Seurin-de-Cadourne et Saint-EstĂšphe sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 887 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mirambeau », sur la commune de Mirambeau, mise en service en 1961[9] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 955,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  50 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[15].

    Données météorologiques à Bordeaux

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,4 4,6 6,6 10,3 13 15,1 15,2 12,5 9,5 5,5 3,8 8,5
    Température moyenne (°C) 6,4 7,6 9,6 11,6 15,4 18,3 20,8 20,9 18,1 14,2 9,4 7,3 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,7 14,5 16,5 20,5 23,5 26,4 26,6 23,7 18,8 13,4 10,7 18,1
    Record de froid (°C) −16,4 −15,2 −9,9 −5,3 −1,8 2,5 4,8 1,5 −1,8 −5,3 −12,3 −13,4 −16,4
    Record de chaleur (°C) 20,2 26,2 29,8 31,1 35,4 38,5 39,2 41,9 37,6 32,2 25,1 22,5 41,9
    Précipitations (mm) 92 82,6 70 80 83,9 63,8 54,5 59,5 90,3 94,1 106,9 106,7 984,1
    Source : Le climat à Bordeaux (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1880)[16]

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ciers-sur-Gironde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Ciers-sur-Gironde, une unitĂ© urbaine monocommunale[20] de 3 029 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].

    La commune, bordĂ©e par l'estuaire de la Gironde, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (67,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (29,5 %), eaux maritimes (23,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,9 %), prairies (12,3 %), cultures permanentes (8,8 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), zones humides intĂ©rieures (4,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (2,5 %), forĂȘts (0,8 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le risque nuclĂ©aire[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Ferrat, la Ceinture et . La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1999, 2009 et 2010[31] - [29].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Ciers-sur-Gironde.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 76,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 569 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 569 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Risques technologiques

    La commune Ă©tant situĂ©e totalement dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire du Blayais, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 6]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 7] - [34] - [35].

    HĂ©raldique

    Les armes de Saint-Ciers-sur-Gironde se blasonnent ainsi : «D'azur au chevron d'or haussé en pointe, accompagné de trois coquilles d'argent. ».

    Histoire

    Avant de s'appeler Saint-Ciers-sur-Gironde, cette commune s'appelait Saint-Ciers-la-Lande (Saint-Ciers-la-ForĂȘt). Elle a changĂ© de nom le .

    Politique et administration

    Administration municipale

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.

    L'hĂŽtel de ville de Saint-Ciers, construit en 1862 sur les plans de l'architecte Manizan

    De 1799 Ă  1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans Ă  partir de 1855. AprĂšs 1871, les maires sont de nouveau Ă©lus, sauf dans les chefs-lieux (de dĂ©partements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat Ă  quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă  six ans[36].

    La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[37] plurinominal Ă  deux tours, avec panachage :

    • au premier tour, des candidats sont Ă©lus s'ils ont obtenu la majoritĂ© absolue et le vote d'au moins le quart des Ă©lecteurs inscrits[38] ;
    • au second tour, la majoritĂ© relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisĂ©s individuellement, et le panachage est autorisĂ©.

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 23 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[39]).

    Lors du scrutin de 2008 Anne-Marie Plisson est élue conseillÚre municipale au premier tour et est nommée maire de la commune à l'issue du second tour. Le taux de participation a été de 76,91 % au premier tour et de 64,38 % au second[40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1977 1983 Maurice Fouchier
    1983 1989 Paul Crotte PS Conseiller général du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde (1979-1985)
    1989 2008 Daniel Picotin UDF Avocat - Député (1993-1997) - Conseiller régional (1993-2010)
    Conseiller général du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde (1985-1998)
    mars 2008 2014 Anne-Marie Plisson PS Institutrice retraitée
    mars 2014 mai 2020 Valérie Ducout DVD puis RES Cadre - conseillÚre départementale du canton de l'Estuaire (2015-2021)
    mai 2020 En cours Pierre Caritan ÉbĂ©niste

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[41].

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Ciers-sur-Gironde en 2009[42]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)9,46 %0,00 %7,03 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)21,40 %0,00 %9,00 %3,17 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)68,03 %0,00 %18,17 %9,31 %
    Taxe professionnelle (TP)9,90 %0,00 %9,87 %3,54 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[43]).

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[45].

    En 2020, la commune comptait 3 029 habitants[Note 8], en diminution de 1,27 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1802 4002 1672 4602 7072 6032 8252 9392 840
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8852 8892 8802 8042 8892 8532 9262 8402 700
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7242 9102 8942 5562 5422 5642 4102 4132 463
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3222 1562 0112 9172 9063 0953 0913 0973 059
    2017 2020 - - - - - - -
    3 0123 029-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Ciers-sur-Gironde est au 2919e rang des villes les plus peuplées de France.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Paulin-et-Saint-Cyr

    L'église Saint-Paulin-et-Saint-Cyr est située en centre-ville. Construite au XIXe siÚcle, elle remplace une église romane jugée trop vétuste pour répondre correctement aux besoins du culte, et finalement détruite au début des années 1850.

    L'église Saint-Paulin-et-Saint-Cyr est caractéristique du style néo-gothique.

    Seul témoignage de l'ancienne église, la façade, de style roman saintongeais, est du XIIe siÚcle (quelques modifications y ont été apportées au XIVe siÚcle). Divisée en trois registres horizontaux, elle se compose d'un unique portail à cinq voussures, surmonté d'une arcature et d'un fronton. Un plan de la ville dans sa configuration d'avant 1850, conservé au musée des vieux métiers et d'histoire, montre que l'ancienne église était un édifice à trois vaisseaux, et était à l'origine entourée par le cimetiÚre paroissial.

    L'Ă©glise actuelle est de style nĂ©o-gothique, un parti couramment utilisĂ© en Gironde Ă  cette Ă©poque, pendant laquelle de nombreux Ă©difices sont « modernisĂ©s » sous l'impulsion du cardinal Donnet — ce qui, en pratique, s'apparentait souvent Ă  une reconstruction presque totale. ƒuvre de l'architecte Gustave Allaux, sa premiĂšre pierre est posĂ©e en 1854, et, deux ans plus tard, les travaux sont considĂ©rĂ©s comme achevĂ©s[48]. Elle se compose d'une nef flanquĂ©e de deux bas-cĂŽtĂ©s, l'ensemble Ă©tant couvert de croisĂ©es d'ogives. Les murs gouttereaux, rythmĂ©s par des contreforts, sont percĂ©s de grandes baies ogivales ou d'oculi polylobĂ©s, qui assurent un bon Ă©clairage du sanctuaire. Le clocher, trĂšs Ă©lancĂ©, est couvert d'une flĂšche en pierre, cantonnĂ©e de quatre pinacles ajourĂ©s.

    L'intĂ©rieur est couvert de fresques aux tons bleus et or. Celles de la chapelle de la Vierge ont Ă©tĂ© restaurĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 2000 par les peintres Françoise Martin-Dareths et BenoĂźt Lumeau d'Hauterives[48]. Parmi les Ă©lĂ©ments de mobilier remarquables figurent une huile sur toile reprĂ©sentant le martyre de saint Cyr et une chaire en bois de chĂȘne ouvragĂ©, datant de 1903.

    Terres d'oiseaux

    Le héron pourpré est une des nombreuses espÚces fréquentant le site.

    Terres d'oiseaux est un sanctuaire ornithologique de 120 hectares situĂ© Ă  proximitĂ© du port des Callonges, au sud de la commune (presque intĂ©gralement sur la commune de Braud-et-Saint-Louis). Établi au cƓur des prairies humides qui bordent l'estuaire de la Gironde, sur une des plus importantes voies de migration de France, il est frĂ©quentĂ© par plusieurs centaines d'oiseaux : aigrettes garzette, hĂ©rons pourprĂ©s, milans noirs, martins-pĂȘcheurs, tadornes de belon, busards des roseaux viennent y nicher, y hiverner ou s'y reproduire.

    Plusieurs sentiers ont été aménagés à travers les marais, agrémentés de panneaux explicatifs, de plates-formes d'observation et de plusieurs abris mis en place de façon à pouvoir regarder les oiseaux en toute quiétude. Les visiteurs passent successivement d'un écosystÚme à un autre : prairies humides, lacs, roseliÚres ou encore bords d'estuaire, chacun abritant des espÚces d'oiseaux spécifiques. Si une tour d'observation de dix mÚtres de haut est en accÚs libre, à proximité du parking, l'accÚs au reste du site est payant. La maison de « La Métairie » est la « porte d'entrée » du parc : on y trouve la billetterie, mais aussi un salon de thé et une boutique de souvenirs. Le site compte également un restaurant gastronomique, « Le Marainaud »[49].

    Vie locale

    Le mur du cimetiÚre a été rénové pendant l'été 2003 par des jeunes volontaires internationaux de l'association Concordia.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Culture

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du Saintongeais

    La commune est situĂ©e en pays Gabay, dans l'aire linguistique du saintongeais, dialecte associĂ© au poitevin au sein du poitevin-saintongeais faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois, mais aussi dans le nord-est de la Guyenne. On l’appelle localement le gabay. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    7. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Mirambeau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Ciers-sur-Gironde et Mirambeau », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    12. « Orthodromie entre Saint-Ciers-sur-Gironde et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    35. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    36. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
    37. art L. 252 du code Ă©lectoral.
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    41. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    42. « ImpÎts locaux à Saint-Ciers-sur-Gironde », taxes.com.
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    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    49. « http://www.cc-estuaire.fr/cce_ot/fr/index.php/content/view/123/183/ »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) Le site ornithologique Terres d'Oiseaux, site de l'office de tourisme intercommunal de Saint-Ciers-sur-Gironde
    50. Annuaire des villes jumelées
    • Les jardins de l'hĂŽtel de ville
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    • La poste
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