Séris
Séris est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Séris | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Beauce Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Philippe Huguet 2020-2026 |
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Code postal | 41500 | ||||
Code commune | 41245 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
381 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 28″ nord, 1° 30′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 103 m Max. 119 m |
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Superficie | 17,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Beauce | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 14 en 1988, à 15 en 2000, puis à 16 en 2010.
Le gentilé est Sérisois.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Séris se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 22,9 km de Blois[3], préfecture du département et à 17,2 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mer[5].
Les communes les plus proches sont[6] : Concriers (2,6 km) , Talcy (4,5 km) , Josnes (4,7 km) , Mer (5,6 km) , Roches (5,7 km) , Courbouzon (5,8 km) , Avaray (6,1 km) , Villexanton (6,1 km) et Briou (6,4 km).
Paysages et relief
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].
L'altitude du territoire communal varie de 103 mètres à 119 mètres[11] - [12].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].Un espace protégé est présent sur la commune : « les Bosquets de Séris », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 6,5 ha[15].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[18].
Urbanisme
Typologie
Séris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [20] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,3 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (93 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (1,7 %).
Planification
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[24].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Séris en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Risques majeurs
Le territoire communal de Séris est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[28] - [29].
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].
Risques technologiques
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[32] - [33].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Histoire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[35], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Séris devient formellement « commune de Séris »[35] - [36].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Avaray et au district de Mer[36]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[37] - [38]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[37]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[39]. Séris est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[40] - [36] - [41]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
Dans la 2e partie du XVIIIe siècle, le nom figurant sur la carte Casini est Sery[36].Les registres paroissiaux indiquent bien le nom de Séris. C'est vers 1790 que le village de Lussay a été rattaché à Séris pour en devenir un hameau.
Au cours du mois de décembre 1870, Séris a enduré les souffrances de la guerre, devenant même une des zones du front. Tout le secteur a vécu la résistance de l'armée de la Loire commandée par CHANZY qui avait établi son quartier général à Josnes, avant de faire retraite vers Vendôme puis Le Mans pour poursuivre le combat[42].
26 Sérisois sont morts pour la France au cours de la guerre 1914-1918[43].
Politique et administration
Robert Huguet, champion du Loir-et-Cher de tennis de table et agriculteur local, a tenu le rôle de maire pendant près de 20 ans.
Découpage territorial
La commune de Séris est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [44].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[45] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[46].
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Séris, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[47] avec listes ouvertes et panachage[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].
Équipements et services
Eau et assainissement
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[52].
Alimentation en eau potable
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[53]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[54].
Assainissement des eaux usées
En 2019, la commune de Séris ne dispose pas d'assainissement collectif[55].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[57].
Sécurité, justice et secours
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[58].
En matière de justice, Séris relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[59], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[60].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2020, la commune comptait 381 habitants[Note 5], en augmentation de 1,6 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 195 hommes pour 184 femmes, soit un taux de 51,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
En 1838, soit 5 ans après l'organisation de l'enseignement public issu des lois Guizot, Séris comptait un instituteur communal, au bourg, et un instituteur privé établi dans le hameau de Lussay[66].
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Séris selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[67] :
total | % com (% dep[68]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 38 | 100,0 (100) | 35 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 16 | 42,1 (11,8) | 15 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 3 | 7,9 (6,5) | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 3 | 7,9 (10,3) | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 13 | 34,2 (57,9) | 13 | 0 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 2 | 5,3 (17,5) | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 3 | 7,9 (13,5) | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur agricole est important puisqu'il représente 42,1 % du nombre d'entreprises de la commune (16 sur 38), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 38 entreprises implantées à Séris en 2016, 35 ne font appel à aucun salarié et 3 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[69]
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[70]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[71]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 32 en 1988 à 15 en 2000 puis à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 52 ha en 1988 à 134 ha en 2010[70]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Séris, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[70] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 32 | 15 | 16 |
Travail (UTA) | 40 | 19 | 18 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 666 | 1 566 | 2 137 |
Cultures[72] | |||
Terres labourables (ha) | 1 664 | 1 561 | 2 136 |
Céréales (ha) | 1252 | 1086 | 1391 |
dont blé tendre (ha) | 885 | 562 | 386 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 86 | s | 74 |
Tournesol (ha) | 118 | s | s |
Colza et navette (ha) | 214 | 185 | s |
Élevage[70] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 112 | 1 | 0 |
.
Produits labellisés
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[73] et les volailles de l’Orléanais[74] - [75].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Hilaire : avant 1790, elle relevait du chapitre de Saint-Avit d'Orléans. L'église actuelle a été entièrement reconstruite au XIXe siècle, avec nef et bas-côtés, sauf la forte tour du XVIe implantée à l'angle de la nef et du transept nord. La chapelle sous ce clocher est voûtée d'ogives et conserve un retable du XVIIIe siècle. À la place d'une flèche octogonale prévue mais jamais construite, le XIXe a laissé un petit toit en ardoises. Le mobilier de l'église, les vitraux, etc. date du XIXe, hormis une statue du XVIe et un tableau représentant Saint Hilaire fait par Jean Lebel en 1763.
Notes et références
Notes
- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Références
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- Carte de Séris, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
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Voir aussi
Bibliographie
- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
- Liste des communes de Loir-et-Cher