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Rouillé

Rouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Rouillé
Rouillé
L'Ă©glise Saint-Hilaire.
Blason de Rouillé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Jean-Luc Soulard
2020-2026
Code postal 86480
Code commune 86213
DĂ©mographie
Population
municipale
2 498 hab. (2020 en augmentation de 2,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 25â€Č 17″ nord, 0° 02â€Č 25″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 183 m
Superficie 52,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Rouillé
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Rouillé
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Rouillé
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Rouillé

    Ses habitants sont appelés les Rullicois et les Rullicoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    À mi-chemin entre Poitiers et Niort, placĂ© Ă  l'ouest du canton de Lusignan dont il fait partie, le territoire communal a approximativement la forme d'un quadrilatĂšre.

    Par sa lisiÚre ouest, il est limitrophe du département des Deux-SÚvres. La ligne frontaliÚre est matérialisée par une borne placée sur la route en direction de Saint-Maixent-l'Ecole (peu avant le village de La Villedieu du Perron).

    Il se trouve sur un plateau de terrains calcaires (surtout au sud-ouest) et de terrains jurassiques (sur le reste de son étendue), avec un sous-sol rouge trÚs profond : « les terres rouges à chùtaigniers »[Note 1]. Ce plateau constitue la ligne de partage des eaux, essentiellement souterraines, qui, à l'ouest, s'écoulent vers le Pamproux et la SÚvre niortaise; à l'est vers la Vonne, puis le Clain, la Vienne et la Loire.

    D'une altitude moyenne d'environ 150 mĂštres, il culmine Ă  183 mĂštres au Bois des Cartes (nord-ouest), connu aussi anciennement sous le nom de Bois de Saint-Hilaire.

    Au sud, sa surface est plane, à l'exception de quelques dolines visibles notamment entre le bourg et le village de Souilleau. Au nord, le ruisseau, aujourd'hui le plus souvent à sec, de Chiandre[Note 2] a creusé un vallon qui part du hameau de la GarnaudiÚre et va jusqu'au-delà de celui de Brantelay, en passant par ceux de la Fontaine de Crieuil, de l'EtourneliÚre et de la GauteliÚre.

    De grandes plaines, largement remembrées du fait des évolutions du monde agricole, ont presque partout remplacé un paysage de bocage qui, comme ailleurs, se caractérise par des champs cultivés, ou des prés enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et d'arbustes[Note 3].

    Outre le méridien de Greenwich[Note 4], la commune est traversée par quatre axes principaux de communication :

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 6] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 7] : 765 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 8], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 9], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  27 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Rouillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (94,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (76,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,4 %), forĂȘts (3,5 %), prairies (3,2 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de RouillĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rouillé.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[22]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[24]. 94,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999, 2010 et 2011, par la sécheresse en 2003, 2005, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Toponymie

    RouillĂ© est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois en 560 dans un acte de donation de Clotaire Ier aux moines de l'abbaye Saint-Hilaire de Poitiers sous l'appellation latine villa de Rolliaco, signifiant « domaine de Rollius » et qui dĂ©coulerait de Rolliacus, variante de Rulliacus - une dĂ©rivation de l’anthroponyme Rollius ou Rullius[Note 13], avec le suffixe gallo-romain de propriĂ©tĂ© -acus devenu -ec puis -Ă©[26].

    Histoire

    TĂ©moignage de l'occupation humaine dans les premiers siĂšcles de notre Ăšre, on trouve dans le Bois des Cartes les vestiges d'une ancienne enceinte fortifiĂ©e, supposĂ©e ĂȘtre un camp romain[Note 14]. QuadrilatĂšre trapĂ©zoĂŻdal d'environ un hectare, dĂ©limitĂ© par des fossĂ©s profonds et de fortes levĂ©es de terre (Ă©rodĂ©es), situĂ© sur une hauteur, il a pu contribuer Ă  la surveillance de la contrĂ©e, proche de l'important site antique de Sanxay (vicus), ou Ă  protĂ©ger des voies de communication[Note 15].

    La curtis de Rauliaco est mentionnée vers 1030 par le cartulaire de Saint Cyprien de Poitiers.

    En 1889, pour le centenaire de la RĂ©volution française, un arbre de la libertĂ© est plantĂ© sur la place du marchĂ©. Ce marronnier est arrachĂ© en 1920 lors de la construction du monument aux morts[27]. Un second est plantĂ© en 1892, pour le centenaire de la premiĂšre RĂ©publique française, dans la cour de l’école des filles, et existe toujours[28].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d’internement est Ă©tabli sur la commune de RouillĂ© le . Il sert Ă  enfermer trois types de prisonniers :

    • 150 dĂ©putĂ©s ou dirigeants du PCF parisien et des syndicalistes ;
    • des prisonniers de droit commun (proxĂ©nĂštes) et condamnĂ©s pour trafic sur le marchĂ© noir ;
    • des Ă©trangers indĂ©sirables (ArmĂ©niens, rĂ©publicains espagnols, Russes, Italiens, Portugais) ;
    • des Tsiganes.

    Il compte jusqu’à 654 prisonniers. Il est construit le long des voies de chemin de fer, Ă  cĂŽtĂ© de la gare ; une clĂŽture est Ă©levĂ©e entre le camp et les voies, afin que les passagers des trains ne voient pas le camp[29]. Neuf otages communistes venant du camp d'internement amĂ©nagĂ© dans l'ancien sanatorium d'Aincourt (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise), ĂągĂ©s de 20 Ă  30 ans, y sont prĂ©levĂ©s et fusillĂ©s Ă  Biard en 1942. Le camp est libĂ©rĂ© par les FTP du groupe LibĂ©-Nord dans la nuit du 11 au [30]. Ces libĂ©rĂ©s forment le maquis Urbistondo, dĂ©truit par les Allemands en forĂȘt de Saint-Sauvant le , alors qu’ils attendaient des armes des AlliĂ©s[31].

    Ce camp sert Ă  la fin de la guerre Ă  emprisonner les officiers allemands prisonniers de guerre : il en compte 900[32].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1871 mars 1901
    (décÚs)
    Pierre Guitton (1823-1901) Instituteur
    mars 1901 mai 1904 Jean Laidet Premier adjoint[34]
    mai 1904[35] juin 1911 Jules Sapin (1864-1911)
    juin 1911 février 1924 Modéré Quintard (1851-1927)
    fĂ©vrier 1924 mai 1929 Edmond Quintard (1885-1958) RG Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Lusignan (1919 → 1940)
    Officier de la LĂ©gion d’honneur et du MĂ©rite agricole
    mai 1929 mai 1945 Octave Perochon (1880-1965) Président d'une laiterie coopérative
    Chevalier des Palmes académiques et du Mérite agricole
    mai 1945 mars 1959 Marcel Moine (1886-1968)
    mars 1959 décembre 1974[36]
    (démission)
    Robert Domineau (1918-2006) Militaire puis agent d’assurances
    décembre 1974 juin 1995 Robert Guillon (1933-2013) PS Instituteur retraité
    Chevalier des Palmes académiques
    juin 1995 mars 2014 Rémi Gault[37] (1948-2015) DVD Retraité agricole
    mars 2014 mai 2020 Véronique Rochais-Cheminée (1951- ) SE-DVG Directrice pédagogique retraitée
    1re vice-prĂ©sidente de la CC du Pays MĂ©lusin (2014 → 2016)
    mai 2020 En cours Jean-Luc Soulard SE-DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Jumelages

    Rouillé est jumelée avec :

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[38].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 2 498 habitants[Note 16], en augmentation de 2,13 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1542 3332 0902 4432 4932 5852 5372 6082 604
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7232 7242 7242 6842 6312 7192 6852 6752 683
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6792 6472 5792 3612 3532 3042 2882 2282 314
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 2902 1572 1822 1112 1212 1282 3552 3742 530
    2015 2020 - - - - - - -
    2 4522 498-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la commune est de 47 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle était de 68 hab./km2 pour l'ancienne région Poitou-Charentes et alors de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).

    Enseignement

    • Il y a Ă  Venours, un des lieux-dits de la commune, un lycĂ©e agricole de rĂ©putation europĂ©enne, Ă©tabli sur un domaine lĂ©guĂ© par Xavier Bernard en 1943 au ministĂšre de l'Agriculture pour que soient crĂ©Ă©s une Ă©cole d'agriculture et un centre expĂ©rimental agricole. L'actuel lycĂ©e agricole remplace l'ancienne Ă©cole rĂ©gionale d’agriculture. L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) y a installĂ© plusieurs antennes.

    Économie

    Agriculture

    Rouillé a été longtemps la capitale poitevine de la houppette en peau d'oie pannée.

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[43], il n'y a plus que 51 exploitations agricoles en 2010 contre 79 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 4 809 hectares en 2000 Ă  4 352 hectares en 2010 dont 384 sont irrigables. 50 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre pour 82 % des terres cĂ©rĂ©aliĂšres mais aussi un peu d'orge et de maĂŻs), 34 % pour les olĂ©agineux (3/4 en colza et 1/4 en tournesol), moins de 1 % pour les protĂ©agineux, 7 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, trois hectares (un en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[43].

    Neuf exploitations en 2010 (contre quinze en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (979 tĂȘtes en 2010 contre 1 087 en 2000). Huit exploitations en 2010 (contre 33 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (179 tĂȘtes en 2010 contre 645 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles reste important : 4 930 tĂȘtes rĂ©parties sur quinze fermes en 2010 pour 6 003 tĂȘtes en 2000 rĂ©parties sur 39 fermes[43].

    L'Ă©levage de caprins a connu une baisse : 3 015 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur quatorze fermes contre 2 667 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur huit fermes[43]. C’est un des troupeaux importants de caprins du dĂ©partement de la Vienne (74 500 tĂȘtes en 2011) qui est le deuxiĂšme dĂ©partement pour l’élevage des chĂšvres derriĂšre le dĂ©partement des Deux-SĂšvres[44]. Cette baisse est rĂ©vĂ©latrice de l’évolution qu’a connu, en rĂ©gion Poitou- Charente, cet Ă©levage au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chĂšvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chĂšvreries de 10 Ă  50 chĂšvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des Ă©levages de plus de 200 chĂšvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitiĂšre de 1990-1991 qui, en parallĂšle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts d’éleveurs en prĂ©retraite et encouragĂ© l’adaptation structurelle des Ă©levages restant[45]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă  2011 : + 44 %[46]) est livrĂ©e Ă  l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă  la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă  la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, l’accent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[45].

    Commerces

    De nos jours, un marché important se tient le vendredi matin (50 exposants).

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Hilaire de RouillĂ©.

    Lieux et monuments

    • Le temple protestant, inaugurĂ© en 1884, l’un des plus grands de l'ouest de la France par ses proportions et ses tribunes, est inscrit Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques le [47] pour le dĂ©cor intĂ©rieur. Une grande rosace Ă  vitraux, datant de 1967, est situĂ©e au-dessus de la porte centrale, rĂ©alisĂ©e par le pasteur Jacques Chauvin (1924/2009). En 1995, un orgue est construit en utilisant la chaire surĂ©levĂ©e pour la base du buffet.
    • L’église Saint-Hilaire. Le chƓur et le transept sont inscrits Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques le . L'Ă©glise est situĂ©e sur la place du marchĂ©. Elle impressionne par la hauteur de sa flĂšche installĂ©e sur le clocher-porche. L'Ă©glise est en majeure partie gothique avec des survivances romanes : la corniche du chevet conserve d’intĂ©ressants modillons ornĂ©s de figures expressives, notamment celle d'une femme portant le touret Ă  mentonniĂšre. Le plan de l'Ă©difice est simple : une nef unique de trois travĂ©es qui donne sur un chƓur Ă  chevet plat. Ce dernier possĂšde trois vitraux rĂ©alisĂ©s par les Ateliers GuĂ©rithault de Poitiers en 1863. 12 autres verriĂšres en dalle de verres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par l'atelier Van Guy de Tour en 1965. La technique de la dalle de verre a aussi Ă©tĂ© utilisĂ©e par le maitre verrier Michel GuĂ©vel en 1999 et en 2006 pour les vitraux de l'Ă©glise Notre-Dame de Liniers. Sur une clĂ© de voĂ»te, figure l'agneau pascal et les chapiteaux sont dĂ©corĂ©s de feuillages.
    • Vieilles halles construites en 1863, restaurĂ©es en 1994.
    • Ancien silo Ă  grains des Ă©tablissements F. Chauvet. Il est tout en bĂ©ton armĂ©. Il est situĂ© prĂšs de la voie ferrĂ©e Ă  hauteur de la gare.
    • Terrain d'aĂ©romodĂ©lisme international.
    • Chapelle du village de Thou.
    • Chapelle Ă©vangĂ©lique libre.
    • CimetiĂšres familiaux protestants.
    • Lavoirs et fontaines.
    • ChĂąteau de l'Augerie (privĂ©).

    Équipement culturel

    • Rurart est situĂ© dans le hameau de Venours, sur le site du lycĂ©e agricole. Il s'agit d'une structure culturelle unique en France dont l'activitĂ© est organisĂ©e autour de trois pĂŽles : un centre d'art contemporain qui produit trois expositions par an et qui invite des artistes de renommĂ©e internationale, un espace multimĂ©dia vouĂ© Ă  l'Ă©ducation aux mĂ©dias et aux pratiques numĂ©riques des jeunes et un rĂ©seau rĂ©gional d'action culturelle dont l'une des spĂ©cificitĂ©s est l'accueil d'artistes en rĂ©sidence.
    • Le musĂ©e de la machine Ă  coudre est situĂ© au lieu-dit le Long-Bas, Ă  km au sud-est de RouillĂ©, sur la D 150. C'est un musĂ©e original, premier de ce genre en Europe, qui possĂšde environ 300 machines Ă  coudre anciennes datant de 1839, pour la moins rĂ©cente (une Peugeot), Ă  1950. Elles sont toutes en Ă©tat de marche. La plus lĂ©gĂšre pĂšse 170 g et la plus lourde 700 kg. Sont prĂ©sentĂ©es notamment une machine de 1871, « la Floride », richement dĂ©corĂ©e, un modĂšle rare diffusĂ© Ă  peu d'exemplaires, ou la machine Ă  coudre « Comtesse » fabriquĂ©e en 1889 Ă  64 exemplaires. Cette collection est complĂ©tĂ©e par des lithographies anciennes, d'Ă©tonnantes affiches publicitaires et 3 000 aiguilles d'Ă©poque. DerniĂšre acquisition du musĂ©e : les 57 mĂ©dailles et 3 LĂ©gions d'honneur dĂ©cernĂ©es aux frĂšres et fabricants Hurtu.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Minault (1858-1897) : pasteur, missionnaire de la SociĂ©tĂ© des missions Ă©vangĂ©liques de Paris (SMEP), assassinĂ© Ă  Madagascar dans des circonstances restĂ©es troubles. Un collĂšge d'Antananarivo (Tananarive), fondĂ© en sa mĂ©moire en 1901, porte toujours son nom.
    • Marie de la Hire, pseudonyme de Marie Weyrich (1878-1925), Ă©crivain et peintre.
    • ClĂ©mentine TrouvĂ© (1876-1910).
    • Jean-Louis CheminĂ©e (1937-2003) : volcanologue, directeur Ă  l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), il a trĂšs activement contribuĂ© Ă  la mise en place et au dĂ©veloppement d'observatoires volcanologiques et de rĂ©seaux de surveillance sismique modernes, tant Ă  l'Ă©chelle nationale que mondiale. Il a aussi Ă©tudiĂ© la structure, la gĂ©ochimie et le fonctionnement des volcans sous-marins, notamment ceux de l'ocĂ©an Pacifique.
    • Docteur AndrĂ© CheminĂ©e (1909-1998) : pĂšre du prĂ©cĂ©dent, mĂ©decin rullicois connu localement pour faits de rĂ©sistance et avoir notamment soignĂ© les prisonniers du camp de RouillĂ©. Il a sa rue dans le centre-bourg, rue oĂč se situe la maison familiale.
    • Pascale CheminĂ©e : respectivement sƓur et fille des prĂ©cĂ©dents, linguiste, auteur.
    • Gilbert Tanneau : poĂšte de langue poitevine.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au 1) de sinople Ă  l’épi de blĂ© d’or en barre cĂŽtoyĂ© de deux cotices en barre d’argent chargĂ©es, la premiĂšre de l’inscription ROLIACUS et la seconde de l’inscription VILLA, en lettres capitales de sable, au 2) gironnĂ© d’or et de gueules de douze piĂšces, au 3) de gueules au croissant d’argent et au 4) d’azur Ă  la rose d’or accompagnĂ©e de trois croissants d’argent[48].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Sources

    Bibliographie

    Hilaire Baudoin, Rouillé, Son origine, son histoire, 1912, 205 pages.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les terres rouges sont des sols de couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif central.
    2. Il ne fait rĂ©surgence, au "puits de Chiandre", et ne coule plus vers la Vonne qu'en pĂ©riodes de trĂšs fortes pluies. Il peut ĂȘtre alimentĂ© par les eaux d'un autre puits naturel, Ă  proximitĂ©, qui sert lui aussi de trop-plein, "Pouzerot".
    3. Ces haies si caractĂ©ristiques contribuent Ă  une meilleure qualitĂ© des eaux, permettent son infiltration et protĂšgent ainsi contre l'Ă©rosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversitĂ©. Elles ont, aussi, un rĂŽle de rĂ©gulation climatique et de nombreux intĂ©rĂȘts agronomiques (brise-vent, protection du bĂ©tail...).
    4. Ou méridien 0 international pour les fuseaux horaires. Construit en 2001 (avec quelques explications affichées), un abri, situé entre le Bois des Cartes et la route de Saint-Germier, en marque symboliquement l'emplacement.
    5. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    6. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    7. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    8. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    9. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. L' orthographe du gentilice Rullius provient Ă©tymologiquement de l'adjectif rullus, rural, rustique.
    14. Signalé comme tel sur le cadastre, un rapport le concernant est enregistré aux Mémoires des Antiquaires de l'Ouest, année 1889.
    15. Une porte paraßt avoir existé du cÎté sud-ouest. Il est à remarquer que ce lieu n'a jamais fait l'objet d'aucune fouille.
    16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Lusignan-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Rouillé et Lusignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Lusignan-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Rouillé et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Rouillé », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Rouillé », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    25. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    26. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    27. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 218.
    28. Robert Petit, op. cit., p. 213-214.
    29. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 105.
    30. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La CrÚche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6) p. 37.
    31. Roger Picard, op. cit., p. 105, 208 et 230
    32. Jean-Paul Louvet, Les dépÎts de P.G. de l'Axe en mains françaises, disponible en ligne , consulté le
    33. Personnages célÚbres - Les maires, sur rouille.fr (consulté le 13 décembre 2018)
    34. Il remplace Pierre Guitton décédé avant le terme de son mandat
    35. Il Ă©lu maire Ă  la suite du retrait de Jean Laidet qui refuse ses fonctions.
    36. Il démissionne lors du conseil municipal du 28 octobre 1974 pour des raisons de santé.
    37. « NĂ©crologie : RĂ©mi Gault ancien maire », La Nouvelle RĂ©publique,‎ (lire en ligne).
    38. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
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    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. Site internet des services dĂ©concentrĂ©s du MinistĂšre de l’agriculture dans la Vienne, « RA2010 - Fiches communales 2000 - 2010 », sur draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr, (consultĂ© le ).
    44. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
    45. Agreste – Bulletin no 11 de dĂ©cembre 2005
    46. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    47. Notice de la Base Mérimée, consultée le 20 août 2008
    48. Gaso.fr
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