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Curzay-sur-Vonne

Curzay-sur-Vonne est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Curzay-sur-Vonne
Curzay-sur-Vonne
Le chĂąteau de Curzay-sur-Vonne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Rozenn Sénélas
2022-2026
Code postal 86600
Code commune 86091
DĂ©mographie
Gentilé Curzéens
Population
municipale
383 hab. (2020 en diminution de 10,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 23 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 29â€Č 30″ nord, 0° 02â€Č 47″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 159 m
Superficie 16,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Curzay-sur-Vonne
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Curzay-sur-Vonne
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Curzay-sur-Vonne

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Curzay-sur-Vonne
    Boivre-la-Vallée
    Sanxay Curzay-sur-Vonne
    Rouillé Jazeneuil

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Vonne.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 797 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Menigoute_sapc », sur la commune de MĂ©nigoute, mise en service en 1950[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 959,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  22 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Curzay-sur-Vonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (90,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), prairies (20,5 %), forĂȘts (9,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,1 %), zones urbanisĂ©es (2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Curzay-sur-Vonne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vonne et la ChaussĂ©e. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2011[22] - [20].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Curzay-sur-Vonne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[23]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[25]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Curzay-sur-Vonne est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[27].

    Toponymie

    Le nom de Curzay-sur-Vonne est formé de deux toponymes gaulois :

    • cor-ceton pour Curzay, qui signifie « petit bois » (cor signifie « petit » et ceton signifie « bois ») ;
    • vidunna pour Vonne, qui signifie « riviĂšre de la forĂȘt » (vidunna est formĂ© de la base vidu- qui signifie « bois »).

    Le nom de Curzay pourrait provenir, aussi, du nom du premier seigneur du site: Arnulfus de Cursiaco[28].

    Avant 1945, le nom de la commune Ă©tait simplement Curzay. « sur Vonne » a Ă©tĂ© officiellement ajoutĂ© cette annĂ©e-lĂ  afin d'Ă©viter les mĂ©prises avec Curçay, situĂ©e dans le mĂȘme dĂ©partement, et qui s'est alors nommĂ©e elle-mĂȘme « Curçay-sur-Dive ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1861 janvier 1883 Jean-Pierre Quinçais sans cultivateur
    1884 octobre 1889 Jean-Pierre Gatineau sans cultivateur
    1889 juillet 1917 Jean Baptiste Métayer sans régisseur du chùteau
    1920 octobre 1939 Elie Duval de Curzay sans vicomte de Curzay
    1946 mars 1971 René Moisant sans régisseur du chùteau
    mars 1971 mars 1977 Jacques Stanislas sans
    mars 1977 mars 2001 Joseph Pasquier sans
    mars 2001 mars 2008 Reine Bonnin sans
    mars 2008 mars 2014 Joseph Pasquier sans
    mars2014 avril 2022 Jean-Michel Choisy sans
    juin 2022 Rozenn Sénélas sans

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelĂ©s les CurzĂ©ens[30]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 383 habitants[Note 9], en diminution de 10,09 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8378331 040846942876921917849
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    846854810849876873870821786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    776799802709695672701650653
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    605518477529460426458456463
    2014 2019 2020 - - - - - -
    426387383------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 28 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France

    Économie

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que douze exploitations agricoles en 2010 contre 22 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont chutĂ© de 35 % et sont passĂ©es de 1 166 hectares en 2000 Ă  758 hectares en 2010. 43 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement), 31 % pour les olĂ©agineux (colza), 11 % pour le fourrage et 10 % reste en herbes[35].

    Trois exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (165 tĂȘtes en 2010 contre 521 tĂȘtes en 2000). quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un important Ă©levage de chĂšvres (3 250 tĂȘtes en 2010 contre 2 371 tĂȘtes en 2000)[35]. C’est un des troupeaux importants de caprins du dĂ©partement de la Vienne ( 74 500 tĂȘtes en 2011) qui est le deuxiĂšme dĂ©partement pour l’élevage des chĂšvres derriĂšre le dĂ©partement des Deux-SĂšvres[36]. L'Ă©levage de moutons a connu une baisse importante : 710 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur onze fermes contre 78 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur trois fermes[35]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[36]. L'Ă©levage de volailles est anecdotique : 291 tĂȘtes en 2000 sur dix fermes et 86 tĂȘtes en 2010 pour six exploitations[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le chùteau est inscrit comme Monument Historique depuis 1927. Les façades et les toitures de l'aile sud des communs, la grange dimiÚre, la chapelle et le bùtiment situé à l'ouest de la grange, le sont depuis 1983.

    • L'Ă©glise de Saint-Martin de Curzay fut construite au tout dĂ©but du XVIe siĂšcle, trĂšs probablement par Artus Ratault, seigneur de Curzay. À l'origine, c'Ă©tait la chapelle funĂ©raire des seigneurs de Curzay. Elle s'appelait Notre-Dame-de-Recouvrance. C'Ă©tait une simple chapelle sans transept. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historique en 1925[37].
    • La chapelle : Devenue trop petite du fait de l'accroissement de la population au XIXe siĂšcle, l'État, en 1836, construisit une chapelle latĂ©rale, cĂŽtĂ© nord, dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge Marie. En 1838, la famille Duval de Curzay fait construire le pendant, cĂŽtĂ© sud, en y ajoutant le clocher que l'on voit de nos jours. Les deux chapelles forment ainsi le transept.

    Au XXe siĂšcle, l'Ă©glise Ă©tait en trĂšs mauvais Ă©tat. Le Vicomte de Curzay proposa alors de construire une nouvelle Ă©glise en assurant lui-mĂȘme le financement des travaux. Les discussions avec l'administration des Monuments Historiques durĂšrent une bonne vingtaine d'annĂ©es. L'Ă©glise est classĂ©e Monument Historique en 1925. La solution retenue fut, alors, un agrandissement de l'Ă©difice classĂ©. Le vicomte avança les fonds en 1930 pour la rĂ©alisation des travaux qui ne furent, en fin de compte, jamais terminĂ©s, notamment le chƓur. C'est dans cette partie que s'installa en 1988 le musĂ©e du vitrail.

    Le mobilier fut complÚtement rénové au début des années 1950. Les chaises disparurent au profit de bancs modernes. L'autel, le confessionnal, la croix au-dessus du retable, le couvercle des fonts baptismaux ainsi que le porte-cierge pascal furent réalisés par un artisan de la commune suivant les plans dessinés par dom Bercher de l'abbaye de Ligugé.

    Au début des années 1980, les murs furent piquetés et enduits. Le confessionnal, autrefois dans la chapelle de la Vierge, remplaça le banc du chùteau. Ceci permit de mettre en valeur les fonts baptismaux du XIIe siÚcle situés dans la chapelle du clocher. Ils étaient autrefois, dans l'ombre, au fond de l'église prÚs du portail.

    Le retable avec les anges date du XVIIe siÚcle, le Christ en croix et le fauteuil du célébrant sont du XVIIIe siÚcle.

    Le plan de l'église à la forme d'une croix latine. La nef est formée de quatre travées de voûtes d'ogives de style flamboyant. Les nervures des voûtes retombent sur des culs-de-lampe figurés. Ils ont été décapités lors de la Révolution. Ceux qui étaient à la croisée du transept représentaient les quatre symboles des évangélistes, à savoir le lion pour Marc, le taureau pour Luc, le jeune homme pour Matthieu et l'aigle pour Jean.

    La façade occidentale est surmontée d'un pignon qui supporte une élégante croix en fer forgé.

    Le portail est formé de trois arcs à gorges et archivoltes. L'ensemble est orné de crochets, d'un fleuron et de pinacles sculptés.

    Le MusĂ©e du Vitrail est l’une des rares structures consacrĂ©es au vitrail en France. Il est installĂ© dans une partie non-cultuelle de l’église Saint-Martin de Curzay-sur-Vonne, dans la Vienne depuis 1988. Il est rattachĂ© Ă  Grand Poitiers communautĂ© urbaine depuis janvier 2017.

    Le MusĂ©e du Vitrail propose un Ă©clairage sur l’histoire de cet art ancestral, les diffĂ©rentes techniques de fabrication et il met Ă  l’honneur le vitrail contemporain. Il valorise les Ɠuvres et les artistes verriers dont la vision moderne du vitrail contribue Ă  sa richesse et sa diversitĂ©. Il propose de dĂ©couvrir le vitrail dans ses dimensions historiques, artistiques et techniques Ă  travers son parcours permanent, ses expositions temporaires et les actions mises en place dans son Atelier.

    Le parcours permanent prĂ©sente, au rez-de-chaussĂ©e, une partie de la collection du MusĂ©e, des vitraux religieux mais Ă©galement civils du 15e siĂšcle Ă  nos jours, oĂč murs didactiques et tactiles, vidĂ©os, tablettes participent Ă  une scĂ©nographie pĂ©dagogique accessible pour chaque visiteur. Les expositions temporaires, installĂ©es Ă  l’étage, proposent de dĂ©couvrir suivant une thĂ©matique annuelle donnĂ©e des crĂ©ations d’artistes verriers contemporains.

    Le MusĂ©e du Vitrail, ouvert d’avril Ă  novembre, propose des visites guidĂ©es tous les jours ouvrables Ă  15h, des audioguides en trois versions (adulte et enfant en français, et adulte en anglais), et pour le jeune public un espace ludique.

    L’Atelier, situĂ© en face du MusĂ©e, ouvre ses portes toute l’annĂ©e et propose des ateliers adaptĂ©s suivant les publics accueillis (enfants dĂšs 3 ans, adultes, personnes en situation de handicap, scolaires), des stages adultes d’initiation Ă  la pratique du vitrail (technique traditionnelle au plomb) guidĂ©s par un vitrailliste professionnel, des temps d’échanges, de dĂ©couverte et de dĂ©monstrations avec des artistes verriers, des rĂ©sidences d’artiste estivales.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Illustration filmée : le musée du Vitrail dans l'émission La Carte au trésor diffusée sur France 3 le 6 juillet 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Menigoute_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Curzay-sur-Vonne et Ménigoute », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Menigoute_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Curzay-sur-Vonne et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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