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Roiffé

Roiffé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Roiffé
Roiffé
Église Saint-Martin de RoiffĂ©
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement ChĂątellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
Bruno Verdier
2020-2026
Code postal 86120
Code commune 86210
DĂ©mographie
Population
municipale
750 hab. (2020 en augmentation de 1,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 07â€Č 32″ nord, 0° 03â€Č 11″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 118 m
Superficie 24,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Loudun
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Loudun
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Roiffé

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 622 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Savigny - Veron », sur la commune de Savigny-en-VĂ©ron, mise en service en 1988[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 647,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et Ă  63 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Roiffé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (46,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (46,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (38,6 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,5 %), terres arables (12,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,9 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de RoiffĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Courance, le ruisseau Boire. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1995, 1999 et 2010[22] - [20].

    RoiffĂ© est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[23]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [24], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [25] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roiffé.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. 80,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Histoire

    Dans les années 1660, les faux-sauniers attaquent la chaßne des condamnés aux galÚres, qui se dirige vers le bagne de Rochefort : ils parviennent ainsi à libérer leurs compagnons[31]. Roiffé est situé jusqu'en 1789 en Généralité de Touraine.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, les Ă©quipes techniques du Jagdgeschwader 26 (escadron de chasse no. 26), surnommĂ© Schlageter, sont stationnĂ©es Ă  RoiffĂ©, prĂšs du village de Cusay. Elles sont bombardĂ©es le par cinq Mustang du 375e fighter squadron, du 361e Fighter group (groupe de chasse) de l’US Air Force[32]. Du cĂŽtĂ© allemand, les pertes sont d’un mort, un blessĂ©, un camion citerne incendiĂ© et un autre mitraillĂ©. Du cĂŽtĂ© amĂ©ricain, le pilote amĂ©ricain Georges Merritt, as aux onze victoires, est abattu et retrouvĂ© mort Ă  proximitĂ© de l’épave de son appareil[33]. Un agriculteur français, Louis Urbain, meurt dans le crash[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 Michel Grellier

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 750 habitants[Note 10], en augmentation de 1,35 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    920945978920942947925907903
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8868638561 2141 2041 2701 1161 0661 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0801 0571 0651 0419911 0119271 009951
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    847773475535593658672667693
    2015 2020 - - - - - - -
    754750-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 27 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[39], il n'y a plus que 12 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 900 hectares en 2000 Ă  705 hectares en 2010. 35 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement et orges), 14 % pour les olĂ©agineux (tournesol), 26 % pour le fourrage et 18 % reste en herbes. En 2000,2 hectares (1 hectare en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[39].

    Six exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (497 tĂȘtes en 2010 contre 530 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a connu une baisse : 133 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur cinq fermes contre 58 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur trois fermes. L'Ă©levage d'ovins a disparu au cours de cette dĂ©cennie[39]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© en moyenne de 43,7 % de 1990 Ă  2007[40]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • ChĂąteau de la Roche Martel (ou Roche-Marteau ou Roche-du-Maine) est situĂ© sur un promontoire dominant la plaine de Loudun. Cet ancien chĂąteau fort occupait, donc, une position stratĂ©gique. Les PlantagenĂȘts en auraient Ă©tĂ© propriĂ©taire. Il a Ă©tĂ© reconstruit au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XVe siĂšcle. Il a Ă©tĂ© remaniĂ© au XIXe siĂšcle. Toutefois, il est inscrit Ă  l'Inventaire SupplĂ©mentaire des monuments historiques pour son chĂątelet et sa galerie extĂ©rieure depuis 2005.
    • Logis des Eaux-Melles de style Renaissance[41].

    Patrimoine naturel

    Le bois de Grandjean fait partie d’une Ă©tendue forestiĂšre qui s’étend entre RoiffĂ© et Bournand, de part et d’autre de la D 147.

    Dans ce secteur du Loudunais, les sols sont constituĂ©s d’épais dĂ©pĂŽts sableux sur lesquels se sont formĂ©es des « varennes » ou « sables verts », des sols sableux Ă  argilo-sableux intercalĂ©s de niveaux marneux, profonds, acides ou neutres selon les secteurs, et tantĂŽt arides ou tantĂŽt hydromorphes. La nature trĂšs particuliĂšre de ces sols, qui couvrent prĂšs de 55 000 hectares dans le nord du dĂ©partement de la Vienne, a gĂ©nĂ©rĂ© le dĂ©veloppement d’une flore trĂšs originale mĂȘlant les plantes calcicoles, acidophiles, hygrophiles et xĂ©rophiles que l‘on retrouve dans le bois de Grandjean. Le couvert arborĂ© est essentiellement composĂ© de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et de chĂȘnes pubescents. La strate herbacĂ©e est, quant Ă  elle, composĂ©e de plantes typiques des landes et des pelouses calcifuges comme la callune ou la potentille des montagnes. Ces plantes voisinent avec des espĂšces nettement calcicoles telles que l’astragale Ă  feuilles de rĂ©glisse ou la campanule Ă  feuilles de pĂȘcher. Les lisiĂšres forestiĂšres sont un conservatoire de plantes rares qui sont Ă  l’origine du classement et de la protection du bois de Grandjean (ZNIEFF)[42]. Ont Ă©tĂ© recensĂ©es les plantes suivantes :

    • Le peucĂ©dan des montagnes. C’est une grande ombellifĂšre Ă  fleurs blanches, trĂšs rare dans les plaines atlantiques. Le bois de Grandjean est un des rares sites poitevins oĂč elle a Ă©tĂ© recensĂ©e ces derniĂšres annĂ©es.
    • L’arabette glabre. C’est une robuste crucifĂšre Ă  fleurs blanc jaunĂątre qui n’a Ă©tĂ© recensĂ©e que dans un nombre trĂšs limitĂ© de sites dans le dĂ©partement de la Vienne.
    • L’avoine de Loudun[43] - [44] a Ă©tĂ© dĂ©couverte et dĂ©crite dans les environs pour la premiĂšre fois par le botaniste poitevin Delastre en 1834. Cette graminĂ©e aux gaines foliaires typiquement comprimĂ©es Ă  deux tranchants existe toujours Ă  la lisĂšre du bois de Grandjean. Toutefois, elle est trĂšs peu abondante.
    • L’orchis singe. C’est une orchidĂ©e rare en Poitou. Elle affectionne plus particuliĂšrement les lisiĂšres des boisements thermophiles.
    • La vĂ©ronique d’Orsini. Il s’agit d’une plante que l’on trouve surtout dans l’Est de la France. Elle n’a Ă©tĂ© recensĂ©e en Poitou que dans quelques rares sites.

    La flore des zones hydromorphes est composĂ©e des plantes communes aux autres sites de mĂȘme biotope situĂ©e en Poitou. En revanche, celle des chemins et des clairiĂšres sablonneuses prĂ©sente diverses petites espĂšces annuelles plus ou moins exceptionnelles telles que le cĂ©raiste Ă  cinq Ă©tamines ou le gĂ©ranium grĂȘle.

    Personnalités liées à la commune

    • Isaac de Razilly (nĂ© le sur la commune de RoiffĂ© au chĂąteau d’Oiseaumelle -GĂ©nĂ©ralitĂ© de Tours, ses parents possĂ©daient plusieurs chĂąteaux en Touraine Ă  Beaumont en VĂ©ron et Cuon ). AprĂšs avoir Ă©tĂ© en poste dans la Marine Royale sur l'Ile de RĂ©, il fut nommĂ© Commandeur de la Commanderie de l'Ile Bouchard (Indre et Loire) jusqu'Ă  son dĂ©part en 1632 d'Auray en Bretagne pour l'Acadie avec 300 Hommes d'Elite oĂč il devient Gouverneur de Nouvelle-France jusqu'Ă  sa mort en 1636.

    Voir aussi

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Savigny - Veron - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Roiffé et Savigny-en-Véron », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Savigny - Veron - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Roiffé et Parçay-Meslay », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Loudun », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Roiffé », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
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