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Proposition subordonnée

En syntaxe traditionnelle, la proposition subordonnĂ©e, appelĂ©e aussi dĂ©pendante, est une proposition sans autonomie grammaticale, ayant un sens insuffisant, qui remplit dans une phrase complexe une fonction analogue Ă  celle d’un terme Ă  fonction syntaxique dans une phrase simple. Son statut hiĂ©rarchique est Ă©tabli par rapport Ă  au moins une autre proposition de la phrase complexe, appelĂ©e principale[1] - [2] - [3] - [4] - [5].

Bien qu'essentiellement traditionnelle, Grevisse et Goosse 2007 a une autre conception. Cette grammaire juge inutiles les notions « proposition principale » et « proposition subordonnĂ©e », avec l’argument que le sujet n’est pas subordonnĂ©e au prĂ©dicat, par consĂ©quent une entitĂ© comme Qui dort dĂźne est une phrase dans laquelle il y a une proposition comme sujet, mais il n’y a pas une proposition principale et une proposition subordonnĂ©e. En revanche, dĂźne est le verbe principal, prĂ©dicat de la phrase, dort Ă©tant le prĂ©dicat de la proposition. Cette grammaire prend en compte les mots (verbes, mots de nature nominale, etc.) en tant qu’entitĂ©s qui peuvent subordonner une entitĂ© appelĂ©e simplement « proposition »[6].

Le régissant de la subordonnée

Le rĂ©gissant, c’est-Ă -dire l’entitĂ© dont dĂ©pend directement la proposition subordonnĂ©e peut ĂȘtre :

  • le prĂ©dicat de la proposition dite principale : (fr) Je pense que vous avez tort[2] ;
  • un verbe Ă  une forme non conjuguĂ©e (nominale) de la proposition principale : (ro) AșteptĂąnd să termini, am ĂźntĂąrziat « En attendant que tu finisses, je me suis mis(e) en retard »[7] ;
  • ce qu’on appelle « interjection prĂ©dicative » dans certaines grammaires : (ro) Iată că vine « VoilĂ  qu’il/elle vient »[7] ;
  • ce que Grevisse et Goosse 2007 appelle « mot introducteur » : (fr) VoilĂ  que le mur s’écroule tout Ă  coup[8] ;
  • une entitĂ© appelĂ©e antĂ©cĂ©dent de la subordonnĂ©e, celle-ci Ă©tant une proposition relative :
    • un nom ou un autre mot substantivĂ© : (fr) L’abeille est l’insecte qui produit le miel[9] ;
    • un pronom : (fr) Dans la nuit du tombeau, toi qui m’as consolĂ©, / Rends-moi le Pausilippe (GĂ©rard de Nerval)[10] ;
    • un adverbe : (fr) Partout oĂč Julien va, il se fait des amis[11] ;
    • toute une proposition : (en) She’s coming tomorrow, which is good news to everyone « Elle vient demain, ce qui est une bonne nouvelle pour chacun »[3].

Jonction de la subordonnée à sa proposition principale

Mots de jonction

Le plus souvent, le lien entre la proposition subordonnĂ©e et sa principale se rĂ©alise par jonction Ă  l’aide d’un mot-outil qui peut ĂȘtre :

  • une conjonction : (fr) Il paraĂźt que les effets spĂ©ciaux de ce film sont extraordinaires[12] ;
  • une locution conjonctive : (ro) Dansează ca și cum ar pluti « Il/Elle danse comme s’il/si elle flottait »[13] ;
  • un pronom relatif : (en) Is this the magazine which/that you were talking about just now? « Est-ce bien le magazine dont tu viens de parler ? »[14] ;
  • un adverbe relatif : (sr) Bilo je to one večeri kad smo ispraćali baku na voz « C’était le soir oĂč nous accompagnions grand-mĂšre Ă  la gare »[15].

Dans certaines langues il y a aussi subordination par juxtaposition facultative, dans le cas de la proposition complément d'objet direct :

(en) She said (that) she would come today « Elle a dit qu’elle viendrait aujourd’hui »[16] ;
(hu) Úgy hallottam, (hogy) mĂĄr lehet a piacon kapni cseresznyĂ©t « J’ai entedu dire qu’on trouve dĂ©jĂ  des cerises au marchĂ© »[17].

En anglais on peut Ă©galement omettre le pronom relatif s’il n’a pas la fonction de sujet : We got on the first bus (that) we saw « Nous sommes montĂ©(e)s dans le premier bus que nous avions vu »[18].

ÉlĂ©ments de corrĂ©lation

Dans la proposition principale il peut y avoir un terme en corrĂ©lation avec le mot de jonction de la subordonnĂ©e. L’élĂ©ment corrĂ©latif marque de façon supplĂ©mentaire la relation entre les propositions, en annonçant le rapport syntaxique entre elles[19]. En fonction de la langue donnĂ©e, cet Ă©lĂ©ment peut ĂȘtre de plusieurs natures grammaticales :

  • adverbe :
(fr) Elle est plus malade que je ne pensais[20] ;
(en) If no one else has requested the book, then you can renew it « Si personne d’autre n’a demandĂ© le livre, alors vous pouvez renouveler votre emprunt »[21] ;
(ro) M-a bătut așa, ĂźncĂąt m-a Ăźnvinețit « Il/Elle m’a battu(e) de telle façon, qu’il/elle m’a fait des bleus »[19] ;
(cnr) Uradismo onako kako je najbolje « Nous avons fait comme c’est le mieux » (littĂ©ralement « Nous avons fait ainsi comme c’est le mieux »)[22] ;
(hu) Én onnan jövök, ahova te most mĂ©sz « Je viens de lĂ  oĂč tu vas maintenant »[23] ;
(hu) SzĂĄmĂ­tok arra, hogy meghĂ­vnak a kongresszusra « Je compte ĂȘtre invitĂ©(e) au congrĂšs » (litt. « Je compte sur cela qu’ils m’invitent au congrĂšs »)[25]
(hr) Nakupila se tolika praĆĄina koliku nitko ne pamti « Il s’est accumulĂ© une quantitĂ© de poussiĂšre dont personne ne se souvient » (litt. « S’est accumulĂ© autant poussiĂšre combien personne ne souvient »)[26] ;
(fr) Ils ont posĂ© de telles conditions que nous n’avons pas pu accepter[27].
(ro) Erau atĂąÈ›ia călători, ĂźncĂąt n-aveau loc « Il y avait tant de voyageurs, qu’ils n’avaient pas de place »[28] - [29] ;

En hongrois, le corrĂ©latif peut ĂȘtre Ă©galement un pronom personnel de la troisiĂšme personne au lieu d’un pronom dĂ©monstratif : SzĂĄmĂ­tok rĂĄ, hogy meghĂ­vnak a kongresszusra « Je compte ĂȘtre invitĂ©(e) au congrĂšs » (litt. « J’y compte qu’ils m’invitent au congrĂšs »)[25].

Dans certains cas, le corrélatif est facultatif :

(en) If the figures don’t add up, (then) we must have made a mistake « Si le rĂ©sultat est faux, nous avons dĂ» faire une faute »[21] ;
(ro) Muncește (așa) cum poate « Il/Elle travaille comme il/elle peut »[30] ;
(cnr) Ni ljeta nijesu (ono) ĆĄto su nekad bila « Les Ă©tĂ©s non plus ne sont pas ce qu’ils Ă©taient »[31] ;
(hu) Tudod (azt), hogy hatkor kezdƑdik a meccs? « Tu sais que le match commence Ă  six heures ? »[32]

Dans d’autres cas, le corrĂ©latif est obligatoire :

(fr) Je l’ai retrouvĂ© tel que je l’ai connu il y a dix ans[33] ;
(ro) Era atĂąt de deștept, ĂźncĂąt a Ăźnțeles « Il Ă©tait tellement intelligent, qu’il a compris »[28] ;
(cnr) Bio je tako iscrpljen te se činilo da neće izdrĆŸati « Il Ă©tait tellement Ă©puisĂ©, qu’il semblait ne pas rĂ©sister »[34] ;
(hu) Arra a csomagra cĂ©lzol, ami tegnap Ă©rkezett? « Tu fais allusion au colis qui est arrivĂ© hier ? » (litt. « À ce colis tu fais allusion, qui est arrivĂ© hier ? »)[25].

En hongrois, les cas d’emploi de corrĂ©latifs sont plus frĂ©quents que ceux oĂč on n’en emploie pas. En mĂȘme temps, ces cas sont plus frĂ©quents et plus frĂ©quemment obligatoires que dans les autres langues mentionnĂ©es ici, ex. Kati azt mondja, hogy fĂĄj a feje « Kati dit qu’elle a mal Ă  la tĂȘte » (litt. « Kati cela dit, qu’elle a mal Ă  la tĂȘte »)[32].

Types de propositions subordonnées

Les types de subordonnĂ©es et leurs classifications sont trĂšs diffĂ©rents en fonction des grammaires et des grammairiens, mĂȘme traitant d’une mĂȘme langue[3] - [35].

Dans des grammaires françaises

Dans des grammaires du français on trouve des classifications selon le mot de jonction (en relatives, conjonctives et interrogatives indirectes), selon le mode du prĂ©dicat de la subordonnĂ©e (un mode personnel, l’infinitif, le participe), selon la fonction du terme correspondant de la phrase simple (sujet, complĂ©ment du verbe, complĂ©ment de l’antĂ©cĂ©dent nominal, complĂ©ment circonstanciel) ou selon la place de la subordonnĂ©e : antĂ©posĂ©e ou postposĂ©e par rapport Ă  la proposition principale, ou bien imbriquĂ©e dans celle-ci.

Grevisse et Goosse 2007, par exemple, traite des propositions suivantes :

  • relative : Son cocher, qui Ă©tait ivre, s’assoupit tout Ă  coup (Gustave Flaubert)[36] ;
  • conjonctives :
    • essentielles[37] :
      • en fonction de sujet : Qu’il se trompe est certain ;
      • en fonction de complĂ©ment d’objet : Je dis qu’il se trompe ;
    • corrĂ©latives : Il a une telle faim qu’il mangerait n’importe quoi[37] ;
    • adverbiales[38] :
      • de temps : Alors qu’ils jouaient, la cloche sonna[39] ;
      • de cause : Comme ses raisons parurent bonnes, on accepta son projet[40] ;
      • de maniĂšre : Il a partagĂ© les gĂąteaux de maniĂšre que tout le monde est satisfait[41] ;
      • de consĂ©quence : Il a mangĂ© goulĂ»ment, de sorte qu’il a Ă©tĂ© malade[42] ;
      • de but : Ce livre est toujours sur mon bureau afin que vous puissiez le consulter[43] ;
      • de concession : Il sort bien qu’il pleuve[43] ;
      • de condition : Je viendrai Ă  moins qu’il ne soit trop tard[44] ;
  • interrogative indirecte : Je demande quand tu pars[45] ;
  • exclamative indirecte : Regarde comme il est sage[46].

Anglaises

Dans certains ouvrages de spĂ©cialitĂ© de langue anglaise il y a une classification des subordonnĂ©es selon la nature des mots qu’elles peuvent remplacer pour remplir les fonctions syntaxiques de ceux-ci, en[47] :

  • adverbiales : If you touch me, I’ll shout « Si tu me touches, je crie » ;
  • nominales : He told me that you would come « Il m’a dit que tu viendrais » ;
  • relatives (pouvant remplacer un adjectif) : A girl that I knew appeared in the newspaper « Une fille que je connaissais a paru dans le journal ».

Une autre classification est faite selon la nature du mot de jonction, en propositions relatives (introduites par un pronom ou un adverbe relatif), relatives interrogatives (introduites par un pronom ou un adverbe interrogatif) et conjonctives (introduites par une conjonction ou par un mot appelé « pronom adverbial », ex. wherein « dans le/la/lesquel(le)(s) »[3].

Roumaines

Dans certaines grammaires roumaines, les subordonnĂ©es sont d’abord groupĂ©es en non circonstancielles et circonstancielles, puis on Ă©tablit une typologie selon leurs fonctions dans la phrase complexe analogues avec celles des termes correspondants dans la phrase simple : sujet, complĂ©ment, etc. (non circonstanciels), respectivement de lieu, de temps, etc. selon la sĂ©mantique spĂ©ciale du rapport circonstanciel[35].

On trouve aussi une classification semblable Ă  la premiĂšre concernant l’anglais (voir plus haut), selon que la fonction de la subordonnĂ©e est pareille Ă  celle de mots de trois natures :

  • nom :
    • sujet : E foarte important ce-mi spui « C’est trĂšs important, ce que tu me dis »[48] ;
    • prĂ©dicat (correspondant Ă  l’attribut du sujet) : Tatăl său era ceea ce dorise el Ăźnsuși « Son pĂšre Ă©tait ce qu’il avait lui-mĂȘme souhaitĂ© »[49] ;
    • complĂ©ment d’objet direct : Au aflat că v-ați Ăźntors « Ils/Elles ont appris que vous Ă©tiez rentrĂ©(e)(s) »[50] ;
    • complĂ©ment d'objet indirect : Vă gĂąndiți să călătoriți cu avionul? « Vous pesez voyager en avion ? »[50] ;
    • complĂ©ment d'agent : Primul avion romĂąnesc a fost construit de cine știm cu toții « Le premier avion roumain a Ă©tĂ© construit tout le monde sait par qui » (litt. « Le premier avion roumain a Ă©tĂ© construit par qui savons tous »)[51] ;
  • adjectif :
    • attribut du sujet (proposition prĂ©dicat) : Pădurea era cum o visasem eu « La forĂȘt Ă©tait comme je l’avais rĂȘvĂ©e »[52] ;
    • Ă©pithĂšte (proposition relative) : Nu mai ĂźntĂąlnise o ființă care să-l impresioneze atĂąta « Il n’avait pas rencontrĂ© d’ĂȘtre qui l’impressionne autant »[53] ;
  • adverbe :
    • complĂ©ments circonstanciels, les mĂȘmes espĂšces que les propositions adverbiales selon Grevisse et Goosse 2007 (vois plus haut), plus
    • complĂ©ment circonstanciel de lieu : Luați-o Ăźncotro v-am spus « Allez vers oĂč je vous ai dit (d’aller) »[52].

BCMS

Les grammaires BCMS[54] établissent les types de subordonnées premiÚrement selon leurs fonctions analogues à celles des termes correspondants de la phrase simple. Dans une grammaire serbe, par exemple, on distingue des propositions[55] :

  • sujet : Poznato je da kafa ĆĄkodi srcu « Il est connu que le cafĂ© nuit au cƓur » ;
  • complĂ©ment d’objet direct : TraĆŸili smo da se ukine porez na knjige « Nous avons demandĂ© qu’on Ă©limine l’impĂŽt sur les livres » ;
  • prĂ©dicat (attribut du sujet) : Cilj ove rezolucije je da se prekinu sukobi « Le but de cette rĂ©solution est que les conflits cessent » ;
  • Ă©pithĂšte (proposition relative dĂ©terminative) : Ćœivotinje koje ĆŸive na dalekom severu imaju debelo krzno « Les animaux qui vivent dans l’extrĂȘme Nord ont une fourrure Ă©paisse » ;
  • apposition (proposition relative explicative) : Davorin Jenko, koji je komponovao srpsku himnu, bio je Slovenac « Davorin Jenko, qui a composĂ© l’hymne serbe, Ă©tait slovĂšne » ;
  • complĂ©ments circonstanciels (espĂšces de propositions dĂ©taillĂ©es dans la classification suivante).

DeuxiÚmement, dans cette grammaire, les subordonnées sont classées selon leur contenu, en[56] :

  • dĂ©claratives, rĂ©gies par des verbes comme « dire », « penser », « sentir » ou « vouloir », Ă©tant selon la classification ci-dessus des propositions objet direct ou sujet ;
  • interrogatives indirectes ;
  • relatives (les propositions Ă©pithĂšte et apposition de la classification ci-dessus) ;
  • de temps, de maniĂšre, de cause, de but, de consĂ©quence, de concession et de condition dans le sens de celles des grammaires françaises ;
  • de lieu : MoĆŸete sesti gdegod ĆŸelite « Vous pouvez vous asseoir oĂč que vous vouliez ».

Hongroises

L’une des typologies parmi d’autres, selon une grammaire hongroise pour apprenants francophones, comprend les types de propositions ci-dessous (corrĂ©latifs et antĂ©cĂ©dents soulignĂ©s, et en parenthĂšse s’ils sont facultatifs)[57] :

  • prĂ©dicat : A kisfiĂș nem azĂ©, aki felnevelte « Le petit garçon n’est pas Ă  celui qui l’a Ă©levĂ© » ;
  • sujet : Akik keresik, (azok) megtalĂĄljĂĄk egymĂĄst « Ceux qui se cherchent se trouvent » ;
  • complĂ©ment d’objet direct : Azt mondtam neki, hogy vigye le a szemetet « Je lui ai dit de descendre les ordures » (litt. « Cela je lui ai dit, qu’il/elle descende les ordures ») ;
  • circonstancielles :
    • de lieu : Ott Ă©lĂŒnk, ahol a barĂĄtaink « Nous vivons lĂ  oĂč vivent nos amis » ;
    • de temps : Akkor gyere, amikor MĂĄria nincs itthon « Viens quand MĂĄria n’est pas Ă  la maison » (litt. « Alors viens, quand
 ») ;
    • de maniĂšre : Tegyen Ășgy, ahogy jĂłnak lĂĄtja « Faites comme bon vous semble » (litt. « Faites ainsi, comme
 ») ;
    • de concession, obligatoirement sans corrĂ©latif/antĂ©cĂ©dent : Szeretem MĂĄriĂĄt, holott sok rosszat mond rĂłlam « J’aime MĂĄria bien qu’elle dise beaucoup de mal de moi » ;
    • de cause :
      • avec corrĂ©latif facultatif : (AzĂ©rt) iszom, mert szomjas vagyok « Je bois parce que j’ai soif » (litt. « (Pour cela) je bois, parce que
 ») ;
      • obligatoirement sans corrĂ©latif/antĂ©cĂ©dent : Mivel meleg van, kinyitom az ablakot « Comme il fait chaud, j’ouvre la fenĂȘtre » ;
    • de but : MegfĂ©sĂŒlködött, nehogy rendetlennek talĂĄljĂĄk « Il/Elle s’est coiffĂ©(e) pour qu’on ne le/la trouve pas nĂ©gligĂ©(e) » ;
    • de condition : Csak Ășgy fogtok boldogulni, ha szorgalmasan dolgoztok « Vous vous rĂ©aliserez si seulement vous travaillez assidĂ»ment » ;
    • de consĂ©quence : Annyira megijedtem, hogy majdnem elszaladtam « J’ai eu tellement peur que j’ai failli m’enfuir » ;
  • rectionnelles (correspondant en gĂ©nĂ©ral aux complĂ©ments d’objet indirect en grammaire française) : ArrĂłl kell gondoskodnod, hogy mindig tele legyen a hƱtƑszekrĂ©ny « Il te faut veiller Ă  ce que le rĂ©frigĂ©rateur soit toujours rempli » (litt. « À cela il te faut veiller, que
 ») ;
  • correspondantes de la proposition relative dans les grammaires françaises :
    • qualitative (correspondant Ă  une Ă©pithĂšte) : Csak azok a szĂ­nĂ©sznƑk jĂĄtszanak a darabban, akiket kedvel az igazgatĂł « Ne jouent dans la piĂšce que les actrices qui ont les faveurs du directeur » (litt. « Seulement ces actrices-lĂ  jouent dans la piĂšce, qui
 ») ;
    • quantitative (correspondant Ă  une expression de la quantitĂ©) : Annyi vizet eressz a kĂĄdba, amennyit akarsz « Fais couler dans la baignoire autant d’eau que tu veux » ;
    • possessive (correspondant au complĂ©ment du nom exprimant un possesseur) : Annak a kezĂ©t szorĂ­totta meg, aki elsƑnek ĂŒdvözölte « Il a serrĂ© la main de celui qui l’avait saluĂ© le premier » ;
    • appositive : LĂĄttam az Ășj ĂŒzletet, azt, amelyik a sarkon nyĂ­lt « J’ai vu le nouveau magasin, celui qui vient d’ouvrir au coin de la rue ».

Prédicat de la subordonnée

Dans les grammaires traditionnelles roumaines, BCMS ou hongroises, on considĂšre que le prĂ©dicat de la subordonnĂ©e, comme celle de la proposition en gĂ©nĂ©ral, doit ĂȘtre un verbe Ă  un mode personnel (certaines interjections aussi selon des grammaires roumaines). Mais dans les grammaires françaises il s’agit aussi de prĂ©dicat exprimĂ© par une forme nominale du verbe. Cette vision part du fait que dans une mĂȘme langue, une subordonnĂ©e peut ĂȘtre le synonyme syntaxique du syntagme d’une forme nominale du verbe, surtout de l’infinitif. Exemples :

(fr) J’espùre que je partirai demain / J’espùre partir demain[58] ;
(ro) Îmi vine să rĂąd / Îmi vine a rĂąde « J’ai envie de rire »[59] ;
(sr) MoĆŸemo da uđemo / MoĆŸemo ući « Nous pouvons entrer »[60] ;
(hu) Elment a boltba, hogy kenyeret vegyen / Elment a boltba kenyeret venni « Il/Elle est allé(e) au magasin pour acheter du pain »[61].

De mĂȘme, des subordonnĂ©es dans une langue sont Ă©quivalentes de syntagmes de formes nominales du verbe dans une autre langue. Dans le cas de l’infinitif, par exemple, cela s’explique par le fait que, dans certaines langues, celui-ci Ă  un poids plus important que dans d’autres pour exprimer des procĂšs subordonnĂ©s lorsque son sujet est identique Ă  celui de son mot rĂ©gissant, par rapport Ă  leur expression par une subordonnĂ©e. Par exemple, sans qu’aucune des deux constructions soit exclue, le roumain ou le serbe ont une prĂ©fĂ©rence pour la subordonnĂ©e, et le français ou le croate pour l’infinitif. Klajn 2005 remarque qu’une phrase telle que Hoću spavati « Je veux dormir », avec l’infinitif, aurait en serbe l’air d’un archaĂŻsme ou d’un croatisme au lieu de Hoću da spavam (litt. « Je veux que je dorme »)[60], Ă©tant donnĂ© que le standard serbe admet l’emploi de l’infinitif seulement avec les verbes modaux, comme dans l’exemple MoĆŸemo ući « Nous pouvons entrer » donnĂ© plus haut.

Dans les grammaires françaises on prend en compte la proposition infinitive, par certains auteurs si seulement son sujet est diffĂ©rent de celui de son verbe rĂ©gissant, ex. Nous regardions les avions s’éloigner dans la nuit[62].

Pour d’autres auteurs il s’agit de proposition infinitive Ă©galement si le sujet est unique : Il pensait avoir trouvĂ© la solution[2].

Certains auteurs traitent aussi de la proposition participiale, lorsque le verbe au participe a son propre sujet. Il peut s’agir du participe[63] :

  • prĂ©sent : Il lui a opposĂ© un argument entraĂźnant la conviction ou
  • passĂ© : Le chat parti, les souris dansent.

Le mode personnel du prĂ©dicat de la subordonnĂ©e peut dĂ©pendre de plusieurs facteurs : le sens du mot rĂ©gissant, le mot de jonction, le type de la subordonnĂ©e, la façon dont le locuteur voit le procĂšs exprimĂ© (la modalitĂ©). Dans des phrases Ă©quivalentes en deux langues comparĂ©es, le mode personnel du prĂ©dicat de la subordonnĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rent, parfois parce que l’une des langues ne possĂšde pas un certain mode que l’autre possĂšde, d’autres fois mĂȘme quand les deux langues le possĂšdent.

Par exemple, en roumain, en BCMS ou en hongrois, le prĂ©dicat de la proposition de condition introduite par la conjonction correspondant Ă  si peut ĂȘtre au conditionnel, mais en français il doit ĂȘtre Ă  l’indicatif, bien que cette langue aussi ait le conditionnel. Exemples :

(ro) Dacă aș avea timp, aș citi un roman polițist « Si j’avais le temps, je lirais un roman policier »[64] ;
(sr) Ako bi bilo kiĆĄe do kraja meseca, usevi bi se mogli spasti « S’il pleuvait jusqu’à la fin du mois, les rĂ©coltes pourraient ĂȘtre sauvĂ©es »[65] ;
(hu) Ha több idƑm lenne, akkor többet olvasnĂ©k « Si j’avais plus de temps, je lirais davantage »[66] ;

Dans un mĂȘme type de subordonnĂ©e, le prĂ©dicat peut ĂȘtre Ă  des modes diffĂ©rents en fonction du sens de son verbe rĂ©gissant. Si, par exemple, ce verbe exprime la certitude, le prĂ©dicat de la subordonnĂ©e complĂ©ment d’objet direct ou sujet est Ă  l’indicatif ou au conditionnel :

(fr) Je suis sĂ»r que ce mot s’écrit comme ça[67] ;
(ro) E sigur că va veni « Il est sĂ»r qu’il/elle viendra »[68] ;
(sr) Naućnici su sigurni da će naći reĆĄenje « Les savants sont sĂ»rs qu’ils trouveront une solution »[55] ;
(hu) Biztos, hogy sikerĂŒlni fog a talĂĄlkozĂĄs « Il est sĂ»r que la rencontre rĂ©ussira »[69].

En revanche, les verbes rĂ©gissants qui expriment l’incertitude demandent en français le subjonctif, alors qu’en BCMS, qui n’a pas ce mode, ils demandent l’indicatif ou le conditionnel, ex. (hr) Sumnjam da bi mi ĆĄto mogao koristiti « Je doute que quoi que ce soit puisse m’ĂȘtre utile »[70].

Dans un mĂȘme type de subordonnĂ©e, le prĂ©dicat peut ĂȘtre Ă  des modes diffĂ©rents en fonction du mot de jonction. En français, par exemple, certaines locutions conjonctives demandent l’indicatif dans certaines propositions de temps, et le subjonctif dans d’autres : Au moment oĂč j’allais sortir (indicatif), j’ai constatĂ© que j’avais oubliĂ© mon portefeuille[71] vs EntraĂźnez-vous jusqu’à ce que vous soyez (subjonctif) satisfait de vos progrĂšs[72].

Dans certains cas, lorsque tous les autres Ă©lĂ©ments sont identiques, le mode ne diffĂšre que selon la modalitĂ© exprimĂ©e, par exemple dans la proposition relative : (fr) Je connais un guide qui peut nous emmener au sommet du mont Blanc (certitude exprimĂ©e avec l’indicatif) vs Je connais un guide qui pourrait nous emmener
 (hypothĂšse exprimĂ©e avec le conditionnel)[73].

Place de la subordonnée

La proposition subordonnée peut occuper principalement trois positions par rapport à la proposition principale :

La proposition subordonnée peut se placer aprÚs la principale (le plus souvent) :

(fr) On raconte que l’eau de cette fontaine guĂ©rit de certaines maladies[74] ;
(en) I came home early yesterday because I didn’t feel very well « Je suis rentrĂ© tĂŽt hier, parce que je ne me sentais pas trĂšs bien »[75] ;
(ro) Aștept să termini « J’attends que tu finisses »[7] ;
(cnr) Recite im da nam je ĆŸao « Dites-leur que nous sommes dĂ©solĂ©s »[76] ;
(hu) Akkora volt a hó, hogy leållt a közlekedés « La neige était telle que le trafic a été interrompu »[77].

La subordonnée peut aussi se trouver devant la principale :

(fr) Bien qu’il y ait eu peu de soleil, ma terrasse est trùs fleurie[78] ;
(ro) Prost cum e, n-a Ăźnțeles nimic « BĂȘte comme il est, il n’a rien compris »[30];
(en) If I were you, I’d accept the offer « Si j’étais toi, j’accepterais l’offre »[79] ;
(sr) Pre nego ĆĄto je otvorio sednicu, pozdravio je goste « Avant d’ouvrir la rĂ©union, il a saluĂ© les invitĂ©s »[55] ;
(hu) Akik keresik, azok megtalåljåk egymåst « Ceux qui se cherchent se trouvent »[80].

La place de la subordonnĂ©e peut dĂ©pendre de son type, de son mot de jonction ou de l’intention du locuteur de la mettre en relief.

La proposition relative, par exemple, est en gĂ©nĂ©ral placĂ©e juste aprĂšs son antĂ©cĂ©dent, ce qui fait souvent qu’elle soit imbriquĂ©e dans la principale :

(fr) Ma sƓur, qui parle trĂšs bien le chinois, a trouvĂ© facilement du travail[81] ;
(en) Shakespeare, who wrote many famous plays, also acted on the stage „Shakespeare, qui a Ă©crit beaucoup de piĂšces cĂ©lĂšbres, jouait aussi sur scĂšne »[82] ;
(ro) Noi, care i-am fost colegi, Ăźl cunoaștem « Nous qui avons Ă©tĂ© ses collĂšgues, nous le connaissons »[83] ;
(cnr) Prvi koji su se o tome raspitivali bili su novinari « Les premiers qui se sont renseignés sur cela étaient les journalistes »[84] ;
(hu) A harcot, melyet Ƒseink vĂ­vtak, bĂ©kĂ©vĂ© oldja az emlĂ©kezĂ©s « Le combat que nos ancĂȘtres ont menĂ© est converti en paix par le souvenir » (Attila JĂłzsef)[17].

On peut changer la place de certaines subordonnées, surtout en les déplaçant de leur place habituelle, aprÚs la principale, devant celle-ci, dans le but de la mettre en relief :

(fr) Que ce cinéaste soit un grand artiste, tout le monde le reconnaßt[85] ;
(ro) Ce face acolo, nu știu « Ce qu’il/elle y fait, je ne (le) sais pas »[86] ;
(hu) Hogy PĂ©ter igazat mond, az vilĂĄgos « Que PĂ©ter dit la vĂ©ritĂ©, c’est clair »[87].

Du moins dans certaines langues, la place de la subordonnée est figée avec certains mots de jonction :

  • devant la principale :
(fr) Comme c’est le 1er Mai, les banques sont fermĂ©es[88] ;
(ro) Cum ßnfloresc cei dintùi, ghioceii trec drept vestitorii primăverii « Comme ils fleurissent les premiers, les perce-neige passent pour les annonceurs du printemps »[89] ;
(bs) Budući da je veliko nevrijeme, moramo prekinuti posao « Étant donnĂ© qu’il y a une grosse tempĂȘte, nous devons interrompre le travail »[90].
  • aprĂšs la principale :
(fr) Je ne prendrai pas de gĂąteau d’autant que je suis un rĂ©gime[91] ;
(ro) Porojan singur lipsea, căci fugise a doua zi după plecarea mea la Paris « Porojan seul Ă©tait absent, car il s’était enfui le lendemain de mon dĂ©part pour Paris » (Vasile Alecsandri)[92] ;
(sr) Pobedićemo jer smo iskusniji od naĆĄih protivnika « Nous vaincrons, car nous avons plus d’expĂ©rience que nos adversaires »[93].

Notes

  1. Dubois 2002, p. 452-453.
  2. Kalmbach 2013, p. 503.
  3. Bussmann 1998, p. 1142.
  4. Crystal 2008, p. 462.
  5. Constantinescu-Dobridor 1998, article propoziție, partie ~ subordonată (dependentă).
  6. Grevisse et Goosse 2007, p. 223-224 et 1427.
  7. Avram 1997, p. 430.
  8. Grevisse et Goosse 2007, p. 1410.
  9. Delatour 2004, p. 12.
  10. Grevisse et Goosse 2007, p. 1433.
  11. Delatour 2004, p. 207.
  12. Delatour 2004, p. 212.
  13. Avram 1997, p. 442.
  14. Eastwood 1994, p. 361.
  15. Klajn 2005, p. 246.
  16. Bussmann 1998, p. 318.
  17. KirĂĄly et A. JĂĄszĂł 2007, p. 443.
  18. Eastwood 1994, p. 356.
  19. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 140.
  20. Grevisse și Goosse 2007, p. 1470.
  21. Eastwood 1994, p. 339.
  22. Čirgić 2010, p. 309.
  23. Szende et Kassai 2007, p. 421.
  24. Considéré comme démonstratif dans les grammaires de cette langue.
  25. Szende et Kassai 2007, p. 413.
  26. Barić 1997, p. 480.
  27. Kalmbach 2013, p. 726.
  28. Avram 1997, p. 444.
  29. Considéré comme indéfini dans les grammaires roumaines.
  30. Avram 1997, p. 441.
  31. Čirgić 2010, p. 100.
  32. ErdƑs 2001, page F. Az összetett mondat F. La phrase complexe.
  33. Dubois 2002, p. 112.
  34. Čirgić 2010, p. 313.
  35. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 391.
  36. Grevisse et Goosse 2007, p. 1432.
  37. Grevisse et Goosse 2007, p. 1443.
  38. AppelĂ©es circonstancielles dans d’autres grammaires.
  39. Grevisse et Goosse 2007, p. 1482.
  40. Grevisse et Goosse 2007, p. 1489.
  41. Grevisse et Goosse 2007, p. 1494.
  42. Grevisse et Goosse 2007, p. 1497.
  43. Grevisse et Goosse 2007, p. 1499.
  44. Grevisse et Goosse 2007, p. 1512.
  45. Grevisse et Goosse 2007, p. 1527.
  46. Grevisse et Goosse 2007, p. 1528.
  47. Eifring et Theil 2005, chap. 2, p. 26.
  48. Coteanu 1982, p. 75.
  49. Coteanu 1982, p. 77.
  50. Coteanu 1982, p. 78.
  51. Coteanu 1982, p. 79.
  52. Coteanu 1982, p. 99.
  53. Coteanu 1982, p. 100.
  54. Bosnien, croate, monténégrin et serbe.
  55. Klajn 2005, p. 240-241.
  56. Klajn 2005, p. 241-253.
  57. Szende et Kassai 2007, p. 416-429.
  58. Delatour 2004, p. 150.
  59. Avram 1997, p. 209.
  60. Klajn 2005, p. 164.
  61. Kålmånné Bors et A. Jåszó 2007, p. 407.
  62. Delatour 2004, p. 151.
  63. Grevisse et Goosse 2007, p. 1146.
  64. Cojocaru 2003, p. 162.
  65. Klajn 2005, p. 252.
  66. Rounds 2001, p. 48.
  67. Delatour 2004, p. 85.
  68. Avram 1997, p. 475.
  69. Szende et Kassai 2007, p. 202.
  70. Barić 1997, p. 519.
  71. Kalmbach 2013, p. 425.
  72. Kalmbach 2013, p. 749.
  73. Delatour 2004, p. 210.
  74. Delatour 2004, p. 13.
  75. Eastwood 1994, p. 320.
  76. Čirgić 2010, p. 299.
  77. Szende et Kassai 2007, p. 417.
  78. Delatour 2004, p. 14.
  79. Eastwood 1994, p. 322.
  80. Szende et Kassai 2007, p. 418.
  81. Delatour 2004, p. 204.
  82. Eastwood 1994, p. 71.
  83. Avram 1997, p. 426.
  84. Čirgić 2010, p. 320.
  85. Delatour 2004, p. 216.
  86. Avram 1997, p. 431.
  87. Szende et Kassai 2007, p. 415.
  88. Delatour 2004, p. 231.
  89. Coteanu 1982, p. 304.
  90. Jahić 2000, p. 431.
  91. Delatour 2004, p. 232.
  92. Bărbuță 2000, p. 311.
  93. Klajn 2005, p. 249.

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