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Pola (croiseur)

Le Pola était un croiseur lourd de classe Zara mis en service dans la Regia Marina dans les années 1930. Nommé en l'honneur de la ville italienne de Pola (aujourd'hui Pula, en Croatie), il est mis sur cale au chantier Odero-Terni-Orlando de Livourne (Toscane) le , il est lancé le et admis au service actif le .

Pola
illustration de Pola (croiseur)
Le Pola.

Type Croiseur lourd
Classe Classe Zara
Histoire
A servi dans Regia Marina
Constructeur Odero-Terni-Orlandi, Livourne
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 830 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 182,8 m
MaĂ®tre-bau 20,6 m
Tirant d'eau 7,2 m
DĂ©placement 11 730 t
Ă€ pleine charge 14 360 t
Propulsion 2 groupes de turbines Parson fabriqués sous licence alimentées par 8 chaudières à trois tubes Thornycroft actionnant deux hélices
Puissance 95 000 ch
Vitesse 32 nœuds (59,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture de 100 Ă  150 mm
Pont blindé 70 mm
Tourelles 120 Ă  140 mm
barbettes 140 Ă  150 mm
Armement 8 canons 203 mm /53
16 canons 100 mm /47
6 canons 40 mm /39
8 mitrailleuses 13,2 mm
Rayon d'action 5 361 milles marins (9 900 km) Ă  16 nĹ“uds (30 km/h)
Aéronefs 1 catapulte encastrée dans la plage avant
2 hydravions
Pavillon Royaume d'Italie
Localisation
CoordonnĂ©es 35° 19′ 00″ nord, 20° 59′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
Pola
Pola

Il fut navire amiral du 2e Escadron de la 1re Division puis opĂ©ra dans la 3e Division, oĂą il participa Ă  de nombreuses missions d'attaques de convois britanniques en MĂ©diterranĂ©e pendant la Seconde Guerre mondiale. En , il participa Ă  la bataille de Punta Stilo, Ă  la bataille du cap Teulada en novembre et Ă  la bataille du cap Matapan en . Lors de cette bataille, il fut coulĂ© avec ses sister-ships Fiume et Zara dans la nuit du par trois cuirassĂ©s britanniques.

Conception 

Plan du Pola.

Le Pola avait une longueur hors-tout 182,8 mètres (600 pieds), un faisceau de 20,62 mètres et un tirant d'eau de 7,2 mètres. Il dĂ©plaçait 13 944 tonnes en charge nominale et 14 168 tonnes Ă  pleine charge, bien que le traitĂ© naval de Washington stipulait un navire de maximum 10 000 tonnes. Il Ă©tait propulsĂ© par des turbines Ă  vapeur Parsons alimentĂ©es par huit chaudière Ă  tubes d'eau Yarrow. Sa puissance Ă©tait de 95 000 chevaux-vapeur (71 000 kW) produisant une vitesse de pointe de 32 nĹ“uds (59 km/h). Son Ă©quipage comprenait 841 officiers et hommes d'Ă©quipage.

Il Ă©tait protĂ©gĂ© par une ceinture blindĂ©e de 100 Ă  150 mm, un pont blindĂ© de 70 mm d'Ă©paisseur dans la partie centrale, rĂ©duit Ă  20 mm Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Les tourelles avaient un blindage de 120 Ă  140 mm et les barbettes de 140 Ă  150 mm.

Son armement comprenait 8 canons de 203 mm Ansaldo en quatre tourelles doubles modèle 1927. Ce canon de 53 calibres version amĂ©liorĂ©e du modèle 1924 des Trento pouvait tirer des obus explosifs de 110 kg Ă  une distance maximale de 31 550 mètres (+ 45 °) et des obus perforants de 125 kg Ă  31 566 mètres (+ 45 °) Ă  raison de 2 Ă  4 coups par minute. La tourelle double M1927 pesait 181 tonnes en ordre de combat et pouvait pointer en site de - 5 ° Ă  + 45 ° Ă  raison de 5 ° par seconde et en azimut sur 150 ° Ă  raison de 6 ° par seconde. La dotation en munitions est inconnue[1].

Il Ă©tait Ă©quipĂ© de 16 canons Ĺ koda 10 cm K10 modèle 1927 en 8 affĂ»ts doubles. Ce canon de 47 calibres tirait des obus explosifs de 26 kg Ă  une distance maximale de 15 240 mètres (+ 45 °) en tir anti-surface et de 10 000 mètres en tir antiaĂ©rien (+ 85 °), Ă  raison de 8 Ă  10 coups par minute. L'affĂ»t double italien pouvait pointer en site de - 5 ° Ă  + 85 ° et sur 360 ° en azimut. La dotation en munitions est inconnue.

Il avait Ă©galement 4 canons de 40 mm Vickers Terni modèle 1915 en quatre affĂ»ts simples. Ce canon de 39 calibres tirait des obus de 1,34 kg Ă  une distance maximale de 3 475 mètres en tir de surface (+ 45 °) et de 1 100 mètres en tir antiaĂ©rien et ce Ă  raison de 50 Ă  75 coups par minute. L'affĂ»t simple pointait en site de - 5 ° Ă  + 80 ° et en azimut sur 360 °. La dotation en munitions est inconnue mais chaque affĂ»t sur les Navigatori embarquait 1 500 obus[1].

L'armement de la classe Zara Ă©volua avant mĂŞme le dĂ©but du conflit. En 1937, un affĂ»t double de 100 mm fut dĂ©barquĂ© tout comme les canons de 40 mm qui furent remplacĂ©s par 8 canons de 37 mm Breda modèle 1932. Ces 8 canons Ă©taient montĂ©s en quatre affĂ»ts doubles. Ce canon de 54 calibres tirait des obus explosifs de 1,63 kg Ă  une distance maximale efficace de 4 000 mètres (+ 45 °) en tir de surface et de 5 000 mètres en tir antiaĂ©rien (+ 80 °) Ă  raison de 60, 90 ou 120 coups par minute.

L'affĂ»t double modèle 1932 pesait 5 tonnes en ordre de combat. Il pouvait pointer en site de - 10 ° Ă  + 80 ° et en azimut sur 120 °. La dotation en munitions Ă©tait d'environ 1 500 obus par canon.
Le nombre de canons de ce type fut portĂ© en 1940 Ă  16, puis renforcĂ© par 8 mitrailleuses de 13,2 mm en quatre affĂ»ts doubles. Ces mitrailleuses Ă©taient montĂ©es en quatre affĂ»ts doubles. Il disposait d'un canon de 75.7 calibre, tirant des cartouches de 125 ° Ă  une distance maximale effective de 2 000 mètres, Ă  raison de 500 coups par minute. L'affĂ»t double pouvait pointer en site de - 11 ° Ă  + 85 ° et en azimut sur 360 °. Chaque mitrailleuse disposait de 1 500 cartouches[1].

Une catapulte était encastrée dans la plage avant, transportant deux hydravions. Parmi les modèles embarqués, on trouve le Piaggio P.6 (en), le Macchi M.41 (en), le CANT 25ARS, le CMASA M.F.6 (it) et enfin le IMAM Ro.43 à partir de 1938.

Historique

Le Pola (le troisième en partant de la droite) avec le Fiume et le Zara à Naples en avril 1938.

Ce nouveau croiseur lourd fut un temps, avec ses sister-ships, les plus puissants navires de la Regia Marina, puisque les cuirassés de classe Conte di Cavour étaient en pleine refonte au début des années trente.

Le Pola participe Ă  une revue navale dans le golfe de Naples, oĂą il accueille le dictateur fasciste italien, Benito Mussolini, les 6 et . Le , il reçoit son drapeau de guerre au cours d'une cĂ©rĂ©monie se tenant dans sa ville de Pola. Le , il quitte Gaète pour les eaux espagnoles. Avec ses sister-ship, Fiume et Gorizia, le Pola participe Ă  la guerre d'Espagne en 1936, notamment pour protĂ©ger l'envoi en Espagne d'un corps expĂ©ditionnaire de 70 000 hommes chargĂ© d'appuyer les nationalistes. Du au , il stationne Ă  Palma de Majorque pour protĂ©ger les intĂ©rĂŞts italiens. Le navire revient Ă  Gaète le .

Benito Mussolini visitant le Pola en mars 1937.

Le Pola effectue une courte croisière en Libye italienne du 10 au , avec Mussolini et le prince Luigi Amedeo Ă  son bord. Le , il participe Ă  une revue navale dans le golfe de Naples tenue pour le Field Marshal Werner von Blomberg. Une revue finale navale sera tenue le pour la visite d'Adolf Hitler, dernière avant le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Le , le Pola et ses sister-ships quittent Tarente pour intercepter un escadron de navires de guerre espagnols — trois croiseurs et huit destroyers — tentant d'atteindre la mer Noire. Les navires italiens reçoivent l'ordre de ne pas ouvrir le feu mais de simplement tenter d'empêcher la progression des navires espagnols et de les forcer à accoster à Augusta, en Sicile. Le commandant espagnol refuse et les navires font route à Bizerte, en Tunisie française, où ils sont internés. Un mois plus tard, du 7 au , le Pola soutient l'invasion italienne de l'Albanie.

Seconde Guerre mondiale

Lorsque l'Italie rejoint officiellement le camp de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale en dĂ©clarant la guerre Ă  la France et la Grande-Bretagne le , le Pola est affectĂ© dans la 1re Division du 2e Escadron comme navire amiral de l'Ammiraglio di squadra Riccardo Paladini (en), en compagnie de trois croiseurs de classe Trento, trois croiseurs lĂ©gers de la 7e Division, et dix-sept destroyers. Les 10 et , le Pola couvre une opĂ©ration de mouillage de mines au large de l'Ă®le de Lampedusa entre Malte et la Tunisie occupĂ©es par deux puissances ennemies, il est donc particulièrement vulnĂ©rable. Après un ravitaillement Ă  Messine, il quitte le port le avec la 1re et 2e Escadron en rĂ©ponse aux attaques britanniques sur les positions italiennes en Libye. Le , le Pola et le 2e Escadron escortent un convoi Ă  destination de l'Afrique du Nord. Le mĂŞme jour, la reconnaissance italienne indique l'arrivĂ©e Ă  Malte d'un Escadron de croiseur britannique. Le haut commandement de la marine italienne ordonne donc Ă  plusieurs autres croiseurs et destroyers du 1er Escadron Ă  se joindre Ă  l'escorte du convoi. Les cuirassĂ©s Conte di Cavour et Giulio Cesare apportent leur soutien Ă  distance. Deux jours plus tard, les cuirassĂ©s italiens entre brièvement en conflit avec la Mediterranean Fleet au cours de la bataille de Calabre. Pendant l'action, le Pola engage un croiseur britannique mais sans grand rĂ©sultat. Du au 1er aoĂ»t, le Pola avec le Trento et Gorizia escortent un convoi vers la Libye. Le , il s’entraĂ®ne Ă  balles rĂ©elles au large de Naples, puis Ă  la fin du mois, il est transfĂ©rĂ© de Naples Ă  Tarente.

Fin septembre, la flotte italienne balaye la MĂ©diterranĂ©e Ă  la recherche de convois britanniques mais elle ne trouve aucun contact. Le 1er novembre, Mussolini visite le navire Ă  Tarente. Il est prĂ©sent lors de la bataille de Tarente dans la nuit du 11 au sans ĂŞtre endommagĂ©. Le reste de la flotte fait route vers Naples le lendemain matin. Au cours de la bataille du cap Teulada, le Pola et le Vittorio Veneto sont attaquĂ©s sans succès par des bombardiers-torpilleurs Swordfish du porte-avions HMS Ark Royal. Les deux flottes s'affrontent pendant environ une heure. Au cours de la bataille, le HMS Berwick encaisse 2 obus de 203 mm probablement tirĂ©s par le Pola. D'autres sources mentionnent les tirs provenant du croiseur Fiume.

Le , les quatre sister-ships de classe Zara stationnaient Ă  Naples lorsque le grand port fut attaquĂ© par l'Aviation britannique. Le Pola fut endommagĂ© par une bombe qui toucha la chaudière no 3, provoquant l'inondation de trois compartiments et une gite. Le Pola entra en cale sèche le , les dĂ©gâts Ă©tant suffisamment graves, nĂ©cessitant plusieurs mois de rĂ©parations, qui dureront jusqu'au . Le navire revient Ă  Tarente le oĂą il rejoint le Zara et le Fiume, participant Ă  des manĹ“uvres au large de Tarente du 11 au . Une opĂ©ration de nuit suivra les 23 et .

Bataille de Matapan

Carte des mouvements des Flottes italiennes et britanniques lors de la bataille du cap Matapan.

Le , les services de renseignement anglais avertissent Cunningham que les italiens prĂ©parent une offensive navale contre les convois reliant l'Égypte Ă  la Grèce. La Marine italienne va y dĂ©ployer ses meilleurs unitĂ©s sous le commandement de l'amiral Jachino : le cuirassĂ© Vittorio Veneto, les croiseurs lourds Bolzano, TriesteFiume, Pola et Zara; les croiseurs lĂ©gers Luigi di Savoia Duca degli Abruzzi et Giuseppe Garibaldi et 17 destroyers[1].

Face Ă  cette dĂ©monstration de force, l'Amiral Cunningham va dĂ©ployer des forces non nĂ©gligeables Ă  savoir le porte-avions Formidable ; les cuirassĂ©s Barham, Valiant et Warspite ; les croiseurs lĂ©gers Ajax, Gloucester, Orion, Perth et 12 destroyers. Le , le Vice-amiral Henry Pridham-Wippell avec les croiseurs lĂ©gers Ajax, Gloucester, Orion, Perth et 3 destroyers quittèrent les eaux grecques pour gagner une position au sud de la Crète tandis que le mĂŞme jour, l'amiral Cunningham appareillait d'Alexandrie pour retrouver les croiseurs lĂ©gers[1].

Le Ă  7 h 55, le groupe de l'Amiral Ugo Sansonetti (en) repĂ©ra le groupe de l'Amiral Pridhal-Wippell. Comprenant que les croiseurs anglais attendaient des renforts, les Italiens attaquèrent Ă  8 h 12, ouvrant le feu Ă  22 000 mètres, mais sans grand d'effet. Après une heure de combat, les Italiens rompirent le contact, puis tournèrent vers le nord-ouest pour retrouver le groupe organisĂ© autour du Vittorio Veneto, suivis Ă  distance (hors portĂ©e de tir) par les Britanniques. Ă€ 10 h 55, le Vittorio Veneto retrouva les croiseurs italiens et ouvrit immĂ©diatement le feu Ă  23 000 mètres sur des cibles imprĂ©cises, mais obligea les croiseurs alliĂ©s Ă  rompre le combat non sans subir quelques dommages Ă  cause des shrapnels des obus de 381 mm pendant que les Italiens se lançaient Ă  leur poursuite. Au mĂŞme moment, les avions torpilleurs attaquèrent le Vittorio Veneto mais sans le toucher. Ils obligèrent les navires italiens Ă  manĹ“uvrer, perturbant ainsi leur poursuite qui fut stoppĂ©e Ă  12 h 20, l'Amiral Jachino dĂ©cida de se replier sur l'Italie pour se placer sous la couverture aĂ©rienne de la Regia Aeronautica, ayant de nombreuses unitĂ©s stationnĂ©es dans la rĂ©gion de Tarente. Ă€ 15 h 9, les Italiens furent de nouveau attaquĂ©s par des Albacore sous le commandement du Lieutenant-Commander John Dalyell-Stead, touchant une fois le Vittorio-Veneto Ă  l'arrière, le navire italien embarquant 4 000 tonnes d'eau. Le cuirassĂ© stoppa pour rĂ©parer mais put repartir Ă  16 h 42 Ă  la vitesse de 19 nĹ“uds. Cunningham, mis au courant de l'Ă©tat du navire-amiral italien entama la poursuite et pour ce faire lança une troisième attaque avec six Albacore et trois Swordfish du Formidable et deux Swordfish venant de Crète entre 19 h 36 et 19 h 50. Une torpille toucha le croiseur lourd Pola, l'obligeant Ă  stopper. Ignorant que les Britanniques fonçaient dans leur direction, les croiseurs lourds Zara et Fiume ainsi que des destroyers stoppèrent pour porter assistance au navire endommagĂ©. Une heure plus tard, alors que le Pola allait ĂŞtre pris en remorque, les navires italiens furent informĂ©s de la prĂ©sence Ă  proximitĂ© des britanniques.
Peu après 22 h 0, les Britanniques repĂ©rèrent les Italiens au radar et furent capables de se rapprocher sans ĂŞtre repĂ©rĂ©s par les Italiens, totalement incapables de faire face Ă  l'ennemi. Les cuirassĂ©s Barham, Valiant et Warspite se rapprochèrent ainsi Ă  3 500 mètres et ouvrirent le feu sous les Ă©clats des projecteurs. Ce fut un vĂ©ritable massacre : des artilleurs britanniques racontèrent que des tourelles de croiseurs italiens sautèrent Ă  plusieurs mètres dans les airs. Après seulement trois minutes, le Fiume, le Zara, le Vittorio Alfieri, le GiosuĂ© Carducci et le Pola sont mis hors de combat, deux autres (Gioberti et Oriani) parviennent Ă  s’échapper[1].

Face Ă  la situation catastrophique, le capitaine ordonne Ă  l'Ă©quipage d'ouvrir les vannes et d'abandonner le navire. Une dizaine de minutes après minuit, le destroyer HMS Havock dĂ©couvre le Pola toujours Ă  flot. Une flottille de destroyers dĂ©pĂŞchĂ©e sur les lieux secourt des eaux 22 officiers et 236 hommes d'Ă©quipage. Le Pola sera achevĂ© par les destroyers HMS (F00) et F36 Ă  4 h 3 du matin. 328 hommes d'Ă©quipage ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans la bataille. Le Pola est rayĂ© des registres le .

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Geoffrey Bennett, Naval Battles of World War II, Barnsley, Pen & Sword, (ISBN 0-85052-989-1)
  • Maurizio Brescia, Mussolini’s Navy : A Reference Guide to the Regia Marina 1930–1945, Barnsley, Seaforth, , 240 p. (ISBN 978-1-84832-115-1 et 1-84832-115-5, lire en ligne)
  • Conway's All the World's Fighting Ships, 1922–1946, Annapolis, Naval Institute Press, , 456 p. (ISBN 0-87021-913-8)
  • Gordon E. Hogg et Steve Wiper, Warship Pictorial 23 : Italian Heavy Cruisers of World War II, Tucson, Classic Warships Publishing, (ISBN 0-9710687-9-8)
  • Thomas P. Lowry et John Wellham, The Attack on Taranto : Blueprint for Pearl Harbor, Mechanicsburg, Stackpole, , 143 p. (ISBN 0-8117-2661-4, lire en ligne)
  • Vincent P. O'Hara, Struggle for the Middle Sea : The Great Navies At War In The Mediterranean Theater, 1940–1945, Annapolis, Naval Institute Press, , 324 p. (ISBN 978-1-59114-648-3 et 1-59114-648-8)
  • JĂĽrgen Rohwer, Chronology of the War at Sea, 1939–1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 1-59114-119-2)
  • Peter Charles Smith, The Great Ships : British Battleships in World War II, Mechanicsburg, Stackpole Books, , 475 p. (ISBN 978-0-8117-3514-8, lire en ligne)
  • Martin Stephen, Sea Battles in Close-up : World War 2, Volume 1, Annapolis, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-556-6)
  • Robert C. Stern, Big Gun Battles : Warship Duels of the Second World War, Seaforth Publishing, , 320 p. (ISBN 978-1-4738-4969-3 et 1-4738-4969-1)

Liens externes

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