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Pescadoires

Pescadoires est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Pescadoires
Pescadoires
Église Saint-Pierre-ùs-Liens
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Serge BladiniĂšres
2020-2026
Code postal 46220
Code commune 46218
DĂ©mographie
Population
municipale
186 hab. (2020 en diminution de 0,53 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 57 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 30â€Č 19″ nord, 1° 09â€Č 28″ est
Altitude 89 m
Min. 80 m
Max. 120 m
Superficie 3,28 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Prayssac
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Puy-l'ÉvĂȘque
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Pescadoires
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Pescadoires
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Pescadoires

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Lot. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Pescadoires est une commune rurale qui compte 186 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 543 habitants en 1846. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Prayssac. Ses habitants sont appelĂ©s les Pescadariens ou Pescadariennes.

    GĂ©ographie

    Commune située dans le Quercy, sur le Lot. Elle fait partie de l'unité urbaine de Prayssac.

    Communes limitrophes

    Pescadoires est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont GrĂ©zels, Lagardelle, Prayssac et Puy-l'ÉvĂȘque.

    Communes limitrophes de Pescadoires[1]
    Prayssac
    Puy-l'ÉvĂȘque Pescadoires
    Grézels Lagardelle

    Hydrographie

    La commune est situĂ©e dans un mĂ©andre formĂ© par le Lot qui lui sert de frontiĂšre naturelle dans sa partie nord-est avec la commune de Prayssac et dans sa partie ouest avec la commune de Puy-l'ÉvĂȘque.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 328 hectares ; son altitude varie de 80 Ă  120 mĂštres[2].

    Voies de communication et transports

    AccÚs avec la RD 811 (ex RN 111) puis prendre la route départementale D 207.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 822 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 796,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[15] : le « cours infĂ©rieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Pescadoires est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [17] - [I 1] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Prayssac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 2] et 3 339 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (85,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,5 %), terres arables (16,2 %), eaux continentales[Note 6] (13,4 %), forĂȘts (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pescadoires est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2003[23] - [20].

    Pescadoires est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pescadoires.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 61,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 98 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 44 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 45 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[30] et 296 millions de mĂštres cubes[31]. À ce titre, elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[32].

    Toponymie

    Le toponyme Pescadoires est basĂ© sur l'occitan Pescadoira issu du latin piscare qui dĂ©signe une pĂȘcherie[33].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[34] - [35].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communautĂ© de communes de la VallĂ©e du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'ÉvĂȘque.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1797 Antoine Demaux
    1798 1815 François Dulac D'adrieu
    1815 1821 Marc Lagard
    1822 1826 Eucher Derrupe
    1826 1830 Jean-louis Dulac
    1830 1832 Adrien Dulac
    1832 1833 Pierre Dulac
    1833 1843 Jean Rigal
    1843 1847 Jean-pierre Delmas
    1848 1853 Jean Rigal
    1853 1865 Jean-mathurin Dulac-veyriere
    1865 1871 Firmin Dulac
    1871 1872 Etienne Lagard
    1872 1876 Jean Dulac
    1877 1880 Jean-mathurin Dulac-veyriere
    1881 1897 Jean Condé Dulac
    1897 1900 Jean-denis Rigal
    1900 1902 Louis Delbard
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Jean-Marie Périé PS
    mars 2001 En cours Serge BladiniÚres LREM Conseiller général, puis départemental
    du canton de Puy-l'ÉvĂȘque (2001 → 2021)
    PrĂ©sident de la CC de la VallĂ©e du Lot et du Vignoble (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 186 habitants[Note 8], en diminution de 0,53 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    451462494507518529503543210
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    210217214193192194203185180
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    152155138107127118125130131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    126148146150133128133134177
    2018 2020 - - - - - - -
    188186-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
    Rang de la commune dans le département 311 268 289 292 278 290 276 285
    Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

    Enseignement

    Pescadoires fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Chasse, pétanque,

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 72 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 161 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 040 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]2,4 %9,7 %10,4 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  106 personnes, parmi lesquelles on compte 62,3 % d'actifs (51,9 % ayant un emploi et 10,4 % de chĂŽmeurs) et 37,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 63 en 2013 et 62 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 13].

    Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Activités hors agriculture

    13 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Pescadoires au [I 16]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantĂ©es Ă  Pescadoires), contre 13,9 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1612118
    SAU[Note 12] (ha)230236222159

    La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particuliÚrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 159 ha[47] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Prayssac » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
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