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Parc de la TĂȘte-d'Or

Le parc de la TĂȘte-d'Or est un parc urbain public situĂ© Ă  Lyon, l'un des plus grands de France. ƒuvre des frĂšres Denis et EugĂšne BĂŒhler, le parc est ouvert dĂšs 1857 alors que les travaux ne sont pas achevĂ©s. Il est exactement contemporain du Central Park de New York, crĂ©Ă© la mĂȘme annĂ©e. Le parc est enrichi de nombreux bĂątiments comme les grandes serres en 1865, le vĂ©lodrome, le chalet des gardes et le chalet du parc en 1894, la clĂŽture en 1896, les serres de collection en 1899, le monument aux morts de l'Ăźle aux Cygnes entre 1914 et 1930 ou encore la nouvelle roseraie entre 1961 et 1964[3].

Parc de la TĂȘte-d'Or
Image illustrative de l’article Parc de la TĂȘte-d'Or
Vue sur le lac de la TĂȘte-d'Or.
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Lyon
Quartier Les Brotteaux (6e arr.)
Altitude 170 m
Superficie 117 ha
Cours d'eau Lac (16 ha)
Histoire
Création 1857
Caractéristiques
Type Jardin botanique
Jardin paysager
Parc zoologique
Essences 30 000 rosiers
8 800 arbres
Lieux d'intĂ©rĂȘts Roseraies
Grandes serres
Île du Souvenir
Gestion
Propriétaire Ville de Lyon
Fréquentation 3 000 000 visiteurs[1]
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1982)[2]
Lien Internet https://www.lyon.fr/cadre-de-vie/parcs-et-jardins/le-parc-de-la-tete-dor
AccĂšs et transport
Gare Lyon - Part-Dieu
Métro Métro de Lyon Ligne A Masséna
Tramway Tramway de Lyon Ligne T1 Ligne T4 Condorcet
Bus Bus en mode C Ligne C1 Ligne C4 Ligne C5 Bus TCL Ligne 38 Ligne 171 Parc TĂȘte-d'Or - Churchill
Bus en mode C Ligne C2 Ligne C26 Bus TCL Ligne 70 Parc TĂȘte-d’Or - Stalingrad
Bus TCL Ligne 27 Parc TĂȘte-d’Or - Verguin
Bus en mode C Ligne C1 Ligne C6 Bus TCL Ligne 27 Ligne 38 Parc TĂȘte-d'Or - Duquesne
Localisation
CoordonnĂ©es 45° 46â€Č 50″ nord, 4° 51â€Č 15″ est

Aujourd'hui gĂ©rĂ© par la ville de Lyon et vĂ©ritable poumon de l'agglomĂ©ration, le parc offre sur 117 hectares une Ă©tendue de nature au cƓur de la citĂ©. On y accĂšde par huit entrĂ©es, la derniĂšre ayant Ă©tĂ© ouverte en 2009, au niveau de l'esplanade de la CitĂ© Internationale. Des Ă©vĂ©nements divers, films, thĂ©Ăątre, expositions ou autres en font un haut lieu de la culture lyonnaise. Le jardin zoologique de Lyon et le jardin botanique de Lyon prennent place en son sein.

Historique

Avant le parc

En 1530, les terrains constituant l'actuel parc sont la propriĂ©tĂ© de la famille Lambert, et le lieu porte dĂ©jĂ  le nom de « TĂȘte d'or ». En 1662, une piĂšce d'archives mentionne le domaine appelĂ© Grange Lambert, possession de l'HĂŽtel Dieu ainsi hĂ©ritier universel de Catherine Lambert[4]. Le nom de « TĂȘte d'or » provient d'une lĂ©gende selon laquelle un trĂ©sor, avec une tĂȘte de Christ en or faisant partie d'un butin, aurait Ă©tĂ© enfoui Ă  cet endroit par des barbares ou des croisĂ©s[5]. Le domaine Ă©tait alors une zone inondable constituĂ©e de lĂŽnes, bras morts du RhĂŽne, et de brotteaux (marĂ©cages en lyonnais). Il le restera jusqu'Ă  la crĂ©ation du parc.

GenĂšse d'un parc urbain

Vue du site avant le début des travaux.

DĂšs 1812 un parc urbain Ă  Lyon est en projet. Divers lieux sont envisagĂ©s, comme la Presqu'Ăźle ou la colline de FourviĂšre, puis finalement, les terrains actuels, appartenant en grande partie aux Hospices civils de Lyon sont choisis[6]. En 1845, l'architecte Christophe CrĂ©pet prĂ©sente dans le cadre de son embellissement de la GuillotiĂšre un projet de parc urbain Ă  l'emplacement du parc actuel : « Pour satisfaire les besoins pressants d'une grande population, j'ai transformĂ© les atterrissements et les broussailles de la TĂȘte-d'or en un bois plantĂ© Ă  l'instar de celui du bois de Boulogne ». Cette idĂ©e fera son chemin puisqu'elle est reprise dans son principe par le prĂ©fet (et maire de 1853 Ă  1864) Claude-Marius VaĂŻsse qui souhaite crĂ©er un parc afin de « donner la nature Ă  ceux qui n'en ont pas ». En 1856, le terrain est achetĂ© aux Hospices civils de Lyon. Les travaux du parc commencent dĂšs 1856, sous la direction des paysagistes suisses Denis et EugĂšne BĂŒhler et de l'ingĂ©nieur Gustave Bonnet, et durent cinq annĂ©es. Le parc est ouvert dĂšs 1857, mĂȘme si Ă  cette pĂ©riode l'ensemble des travaux ne sont pas encore achevĂ©s. Il est situĂ© au nord du quartier des Brotteaux et borde le RhĂŽne. Une digue est construite entre autres avec la terre du creusement du lac[7], permettant de rendre non-inondables de vastes terrains, transformĂ©s en parc.

Vie du parc

Plan du parc.
Ferme de la TĂȘte d'Or en 1836
Auguste Anastasi, Parc de la TĂȘte d'or Ă  Lyon, 1867.
La grille de la « Porte des enfants du RhÎne », à proximité du Monument des enfants du RhÎne.
Jardin botanique.
Écureuil roux dans le parc.
Une oie cendrée en liberté.
Vue de la pelouse de la coupole.
Allée de Belle Vue.
Allée du Grand Camp.
 l'Espace droits de l'homme
L'Espace droits de l'homme
  • 1857 : Ă  l'origine, le jardin botanique de Lyon est issu d'un dĂ©cret de 1794 de la Convention nationale qui oblige la crĂ©ation d'Écoles centrales pour les villes de plus de 300 000 habitants. Ces Ă©coles doivent enseigner les sciences, les lettres et les arts. Elles doivent ĂȘtre accompagnĂ©es d'un cabinet d'histoire naturelle et d'un jardin des plantes. C'est ainsi que Jean-Emmanuel Gilibert, alors maire de Lyon, fait appliquer le dĂ©cret dans sa ville et crĂ©e le Jardin des plantes sur les pentes de la Croix-Rousse. AchevĂ© en 1804 dans le clos du Couvent de la DĂ©serte, le jardin botanique trop Ă  l'Ă©troit est transfĂ©rĂ© au parc en 1857. Il est alors riche de plus de 4 000 plantes. Le jardin est placĂ© Ă  l'est du parc pour ne pas compromettre les perspectives du parc et casser l'effet que produit la grande pelouse centrale, au sud du lac. On amĂ©nage un terrain pour les cultures expĂ©rimentales, pour les graminĂ©es, les arbres fruitiers et les plantes mĂ©dicinales. Aujourd'hui rĂ©parties sur sept hectares, les collections vĂ©gĂ©tales vivantes du jardin botanique sont aussi riches que celles du MusĂ©um national d'histoire naturelle Ă  Paris[8]. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, des fouilles furent entreprises pour retrouver le trĂ©sor de la tĂȘte d'or. Les recherches ne cessĂšrent qu'en 1860, et aucun trĂ©sor ne fut trouvĂ©.
  • 1859 : l'orangerie est dĂ©placĂ©e du Jardin des plantes sur les pentes de la Croix-Rousse au nouveau parc.
  • 1861 : crĂ©ation d'une activitĂ© de canotage sur le lac. DĂšs cette annĂ©e-lĂ , le parc offre des espaces consacrĂ©s Ă  la prĂ©sentation des animaux. Le plan des frĂšres BĂŒhler comporte des mentions originales comme celle d’un parc aux moutons, d’un enclos des poules et d’un pĂąturage Ă  vaches. Petit Ă  petit, un parc zoologique est crĂ©Ă©, par l'arrivĂ©e d'animaux exotiques et la construction puis la rĂ©novation d'installations adaptĂ©es.
  • 1865 : construction des grandes serres et de la serre des agaves par l'architecte Gustave Bonnet.
  • 1867 : le plan aquarelle du parc est prĂ©sentĂ© Ă  l'Exposition universelle de Paris.
  • 1877 Ă  1880 : reconstruction des grandes serres.
  • 1881 : Ă©dification du monument des LĂ©gionnaires.
  • 1887 : Ă©dification de la serre Victoria, reconstruite en 1982.
  • 1891 : les voitures sont autorisĂ©es Ă  circuler dans le parc. À la suite de plusieurs accidents, le maire Antoine Gailleton, dĂ©cide de rendre obligatoire le port d’une plaque portant un numĂ©ro d’identification unique sur chaque vĂ©hicule[9]. Par la suite cette obligation est Ă©tendue Ă  la ville entiĂšre.
  • 1894 : l'Exposition universelle, internationale et coloniale se dĂ©roule sur le site du parc de la TĂȘte d'or. Par la loi du , les forts de la TĂȘte-d'Or et des Charpennes sont rasĂ©s pour la crĂ©ation du boulevard du Nord, aujourd'hui boulevard des Belges[10]. Le chalet des gardes, le chalet du parc et le vĂ©lodrome sont construits. Cette annĂ©e-lĂ , la partie villeurbannaise du parc Le Parc de la TĂȘte d'or est annexĂ©e par la ville de Lyon : le parc reste longtemps partagĂ© entre Lyon et Villeurbanne, la frontiĂšre entre les deux communes traversant le parc de part en part. Les disputes et rivalitĂ©s Ă©taient incessantes entre les deux communes Ă  propos des dĂ©penses et des recettes du parc. Jean Casimir-Perier, prĂ©sident sous la IIIe RĂ©publique, du au , promulgue le , la loi prononçant l’annexion au 6e arrondissement de Lyon, de la partie du parc situĂ©e sur le territoire de Villeurbanne.
  • 1896 Ă  1898 : la ville souhaite rĂ©aliser une clĂŽture afin de protĂ©ger le parc et d'empĂȘcher les fraudeurs d'introduire des marchandises cachĂ©es par l'Ă©cran vĂ©gĂ©tal car le parc se situe alors en limite de l'octroi. Le est dĂ©cidĂ©e la construction de la clĂŽture composĂ©e d'un muret de bĂ©ton surmontĂ© d'une grille en fer. Une vive opposition nait contre l'idĂ©e d'une clĂŽture : le la grille est arrachĂ©e sur plus de trois cents mĂštres. Les travaux s'achĂšvent par la pose de grilles aux trois entrĂ©es : porte TĂȘte-d'Or, porte Montgolfier et celle de l'entrĂ©e principale des LĂ©gionnaires, dĂ©sormais porte des Enfants du RhĂŽne. Cette derniĂšre fait l'objet d'un concours lancĂ© en 1898, remportĂ© par Charles Meysson. La porte est rĂ©alisĂ©e par le ferronnier lyonnais et anarchiste Joseph Bernard[11]. Mesurant trente-deux mĂštres de longueur, la grille comporte deux pylĂŽnes en pierre de Villebois. La porte centrale mesure onze mĂštres de hauteur et vingt-neuf de large. L'ensemble de la porte pĂšse cinquante-huit tonnes.
  • 1899 : construction des serres de collections, des cultures et des palmiers.
  • 1901 : construction des pavillons de la porte de la TĂȘte d'or.
  • 1904 : construction de la vacherie par l'architecte Tony Garnier. Celle-ci dĂ©mĂ©nage Ă  Cibeins en 1919.
  • 1913 : construction d'un embarcadĂšre sur le lac.
  • 1917 : inauguration des nouvelles cages aux lions.
  • 1932 : le souterrain reliant l'Île aux Cygnes Ă  la berge est inaugurĂ©.
  • 1961 Ă  1964 : crĂ©ation de la nouvelle roseraie.
  • 1964 : crĂ©ation de l'enclos aux Ă©lĂ©phants[12].
  • 1965 Ă  1969 : mise en place progressive d’un nouveau rĂ©seau d’éclairage.
  • 1968 : construction du pavillon des girafes. Aujourd'hui vide aprĂšs le dĂ©mĂ©nagement des girafes dans leur nouvel enclos, dans l'Ă©crin de la plaine africaine.
  • 1989 : crĂ©ation de l'Espace droits de l'homme dans la partie nord du parc : des monolithes dressĂ©s comportent le texte de la dĂ©claration.
  • 1991 : projet d'amĂ©nagement d'une nouvelle entrĂ©e face Ă  la CitĂ© internationale de Lyon. Il est rĂ©alisĂ© 10 ans aprĂšs, Ă  cĂŽtĂ© de la grotte en rocaille du ruisseau « source » du lac. (Celui qui aboutit par le Pont Suisse).
  • 2000 (Ă  partir de -) : reprise de l'arboretum dans tout le parc, abattage de nombreux vieux arbres qui n'avaient pas Ă©tĂ© remplacĂ©s en continuitĂ© du temps et devenus dangereux.
  • 2006 Ă  2007 : crĂ©ation de la « Plaine africaine » dans le parc zoologique sous la direction de la paysagiste Jacqueline Osty.
  • 2011 : recrĂ©ation de tous les Ă©dicules sanitaires dans une architecture moderne « bois et bĂ©ton », dont un Ă©dicule particulier de traitement Ă©cologique de retour Ă  la nature des excrĂ©ments.
  • 2016 Ă  2017 : l’ensemble du rĂ©seau d’éclairage du Parc est repris et intĂ©gralement changĂ© en LED.
  • 2019 Ă  2021 : crĂ©ation de la « ForĂȘt d'Asie » dans le parc zoologique, destinĂ©e Ă  l’accueil d’espĂšces menacĂ©es d’Asie du Sud-Est[13].
  • 2023 : arrĂȘt des balades Ă  poneys[14].

ÉvĂ©nements animaliers singuliers

Jasraj, dernier lion et dernier grand animal du parc.
  • 1964 : accueil des 3 Ă©lĂ©phants Pankov, Maouzi et Java qui rejoignent Mako prĂ©sent dans le parc depuis 1948[12].
  • 1981 : le , une portĂ©e exceptionnelle de 25 anacondas a vu le jour au parc.
  • 1984 : le , une lionne nommĂ©e Sonia oblige, Ă  la suite d'une dispute, son compagnon Sultan Ă  se jeter Ă  l'eau dans le bassin de leur enclos. Pendant 2 heures, Sultan essaie de regagner la berge par l'escalier prĂ©vu Ă  cet effet, mais Sonia l'en empĂȘche. Sultan meurt noyĂ©.
  • 1995 : le , une tigresse s'Ă©chappa de sa cage. Le parc fut Ă©vacuĂ©, le fauve a Ă©tĂ© retrouvĂ© terrĂ© sous un buisson, sans doute effrayĂ© par la foule.
  • 2013 : les 2 derniers Ă©lĂ©phants Baby et NĂ©pal quittent le parc et rejoignent Roc Agel, l’une des propriĂ©tĂ©s de la famille Grimaldi situĂ©e dans les Alpes-Maritimes[15]. À partir de cette date, plus aucun Ă©lĂ©phant n'est prĂ©sent dans le parc.
  • 2013 : premiĂšre naissance d'un zĂšbre de montagne de Hartmann le [16].
  • 2021 : Jasraj, le dernier lion prĂ©sent dans le parc meurt d’une gastro-entĂ©rite[17]. Il ne sera pas remplacĂ©.

Agencement

Plan de l'exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon de 1894.

Le parc fut modelĂ© Ă  l'anglaise, avec de grandes Ă©tendues gazonnĂ©es et un relief ondulĂ©. Il a une forme triangulaire. Il est bordĂ© par une digue qui le sĂ©pare du RhĂŽne[18] avec dessus une promenade le long du Parc de la TĂȘte d'or qui rejoint au jardin de l’AmphithĂ©Ăątre salle 3000 du Palais des congrĂšs de Lyon une autre promenade le long du RhĂŽne. Le Parc de la TĂȘte d'or est bordĂ© cĂŽtĂ© Est par la voie ferrĂ©e surĂ©levĂ©e historique Lyon - GenĂšve aboutissant Ă  la gare des Brotteaux.
Le parc est bordé cÎté Sud par les villas « chic » du Boulevard des Belges qui ont toutes une servitude d'accÚs en fond de leur jardin sur le parc par des petits portillons.

Une petite vallée alpine arborée, un belvédÚre, un lac central, une grande pelouse, un petit bois, des jardins instructifs (jardin botanique, jardin zoologique) et des aires de jeux structurent le parc. Le parc contient aussi quatre roseraies, une grande serre avec de plus petites, et un vélodrome.

Les arbres

Arbres du Parc de la TĂȘte d'or
Reflet d'un arbre prenant part sur le lac.
Arbres du parc de la TĂȘte d'or

Le parc compte plus de 8 800 arbres, dont 36,5 % de rĂ©sineux, 61,0 % de feuillus, 2,5 % d'essences rares[19]. Certains sont remarquables : l'on trouvera en particulier des platanes atteignant 40 mĂštres de hauteur, des cĂšdres du Liban, des tulipiers de Virginie, des ginkgos biloba, des cyprĂšs chauves et des sĂ©quoias gĂ©ants. Pour promouvoir ce patrimoine naturel, un guide-promenade des arbres remarquables a Ă©tĂ© spĂ©cialement Ă©ditĂ© ; il est disponible Ă  l'accueil du parc.

  • 170 m d'altitude
  • TempĂ©rature moyenne annuelle : 11,4 °C
  • TempĂ©rature moyenne en janvier : 2,4 °C
  • TempĂ©rature moyenne en juillet : 20,6 °C
  • PluviositĂ© : 828 mm par an
  • 62 jours de gel par an
  • plus de 3 000 000 visiteurs par an[1]
  • jusqu'Ă  65 000 visiteurs les jours d'affluence

AccĂšs

Le parc possĂšde huit entrĂ©es dont la plus remarquable est la « porte des Enfants du RhĂŽne » Ă  l'angle sud-ouest[20]. Les autres portes sont, dans le sens horaire : la « porte de la Roseraie », la « porte du MusĂ©e d'art contemporain », la « porte des CongrĂšs », la « porte Nord », la « porte de la VoĂ»te », la « porte du LycĂ©e du Parc » et la « porte de la TĂȘte d'or ». Par un jeu de mots, les deux derniĂšres sont surnommĂ©es par les vieux Lyonnais respectivement « l'entrĂ©e des serres » et « l'entrĂ©e des biches ».

L'entrée est libre sur la totalité du parc (hormis le mini-golf), y compris pour le jardin zoologique. Néanmoins pas d'accÚs ordinaire du public au vélodrome.

Le parc ouvre le matin à 6h30 toute l'année, mais ferme à 20h30 pour les horaires d'hiver (du au ) et à 22h30 pour les horaires d'été (du au )[20]. Des horaires particuliers sont appliqués pour le jardin botanique et le jardin zoologique.

La circulation des fauteuils roulants des personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite est prĂ©vue sur tout le parc (y compris les serres, le jardin botanique et le zoo), sauf Ă  la porte de la Roseraie, l'accĂšs au Jardin Alpin et Ă  l'Île du Souvenir. Un accĂšs pour leur automobile ou minibus est prĂ©vu au parc de stationnement intĂ©rieur vers le restaurant du lac prĂšs de la porte sous voĂ»te de Villeurbanne, des places leur sont rĂ©servĂ©es (le stationnement est autorisĂ© dans ce parc sur la pĂ©riode repas exclusivement pour les clients du restaurant commandant un repas). Un accĂšs par cette porte sous voĂ»te se fait aussi pour les autocars rejoignant leur aire de stationnement propre, vers les jeux de boules. Pour ces groupes, une prairie pour pique-nique et rassemblement est amĂ©nagĂ©e.

Les vélos sont autorisés à circuler dans les grandes allées, depuis 2009, en cohérence avec l'implantation du systÚme de location de vélos Vélo'v (les périodes d'autorisation dans la journée ont fluctué dans l'histoire du parc).

Les patineurs à roulettes sont « tolérés » en se cantonnant dans le secteur Nord, vers l'Espace des droits de l'Homme.

Les voiturettes Ă  poneys pour enfants se situent dans Le Bois.

Pour mémoire, la circulation autorisée des chevaux montés de cavaliers dans les grandes allées du parc se termine dans les années 1970 : les haras des loueurs étaient situés au quartier de La Doua de l'autre cÎté de la voie de chemin de fer, à Villeurbanne.

Note : À l'origine, le parc est ouvert aux automobiles, mais les accidents y sont frĂ©quents. Pour mieux identifier le vĂ©hicule en cause, on dĂ©cide en 1891 de les numĂ©roter, en demandant aux propriĂ©taires d'Ă©crire le numĂ©ro de maniĂšre lisible sur leur voiture. À ses dĂ©buts, la plaque Ă©tait temporaire : on la prenait Ă  l’entrĂ©e du parc pour la restituer Ă  la sortie. Mais le dispositif s’impose bientĂŽt Ă  toute la ville, et chaque voiture lyonnaise reçoit son numĂ©ro fixe. C'est le premier systĂšme d'immatriculation du monde[5] - [21].

Lac

Un lac de seize hectares est situĂ© dans le parc. Il reçoit actuellement son eau par un puisage dans la nappe du RhĂŽne. Dans la partie nord du lac Ă©mergent deux Ăźles arborĂ©es, l’üle des Tamaris, seulement accessible en barque, et l’üle du Souvenir sur laquelle est Ă©rigĂ© un mĂ©morial en forme de quadrilatĂšre. Anciennement appelĂ©e Ăźle des cygnes, elle a Ă©tĂ© transformĂ©e sur les plans de l'architecte lyonnais Tony Garnier et du sculpteur Jean-Baptiste LarrivĂ© grand prix de Rome en 1904, afin d'honorer les militaires morts au combat. Les noms des soldats sont gravĂ©s sur les pans extĂ©rieurs des murs. Ces gravures ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es aprĂšs 2003. Un couloir souterrain permet d'accĂ©der Ă  cette Ăźle, l'escalier qui y mĂšne plongeant littĂ©ralement sous le lac.

Sur les abords du lac existent deux autres « ßles » qui ne font pas réellement partie du lac :

  • l'Ăźle Gandhi et ses passerelles au style exotique et pittoresque ;
  • la Grande Île constituĂ©e par le site arborĂ© du vĂ©lodrome et son BelvĂ©dĂšre : un bras d'eau en fait le tour franchissable d'un cĂŽtĂ© par un pont rocaille, de l'autre par le Pont Suisse, un pont couvert.
  • Le lac de la TĂȘte d'or.
  • Vue du lac.
    Vue du lac.
  • Promenade au bord du lac.
    Promenade au bord du lac.
  • Ambiance sereine aux abords du lac : des promeneurs en arriĂšre-plan sur l'Ăźle du Souvenir, des pĂ©dalos et des oies cendrĂ©es.
    Ambiance sereine aux abords du lac : des promeneurs en arriÚre-plan sur l'ßle du Souvenir, des pédalos et des oies cendrées.

Parc zoologique

Le parc zoologique a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en mĂȘme temps que le parc. En 1858, une ferme Ă  vocation pĂ©dagogique a Ă©tĂ© constituĂ©e suivant les directives donnĂ©es par l'État, avec quelques animaux sauvages locaux, mais peu Ă  peu, les amĂ©nagements se multiplient pour accueillir de nouveaux pensionnaires et le parc se transforme en vĂ©ritable parc zoologique.

Le zoo accueille dÚs 1874 des animaux venus du monde entier. Il s'étend sur plus de 6 hectares. Une collaboration scientifique le réunit depuis longtemps à l'école vétérinaire de Lyon.

En , pour la restructuration complĂšte du zoo[22], le parc inaugure une plaine africaine, oĂč les paysagistes et les architectes ont respectĂ© la visibilitĂ© exigĂ©e pour le public dans le respect des animaux en fondant les enclos dans le dĂ©cor. C'est un espace oĂč 130 animaux diffĂ©rents - certains appartenant Ă  des espĂšces rares et protĂ©gĂ©es - cohabitent sur 2,5 hectares.

  • ZĂšbres dans la Plaine Africaine.
    ZĂšbres dans la Plaine Africaine.
  • ZĂšbres, girafes et watusi.
    ZĂšbres, girafes et watusi.
  • Parc de la TĂȘte d'or, le clos des singes.
    Parc de la TĂȘte d'or, le clos des singes.
  • Parc de la TĂȘte d'or, les crocodiles.
    Parc de la TĂȘte d'or, les crocodiles.

Vélodrome Georges-Préveral

Le vĂ©lodrome est crĂ©Ă© en 1894, Ă  l'occasion de l'exposition universelle se dĂ©roulant, cette annĂ©e-lĂ , dans le parc. Des courses s'y dĂ©roulent pour exposer les derniers modĂšles de bicyclettes. Pourtant, en 1909, Édouard Herriot, alors maire de Lyon, fait voter la transformation du vĂ©lodrome en terrain de jeu, afin d'Ă©viter d'importantes dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  sa rĂ©habilitation. Le vĂ©lodrome survivra et sera finalement rĂ©novĂ© en 1934.

Il connaßt de grands moments, comme les championnats du monde de 1989, à l'occasion desquels il est complÚtement réhabilité. Jeannie Longo y remporte deux titres de championne du monde, en poursuite et à la course aux points.

Trois clubs y sont installés, et des compétitions s'y déroulent périodiquement. Les championnats RhÎne-Alpes de cyclisme sur piste y sont organisés chaque année.
Les écoles de l'agglomération profitent de cette infrastructure pour faire de l'initiation et utilisent également le plateau central, aménagé d'une piste d'athlétisme et d'un terrain de sport permettant la pratique du handball, du basket-ball et du volley-ball, pour les cours d'éducation physique.

La piste en bĂ©ton, d'une longueur de 333,33 mĂštres avec des virages inclinĂ©s de 43° au maximum, est homologuĂ©e[23] par l'union cycliste internationale (UCI) pour l'organisation de compĂ©titions internationales.

Roseraies

Leur origine est dans le don fait en 1805 par Joséphine de Beauharnais d'une collection de ses rosiers.

Le parc contient trois roseraies :

  • la roseraie « historique » du Jardin botanique, crĂ©Ă©e en 1980 sur 1 600 m2 avec 570 variĂ©tĂ©s, et permettant de retracer l'histoire de la culture des roses. Elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e et inaugurĂ©e en 2015 et prĂ©sente 3 grands massifs, l'un consacrĂ© aux rosiers europĂ©ens (galliques) le second aux rosiers asiatiques et le dernier aux hybrides modernes ;
  • la roseraie d'Ă©tude et de concours qui a pris la place de l'ancienne roseraie : elle abrite de nouvelles variĂ©tĂ©s, et, chaque annĂ©e, le jury attribue le prix de la plus belle rose de France ;
  • la nouvelle roseraie internationale inaugurĂ©e en 1964 comprenant 60 000 rosiers reprĂ©sentant les 320 variĂ©tĂ©s les plus frĂ©quentes en France et Ă  l'Ă©tranger. Elle s'Ă©tend sur 5 hectares.

C'est le siÚge de la Société française des roses.

Jardin botanique

Environ 15 000 plantes y sont rĂ©pertoriĂ©es, ce qui en fait un des jardins botaniques les plus riches d'Europe et le premier jardin municipal de France. Il attire des spĂ©cialistes du monde entier. (À horaires d'ouverture qui lui sont propres). À part les serres hors enceinte, il comporte deux enclos jointifs : le Jardin Alpin, le Jardin Botanique. Le public peut suivre des visites commentĂ©es ou des ateliers Ă  destination des adultes ou des enfants, animĂ©s par le service mĂ©diation du Jardin botanique. Ces animations sont destinĂ©es Ă  dĂ©couvrir le monde des plantes.

Serres

Les grandes serres.

Malgré leur situation et leurs horaires d'accÚs particuliers, les serres font partie intégrante du jardin botanique au sens large. L'orangerie par contre, serre historique de pierre, n'en fait plus partie. Il y eut d'abord des serres en bois, mais elles résistÚrent mal à l'humidité de l'air intérieur. De nouvelles serres sont construites en 1880 sous la direction de Théodore Domenget, nouveau directeur de la voirie. Ce sont des bùtiments remarquables, et leur architecture tout en fer et verre est trÚs représentative du XIXe siÚcle.

  • Hors de l'enclos du jardin botanique :
    • Les grandes serres (trois serres accotĂ©es) avec des plantes tropicales (restaurĂ©es en 1970 et de 1997 Ă  2000).
    • Les petites serres chaudes avec les orchidĂ©es et les fougĂšres.
    • Les petites serres froides abritant les plantes Ă  fleurs horticoles.
    • La serre chaude consacrĂ©e Ă  la vĂ©gĂ©tation de Madagascar en 2008 avec mise en situation pour le visiteur (reproduction de la latĂ©rite avec de la brique pilĂ©e).
  • Dans l'enclos du jardin botanique :
    • La serre aquarium avec le fameux nĂ©nuphar d'Amazonie dont les feuilles atteignent 1,50 m de diamĂštre.
    • La serre hollandaise avec ses plantes carnivores.

Les serres ont une surface totale de 6 500 m2, ce qui en fait le plus grand ensemble de France, et elles permettent de prĂ©server environ 6 000 variĂ©tĂ©s de plantes.

Commerces et services

Le parc accueille des espaces commerciaux et des services : le thĂ©Ăątre de Guignol, un bassin avec des bateaux pour enfants nommĂ© Le petit Lac, un petit train touristique sur fer autour du vĂ©lodrome, un petit train sur pneu dit « le lĂ©zard », un mini-golf, une zone de promenade pour les poneys accueillant des enfants, un boulodrome, un stand de pĂȘche aux canards, deux manĂšges, un port Ă  pĂ©dalo, deux restaurants et deux buvettes et plusieurs autres stands de crĂȘpes et gaufres, barbe Ă  papa, et confiserie.

Autres lieux

Monument aux morts « Aux enfants du RhÎne défenseurs de la Patrie » - Guerre de 1870-71.
La Centauresse et le faune d'Augustin Courtet
  • Le monument aux morts « Aux enfants du RhĂŽne dĂ©fenseurs de la Patrie », commĂ©more les soldats du RhĂŽne tuĂ©s lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871 Ă  la Porte des Enfants du RhĂŽne. Cette derniĂšre est dotĂ©e d'une grille en fer forgĂ© fabriquĂ©e dans le style du XVIIIe siĂšcle, rĂ©alisĂ©e en 1900-1901, recouverte en partie de feuilles d'or. À l'origine, le parc n'Ă©tait pas fermĂ©, et c'est Ă  la fin du XIXe siĂšcle que des grilles ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es aux entrĂ©es du parc.
  • La porte du LycĂ©e, avenue Verguin.
  • Sculpture « La Centauresse et le Faune », bronze de Courtet, rĂ©alisĂ©e en 1849 et installĂ©e prĂšs de la Porte des Enfants du RhĂŽne.
  • Sculpture « Ensemble pour la Paix et la Justice », composition en bronze, rĂ©alisĂ©e par Xavier de Fraissinette. InstallĂ©e en 1996 Ă  l'occasion du Sommet du G7 1996.
  • Le grand manĂšge dans le parc des jeux pour enfants. Il date de 1895. « Le Limonaire » est un vĂ©ritable orgue Ă  cartons perforĂ©s 51 touches Gavioli de 1908. Toutes les figures sur lesquelles les enfants s'assoient ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es et peintes Ă  la main.
  • L'orangerie. Elle a Ă©tĂ© transportĂ©e pierre par pierre depuis l'emplacement de l'ancien jardin botanique Ă  la Croix-Rousse pour ĂȘtre reconstruite dans le parc. Elle reçoit des expositions sur tous les thĂšmes possibles (artistiques ou non artistiques) faites par des personnes ou des collectifs.
  • La « ferme Lambert », toujours visible aujourd'hui comme Ă  l'Ă©poque de la construction du parc, Ă©tait initialement une station mĂ©tĂ©orologique de l'observatoire de Lyon[24].
  • Le colombier.

Le parc de la TĂȘte d'or Ă  l'Ă©cran

Le parc de la TĂȘte d'or a servi de dĂ©cor Ă  quelques films ou tĂ©lĂ©films :

Notes et références

  1. Sylvie Sylvestre, « Dans les coulisses du parc de la TĂȘte d'or », sur leprogres.shorthandstories.com (consultĂ© le ).
  2. Notice no PA00117982, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
  3. Nourry 1992, p. 116 et 117.
  4. Nourry 1992, p. 24.
  5. « 5 choses que vous ignorez peut-ĂȘtre sur le parc de la TĂȘte d'or », sur lyoncapitale.fr, (consultĂ© le )
  6. Nourry 1992, p. 31.
  7. Panneaux d'info historiques au Parc
  8. Nourry 1992, p. 75.
  9. « Ce qu’il faut savoir Ă  propos du Parc de la TĂȘte d’Or Ă  Lyon », sur aderly.fr,
  10. Charles Delfante, 100 ans d'urbanisme Ă  Lyon, Ă©ditions LUGD, 1994, p. 162.
  11. « L’anarchiste qui a forgĂ© les grilles du parc de la TĂȘte d’Or », sur rebellyon.info, (consultĂ© le )
  12. David Gossart, « Les animaux lĂ©gendaires de Lyon #4 : Les Ă©lĂ©phants du parc de la TĂȘte d’Or », sur Tribune de Lyon, (consultĂ© le ).
  13. « Parc de la tĂȘte d'or de Lyon : prioritĂ© Ă  la biodiversitĂ© endĂ©mique et au bien-ĂȘtre animal », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consultĂ© le ).
  14. « Lyon: le parc de la TĂȘte d'Or ne proposera plus de balades Ă  poney », sur BFMTV (consultĂ© le )
  15. « Les éléphants Baby et Népal font leurs adieux à Lyon », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  16. « Un zĂ©bron de Hartmann est nĂ© au Parc de la TĂȘte d'or Ă  Lyon », sur leprogres.fr, (consultĂ© le ).
  17. Aline Duret, « Lyon: le lion du parc de la TĂȘte-d’Or, Jasraj, est mort », sur Le ProgrĂšs, (consultĂ© le )
  18. Sur cette digue se déroulaient la foire et les expositions. AprÚs le déménagement du Palais des Expositions en banlieue, à Chassieu, on ne conserve que le corps central en retrait de la voie de circulation (trÚs étroite), ce corps est devenu le musée d'art contemporain. Le site pour le reste est un complexe immobilier avec bureaux, appartements et divertissement, la Cité internationale de Lyon.
  19. Parc de la TĂȘte d’or - Site Officiel de la Ville de Lyon
  20. « Parc de la TĂȘte d'or », sur lyon.fr (consultĂ© le )
  21. Isabelle Heullant-Donat, « DerriĂšre la bataille des plaques, l’avenir des dĂ©partements », sur http://www.liberation.fr, (consultĂ© le )
  22. Cette restructuration a eu pour cause aussi bien l'évolution nécessaire du site pour répondre aux normes de sécurité, le non stress des animaux que le problÚme que pose politiquement dans la société marchande comportant la concurrence la gratuité de l'accÚs.
  23. Homologation du vélodrome par l'UCI, sur ffc-rhonealpes.com
  24. Michel Luizet, « Anzeige des Todes von Charles AndrĂ© », Astronomische Nachrichten, vol. 192,‎ , p. 187 (lire en ligne)
  25. « LA PIÈCE RAPPORTÉE (2021), un film de Antonin Peretjatko | Auvergne-RhĂŽne-Alpes CinĂ©ma », sur www.auvergnerhonealpes-cinema.fr (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Saint-Olive, Notice sur le territoire de la TĂȘte-d'or, Lyon, AimĂ© Vingtrinier, , 48 p. (lire en ligne)
  • Louis-Michel Nourry, Lyon, le parc de la TĂȘte-d'Or, AGEP Éditeur, 1992 (ISBN 2-902634-63-3), 127 pages.
  • Cote aux Archives municipales de Lyon : 1508 WP 105, Division espaces verts : le parc de la TĂȘte d’Or Diapositives sur le jardin botanique, l’inauguration de la roseraie, plan du parc, jardin zoologique.

Articles connexes

Liens externes

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