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Ouistiti pygmée

Cebuella pygmaea, Callithrix pygmaea ‱ Ouistiti nain, Ouistiti mignon

Le ouistiti pygmée[1] (Cebuella pygmaea ou Callithrix pygmaea), parfois appelé ouistiti mignon[2] ou ouistiti nain[2], est une espÚce de primates de la famille des Callitrichidae.

Initialement classé comme tous les ouistitis dans le genre Callithrix, certaines de ses caractéristiques uniques ont conduit à le considérer comme appartenant à un genre à part, Cebuella. Cebuella pygmaea était initialement l'unique représentant du genre Cebuella, mais en 2017 une étude phylogénétique a proposé de considérer les deux sous-espÚces connues comme des espÚces séparées : Cebuella pygmaea et Cebuella niveiventris.

Le genre Cebuella s’est sĂ©parĂ© des autres ouistitis amazoniens en franchissant le puissant rio Madeira et se rencontre aujourd’hui dans toute la haute Amazonie en compagnie des tamarins. Aucun autre ouistiti ne s’est rĂ©pandu Ă  l’ouest du rio Madeira. Le ouistiti pygmĂ©e est l’espĂšce qui a poussĂ© le plus loin le processus de nanisation enclenchĂ© depuis des millions d’annĂ©es par les ouistitis-tamarins sud-amĂ©ricains. C’est le plus petit singe du monde et le deuxiĂšme plus petit primate de la planĂšte (aprĂšs le microcĂšbe pygmĂ©e), il ne mesure qu’une douzaine de centimĂštres. Du fait de sa petite taille, le ouistiti pygmĂ©e a plus de prĂ©dateurs potentiels que les autres singes. Les oiseaux de proie prĂ©sentent une menace constante. Il balaie l’horizon en tournant sa tĂȘte sur 180°. Pour Ă©viter de se faire repĂ©rer, il arbore une robe cryptique, au-dessus fauve brunĂątre mĂȘlĂ© de noir grisĂątre. Son mode de dĂ©placement est aussi trĂšs spĂ©cial : Ă  l’arrĂȘt, il est pratiquement indĂ©tectable. Aussi, quand il avance, il le fait parfois avec une trĂšs grande lenteur, Ă  la façon d’un paresseux ou d’un camĂ©lĂ©on. Ce poids plume peut s’agripper Ă  une tige sans la faire ployer. Mais sa stratĂ©gie principale reste celle de la sauterelle : la sĂ©quence jaillissement-immobilitĂ©. Il peut faire des bonds de m. Le ouistiti pygmĂ©e se dĂ©place en sautant en position verticale le long des troncs plus souvent que tout autre singe. Comme l’écureuil, il grimpe en spirale autour des arbres et se cache derriĂšre les troncs, si vite que l’Ɠil humain a du mal Ă  le suivre. AprĂšs avoir alternĂ© une sĂ©rie de sprints et de sauts dĂ©concertants, le ouistiti s’immobilise au sol oĂč sa tenue de camouflage le protĂšge, ou bien se cache derriĂšre une branche.

Appellations

Cette espĂšce porte diffĂ©rents noms selon les langues et les rĂ©gions : Pygmy marmoset (pour les anglophones), LeĂŁozinho, sagui pigmeu (au BrĂ©sil), Mono de bolsillo (« singe de poche ») ou leoncito (au PĂ©rou et en Colombie), TitĂ­ enano, chichĂ­co, tumĂ­ (en Colombie), Leoncillo et gatomo (nom huaorani ; en Équateur), Tsigeriniro, tampianiro, tampiashitsa (pour l'ethnie matsigenka du parc national de ManĂș au PĂ©rou).

Description

Ouistiti pygmée au zoo DvƯr Krålové.

La femelle est lĂ©gĂšrement plus grande que le mĂąle. La fourrure est fine, douce et dense. Dessus grisĂątre Ă  brun fauve. Dessous (ventre et poitrine) orangeĂątre, ochracĂ© ou fauve chez le ouistiti pygmĂ©e du nord, blanchĂątre chez le ouistiti pygmĂ©e du sud. Pieds et mains jaunĂątres ou orangeĂątres. Queue imperceptiblement annelĂ©e de noir. TĂȘte et poitrine couvertes de longues touffes de poils formant une criniĂšre. Face brun sombre Ă©clairĂ©e de gris blanchĂątre au-dessus de la commissure des lĂšvres et d’une raie nasale verticale blanchĂątre Ă  chamois, marques qui amplifient la perception des expressions faciales et des mouvements de la tĂȘte durant la communication visuelle. Il est quasiment impossible de distinguer le mĂąle de la femelle sauf au niveau de l’aire gĂ©nitale, le scrotum des mĂąles Ă©tant fortement tachetĂ© de noir. La zone anogĂ©nitale, chez les deux sexes, est complĂštement entourĂ©e d’épais poils noirs qui augmentent l’effet visuel lors des dĂ©monstrations Ă  caractĂšre sexuel. L’Ouistiti pygmĂ©e du sud a le scrotum marquĂ© de points noirs, pas l’Ouistiti pygmĂ©e du nord.

Le ouistiti pygmĂ©e diffĂšre physiquement des ouistitis des genres Callithrix et Mico par une plus petite taille, un pelage agouti striĂ© de bandes, il s’en distingue aussi au niveau des organes gĂ©nitaux mĂąles (scrotum sessile et hampe pĂ©nienne non Ă©pineuse) et de la denture (incisives et prĂ©molaires infĂ©rieures). À la diffĂ©rence des autres ouistitis, le ouistiti pygmĂ©e ne bouge pas la tĂȘte de droite Ă  gauche, n’enroule pas sa queue entre ses jambes pendant le repos ou le sommeil, ne fait pas le gros dos pour montrer son hostilitĂ©, ne hĂ©risse pas les poils de la couronne lorsqu’il a peur et ne consomme pas de fruits pulpeux. Le juvĂ©nile acquiert le coloris facial propre Ă  l’adulte vers l'Ăąge de 5 mois.

Mensurations

  • Corps de 12 Ă  15 cm.
  • Queue de 17 Ă  23 cm.
  • Poids 120-130 g (de 85 Ă  160 g).
  • Cerveau : 4,2 g (dont nĂ©ocortex : 2,54 cm3).
  • Rapport longueur bras/jambes (x100) : 82.
  • Caryotype : 2n = 44.

Physiologie

Alimentation

Ouistiti pygmée se nourrissant, Philadelphia Zoo

Gommivore-insectivore-frugivore. Passe jusqu’à 32 % de son activitĂ© journaliĂšre (et 67 % de son temps alimentaire) Ă  racler les troncs pour en prĂ©lever les sĂ©crĂ©tions rĂ©sineuses, ce qui fait de lui le ouistiti le plus spĂ©cialisĂ© dans la consommation de gomme. Il fait des incisions de 1 Ă  cm qu’il visite quotidiennement et des chercheurs ont comptĂ© jusqu’à 1 700 nouvelles incisions en six mois sur une aire donnĂ©e, ce qui profite au Tamarin Ă  selle (Saguinus fuscicollis). Au PĂ©rou, le ouistiti pygmĂ©e saigne l’écorce de prĂšs de soixante espĂšces de plantes appartenant essentiellement Ă  quatre familles : anacardiacĂ©es, mĂ©liacĂ©es, lĂ©gumineuses et vochysiacĂ©es. Il ponctionne les sapotiers chupachupa (Quararibea sp.), le pau-terra (Qualea sp.), le cĂšdre quaruba (Vochysia sp.) et le prunier mombin (Spondias mombin). Au sud de la Colombie, ses sources prĂ©fĂ©rĂ©es sont les cĂšdres acajou (Cedrela sp.), les pois doux (Inga sp.) dont il consomme aussi les fruits, les parkias (Parkia sp.), les clusias (Clusia sp.), le caballeros (Souroubea guianensis) et le figuier jĂ­peo (Ficus hartwegii). Il raffole aussi des arthropodes qu’il recherche dans la couronne des petits et moyens arbres ainsi que dans les enchevĂȘtrements de lianes, toujours au-dessous de 20 m de hauteur. Il n'hĂ©site pas Ă  s’aventurer dans un pĂąturage pour capturer des sauterelles. Parfois, grignote un fruit, lĂšche du nectar durant la saison sĂšche, croque un Ɠuf d’oiseau ou s’attaque Ă  un oisillon. En captivitĂ©, on a observĂ© un spĂ©cimen chasser furtivement un oiseau, le tuer puis en consommer le cerveau riche en protĂ©ines.

Reproduction

En captivitĂ©, les copulations ne durent que 4 Ă  10 secondes et le mĂąle toilette longuement sa partenaire, parfois prĂšs d’une heure. La femelle met bas deux fois par an, pour la premiĂšre fois autour de son 23e mois. Elle connaĂźt un second Ɠstrus post-partum trois nouvelles semaines aprĂšs la mise bas. En Amazonie pĂ©ruvienne, on enregistre deux pics de naissance, en mai-juin et entre octobre et janvier. Deux faux jumeaux naissent aprĂšs 4-5 mois de gestation. Les naissances uniques reprĂ©sentent 30 % des cas et les triplĂ©s sont trĂšs rares. Chaque bĂ©bĂ© pĂšse 14 Ă  27 g Ă  la naissance.

DĂ©veloppement

DĂšs le deuxiĂšme jour, la femelle et le mĂąle se partagent les jumeaux sur leurs dos afin que celle-ci puissent partir plus facilement Ă  la recherche de nourriture. Tous les membres du groupe sont des transporteurs potentiels. Les jeunes sont parfois laissĂ©s seuls sur une branche. À un mois, les jumeaux rĂ©alisent leurs premiers jeux solitaires (exploration, acrobaties, sauts et mimes de capture d’insectes), ils commencent Ă  ĂȘtre laissĂ©s seuls en des lieux sĂ»rs. Pour le jeune ouistiti pygmĂ©e, le sevrage dĂ©bute vers un mois et demi, autour de cinq mois il peut saigner les troncs lui-mĂȘme. Les jumeaux passent beaucoup de temps Ă  jouer ensemble lors des deux pauses quotidiennes, Ă©voluant prĂšs de la cime. La mortalitĂ© infantile est de 33 %, la plupart des morts intervenant durant les deux premiers mois. Sexuellement mature entre 12 et 18 mois, il n'atteint sa taille adulte qu'Ă  l'Ăąge de 2 ans.

Couleurs

Ouistiti pygmée

Le corps du ouistiti pygmĂ©e est recouvert de fourrure dense qui peut ĂȘtre grisĂątre, fauve ou brun-or.

Locomotion

Le ouistiti pygmĂ©e est quadrupĂšde et pratique le saut-accrochage vertical. Il effectue des bonds jusqu’à m. Il grimpe en spirale autour des troncs. Il a l'habitude de progresser soit lentement soit Ă  toute vitesse.

Il est diurne et arboricole.

Habitat et répartition

Aire de répartition de Ouistiti pygmée

Tous les types de forĂȘt. ForĂȘt inondable (igapĂł et varzea), terra firme, fourrĂ©s de bambous. Abords des champs cultivĂ©s. Dans la terra firme, souvent associĂ© Ă  un arbre Ă©mergeant appelĂ© guarango (Parkia sp.). Quel que soit l’environnement, il habite la lisiĂšre de forĂȘt Ă  proximitĂ© d’un cours d’eau. Dans les forĂȘts de plaine inondables, il prĂ©fĂšre les zones inondĂ©es au plus trois mois par an avec un niveau d’engorgement n’excĂ©dant pas 2-m. Il habite aussi en AmĂ©rique du Sud dans les forĂȘts d'Amazonie.

Tout le bassin de la haute Amazone, soit le nord de la Bolivie, l’est du PĂ©rou, l’est de l’Équateur, le sud de la Colombie, le nord et l’ouest du BrĂ©sil. Il est prĂ©sent dans un triangle dessinĂ© au nord par le rio JapurĂĄ-CaquetĂĄ, Ă  l’est par le rio Madeira et Ă  l’ouest les rios Pastaza et Ucayali. Sa limite sud se situe Ă  la frontiĂšre de l’État d’Acre (BrĂ©sil) et du PĂ©rou.

Domaine minuscule et exclusif. Trois mille mÂČ en pleine forĂȘt, plus du double le long des forĂȘts riveraines. Son centre abrite les deux ou trois arbres qui lui fournissent ses exsudats.

DensitĂ© : 50-60/kmÂČ en pleine forĂȘt et 210-230/kmÂČ dans les forĂȘts riveraines (Amazonie pĂ©ruvienne).

Sa distribution se superpose Ă  celle du Tamarin Ă  selle (Saguinus fuscicollis) mais l’Ouistiti pygmĂ©e n’occupe pas la mĂȘme niche Ă©cologique.

Activités

Parcourt chaque jour 30 Ă  100 m (jusqu’à 850 m, observation chez un individu isolĂ©). Cette distance calculĂ©e horizontalement reflĂšte mal le dĂ©placement rĂ©el d’une espĂšce particuliĂšrement « tridimensionnelle » (nombreux dĂ©placements verticaux). Il s’active tĂŽt le matin (premiĂšre prise de gomme), en fin de matinĂ©e (consommation d’insectes et de gomme) et surtout en fin d’aprĂšs-midi. Les phases d’alimentation sont entrecoupĂ©es de sĂ©ances de repos, de jeu, de toilettage mutuel et de pelotonnement. Pas de coordination ni de synchronisation rĂ©elles entre les divers membres du groupe, les uns pouvant gouger des troncs, les autres chercher des insectes et d’autres encore se reposer. Lorsqu’un groupe a Ă©puisĂ© les principales sources alimentaires de son domaine, il en change tout simplement. Il dort la nuit dans un trou d’arbre.

Vie sociale

Structure sociale et systĂšme de reproduction

Groupe monoparental ou groupe multimĂąle-unifemelle. Monogamie. Le plus souvent, un couple et ses jeunes jusqu’à quatre gĂ©nĂ©rations. Il existe Ă©galement des individus solitaires.

Le dominant suit constamment la femelle avec laquelle il forme un couple spatialement soudĂ© qui se toilette et se pelotonne frĂ©quemment. La femelle alpha domine tout le monde, y compris les mĂąles adultes (car il peut en exister plusieurs au sein d’un groupe). Le mĂąle dominant, qui rĂ©affirme sa supĂ©rioritĂ© en exhibant ses testicules et restreint l’accĂšs du dominĂ© Ă  la femelle par des comportements d’agression et de surveillance.

Nombre de petits

Sept (de deux à quinze). De trois à huit (Yasuní, Équateur).

Communication orale

Quinze vocalisations. Du fait qu’il craint davantage les prĂ©dateurs que les autres ouistitis, on a longtemps cru qu’il communiquait moins avec ses congĂ©nĂšres et que c'Ă©tait le plus silencieux des singes du Nouveau Monde. La rĂ©alitĂ© est inverse : beaucoup de ses cris subsoniques Ă©chappent Ă  l’oreille humaine, et les rares que nous percevons ressemblent Ă  de faibles pĂ©piements ou babillages. Des expĂ©riences ont montrĂ© que les ouistitis pygmĂ©es instaurent entre eux de vĂ©ritables dialogues, chaque individu appelant Ă  son tour de façon coordonnĂ©e, comme chez les titis et les saĂŻmiris. Le cri d’alarme nasal est formĂ© d’une sĂ©rie de notes (‘kik’) produites toutes les demi-secondes : il entraĂźne le figement et le « silence radio » chez les congĂ©nĂšres. Plusieurs types de trilles suraigus ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s, les uns Ă©mis bouche ouverte dans un contexte agressif (durĂ©e de 334 ms), les autres Ă©mis bouche fermĂ©e lors des dĂ©placements (d’une durĂ©e moyenne de 176 ms, leur frĂ©quence varie entre 1 et 1,5 kHz - appel rapprochĂ© - ou bien s’établit autour de kHz - appel moyenne distance entre 5 et 10 m). Distinct des prĂ©cĂ©dents, l’appel longue-distance (limitĂ©e toutefois Ă  une vingtaine de mĂštres) consiste en une sĂ©rie de dix Ă  vingt notes brĂšves produites bouche fermĂ©e toutes les 50 ms Ă  une frĂ©quence de 5-kHz. Des gazouillis sont Ă©mis en signe de soumission. Le cri de peur est une sorte de crissement suraigu et l’animal produit des sortes de jacassement lorsqu’il est furieux. D’aprĂšs Y. V. Pola et C. T. Snowdon, un cri prĂ©cĂ©derait la dĂ©fĂ©cation. Enfin, lorsqu’il s’approche d’un arbre, le Ouistiti pygmĂ©e crie pour annoncer son arrivĂ©e et inciter d’éventuels rivaux Ă  quitter les lieux.

Deux ouistitis pygmées se toilettant

Communication visuelle

Il hĂ©risse le poil et agite sa queue pour exhiber son aire gĂ©nitale, dans un contexte hostile. C’est d’ailleurs le seul ouistiti Ă  agiter la queue parmi la vingtaine d’espĂšces connues. Le Ouistiti pygmĂ©e communique par des postures et des expressions faciales. Lorsque la femelle ne veut pas copuler, elle montre au mĂąle sa zone gĂ©nitale et celui-ci se soumet en se contentant de lĂ©cher ladite zone ou de remuer et/ou tirer la langue.

Communication tactile

Toilettages mutuels fréquents.

Prédateurs

Nombreux. Les félins et aussi les rapaces.

Particularités physiques et comportementales

  • Le nouveau-nĂ© est si minuscule qu’il faut une loupe pour distinguer ses doigts. Un jeune spĂ©cimen est encore Ă  peine plus grand qu’un gros criquet, l’un de ses futurs repas

  • C’est l’ours en peluche des jeunes Indiens, qui lui confient leurs secrets. Pour les adultes, juchĂ© sur le haut du crĂąne, c’est une formidable machine Ă  enlever les poux.
  • Chez cette espĂšce, l’unique femelle adulte du groupe domine tous les autres membres.
  • Il vit le plus souvent en couple monogame. Parfois, il y a plusieurs mĂąles adultes au sein d’un groupe et, Ă©tant donnĂ© qu’ils tentent de s’accoupler, on pourrait penser que cette espĂšce pratique la polyandrie. NĂ©anmoins, un mĂąle dominant monopolisant l’accĂšs Ă  la seule femelle, le systĂšme reproductif demeure fonctionnellement monogamique.

Sous-espĂšces

D'aprÚs l'ouvrage Handbook of the Mammals of the World en 2013, il existe deux sous espÚces de ouistiti pygmée:

  • Cebuella pygmaea pygmaea (Spix, 1823)
  • Cebuella pygmaea niveiventris Lönnberg, 1940

Cebuella pygmaea pygmaea, se rencontre dans un triangle entre le rio JapurĂĄ-CaquetĂĄ au nord, le rio SolimĂ”es au sud et le rĂ­o Pastaza Ă  l’ouest. La pointe est de ce triangle se trouve Ă  la confluence des rios JapurĂĄ et SolimĂ”es. Cebuella pygmaea niveiventris, se rencontre au sud du SolimĂ”es, Ă  l’ouest jusqu’au rĂ­o Huallaga, Ă  l’est jusqu’au rio Madeira, au sud jusqu’à la frontiĂšre de l’Acre et du PĂ©rou jusqu’au bassin du rĂ­o Manu.

En 2017, la séparation entre les deux sous-espÚces a été analysée sur base de données moléculaires. Les résultats de l'étude encouragent à les considérer en réalité comme des espÚces distinctes[3].

Menaces

Le ouistiti pygmĂ©e reste assez commun car il n’est pas chassĂ© (rien Ă  manger) et s’adapte Ă  l’agriculture. Se fait parfois prendre dans des piĂšges en bordure des plantations de bananes et de plantains, des dĂ©lices auxquels il ne sait rĂ©sister. Il s’apprivoise facilement.

Notes et références

  1. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  2. (en) Murray Wrobel, Elsevier's Dictionary of Mammals : in Latin, English, German, French and Italian, Amsterdam, Elsevier, , 857 p. (ISBN 978-0-444-51877-4, lire en ligne), entrée N°761.
  3. (en) Jean P. Boubli, Maria N. F. da Silva, Anthony B. Rylands, Stephen D. Nash, FabrĂ­cio Bertuol et al., « How many pygmy marmoset (Cebuella Gray, 1870) species are there? A taxonomic re-appraisal based on new molecular evidence », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 120,‎ , p. 170-182 (DOI 10.1016/j.ympev.2017.11.010)

Liens externes

Sous-genre Callithrix (Cebuella)

Genre Cebuella

EspĂšce Callithrix pygmaea

EspĂšce Cebuella pygmaea

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