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Nickel 63

Le nickel 63, notĂ© 63Ni, est l'isotope du nickel dont le nombre de masse est Ă©gal Ă  63 : son noyau atomique compte 28 protons et 35 neutrons avec un spin 1/2- pour une masse atomique de 62,929 669 g/mol. Il est caractĂ©risĂ© par un excĂšs de masse de −65 512,9 Â± 0,4 keV et une Ă©nergie de liaison nuclĂ©aire par nuclĂ©on de 8 763,50 keV[1]. C'est un radionuclĂ©ide qui n'existe pas dans la nature. Ce radioisotope synthĂ©tique ne peut qu'ĂȘtre artificiellement produit dans des installations nuclĂ©aires[2].

Nickel 63

table

Général
Nom Nickel 63
Symbole 63
28
Ni
35
Neutrons 35
Protons 28
Données physiques
Demi-vie 101,2 Â± 1,5 ans[1]
Masse atomique 62,9296690(5) u
Spin 1/2-
ExcĂšs d'Ă©nergie −65 512,9 Â± 0,4 keV[1]
Énergie de liaison par nuclĂ©on 8 763,495 Â± 0,007 keV[1]
Production radiogénique
Isotope parent Désintégration Demi-vie
63
27
Co
ÎČ− 27,4(5) s
Désintégration radioactive
DĂ©sintĂ©gration Produit Énergie (MeV)
ÎČ− 63
29
Cu
0,066975

Il a été commercialisé sous forme de 63NiCl2 et de 63Ni(NO3)3[3].

Caractéristiques

C'est un Ă©metteur ÎČ pur. ActivitĂ© massique : 2,1 Ă— 1012 Bq/g[4]. Sa pĂ©riode radioactive (demi-vie) est de 100,1 ans et en se dĂ©gradant, il donne naissance Ă  un isotope de cuivre stable (63Cu). Émission(s) principale(s) par dĂ©sintĂ©gration (rendement d’émission %) : Emax = 65,87 keV (100 %)[4].

Origines

Cinétique environnementale

Selon les données disponibles, le 63Ni déposé sur le sol y est adsorbé pour environ 90 %[8].

Dans l'eau douce, il tend à se fixer dans les sédiments ou sur les particules en suspension, et peut contaminer les algues et plantes aquatiques[2]. Certaines plantes le bioaccumulent trÚs fortement (phytoremédiation possible[2]).

Comme de nombreux mĂ©taux de transition, il est d'autant plus soluble et mobile dans le sol que le pH est bas (conditions acides)[2]. Il peut ĂȘtre complexĂ© et captĂ© par divers agents chĂ©lateurs (EDTA, DTPA, oxalate, citrate, etc.) qui peuvent diminuer sa sorption sur les minĂ©raux des sols (Swanson, 1982 citĂ© par l'IRSN[2])

Les végétaux peuvent le capter, avec une répartition plutÎt homogÚne dans la plante (pas d'accumulation particuliÚre dans les graines, fruits ou tubercules).

Les animaux peuvent l'ingĂ©rer et se contaminer. Les mammifĂšres en rejettent une grande partie dans les 24 heures ; le reste Ă©tant distribuĂ© de maniĂšre homogĂšne dans le corps oĂč il persiste longtemps (demi-vie biologique : de 500 Ă  1 200 jours chez l’homme)[2].

Les poissons le stockent prĂ©fĂ©rentiellement dans la peau et les viscĂšres. Les crustacĂ©s le fixent dans le pancrĂ©as et l’exosquelette alors que les mollusques le concentrent dans leur coquille[2].

Toxicité, écotoxicité

Sa toxicité est considérée comme modérée[9].

Références

  1. (en) « Live Chart of Nuclides: 63
    28
    Ni
    35
    »
    , sur https://www-nds.iaea.org/, AIEA, (consulté le )
    .
  2. IRSN, Fiche IRSN consacrée à cet Isotope dans l'environnement
  3. (Eedy et al 1986)
  4. (Nuclides 2000, 1999)
  5. Beasley TM (1986) Nickel-63 in Columbia river sediments below the Hanford reservation. J. enviro. radioactiv, 4:1-10.
  6. CMBEEP (1975), Committee on Medical and Biologic Effects of Environmental Pollutants, 1LFNHO, Division of Medical Sciences, National Research Council, National Academy of Sciences, Washington D.C., pp 38-39
  7. Holm & al., 1992
  8. Coughtrey et Thorne, 1983
  9. Granier R et Gambini D (1990) Applied radiobiology and radiation protection, Ellis Horwood, pp. 346-347

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie


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