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Montpitol

Montpitol est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Montpitol
Montpitol
Le Lac du Laragou.
Blason de Montpitol
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des coteaux du Girou
Maire
Mandat
Jean-François Casale
2020-2026
Code postal 31380
Code commune 31388
Démographie
Gentilé Montpitolois, Montpitoloises
Population
municipale
371 hab. (2020 en diminution de 7,71 % par rapport à 2014)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 19″ nord, 1° 39′ 00″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 242 m
Superficie 5,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pechbonnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montpitol
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Montpitol
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Montpitol
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Montpitol
Liens
Site web http://www.mairie-montpitol.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Marignol et par divers autres petits cours d'eau.

    Montpitol est une commune rurale qui compte 371 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montpitolais ou Montpitolaises.

    Anciennement appelé Montpitol-la-Gascogne ou Montpitol-la-Soulade. La commune de la Soulade a été rattaché à Montpitol par une ordonnance royale de 1817.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Montpitol se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 15 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montastruc-la-Conseillère[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Azas (3,0 km), Saint-Jean-Lherm (3,2 km), Roquesérière (3,4 km), Bonrepos-Riquet (3,8 km), Montastruc-la-Conseillère (4,9 km), Verfeil (5,3 km), Garrigues (5,7 km), Gémil (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montpitol fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].

    Montpitol est limitrophe de sept autres communes, dont une dans le département du Tarn[5]. Les communes limitrophes sont Roquesérière, Garrigues, Azas, Montastruc-la-Conseillère, Saint-Jean-Lherm et Verfeil.

    Géologie et relief

    Le point culminant du village (242 m) situé sur la route des crêtes (D30) en haut du lieu-dit Prats Vidal permet de dominer, au nord le bassin versant vers la vallée du Tarn et au sud le bassin versant vers la vallée de la Garonne et de voir distinctement par temps clair les monts de l'Aveyron, la chaine des Pyrénées et la Montagne noire.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Montpitol.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Marignol, le ruisseau de Crabe Nègue, le ruisseau de Ferrus, le ruisseau de Gayssou, le ruisseau de Labanal, le ruisseau de Las Canal, le ruisseau des Manenses, le ruisseau de Verdensol et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le ruisseau de Laragou, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Lavaur (81) et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Gragnague, après avoir traversé 6 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 730 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur, mise en service en 1985[14] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 724,9 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 22 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21] - [22] - [23].

    Urbanisme

    Typologie

    Montpitol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [24] - [I 2] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (2,3 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Hameaux et écarts

    Les principaux écarts sont, pour l'ancien territoire de La Soulade au nord et à l'est de la commune; En Marignols, La Gardière, La Negro, Castelfret (Castelfort), En Jannat, En Cansalade, En Danis, Saint-Puzet, La Soulade, Sarrail, Noubelly, Stoupignan et Trantoul, et pour l'ancien territoire de Montpitol-la-Gascogne à l'ouest et au sud de la commune; Le Fort, En Gineste, La Serre (Serre de Malconseil), Prats Vidal Bas, Prats Vidal Haut, En Cuns, Mazeillé, La Bourdette, En Maury, Le Moulin, Lissard, Lespiau, Daréou, La Goubertarie, Landillac et Landillac Bas.

    Voies de communication et transports

    La commune est principalement desservie au nord par la route départementale 30, dite route des crêtes, ligne de partage des eaux entre le bassin de la Garonne et le bassin du Tarn, sur l'axe Montastruc-la-Conseillère - Lavaur.

    Au sud la D20c permet de rejoindre Gragnague en suivant le cours du Laragou et la D22 permet d'accéder à Verfeil et Bonrepos-Riquet.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montpitol est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Laragou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[29] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpitol.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 150 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 116 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Toponymie

    Avant la Révolution, Montpitol portait le nom de Montpitol-la-Gascogne.

    Histoire

    Au milieu du XIIe siècle le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sernin cite une église nommée Sanctus Projectus dévolue à Saint-Projet sur le territoire de Montpitol[32].

    Au Moyen Âge Montpitol faisait partie de la seigneurie de Verfeil qui comptait alors vingt places fortes alentour. Jusqu'à la Croisade des Albigeois (1208-1229) la puissante famille de Portal[33], adeptes du Catharisme, était seigneurs de Montpitol et entretenait le fort dont seul un lieu-dit dominant le village sur la route des crêtes rappelle l'existence.

    En 1215 Simon de Montfort se fait attribuer les terres du comte Raymond VI de Toulouse protecteur des cathares et le revenu du fief de Verfeil dont fait partie Montpitol est alors attribué aux évêques de Toulouse.

    En 1278, Bérenger de Portal obtient la restitution de ses biens.

    Le fort de Montpitol fut probablement édifié au moment de la Guerre de Cent Ans pour défendre les villageois contre la menace anglaise et les mercenaires. Des murailles de terre édifiées et entretenues par les habitants, entouraient les maisons.

    L'avancée de la Réforme protestante au début du XVIe siècle permit à Jehan de Portal dit le Jeune de recouvrer en dot les propriétés (terres et forteresse) de Montpitol mais pas la seigneurie et son droit de haute et basse justice qui restèrent à l'archevêque de Toulouse.

    En 1570, sous la conduite de l'amiral de Coligny, les troupes des religionnaires, grossies de celles des princes de Condé et de Navarre, s'emparaient des forts qu'ils trouvaient sur leur passage qui n'étaient défendus que par quelques paysans mal armés et sans expérience militaire. En 1574, ils réparaient celui de Montpitol avec les matériaux de l'église qui avait été saccagée récemment par les huguenots[34].

    Le , Anne de Levis, Duc de Ventadour, Lieutenant-Général pour le roi Henri IV de la province du Languedoc, dans sa lutte contre les ligueurs sur le chemin de Lavaur à Toulouse, assiégea et brula le fort de Montpitol dont les consuls furent pendus "pour avoir oser soutenir le canon !"[35].

    En 1683 les bénéficiaires des revenus du fief de Montpitol étaient les dames Feuillantines, une congrégation de religieuses qui suivait la règle de Saint Bernard, et qui se consacrait surtout à l'éducation des jeunes filles. Elles étaient établies au faubourg Saint-Cyprien de Toulouse.

    En 1733, Jacques Duilhé, bourgeois de Toulouse et propriétaire à La Soulade fut anobli par le capitoulat de Toulouse. Il devint alors coseigneur de La Soulade et rajouta à son patronyme le nom de fief de Saint-Projet.

    Héraldique

    Montpitol

    Son blasonnement est : Palé d'azur et d'or de six pièces.

    La commune de la Soulade, rattachée en 1817 à celle de Montpitol, portait "d'Argent à un chef-bande de sable".

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36] - [37].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Montpitol faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1983 Roger Gasc
    1983 2001 Jean Casale
    2001 2020 Thierry Auriol
    mai 2020 octobre 2020 Christophe Marty
    octobre 2020 En cours Jean-François Casale

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39]. En 2020, la commune comptait 371 habitants[Note 8], en diminution de 7,71 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    182203203286335349364372334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    353341344320299301292286274
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    254253239221221205228204162
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    169141121176251332369407389
    2020 - - - - - - - -
    371--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Montpitol fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune de Roquesérière école maternelle et pour l'école élémentaire sur la commune[42].

    Sports

    Le village de Montpitol est dynamisé par un club d'aviron nommé Montpitol Aviron Club du Lac du Laragou. Ce petit club d'une soixantaine de licenciés est situé sur les berges du Lac du Laragou. Ce club mélange rameurs-loisir et rameurs-compétition, la formation des jeunes y est exemplaire. Le club est une association créé en 1996 qui fait partie de la Fédération française des sociétés d'aviron. Le club se qualifie chaque année pour les championnats de France et il peut compter à son palmarès deux médailles d'or (saison 2009-2010 et saison 2010-2011), deux médailles d'argent (saison ????-????, saison 2009-2010) et une médaille de bronze, ainsi que plusieurs titres de champion du Sud-Ouest. Terrain de basketball,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou[43] - [44].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 144 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 381 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 790 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]6,6 %4,7 %6,1 %
    Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 266 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (69,5 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 188, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,9 %[I 11].

    Sur ces 188 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    33 établissements[Note 11] sont implantés à Montpitol au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble33100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    39,1 %(5,7 %)
    Construction824,2 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    39,1 %(25,9 %)
    Information et communication13 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance13 %(3,8 %)
    Activités immobilières13 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1133,3 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    39,1 %(16,6 %)
    Autres activités de services26,1 %(7,9 %)

    Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à Montpitol), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9743
    SAU[Note 13] (ha)519676640696

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 696 ha[47] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Monseigneur François Duilhé de Saint-Projet[48], né le à Toulouse, prêtre, chanoine, professeur de rhétorique, lauréat des Jeux Floraux en 1853, 1854, 1855 et 1856, en a été élu mainteneur en 1857. Docteur en théologie la même année. Auteur du livre Apologie scientifique de la foi chrétienne, il fut l'initiateur de la fondation de l'Institut catholique de Toulouse dont il fut nommé recteur en 1894. Il mourut le à Toulouse. Il était propriétaire et conseiller municipal de Montpitol et ses ancêtres étaient seigneurs de Saint-Projet et co-seigneurs de la Soulade au XVIIIe siècle.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Site officiel

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Montpitol » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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