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Montgeard

Montgeard est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Montgeard
Montgeard
L'église de Montgeard vue du sud
Blason de Montgeard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Lauragais
Maire
Mandat
Serge Kondryszyn
2020-2026
Code postal 31560
Code commune 31380
Démographie
Gentilé Montgeardins
Population
municipale
525 hab. (2020 en augmentation de 12,42 % par rapport à 2014)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 23″ nord, 1° 38′ 05″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 290 m
Superficie 9,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Escalquens
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Montgeard
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Montgeard
Liens
Site web http://www.montgeard.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Hyse, la Thésauque et par divers autres petits cours d'eau.

    Montgeard est une commune rurale qui compte 525 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montgeardins ou Montgeardines.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomptiond, classée en 1980, le château, inscrit en 1992 puis classé en 1995, et le château de Roquefoulet, inscrit en 2001.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Montgeard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 21 km d'Escalquens[2], bureau centralisateur du canton d'Escalquens dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nailloux[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Nailloux (2,1 km), Monestrol (3,0 km), Seyre (3,9 km), Aignes (4,2 km), Calmont (5,8 km), Gibel (6,2 km), Lagarde (6,5 km), Caignac (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montgeard fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].

    Montgeard est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Nailloux, Aignes, Calmont, Gibel, Lagarde, Monestrol et Seyre.

    Communes limitrophes de Montgeard[5]
    Nailloux Seyre
    Aignes Montgeard Lagarde
    Calmont Gibel Monestrol

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 932 hectares ; son altitude varie de 195 à 290 mètres[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Montgeard.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Hyse, la Thésauque, le ruisseau de Lourtouyre, le ruisseau du Martigat et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8] - [9].

    La Hyse, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Gibel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Venerque, après avoir traversé 10 communes[10].

    La Thésauque, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Caignac et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Villenouvelle[11].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 776 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970[17] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[18] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 714 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 32 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24] - [25] - [26].

    Urbanisme

    Typologie

    Montgeard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [27] - [I 2] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), eaux continentales[Note 7] (3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne express Hop!303 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, et la ligne 327 relie le centre de la commune à la gare de Villefranche-de-Lauragais, en correspondance avec les TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montgeard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thésauque. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2009 et 2018[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgeard.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 208 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 208 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Histoire

    Une bastide

    Les origines du village de Montgeard[35] se confondent avec l’histoire de la reconquête politique du Midi toulousain dans le contexte de l’après-Croisade des Albigeois : l’âge des bastides.

    La naissance de Montgeard reflète la volonté du pouvoir royal de reprendre en main un territoire auparavant acquis à la cause cathare (les coteaux sud de Nailloux-Montesquieu) en implantant une ville neuve qui pourra attirer de nouveaux habitants dispersés ou venus des vieux villages voisins : Monestrol, Nailloux[36].

    Sa fondation s’est effectuée en deux temps. Le , un contrat de paréage est signé entre le seigneur de Nailloux, Hugues Peytavin et le représentant du roi Philippe V à Toulouse, le sénéchal Guy Guiard (qui donnera son nom à la localité : « mont-Guiard Â», devenu Montgeard[37]). La planification orthogonale caractéristique du village est alors tracée, au sommet d’une colline, dans la forêt dite « d’Artiz Â» à une demi-lieue du village de Nailloux, auprès d’une église portant le nom de Notre-Dame des Cabanes[35] - [38]. Les premiers montgeardins sont invités à venir s’installer et, moyennant une redevance annuelle, ils deviennent propriétaires de « lots Â» dans la nouvelle ville. Un an plus tard (), une charte est octroyée à la nouvelle localité : elle détermine en 50 articles les coutumes locales en termes de liberté des personnes, mais aussi les franchises ou « privilèges Â» attribués sur le plan économique : répartition de l’impôt, déroulement des foires et marchés, etc.[39]

    Une jalousie supposée ou la crainte d’un exode de sa population entraîne le village voisin de Nailloux à réclamer les mêmes droits que les montgeardins. C’est chose faite avec l’acte d’union de 1319, qui proclame le rattachement de Nailloux à Montgeard et la jouissance des mêmes privilèges.

    L’âge d’or du pastel

    Comme de nombreuses autres localités rurales du triangle Toulouse-Albi-Carcassonne, Montgeard a connu une période de forte prospérité avec l’apogée de la production du pastel, entre la fin de la guerre de Cent Ans (1453) et le début des guerres de Religion (1562).

    Issu d’une plante, Isatis tinctoria, ce colorant était la seule source de teinture bleue connue en Europe jusqu’à la fin du XVIe siècle. Le pastel était cultivé comme une plante potagère, ce qui nécessitait une main d’œuvre importante. Les feuilles étaient récoltées, lavées, séchées, puis broyées dans un moulin pastellier. La pâte de pastel écrasée était ensuite amalgamée en grosses boules appelées « coques Â», ou « cocagnes Â» en Lauragais, qui étaient mises à sécher. Ces « cocagnes Â», qui ont donné au Lauragais son surnom de « pays de cocagne Â», étaient ensuite commercialisées depuis Toulouse sur le marché européen.

    Plusieurs familles de propriétaires terriens profitent alors de la richesse des sols, de la clémence du climat et de l’abondance de main d’œuvre locale pour faire fortune dans cette activité devenue rapidement spéculative. Ce sont les Faget, les Gagnac, les Caussidières et bien sur les plus célèbres, les Durand, dont les noms ont été gravés pour l’éternité dans les murs de l’église paroissiale[35].

    Deux exemples du patrimoine architectural de Montgeard attestent de cette prospérité :

    • L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, construite entre 1522 et 1561, est un superbe exemple d’architecture gothique méridionale. Construite grâce à l’argent du pastel, elle présente en façade un clocher-porche inachevé unique en Lauragais, dont la base massive aurait dû accueillir une tour octogonale peut-être semblable à celle de l’église voisine de Cintegabelle. À l’intérieur, la décoration sculptée est réputée pour ses superbes clefs de voûte et culots armoriés. De nombreux objets d'art sont dignes d'intérêts : un bénitier en marbre venu de Pise, un retable d’albâtre démembré importé d’Angleterre, des dalles funéraires portant des épitaphes en occitan, un grand retable de pierre peint de la fin du XVIe siècle. La décoration des voûtes à l’imitation de la cathédrale d’Albi au XIXe siècle a valu à l’église de Montgeard son surnom de « petit Albi Â»[35].
    • Clocher-porche
      Clocher-porche
    • Nef
      Nef
    • Bénitier
      Bénitier
    • Retable
      Retable
    • L’hôtel Durand, également appelé « château de Montgeard Â», est un hôtel particulier dont la construction a dû commencer en 1554-1555, au moment où son commanditaire, Guillaume Durand, a racheté les droits seigneuriaux sur le village, devenant le premier seigneur de Montgeard[35]. Comme les hôtels de Bernuy et d’Assezat de Toulouse, il témoigne de la richesse considérable accumulée par les marchands de pastel. À l’extérieur, le bâtiment est bordé d’une galerie à arcades en face de la halle du village et qui a pu accueillir des marchands. Les façades présentent des fenêtres à croisée décorées de sculptures grotesques. L’intérieur est connu pour ces énormes cheminées de briques, sa décoration sculptée, ces impressionnantes caves voûtées et une peinture murale représentant la « Tentation de saint Antoine Â» d’après Jacques Callot[40].
    • Façade sur jardin
      Façade sur jardin
    • Façade sur cour
      Façade sur cour
    • Galerie sur rue
      Galerie sur rue

    D'une culture à l'autre

    La chute des cours du pastel au début des années 1560, l’arrivée d’un colorant concurrent (l’indigo) sur le marché européen et les désordres causés par les guerres de religion ont entraîné une période de déclin relatif pour Montgeard.

    Alors que les grandes familles de marchands pastelliers redeviennent de simples propriétaires terriens, les guerres de religion achèvent de ruiner la région. La proximité du comté de Foix et de localités acquises à la Réforme (Calmont, Gibel, Mazères) explique en partie l’ardeur de ces conflits. Cependant, le calme revenu, les XVIIe, XVIIIe et début du XIXe siècles sont une nouvelle période de prospérité pour Montgeard, grâce à la culture du blé.

    Cette abondance, sans commune mesure avec l’âge d’or du pastel, se traduit par une expansion démographique, le village débordant au-delà des anciens fossés de la bastide médiévale dans un nouveau quartier, surnommé le « barri Â»[35]. Signe des temps, une nouvelle halle « aux grains Â» est construite en 1763 ; elle a depuis été remplacée par la halle actuelle. Comme dans de nombreux villages du Lauragais, cette halle servait de lieu de dépôt et d’évaluation des récoltes, avant le grand voyage, par l’ancienne route de Nailloux, via le port de Gardouch et le canal du Midi, vers d’autres lieux de négoce, notamment Toulouse. À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, la concurrence des blés d’Europe de l’Est venu par le chemin de fer entraînera de nouveau un lent déclin.

    • Situé dans un hameau à proximité du village, le château de Roquefoulet, construit au début du XIXe siècle, est un des derniers exemples de ces nombreux « châteaux du froment Â»[41] qui ont été construits en Lauragais pendant cette période. Il est l’œuvre de l’architecte Delor de Masbou, également responsable du dôme de la Grave à Toulouse. Il s’agit d’un exemple de style palladien assez sobre, avec un corps central cubique à deux niveaux flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée, à l’alignement du corps central ; sa façade arrière est agrémentée d’un avant-corps en forme de rotonde qui rappelle le modèle néo-classique du château de Reynerie. Le décor intérieur (menuiseries, peintures) est à l’imitation de l’antique. Parc remarquable[42].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[43] - [44].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgeard faisait partie de l'ex-canton de Nailloux) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Coteaux du Lauragais Sud.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1961 1983 Édith de Sevin RPR
    mars 1983 2008 André Roou PS
    mars 2008 2020 Marie-Claire Garofalo PS Retraitée
    mars 2020 En cours Serge Kondryszyn PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46]. En 2020, la commune comptait 525 habitants[Note 8], en augmentation de 12,42 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    561567600563660581690691683
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    716672612602553479497512468
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    414436425329339330308297271
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    247228256223290323409421455
    2017 2020 - - - - - - -
    487525-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 308 257 338 274 281 254 254 256
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Montgeard fait partie de l'académie de Toulouse.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de CoLaurSud (communauté de communes des coteaux du Lauragais Sud)[53].

    Une déchèterie est située sur la commune, le long de la route entre Nailloux et Calmont[54].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 199 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 500 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 150 â‚¬[I 5] (23 140 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]5,7 %5,7 %8,2 %
    Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 307 personnes, parmi lesquelles on compte 80,1 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 19,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 105 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 40 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 223, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,6 %[I 11].

    Sur ces 223 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    33 établissements[Note 11] sont implantés à Montgeard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble33100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    39,1 %(5,7 %)
    Construction927,3 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    824,2 %(25,9 %)
    Information et communication13 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance13 %(3,8 %)
    Activités immobilières13 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    412,1 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    26,1 %(16,6 %)
    Autres activités de services412,1 %(7,9 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 33 entreprises implantées à Montgeard), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations10432
    SAU[Note 13] (ha)297298266250

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 250 ha[57] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village de Montgeard possède un très riche patrimoine, témoignage de la richesse extraordinaire accumulée par certains de ses habitants au XVIe siècle notamment.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Montgeard

    Son blasonnement est : De gueules au monde surmonté d'une croisette d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
    • Claude Rivals et André Soutou, Montgeard en Lauragais, chez les auteurs, Toulouse, 1974.

    Articles connexes

    Liens Externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Notes de type "Carte"

      Site de l'Insee

      1. « Métadonnées de la commune de Montgeard » (consulté le ).
      2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
      4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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      6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
      7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montgeard » (consulté le ).
      8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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      10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
      11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montgeard » (consulté le ).
      12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
      13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
      14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montgeard » (consulté le ).
      15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

      Autres sources

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      2. Stephan Georg, « Distance entre Montgeard et Escalquens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
      3. « Communes les plus proches de Montgeard », sur www.villorama.com (consulté le ).
      4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
      5. Carte IGN sous Géoportail
      6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
      7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
      8. « Fiche communale de Montgeard », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
      9. « Carte hydrographique de Montgeard » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
      10. Sandre, « la Hyse »
      11. Sandre, « la Thésauque »
      12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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      59. « Montgeard, Ancien château », sur http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/.
      60. « Château de Roquefoulet ».
      61. « Lac de la Thésauque », sur lauragais-tourisme.fr.
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