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Montferrand (Aude)

Montferrand est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Montferrand
Montferrand (Aude)
Blason de Montferrand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
Maire
Mandat
Christophe Pradel
2020-2026
Code postal 11320
Code commune 11243
Démographie
Gentilé Montferrandais
Population
municipale
625 hab. (2020 en augmentation de 17,26 % par rapport à 2014)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 55″ nord, 1° 49′ 12″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 301 m
Superficie 17,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Bassin chaurien
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montferrand
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Montferrand
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Montferrand
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Montferrand

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Rigole du Canal Midi et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montferrand est une commune rurale qui compte 625 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montferrandais ou Montferrandaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre, inscrite en 1948, le canal du Midi (Bassin de Naurouze, bief de partage des eaux et obélisque), inscrit en 1996, et les Vestiges archéologiques, classés en 1964.

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Lauragais sur la rigole de la plaine en Pays Lauragais. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne. C'est sur la commune que se trouve le seuil de Naurouze.

    Communes limitrophes

    Montferrand est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Airoux, Baraigne, Labastide-d'Anjou, Montmaur et Avignonet-Lauragais.

    Lieux-dits et écarts

    Saint-Pierre-d'Alzonne (Elusiodunum[2] Ier siècle av. J.-C., Mansio Elusione[3] IVe siècle, Eluso IVe siècle) dont le nom est une corruption par l'hydronyme Alzonne d'une racine préceltique Elus- de sens obscur (cf. Eauze, ancienne Elusa.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 793 hectares ; son altitude varie de 186 à 301 mètres[4].

    Voies de communication et transports

    Accès avec l'autoroute A 61 et les routes départementales D 6113 (ex-RN 113) et la D 218 ainsi qu'avec la via Tolosana, le canal du Midi et la voie verte du canal du Midi en Haute-Garonne.

    La commune est desservie par la ligne 955 du réseau liO.

    Hydrographie

    La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[6]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, la rigole du canal du Midi, la Cantarane et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[8].

    Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[9].

    La rigole du canal du Midi, d'une longueur totale de 27 km, prend sa source dans la commune de Saint-Félix-Lauragais et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 769 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MONTFERRAND (11) - alt : 190 m 43° 21′ 12″ N, 1° 49′ 18″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2009 - Records établis sur la période du 01-01-1970 au 31-12-2009
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,7 4,5 6,6 10,4 13,6 15,6 15,7 12,8 10,3 5,7 3,1 8,6
    Température moyenne (°C) 5,4 6,4 9,2 11,5 15,5 19,2 21,9 21,8 18,5 14,4 9 6 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 10,2 13,8 16,3 20,7 24,9 28,1 27,9 24,1 18,6 12,3 8,9 17,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19
    16.01.1985
    −13
    10.02.1986
    −9
    01.03.05
    −3
    14.04.1986
    −2
    01.05.1976
    4
    07.06.1984
    7
    18.07.1984
    5
    31.08.1986
    2
    19.09.1977
    −2
    25.10.03
    −8
    23.11.1988
    −12
    31.12.1970
    −19
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,5
    25.01.1995
    22,5
    15.02.1998
    27
    21.03.1990
    28,5
    25.04.02
    34,7
    30.05.01
    38,1
    21.06.03
    39
    22.07.1990
    41,3
    12.08.03
    34,2
    05.09.06
    29,5
    01.10.1997
    24
    01.11.1970
    21,2
    18.12.1989
    41,3
    2003
    Précipitations (mm) 65,6 49,1 53,6 79,5 75,6 57,8 40,1 48,4 55 66,8 62,1 60,4 714
    Source : « Fiche 11243001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[16] : les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Montferrand est une commune rurale[Note 4] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), forêts (3,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montferrand est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montferrand.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 257 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 257 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 3].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

    Histoire

    Montferrand correspond probablement à l'ancien carrefour routier du bourg gallo-romain d'Elesiodunum, cité par Cicéron dans son discours Pro Fonteio (69 av. J.-C.), où un des péages instauré par le gouverneur romain Fonteius collectait une taxe sur le vin exporté d'Italie vers la Gaule indépendante. Pendant la croisade des Albigeois, un siège (oc) y eut lieu en 1210. Il est cité, sous le nom de Mansio Elusione, comme une des étapes du pèlerinage de Bordeaux à Jérusalem au IVe siècle. Sulpice Sévère y a résidé à la fin du siècle. Par la suite, l'insécurité a amené les habitants à déplacer leur habitat vers la hauteur qui a pris le nom de Montferrand[25].

    Découvert en 1955 par un minotier, le complexe architectural et funéraire chrétien de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (IVe – VIIIe siècles après J.-C.) situé à Peyre Clouque est unique dans le Lauragais[26].

    Héraldique

    Blason de Montferrand Blason
    D'azur, au monde d'or, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[27] - [28].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Montferrand faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de Castelnaudary et du Bassin Lauragais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Christophe Pradel SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 625 habitants[Note 6], en augmentation de 17,26 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    740776752815889961960990940
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    962974863830792710730608640
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    597574561535569565539485497
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    480438395352356410459467496
    2014 2019 2020 - - - - - -
    533602625------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
    Rang de la commune dans le département 114 128 167 138 136 136 137 131
    Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 213 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 544 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 910 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]5,8 %5 %6,2 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 346 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 93 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 277, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,2 %[I 10].

    Sur ces 277 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    43 établissements[Note 9] sont implantés à Montferrand au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble43
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    49,3 %(8,8 %)
    Construction716,3 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1432,6 %(32,3 %)
    Activités immobilières12,3 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    818,6 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    24,7 %(13,2 %)
    Autres activités de services716,3 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 43 entreprises implantées à Montferrand), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

    • Ateliers C, travaux de menuiserie bois et PVC (125 k€)
    • SARL Cambouyer, production d'électricité (29 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[38] - [Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6].

    1988200020102020
    Exploitations23192119
    SAU[Note 12] (ha)970123712661797

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 19 en 2000 puis à 21 en 2010[40] et enfin à 19 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 970 ha en 1988 à 1 797 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 42 à 95 ha[40].

    Enseignement

    Montferrand fait partie de l'académie de Montpellier.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Anne-Bénédicte Mérel-Brandenburg, « A propos du mobilier métallique récemment découvert à Peyre Clouque, Montferrand (Aude) », (2005) - In : La Méditerranée et le monde mérovingien, pages 193-205.
    • Anne-Bénédicte Mérel-Brandenburg, « Le complexe architectural et funéraire de Peyre Clouque à Montferrand (Aude) (Ve-Modèle:VIle siècles) », (2005) - In : L'édifice cultuel entre les périodes paléochrétienne et carolingienne pages 143-154.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Montferrand » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021)..
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