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Mesquer

Mesquer (prononcé [mɛs.kɛ]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie du pays de Guérande, un des pays traditionnels de Bretagne.

Mesquer
Mesquer
Chapelle Notre-Dame-de-Kercabellec, 1949, Merkel
Blason de Mesquer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bernard
2020-2026
Code postal 44420
Code commune 44097
Démographie
Gentilé Mesquerais
Population
municipale
2 088 hab. (2020 en augmentation de 11,24 % par rapport à 2014)
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 01″ nord, 2° 27′ 31″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 34 m
Superficie 16,72 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérande
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Mesquer
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Mesquer
Liens
Site web http://www.mesquerquimiac.fr/

    Géographie

    Situation de la commune de Mesquer dans le département de la Loire-Atlantique

    Mesquer est située sur le littoral de l'Océan Atlantique, dans la presqu'île guérandaise, non loin de l'embouchure de la Vilaine. La baie ostréicole et mytilicole que forme le traict de Mesquer (Traict de Merquel, Traict du Rosay, Traict de Rostu, qui se prolonge par l'étier de Pont-d'Arm[1] ou Pont-d'Armes) et qui borde le littoral nord de la commune constitue la limite septentrionale de la côte d'Amour.

    Mesquer, en sus du bourg, sis dans les terres comme de nombreuses communes du bord de mer en bretagne, comprend les hameaux ou lieux-dits de Fontaine Braz, Kerro, Kerroué, Quimiac, Keralmen, Kercabellec, Kerdandec, Kerguilloté, Rostu, et l'ile de Mainguen.

    Mesquer est à km au nord de Guérande et 25 km au nord-ouest de Saint-Nazaire

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 803 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guérande », sur la commune de Guérande, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[14].

    Cadre géologique

    Au niveau régional, le territoire de Mesquer est situé dans le domaine sud armoricain, plus précisément le domaine de l'anticlinal de Cornouaille[15] qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne. L'affleurement de la falaise entre Port-au-Loup et Lanséria témoigne de la mise en place de nappes lors de l'épaississement crustal résultant de l'orogenèse varisque : elle « est entièrement constituée de micaschistes à muscovite, chlorite, quartz et albite, débités par un plan de schistosité subhorizontal portant une forte linéation (rods de quartz en particulier)[16] ».

    Urbanisme

    Typologie

    Mesquer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 22,5 % 378
    Équipements sportifs et de loisirs 2,1 % 35
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 23,7 % 399
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,4 % 23
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 19,7 % 331
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,2 % 70
    Forêts de feuillus 0,2 % 4
    Forêts mélangées 8,1 % 137
    Landes et broussailles 1,3 % 22
    Marais salants 16,6 % 280
    Zones intertidales 0,2 % 4
    Source : Corine Land Cover[25]

    Toponymie

    Attestations anciennes[26].


    • Mesquel en 1330 ;
    • Mesquer en 1330 ;
    • Mesquier en 1415 ;
    • Mesguer en 1574 ;
    • Mesguier en 1630 ;
    • Mesquier en 1654.

    Nom de la commune

    Selon Gildas Buron, Mesquer procèderait d'un terme pré-indo-européen *maskaro dont dérive le gascon mascaret "vague qui remonte l'estuaire d'un fleuve". Ce serait donc l'équivalent, sous une forme conditionnée par la phonétique bretonne, du toponyme Meschers-sur-Gironde (17). A l'appui de cette hypothèse, le ruisseau côtier qui traverse le Traict de Mesquer a pour nom L'Etier de la Barre, le mot barre désignant justement le mascaret dans certains parlers de l'Ouest de la France[27].

    Le nom breton de la commune est Mesker[28] ; la prononciation traditionnelle de Mesquer, laquelle ne s'entend plus guère de nos jours, est /mèskié/[27].

    En gallo, la langue d'oïl de la Haute-Bretagne, le nom de la commune est Mèsqé selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [mɛské][29].

    Toponymie secondaire de la commune

    Celle-ci est essentiellement bretonne en raison du maintien très tardif du breton à Mesquer, à savoir jusqu'au milieu du XIXe siècle (cf. infra).

    Se remarquent de nombreux toponymes en kêr "hameau, lieu habité et cultivé", dont le second élément est un nom de famille, notamment :

    • Kerallemand (Villaige des Allementz 1596, Queralleman 1631, Kernallemand 1678, Kernallemant 1698) > nf Lallemant, en breton an Alamant "L'Allemand" ;
    • Kercabellec (Kercabellec XVIe siècle, Carcabellec 1561, Querhabellec 1604) > nf Le Cabellec, b. ar C'habelleg "qui est huppé, coiffé" ;
    • Kerdandec (Kerdandec 1651 et XVIIIe siècle) > nf Le Dandec, b. an Danteg "le dentu" ;
    • Kergoulinet (Kercolinet 1511, Kergolinet 1586, Kergollinet 1644) > nf Colin + suffixe pluriel -ed, soit b. Ker Golined "le hameau des Colin" ;
    • Kerlagadec (le lieu Johan Le Lagadec 1397, la meson Jehan Lagadec 1476, Kerlagadec XVIe siècle, Querlagadec 1698) > nf Le Lagadec, b. al Lagadeg "qui a de grands yeux" ;
    • Kero (Kerrault 1511, Kerrault et Kerraud 1570, Kerrault 1572, Querrault, Querraoul et Querroul 1679 > nf Rault, Raoul, b. *Roud, du germanique Hrodwulf ;
    • Kerroué (Kerenrré 1415, Ker en Roe 1416, Ker en Roy 1444, 1476 et 1479, Ker en Roue 1540) > nf Le Roué, b. ar Roue "le roi" ;
    • Kervarin (Quervoarin 1412, Kergoarin 1415, Quergoarin 1416, Kervoarin 1419, Kervarin 1540) > nf Goarin, forme bretonne de Guérin, du germanique Warin- "protecteur".

    Se notent également des formations plus archaïques en trev "lieu habité, hameau", par exemple :

    • Tréhouan (Tregourhant 1397 et 1415, Treorhant 1479 et 1540) > np Gourhand du vieux breton Uuorhuuant "désir suprême" ;
    • Trévin (Treguen 1392 et 1397, Treven 1423, 1479 et 1540) > np ou adjectif Guen, moderne gwenn, "blanc, pur, béni".

    Signalons encore des toponymes descriptifs variés, parmi lesquels :

    • Fontaine Bras (Foeten Prat 1540, Fontaine Prat 1561, 1586 et 1698, Fontaine Bras 1642) > *feunteun brad "fontaine du pré" ; le second élément est le mot prad "pré" muté après le substantif féminin feunteun, et non l'adjectif bras "grand(e)" ; le français fontaine s'est ici substitué à son équivalent breton ;
    • Le Lanic (Lannic 1479, 1540 et 1572, Lannyc 1511) > al lannig "la petite lande" ;
    • Penloc (Pen en Loch 1412, Penloc 1539, 1561 et 1586, Peneloc et Penloc 1572) > penn al loc'h "le bout de l'étang, du marais" ;
    • Rostu (Rostu XVIe siècle et 1698, Rosdu 1597) > roz du "le tertre noir" ;
    • Vélin (Vellen 1576 et 1596, Vellain 1698) > forme mutée de milin "moulin", soit ar vilin "le moulin" ; se relève ici la forme vannetaise melin.

    Référence pour l'ensemble des toponymes cités : Bertrand Luçon, "Noms de lieux bretons du Pays nantais", Yoran Embanner, 2017, Fouesnant, 512 p.

    Histoire

    Époque romaine

    La possibilité d’exploiter le sel, denrée très recherchée, produit dans la saline du Rostu, explique l’occupation du site au moins dès l’époque romaine.

    Moyen Âge

    L’évangélisation qui suit donne à Mesquer son premier lieu de culte : le prieuré de Merquel est fondé par les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys au VIIe siècle. La chapelle du prieuré de Merquel fut dédiée à notre Dame et à Saint-Gildas. Comme en témoignent les toponymes[28] et de nombreux patronymes locaux, au cours du Moyen Âge, les Bretons s’installent dans le pays de Mesquer. Les Bretons implantent leur civilisation et leur langue, toutes deux déjà héritées des Celtes. À Mesquer, le type de l’habitat démontre encore leur influence.

    Époque moderne

    Plusieurs manoirs et châteaux sont construits, ainsi que quelques maisons du bourg, dont témoignent encore l’ancienne cure et le presbytère. On a estimé la population mesquéraise à 700 âmes au début du XVe siècle. Il ne reste rien à Mesquer du château que les acquéreurs de Campzillon avaient édifié en 1566 sur les ruines de l’ancien. Le , les troupes espagnoles venues soutenir le duc de Mercœur, fervent défenseur de la ligue, brûlèrent le château des seigneurs protestants. Mesquer ne garde aucun souvenir particulier des guerres de religion.

    L’activité salicole s’est développée au fil des siècles pour atteindre son apogée au XIXe siècle. Le sel est embarqué au port de Kercabellec et exporté sur toute la façade atlantique de l’Europe. À cette époque, le commerce mesquérais se développe, et toute une société de cap-horniers, de paludiers et de douaniers se constitue.

    L'importance de Mesquer est attestée par sa présence sur la carte de France de John Speed de 1626. Mesquer y figure ainsi que Le Croisic, alors même que Guérande n'y figure pas, ni Saint Nazaire, ni bien évidemment La Baule. L'atlas Major de Joan Blaeu (1665) mentionne aussi "Mesquier" sur la carte du "Duché de Bretaigne".

    Époque contemporaine

    Mesquer est aujourd'hui connue pour ses activités :

    • ostréicoles avec la présence de nombreux parcs à huitres et exploitations ostréicoles ;
    • salicoles avec la remise en exploitation depuis une quarantaine d'années des salines. Le sel de Mesquer bénéficie de l'appellation « sel de Guérande » ;
    • d'élevage de pigeons de chairs ;
    • touristiques et balnéaires, grâce à ses plages et activités nautiques.

    Victime de la marée noire de 1999 à la suite du naufrage de l'Erika, la commune de Mesquer sous la houlette de la mairesse de l'époque, Marie-Jeanne Guillet , a porté plainte en justice contre Total, réclamant l'indemnisation des frais de nettoyage. Mesquer a été déboutée de ses demandes le par la cour d'appel de Rennes, qui affirmait qu'au sens de l'article L. 541-2 du code de l'environnement (qui transpose en droit français la directive européenne du 15 juillet 1975 relative aux déchets), Total ne devait pas être tenu pour propriétaire du déchet que constituait le fioul. Cette décision a cependant été partiellement cassée par la Cour de cassation en . À la suite de la saisie de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) afin d'éclairer la notion de « déchet » dans les termes de l'article L. 541-2 du code de l'environnement, la Cour a en effet partiellement cassé la décision, affirmant que Total devait bien être tenu pour propriétaire du fioul déversé[30].

    Langues

    Mesquer fut l'une des dernières communes de la Loire-Atlantique à conserver l'usage de la langue bretonne, jusqu'au milieu du XIXe siècle d'après un témoignage recueilli par Paulin Benoist (Exposition sur la langue bretonne au pays de Guérande) auprès d'Ernest-Célestin Rio : c'est à Mesquer qu'on a cessé en dernier (de parler le breton)[31]. En 1327, l'un des traducteurs requis lors du procès en béatification de Saint Yves était Jacob recteur de Mesquer[32]. Encore parlé jusqu'au milieu du XIXe siècle il fut supplanté par le français. Le parler local a d'ailleurs conservé des termes bretons, dont le verbe chouquë (s'asseoir) issu directement du breton local choukeñ (s'asseoir) dans la phrase collectée par Pierre Bertho en 1990 : Chouque-te don, et encore le mot « karrikell » (brouette)...

    En gallo, Mesquer a été dénommée Messqér (écriture ELG)[33].

    Emblèmes

    Héraldique

    Blason de Mesquer Blason
    De gueules fretté d'or.
    Devise
    Terrae marique fidelis. (Feal d'an douar ha d'ar mor.) (À terre et mer fidèle.)
    Détails
    Ce blason est une inversion d'émaux, par les commis de Vannier, des armes de Y. Perraud, recteur de Mesquer, qui portait d'or fretté de gueules (Armorial de France – 1701).
    Blason enregistré le par délibération municipale du .
    Alias
    Alias du blason de Mesquer
    Alias du blason de Mesquer
    Blason avec ornements extérieurs et devise.

    Devise

    La devise de Mesquer : Terrae marique fidelis. (Feal d'an douar ha d'ar mor.) (À terre et mer fidèle.)

    Label

    Depuis 1995, les marais salants de Guérande et Mesquer (marais du Mès) portent le label Ramsar (voir Convention de Ramsar).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 Georges Tiret
    1965 1977 Lucien Riou
    1977 1989 Jean Ernest Holley (1920-2009)
    1989 1995 Pierre Cabanas
    1995 2001 Marie-Jeanne Guillet Infirmière anesthésiste
    mars 2001 En cours Jean-Pierre Bernard[Note 6] DVD Consultant
    Conseiller départemental de Guérande (2015 → 2021)

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Mesquer fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[34]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 96 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 4 % dans des zones « très peu denses »[35].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2020, la commune comptait 2 088 habitants[Note 7], en augmentation de 11,24 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2359511 4371 4781 6051 6331 6661 7131 825
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8041 8731 9201 8141 7041 5851 6001 5131 430
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3881 4081 3691 1371 0901 0509899601 007
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0341 0191 0151 2011 3721 4731 6311 6581 727
    2015 2020 - - - - - - -
    1 9382 088-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 941 hommes pour 1 049 femmes, soit un taux de 52,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    1,7
    12,7
    75-89 ans
    14,4
    33,7
    60-74 ans
    33,8
    18,4
    45-59 ans
    18,9
    13,4
    30-44 ans
    12,9
    8,3
    15-29 ans
    6,5
    12,6
    0-14 ans
    11,8
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Procession du 15 août à Mesquer (Alfred Andrieux)

    Patrimoine naturel

    Le milieu naturel de Mesquer-Quimiac est notamment marqué grâce au marais salant du Rostu, qui permet une extraction du sel qui n'a jamais cessé. Ce fut l'un des premiers marais exploités. Concernant la faune, celle-ci est multiple, on peut retrouver dans les marais des oiseaux caractéristiques de paysage marécageux. De multiples crustacés vivent aussi dans ce marais, notamment dans le cours d'eau qui le traverse, comme des crevettes, des écrevisses, des petits crabes et même parfois des poissons d'eau salée. Concernant la flore, on retrouve majoritairement un paysage de bruyère.

    En avril 2019, Mesquer devient par décret la 21e commune adhérente au Parc naturel régional de Brière[42].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2008 et 2014.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. SANDRE, « étier de Pont d'Arm (J9404000) ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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