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Le Port (La RĂ©union)

Le Port est une commune française du département d'outre-mer de La Réunion. Elle tire son nom du port de la Pointe des Galets, seul port industriel de l'île, dont la construction a commencé peu avant la création de la commune.

Le Port
Le Port (La RĂ©union)
Vue de la commune sur l'ĂŽle de la RĂ©union.
Image illustrative de l’article Le Port (La Réunion)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion La RĂ©union
DĂ©partement La RĂ©union
Arrondissement Saint-Paul
Intercommunalité Territoire de la Côte Ouest
(siège)
Maire
Mandat
Olivier Hoarau (DVG)
2020-2026
Code postal 97420
Code commune 97407
DĂ©mographie
Gentilé Portois
Population
municipale
32 619 hab. (2020 en diminution de 8,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 963 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 20° 56′ 22″ sud, 55° 17′ 14″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 110 m
Superficie 16,62 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Saint-Paul
(banlieue)
Aire d'attraction Le Port
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Le Port
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Port
GĂ©olocalisation sur la carte : La RĂ©union
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Le Port
Liens
Site web ville-port.re

    Ses habitants sont appelés les Portois.

    GĂ©ographie

    Situation

    SituĂ©e sur un espace d’environ 1 660 hectares, le plus petit de l’île, la ville du Port est atypique dans le paysage urbain de La RĂ©union. NĂ©e de la connexion du port construit Ă  la Pointe des Galets et du chemin de fer de La RĂ©union, la ville s’est Ă©difiĂ©e Ă  la fin du XIXe siècle sur un espace quasi-dĂ©sertique, occupĂ© par une savane et une vĂ©gĂ©tation Ă  base d’épineux « piquants blancs », jusqu’à accueillir aujourd’hui plus de 400 hectares de zones d’activitĂ©s Ă©conomiques et industrielles et 150 hectares d’espaces verts communaux. L’origine du nom de cette citĂ© maritime se trouve dans l’installation portuaire Ă  l’origine de la commune.

    Cette vocation maritime est évoquée dans le blason de la ville où figurent un bateau à voile, deux dauphins et une ancre marine. Les paille-en-queues de l’écu figurent le voyage et le tourisme.

    Cette commune voit l’amĂ©nagement du second port de l’île (après celui de Saint-Pierre) mais concentrera par la modernitĂ© de son installation, par son adaptation aux besoins d’une navigation passant de la voile Ă  la vapeur et grâce au chemin de fer, toute l’activitĂ© d’import-export de l’île. GĂ©ographiquement la ville est encadrĂ©e par la commune de Saint-Paul dont elle est sĂ©parĂ©e par la Rivière des Galets et par la commune de la Possession, elle se situe Ă  18 km de Saint-Denis et 71 km de Saint-Pierre.

    Le Port est la seule commune réunionnaise dont aucune partie du territoire n'est comprise dans le périmètre d'aménagement des Hauts de l'île. Lui sont limitrophes les communes de La Possession, à l'est, et de Saint-Paul, au sud.

    Infrastructures

    Le port de la ville du Port en 2004.

    La commune héberge l'unique port industriel de l'île : le port de la Pointe des Galets, dont l'exploitation est confiée à la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR).

    Elle est d'ailleurs une des seules communes françaises (avec Lorient et Cherbourg-Octeville) à cumuler les cinq fonctions de gare maritime, port de commerce, base navale (la 3e après Brest et Toulon), port de plaisance et port de pêche.

    Le centre de dĂ©tention du Port accueille environ 500 dĂ©tenus condamnĂ©s pour la durĂ©e de leur peine[1]. Il est entourĂ© par la centrale photovoltaĂŻque Bardzour mise en service fin 2014 par Akuo Energy[2]. Une centrale solaire photovoltaĂŻque de 1,34 MW avec stockage de 1,33 MWh est par ailleurs ouverte Ă  l'ouest de la commune par Albioma en 2019[3].

    Climat

    Le Port (série 1991-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 24,6 24,9 24,2 23,3 21,7 19,9 18,9 18,9 19,4 20,4 21,7 23,5 21,8
    Température maximale moyenne (°C) 31,5 31,8 31,2 30,7 29,2 27,6 26,6 26,5 26,9 27,9 29,1 30,7 29,1
    Ensoleillement (MJ/m²) 21,83 21,16 19,12 17,24 15,22 14,08 14,39 15,73 18,13 19,05 21,19 22,09 18,27
    Précipitations (mm) 123 148 91 46 21 18 7 9 9 10 22 75 579
    Source : Données ventilées dans l'Atlas climatique de La Réunion
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    31,5
    24,6
    123
    31,8
    24,9
    148
    31,2
    24,2
    91
    30,7
    23,3
    46
    29,2
    21,7
    21
    27,6
    19,9
    18
    26,6
    18,9
    7
    26,5
    18,9
    9
    26,9
    19,4
    9
    27,9
    20,4
    10
    29,1
    21,7
    22
    30,7
    23,5
    75
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Le Port est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Paul, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[7] et 170 290 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Port, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 commune, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[10] - [11].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Indien Ă  l'ouest et au nord, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[13] - [14].

    Histoire

    L'Ă©glise Jeanne-d'Arc de la ville du Port.

    La création de la ville est la conséquence de la volonté de doter La Réunion d'un port situé à la pointe des Galets. La construction du port de la pointe des Galets dura sept ans, aboutissant à son inauguration en 1886. Elle a attiré sur cette terre désertique une foule d'ouvriers venus des quatre coins de l'île et de toutes les Mascareignes[15]. La réalisation des travaux fut confiée à Alexandre Lavalley, un ingénieur ayant participé à la construction du canal de Suez [16]. La commune a été créée le , elle comptait alors deux mille habitants.

    La construction du port et du chemin de fer

    En 1878, une compagnie, le C.P.R., est créée pour exécuter les travaux du port et du chemin de fer qui devait relier Saint-Pierre à Saint-Benoit. Les travaux ont commencé en 1879 et, en , le chemin de fer était achevé, période qui coïncide avec l’achèvement des jetées du port[16].

    La compagnie chargée de la construction connait à partir de 1883 de graves difficultés liées à la découverte d’un banc de roches constituant un mur d’une trentaine de mètres d’épaisseur enchâssé dans un terrain très dur et traversant l’avant-port de part en part. Pour faire face à cet imprévu et au surcoût financier des travaux qu'elle engendre, la Compagnie présente au ministère de la Marine et des colonies en 1884 un projet de convention qui permettrait d’injecter de nouveaux fonds dans le projet. Après des discussions longues et difficiles, un nouveau cadre financier est proposé à la Compagnie. Elle réussit, le , à faire entrer un navire de guerre et quatre grands navires dans le bassin intérieur du port.

    La compagnie a entamé l’exploitation du port et du chemin de fer, mais les recettes qui s'élevèrent à 1 million de francs en 1887 équilibrèrent les dépenses d’exploitation mais ne permirent pas à la compagnie de payer à l’État la part des recettes brutes qui lui revenait d’après la convention. Le port n’avait reçu alors qu’un quart du trafic de l’île : « On ne change pas en quelques mois des habitudes séculaires, et les Marines, encouragées par la situation précaire de la Compagnie qui était connue, ont essayé de soutenir une lutte que la force des choses condamne à une fin prochaine » dira le directeur dans un rapport en 1887. Ruinée par le coût des travaux et l’absence de bénéfices de fonctionnement, la Compagnie informe alors le ministère qu’il lui sera impossible de continuer l’exploitation au-delà du et par un arrêté ministériel du , il est mis un terme à Compagnie du Chemin de Fer et du Port de La Réunion qui devient alors propriété de l’État de 1888 à 1950.

    La construction, puis l'exploitation du port et du chemin de fer a nĂ©cessitĂ© de très nombreux ouvriers et, Ă  la fin du XIXe siècle, environ 8 000 personnes, RĂ©unionnais, Indiens, Malgaches ou Égyptiens[16] se sont progressivement installĂ©es dans des conditions dĂ©plorables, dans de vĂ©ritables bidonvilles faits de cases et de paillotes[17].

    la photo représentée est la photo de la rivière du Mat à SAINT André à la Réunion
    [18] Pont ferroviaire sur la rivière du Mat, à Saint André vers 1879-1891.

    Les transformations de la ville au début du XXe siècle

    Avec l'essor démographique de la ville, celle-ci va être confrontée pendant des décennies à d'importantes difficultés liées au manque d’eau, à un habitat très précaire et l'absence d'équipements publics. En outre, Le Port va subir des épidémies et des cyclones, notamment celui de 1926 qui détruit une partie de la ville ainsi que le pont enjambant la rivière des Galets sur lequel passait le chemin de fer[19]. Un autre cyclone en 1932 endommagea aussi les installations du port[20].

    Pour autant, la construction du port a permis non seulement de désenclaver La Réunion en permettant à des navires de fort tonnage d'y accoster, mais de plus elle entraîna le développement sur l'île d'une activité industrielle avec de grands chantiers dans lesquels travaillent de très nombreux ouvriers[16]. L’activité portuaire et ferroviaire reste centrale dans la ville et est, dans l'entre-deux-guerres, gérée par un organisme nommé Chemin de Fer et Port de la Réunion (CPR), sous la tutelle du service des Travaux Publics.

    Le Port était donc une ville essentiellement ouvrière dans laquelle sont nés différents mouvements syndicaux, notamment après la Première Guerre mondiale. C'est ainsi qu'en 1936 naît un syndicat des cheminots et dockers du CPR qui devient par la suite la Fédération réunionnaise du travail. C'est d'ailleurs dans la ville qu'est déclenché la première grande grève en 1937 alors qu'en métropole avaient été signés les accords Matignon l'année précédente.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Le Port est, comme le reste de La Réunion, restée fidèle au régime de Pétain. Si la ville n'a pas subi d'attaque, elle va en revanche voir son activité ralentie. En effet, si le port avait à peu près continué à fonctionner normalement au tout début de la guerre, le trafic maritime va se réduire considérablement en 1940 jusqu'à être quasiment nul en 1942, principalement en raison du blocus britannique[21].

    Le , le contre-torpilleur LĂ©opard des Forces françaises libres bombarde le quartier de la Butte[22]. Deux jours plus tard, l'Ă®le se rallie Ă  la France libre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle ; le trafic ainsi que l'activitĂ© Ă©conomique de la ville reprennent peu Ă  peu. Un odonyme local (« Avenue du 28-Novembre-1942 »20° 55′ 50″ S, 55° 17′ 31″ E) rappelle ces Ă©vĂ©nements.

    De la départementalisation à nos jours

    Après guerre, le , la RĂ©union devient un dĂ©partement d’outre-mer français. Ă€ cette Ă©poque, Le Port est toujours une commune Ă  vocation ouvrière qui compte un peu plus de 9 200 habitants.

    Dans le même temps, de grosses difficultés de gestion vont conduire à scinder le Chemin de Fer et Port de la Réunion (CPR) après la Seconde Guerre mondiale, la Chambre de commerce se voyant confiée le contrôle du port et le CFR devenant un service public à part sous contrôle de l'administration.

    Mais la ville n'évolue guère et Jacques Lougnon rapporte cette image du Port de 1965 : il n’est qu'« un immense bidonville dans un paysage aride ». Le fondateur du Parti communiste réunionnais Paul Vergès est élu maire de la commune en 1971.

    Au début des années 1980, l’idée d’une extension du port de la Pointe des Galets commence à faire son chemin car la structure, conçue pour une marine du XIXe siècle, est devenue inadaptée au trafic auquel elle doit faire face et cela malgré les opérations de modernisation entreprises dans les années 1968 à 1971. Plusieurs projets sont alors étudiés, soit une extension du port, soit la construction d'un port nouveau dans baie de La Possession.Un chantier d'extension démarre au mois de juin 1982 mais c'est la solution de la construction d'un nouveau port à La Possession qui est finalement choisie. L'installation des zones d'activités économiques à proximité du nouveau port qui est achevé dans cette phase des travaux en 1986, permet à la ville de rayonner sur les deux structures.

    Les grands travaux continuent à la fin des années 1980 jusqu'au début des années 1990 avec deux réalisation majeures. Tout d'abord, fin , le conseil municipal adopte le principe de la mise à enquête publique des projets de plans d’aménagements et Paul Vergès ainsi que Raymond Lauret sont désignés pour siéger au sein de la société d'économie mixte (Semader[23]) qui associera la CCIR et le conseil général. Le Comité de pilotage ainsi formé va créer de nouvelles zones à vocation industrialo-portuaire : la ZAC Belvédère consacrée aux activités portuaires, la ZAC Mascareignes pour les activités industrielles et artisanales, et la ZAC Développement 2000, d'une superficie de 62 hectares, qui a pour vocation d’accueillir industries et sociétés commerciales.

    Les années 1990 verront s'enchaîner une suite de réalisations qui renouvellent complètement le paysage urbain. La ville inaugure ainsi le , le parc Boisé baptisé « Fonkèr -Laurent-Vergès », construit dans une zone de savane. L'année 1992 est marquée par l'inauguration du cimetière paysager, unique en son genre à La Réunion et qui dessine au sol la forme d'un arbre dont les feuilles constituent les espaces réservés aux inhumations. La même année, les travaux d'endiguements de la Rivière des Galets démarrent, permettant de récupérer des portions de berges et de zones instables jusqu'alors à cause des crues de la rivière. Le port de plaisance est étendu et sa modernisation est entamée en 1993 sous l’égide de la CCIR. L'aménagement des zones d'activités économiques continue avec l’aménagement de la Zac Belvédère en 1994 et de la Zac Environnement en 1998.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune appartient à l’arrondissement de Saint-Paul et au canton du Port, dont elle est le bureau centralisateur, depuis le redécoupage cantonal de 2014.

    Avant 2015, elle Ă©tait le chef-lieu de deux cantons :

    Pour l’élection des députés, Le Port fait partie de la deuxième circonscription de La Réunion, représentée depuis 1997 par Huguette Bello (PLR).

    Intercommunalité

    Comme La Possession, Le Port a quitté la communauté de communes préfigurant l'actuelle Communauté intercommunale des Villes solidaires (CIVIS) et rejoint celle préfigurant le Territoire de la Côte Ouest (TCO) avant 2001. Le siège de l'intercommunalité y est d'ailleurs fixé.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[25]
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    LĂ©on de LĂ©pervanche CRADS puis
    PCR
    Député de La Réunion (1945 → 1951)
    Conseiller général du canton du Port (1955 → 1961)
    Président de la délégation spéciale
    Paul Appolinaire Grondin Président de la délégation spéciale
    André Gonthier[26] DVD Chirurgien-dentiste
    Conseiller général du canton du Port (1965 → 1975)
    Paul Vergès[27] PCR Journaliste, directeur du quotidien Témoignages
    Député européen (1979 → 1989)
    Député de La Réunion (1986 → 1987)
    Conseiller régional de La Réunion (1983 → 2010)
    Conseiller général du canton de Saint-Pierre (1970 → 1976)
    Pierre Vergès PCR Conseiller général du canton du Port-1 (1985 → 1998)
    Jean-Yves Langenier PCR Conseiller général du canton du Port-2 (1992 → 1998)
    Conseiller général du canton du Port-1 (1998 → 2011)
    [28] en cours Olivier Hoarau PLR Fonctionnaire territorial
    Suppléant de la députée Huguette Bello (2012 → 2020)

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 32 619 habitants[Note 4], en diminution de 8,51 % par rapport Ă  2014 (La RĂ©union : +2,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1961 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 90619 76825 06830 13134 69238 41238 14837 55834 810
    2020 - - - - - - - -
    32 619--------
    De 1961 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Insee de 1968 Ă  2006[30] puis Ă  partir de 2006[31])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au , la ville comptait 40 521 habitants, elle comptait plus que 34 128 habitants en 2017, le Port est l'une des rares communes de la RĂ©union Ă  connaĂ®tre un dĂ©clin dĂ©mographique relativement important.

    Enseignement

    On trouve sur le territoire communal 29 écoles maternelles et élémentaires publiques :

    • AndrĂ© Hoarau
    • Annexe Eugène Dayot, nouvellement Imelda Grondin
    • Appolina Delpha
    • Ariste Bolon
    • Benjamin Hoareau
    • Camille Macarty (Ă©lĂ©mentaire)
    • Charles Vendomèle (Ă©lĂ©mentaire)
    • Eugène Dayot
    • Francis Rivière (Ă©lĂ©mentaire)
    • Françoise Dolto
    • Georges Thiebaut
    • Gervais Barret
    • Henri Wallon
    • Laurent Vergès
    • LĂ©onide Letoullec (Ă©lĂ©mentaire)
    • Paule Legros (Ă©lĂ©mentaire)
    • Pauline Kergomard
    • Raoul Fruteau
    • Raymond Mondon (Ă©lĂ©mentaire)
    • RenĂ© Michel
    • Yvonna Bigot[32]

    On trouve sur le territoire communal quatre collèges publics :

    • Le collège Edmond-Albius.
    • Le collège Jean Le Toullec (anciennement Jacques-Brel) qui comptait 977 Ă©lèves Ă  la rentrĂ©e 2005.
    • Le collège de L'Oasis, ouvert en juillet 1980, et qui comptait 704 Ă©lèves Ă  la rentrĂ©e 2005.
    • Le collège Titan.

    On y trouve par ailleurs deux lycées publics :

    • Le lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral, professionnel et technologique Jean-Hinglo, qui comptait 1 027 Ă©lèves Ă  la rentrĂ©e 2005.
    • Le lycĂ©e professionnel LĂ©on-de-LĂ©pervanche, qui comptait 1 170 Ă©lèves Ă  la rentrĂ©e 2005.

    La commune accueille en outre l'École supérieure d'art de la Réunion, la seule école d'architecture mais aussi un Institut de l'image de l'océan Indien qui forme les élèves à la production de dessins animés et de jeux vidéo. Sa politique culturelle est menée entre autres au travers d'une association appelée Village Titan.

    Culture et patrimoine

    Lieux de cultes

    Sportifs

    Artistes

    Maires

    • LĂ©on de Lepervanche (1907-1961) est un des initiateurs de la loi de DĂ©partementalisation du , aux cĂ´tĂ©s de Raymond Vergès. LĂ©on de Lepervanche a un parcours atypique, issu de la petite bourgeoisie rĂ©unionnaise, il descend de sa condition pour occuper en 1923 un emploi subalterne Ă  la compagnie du Chemin de fer et du Port de La RĂ©union. Il occupera ainsi les fonctions de journaliers jusqu’en 1930, il sera licenciĂ© du CPR en 1938. Il deviendra maire du Port de 1945 Ă  1959 et dĂ©putĂ© de La RĂ©union de 1945 Ă  1951.

    Poètes et écrivains

    La connaissance du Port est marquée par la personnalité de deux auteurs qui participent à rendre positive l’image de la ville et ancrer son histoire : Patrice Treuthardt et Eugène Rousse :

    • L'ouvrage de Patrice Treuthardt, Pointe et Complaintes de Galets, Poèmessagerie, (UDIR, Village Titan, 1988) est Ă©ditĂ© dans le contexte du centenaire de l'inauguration du Port. L'auteur, poète, maĂ®tre des kabars y propose un recueil de textes sur le thème de la Ville. VĂ©ritable chantre de la ville, il Ă©crit pour et dans la ville, cĂ©lĂ©brant l'Ă©mergence d'une citĂ© des galets et inaugurant un regard plus positif sur l'urbanitĂ© de la ville oĂą il pose des scènes de sa jeunesse. La seconde partie de l’ouvrage, Petite anthologie sur le Port et le chemin de fer, prĂ©sente un ensemble de textes historiques constituĂ©s par des articles de presse ou des extraits d’ouvrages datant pour la plupart de la première moitiĂ© du XXe siècle.
    • Eugène Rousse, professeur de sciences au collège, retraitĂ©, passionnĂ© par l'histoire locale, est sans doute le "chercheur du PCR" ayant le plus visitĂ© l'histoire politique du Port, dans La commune du Port a cent ans (publication de la ville du Port, impr. Graphica, 2000), sĂ©rie de trois ouvrages dont le rĂ©cit dĂ©bute le date de la crĂ©ation de la commune de la Possession. Il propose une relation des faits politiques majeurs et leur connexion avec l'histoire de la ville. L’étude est d’un grand intĂ©rĂŞt pour les dĂ©tails qu’elle propose.
    • Autres ouvrages de rĂ©fĂ©rences :
      • Des marines au Port de la Pointe des Galets: 1886-1986 : centenaire (OcĂ©an Édition, Saint-AndrĂ©, 1987). L’ouvrage est entièrement consacrĂ© au port de la Pointe des Galets et constitue une des Ă©tudes les plus complètes et les plus rĂ©centes sur le sujet. Un article de Elie Fontaine y relate les Ă©tapes de la construction du port de la Pointe des Galets (les motivations, le contexte de la construction, le dĂ©roulement de cette dernière et les projets rivaux).
      • L’île de La RĂ©union et les activitĂ©s maritimes (XIXe – XXe siècle) : complĂ©ment d’informations permettant de contextualiser l’histoire de la commune (Archives dĂ©partementales de La RĂ©union, Saint-Denis, 1993) ; ouvrage dans le cadre d’une exposition pour la mĂ©diathèque du Port, la mĂ©diathèque BenoĂ®te Boulard.
      • Port RĂ©union, Port Louis, Port Toamasina : vers l'Ă©mergence d'un pĂ´le portuaire dans l'OcĂ©an Indien (2009 - IOCL) Ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur la construction du port de La RĂ©union. Issu d'une thĂ©se soutenue par Claude LAGIER, enseignant Ă  L'UniversitĂ© de La Reunion et IngĂ©nieur en gĂ©nie maritime.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le centre de détention du Port », sur justice.gouv.fr (consulté le ).
    2. Pierre Le Hir, « La Réunion, la promesse d'une île », sur lemonde.fr (consulté le ).
    3. Rachida Boughriet, « La Réunion : Albioma met en service la centrale photovoltaïque avec stockage de Port Ouest », sur actu-environnement.com, (consulté le ).
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