Le Moustoir (Côtes-d'Armor)
Le Moustoir [lə mustwaʁ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Le Moustoir | |||||
L'église Saint-Juvénal. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Poher communauté | ||||
Maire Mandat |
Cédric Le Moroux 2020-2026 |
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Code postal | 22340 | ||||
Code commune | 22157 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moustoirien | ||||
Population municipale |
667 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
14 136 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 59″ nord, 3° 30′ 03″ ouest | ||||
Altitude | 104 m Min. 98 m Max. 192 m |
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Superficie | 14,85 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Carhaix-Plouguer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rostrenen | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Il ne faut pas confondre cette commune avec l'ancienne trève du Moustoir, désormais un hameau de la commune de Châteauneuf-du-Faou dans le département du Finistère.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'angle sud-ouest du département des Côtes-d'Armor (elle est limitrophe du Finistère et toute proche de la ville de Carhaix située dans ce département). La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. Elle est limitée au sud par le Canal de Nantes à Brest qui a remplacé un ancien cours d'eau quasi disparu en raison de son aménagement.
- Carte de la commune du Moustoir.
Le finage communal correspond au versant nord de cet ancien cours d'eau et est donc en bonne partie exposé au sud. Les altitudes les plus basses (entre 113 à l'est et 102 mètres d'altitude à l'ouest) se rencontrent dans cette vallée, désormais parcourue par le Canal de Nantes à Brest, les plus hautes à la limite nord de la commune (192 mètres d'altitude près du château d'eau) ; le bourg est vers 120 mètres.
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Transports
L'ancienne ligne ferroviaire à voie métrique (ligne Carhaix - Loudéac - La Brohinière du Réseau breton ; le tronçon Carhaix - Rostrenen fut mis en service en 1898 et cette voie ferrée ferma en 1967) longeait la limite nord de la commune (son emprise était toutefois sur le territoire de la commune de Trébrivan) ; elle a été remplacée par une voie verte. Le chemin de halage du canal est désormais aménagé en sentier de grande randonnée 37.
Le Moustoir était traversé par l'ancienne RN 164 qui traversait le bourg dans le sens est-ouest ; cet axe routier, désormais déclassé en RD 2164, a été remplacé par la RN 164 actuelle, voie expresse qui est l'axe routier principal est-ouest de la Bretagne centrale, venant côté est de Rennes (Montauban-de-Bretagne) via Loudéac et Rostrenen, et allant vers l'ouest en direction de Carhaix et Châteaulin ; cet axe routier contourne désormais par le sud le bourg du Moustoir, traverse la partie sud du finage communal. Le Moustoir est desservi côté est par l'échangeur de la Pie et côté ouest par celui de Kergervo, aucun des deux n'étant situé dans la commune. L'ancien Canal de Natrs à Brest, de nos jours fermé à la navigation, longe la limite sud du finage communal.
- Le canal de Nantes à Brest à proximité de l'écluse n° 188 (Moulin de Stang ar Dour) et le GR 37 (chemin de halage).
- Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°189 (Stang ar Vran) et le GR 37 (chemin de halage).
- Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°189 (Stang ar Vran) et le GR 37 (chemin de halage).
- Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°191 (Kerrun) et le GR 37 (chemin de halage).
Paysages et habitat
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux ("villages") et fermes isolées ; le bourg était traditionnellement de très modeste importance (quelques maisons étirées le long de l'ancienne nationale 164) ; un lotissement lié à la proximité de Carhaix s'est développé un peu au nord du bourg, au lieu-dit "Lostancoat Izellan". Un hameau est dénommé "La Limite" : il est situé à la limite départementale entre les départements des Côtes-d'Armor et du Finistère.
Urbanisme
Typologie
Le Moustoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3 %), prairies (2,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Moustouer au XVe siècle et en 1591, La Moustoir en 1599[21].
Le nom de la commune provient du vieux mot breton moster ou mouster qui signifie « monastère » ou « abbaye »[21].
Selon Joachim Gaultier du Mottay, une communauté de moines de Saint-Augustin s'y est établie à une date non précisée et en 1862 on voyait encore quelques ruines du monastère près du bourg et, dans le cimetière, « deux pierres tombales qui ont pu être celles d'abbés du monastère auquel le bourg a dû son existence »[22].
Histoire
Origines
Le Moustoir faisait partie de la vaste paroisse de l'Armorique primitive de Maël, puis fut une trève de la paroisse de Trébrivan avant de devenir une commune indépendante lors de la Révolution française en 1790[23].
Le tunnel de l'aqueduc romain
L'aqueduc romain qui prend sa source à Paule pour alimenter Vorgium (Carhaix), long de 27 km a fait l'objet d'une étude globale menée par A. Provost et L. Aubry, qui a restitué l'ensemble de son tracé. « La conduite était constituée d'un canal maçonné enduit de mortier de tuileau de teinte rose, rendu plus étanche par les morceaux de tuile pilée qui y ont été incorporés. L'aqueduc était le plus souvent couvert de dalles de schistes [ardoisiers] recouvertes d'une mince couche de terre [argileuse]. Ainsi pouvait-on facilement accéder à la conduite pour les opérations d'entretien ». Un tunnel long de 900 mètres fut foré dans le schiste à 25 mètres de profondeur sous une colline à Kervoaguel en Le Moustoir pour permettre le passage de l'eau, des puits espacés de 20 à 44 mètres ayant servi à évacuer les déblais lors du creusement du tunnel[24].
- Vestiges de l'aqueduc gallo-romain desservant Vorgium (Carhaix) au Dourbont.
Moyen-Âge et Temps modernes
Le Moustoir était une trève de la paroisse de Trébrivan.
L'ancien fief de Lostancoët (Lostancoat), qui a laissé peu de traces dans l'histoire, a été réuni à ceux de l'Estang et de Brunault (situés en Trébrivan) ; le Charlotte de La Palluelle, fille d'Isaac de La Palluelle et de Marie-Renée de Rosmadec (elle-même fille de Sébastien II de Rosmadec et de Renée de Kerchoent) épousa Gaspard-Claude de Carbonnel, comte de Canisy (1683-1728), qui en fut donc le seigneur[25]. Une motte féodale y était encore visible en 1900[26].
Une autre motte féodale se trouve au lieu-dit Pors an Place.
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Moustoir en 1845 :
« Moustoir (le) ; commune formée par l'ancienne trève de Trébrivant, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : le Quenven, Kermarsin, le Helesser, Kerdavid, Pen-lan-Kerdavid, Kerhon, Kerauffret, Kercmarc'h, Rudulgoat, Pors-an-Plac, Kervuluet, Kermorvan, Kerlannec, Kerpuns, Penn-lan-Taillenter, Kerleon, Leinhon. Superficie totale : 1 489 hectares, dont (...) terres labourables 961 ha, prés et pâturages 146 ha, bois 7 ha, vergers et jardins 50 ha, landes et incultes 230 ha (...). Moulins : 3 (Lost, Arcoët, à eau). La route de Rostrenen à Carhaix traverse le Moustoir dans sa partie sud et dans la direction du sud-est au nord-ouest. Géologie : schiste argileux. On parle le breton[27]. »
Joachim Gaultier du Mottay indique en 1862 que la commune du Moustoir n'a pas d'école, que « son territoire est composé presque uniquement d'une vallée orientée est et ouest» et qu' « au hameau de Sibinel quelques ardoisièress produisent environ 200 milliers d'ardoises de qualité inférieure[22].
La Belle Époque
Le l'inventaire des biens d'église s'effectua sans incidents au Moustoir. Des émeutes et barricades avaient empêché une tentative antérieure[28].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts du Moustoir porte les noms de 48 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[29].
L'Entre-deux-guerres
Un article du journal Paris-Midi du cite en exemple Le Moustoir, « une commune de 900 âmes » qui « en huit mois et demi a battu un record magnifique. Dans les trois-quarts d'une année, c simple village a vu naître trente petits Bretons. Et un seul décès, celui d'un vieillard, a été enregistré pendant tout de temps-là.. Voilà de la repopulation ! »[30].
La Seconde Guerre mondiale
Le , huit jeunes résistants pris par surprise par des Allemands de la division de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie, dans une ferme du hameau de Lamprat en Plounévézel sont successivement pendus à différents endroits entre Plounévézel et Saint-Caradec, dont l'un, Georges Le Naëlou, 22 ans, dans le bourg du Moustoir[31].
Le , au village de Leinhon, une compagnie du maquis FTP de Plévin-Paule fit un coup de main contre un dépôt d'habillement allemand.
Les convois allemands étaient souvent attaqués par les maquisards, particulièrement entre Le Moustoir et Rostrenen : par exemple le , des maquisards attaquent dans une embuscade une Mercedes allemande décapotable se rendant de Châteaulin à Rennes à 500 mètres à l'est du lieu-dit « la Pie », commune de Paule, tuant deux officiers et blessant le général Paul Mühlmann. Le , des troupes allemandes venues de Brest tentent d'en finir avec ce nid de résistants qui entre autres actions attaque régulièrement les convois allemands au lieu-dit « la Pie » en Paule, entre Carhaix et Rostrenen[32]. Les troupes allemandes subirent de fortes pertes pendant ces combats qui firent 144 victimes françaises[33] (dont 70 résistants tués pendant les combats ou fusillés, 33 résistants morts en déportation, 40 victimes civiles) dont les noms figurent sur le monument commémoratif qui se trouve sur place[34] - [35].
Des agents allemands tentèrent régulièrement d'infiltrer ce maquis : d'abord un milicien, François Enet, qui fut fusillé fin par des résistants après un jugement sommaire ; puis Charles Le Luel, originaire d'Auray, engagé dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, exécuté lui aussi par les résistants ; sa femme fut étranglée et son corps jeté à l'eau dans le canal de Nantes à Brest au pont de Goariva (commune du Moustoir).
Le monument aux morts du Moustoir porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale; parmi eux François Le Du, matelot canonnier à bord du Dunkerque, tué lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le ; Albert Le Saux, caporal-chef au 2e régiment de chasseurs parachutistes a été tué à l'ennemi à Borger-Drenthe (Pays-Bas) le ; François Auffet est mort de maladie alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Louise Kerespars, épouse Boudehent, âgée alors de 41 ans, a été assassinée par les Allemands le et Joseph Troadec a été fusillé par les Allemands le [29].
L'après Seconde Guerre mondiale
Joseph Maurice, garde républicain, est mort pour la France (tué à l'ennemi le en Cochinchine) pendant la Guerre d'Indochine[29].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2020, la commune comptait 667 habitants[Note 8], en diminution de 2,06 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Juvénal, inscrite aux monuments historiques depuis 1926[41] ; dédiée à saint Juvénal, elle date de 1507 environ (comme l'indique une inscription gravée sur une pierre), mais a été restaurée en 1891. Le choix du patronage de saint Juvénal, évêque de Jérusalem, reste une énigme ; il s'agit probablement d'un remplacement de saint Gwenaël, un saint breton, opéré par le clergé qui luttait contre le culte des saints bretons non reconnus officiellement par l'église catholique[42].
- L'église paroissiale Saint-Juvénal : le clocher.
- L'église paroissiale Saint-Juvénal : porte occidentale.
- L'église paroissiale Saint-Juvénal : porte méridionale.
- L'église paroissiale Saint-Juvénal : l'ossuaire.
- Le calvaire de l'enclos paroissial : vue d'ensemble.
- Le calvaire de l'enclos paroissial : vue partielle.
- La chapelle Sainte-Barbe date des XVIe siècle et XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 2000 ; elle possède notamment un beau retable du XVIIe siècle.
- La chapelle de la Croix-Neuve (1819). Elle possède un retable baroque provenant d'une chapelle antérieure.
- Le calvaire de Kerantré.
- Le calvaire de Kerléon, érigé en 1618.
- Le calvaire du cimetière, déplacé en 1938 dans le nouveau cimetière.
- Le calvaire de Kérantré.
Voir aussi
Articles connexes
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Carhaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Moustoir et Carhaix-Plouguer », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Orthodromie entre Le Moustoir et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Étymologie et Histoire de Le Moustoir », sur infobretagne.com.
- Joachim Gaultier du Mottay, Géographie départementale des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, Guyon Frères, (lire en ligne), pages 507 et 508.
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- Yves Menez et Stéphane Hingant, Fouilles et découvertes en Bretagne, Rennes Paris, Éd. Ouest-France Inrap, , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5074-0).
- Comtesse du Laz, "Généalogie de la maison Jegou du Laz, avec des pièces justificatives et complémentaires", 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5612573z/f183.image.r=Lostanco%C3%ABt?rk=21459;2
- « Étymologie et histoire du Moustoir », sur infobretagne.com (consulté le ).
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjL3t6MuYDpAhUG3xoKHRKBCosQ6wEIKjAA#v=onepage&q=Moustoir&f=false
- « Dans les départements », Journal Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
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- Journal Paris-Midi, n° du 28 mai 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47346723/f3.image.r=Moustoir?rk=128756;0
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- « Mémorial 1939-1945 de La Pie. », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
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- « Plaque des résistants tombés à Paule, Monument aux Morts de Paule », sur cerp22.free.fr (consulté le ).
- « Le Moustoir. Cédric Le Moroux nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Juvénal », notice no PA00089347, base Mérimée, ministère français de la Culture et son calvaire, inscrit lui aussi aux monuments historiques depuis 1926
- Le Moustoir - Historique