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Le Merlerault

Le Merlerault est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 753 habitants[Note 1].

Le Merlerault
Le Merlerault
L'église Saint-Martin.
Blason de Le Merlerault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault
Maire
Mandat
Martine Gressant
2020-2026
Code postal 61240
Code commune 61275
Démographie
Gentilé Merluriens
Population
municipale
753 hab. (2020 en diminution de 12,44 % par rapport à 2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 02″ nord, 0° 17′ 07″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 321 m
Superficie 19,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rai
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Merlerault
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Le Merlerault

    Géographie

    La commune est aux confins du pays d'Ouche, du pays d'Auge, de la plaine d'Argentan, de la campagne d'Alençon et du Perche. Situé sur l'ancienne route nationale 26, son bourg est à 12 km au sud de Gacé, à 14 km au nord-est de Sées, à 27 km à l'est d'Argentan et à 28 km à l'ouest de L'Aigle[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 791 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Échauffour », sur la commune d'Échauffour, mise en service en 1968[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de précipitations de 828,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Merlerault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (43,2 %), forêts (5 %), zones urbanisées (3,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Merula en 862 et Merula Radulphi (non daté)[24].

    Le toponyme serait issu du latin merula, « merle Â», et de l'anthroponyme Raoul[25], baron normand du XIIe siècle.

    Le gentilé est Merlurien.

    Histoire

    Vers l'an 1020[26], Richard de Sainte-Scolasse, seigneur de la région, compagnon d'arme de Richard II de Normandie (dit Richard « l'Irascible » ou Richard le « Bon », duc de Normandie de 996 à 1026), aurait fait don du domaine du Merle à l'un de ses compagnons d'armes, Roger, contre le service de dix chevaliers en temps de guerre[27]. Le prénom d'un descendant de ce Roger, Raoul, Ranulf ou Rault du Merle, sera à l'origine de la terminaison "rault" du nom du bourg[28].

    Le bourg devient au Moyen Âge une cité féodale fortifiée[29]. A l'époque du roi Philippe-Auguste, le seigneur du Merle tient cette baronnie directement du roi sous condition que ce dernier puisse marier à sa convenance l'aîné des enfants du Merle[30]. Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est l'objet de combats. Un incendie le dévaste en 1345. En , le château que défend en vain Jean du Merle est conquis et pillé par les troupes du duc de Lancastre [31]. Occupé à nouveau par les Anglais en 1359, il est repris en 1364 par les Français à l'issue de violents combats contre les troupes anglo-navarraises de Ferrando d'Ayens.

    Le bourg quitte la famille du Merle à l'occasion du mariage en 1385 d'Agnès du Merle dame du Merle-Raoul et de Gacé avec Jean de la Champagne seigneur d'Avrilly, une forteresse aux défenses considérables. Leur fille Jeanne, décrite par certains comme la plus riche héritière du Cotentin[32], épousera Nicolas Paynel baron de Hambye et de Bricquebec qui transmettra le fief à leur gendre Louis d'Estouteville, gouverneur de Normandie.

    Au Moyen Âge, les Montgomery y possèdent un haras.

    Au XVe siècle, le bourg est rebâti à deux kilomètres au nord-est de l'ancien village. Un siècle plus tard, Sully et Henri IV y créent le Haras du Roi. En 1665, Louis XIV à l'initiative de Colbert, crée le Haras du Pin, premier dépôt d'étalons de son histoire.

    En 1672, un prêtre du Merlerault, Claude Le Febvre, fait de son vivant une donation pour financer une cérémonie annuelle autour du feu de la Saint Jean, paiement de douze fagots et rémunérations des clercs ainsi que des carillonneurs[33]. Il en précise les différentes phases, chants dans l'église, sortie en chantant Inter natos mulierum non surrexit major Joanne Baptista puis le Te Deum, procession, allumage du feu sur la place à huit heures du soir, hymnes à Saint Jean-Baptiste, retour vers l'église en chantant les Laudes, puis le Benedictus et l’oraison du jour.

    En 1715, le haras national du Pin est construit pour rassembler en Normandie les haras du Roi. Il remplace les haras royaux du Merlerault et de Montfort-l'Amaury.

    Au XVIIe siècle, Le Merlerault devient un des dix-huit relais de poste de la route royale d'Alençon à Rouen (déplacé à Nonant-le-Pin en 1784 à l'achèvement de la nouvelle route 138).

    En 1822, Le Merlerault (1 264 habitants en 1821) absorbe Mont-Marcey (133 habitants)[34] - [35] à l'ouest de son territoire.

    Le , Charles X, fuyant — à la suite des Trois Glorieuses — Rambouillet pour Cherbourg où un paquebot à destination de l'Amérique l'attend (il choisira finalement l'Écosse puis la Bohême), est rejoint au Merlerault par le colonel Caradoc, émissaire britannique de Louis-Philippe, qui lui remet la proposition de confier au nouveau pouvoir l'héritier du trône, le duc de Bordeaux, ce que sa mère, la duchesse du Berry et son grand-père refusent.

    La première pierre des halles est posée en 1831. La gare du Merlerault, sur la ligne Paris - Granville, est ouverte en 1868.

    Le , la place de la mairie est détruite par l'explosion de trois camions américains remplis de munitions. Elle est reconstruite mieux qu'à l'identique.

    En 2022, la commune du Merlerault envisage de fusionner avec d'autres municipalités voisines afin de former une commune nouvelle[36].

    Héraldique

    Armes du Merlerault

    Armes de la ville du Merlerault :
    D'argent à un merle de sable, à un chef d'azur chargé d'un cœur d'argent accosté de deux fleurs de lis d'or.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.
    Liste des maires[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1889 1893 Éléonore Forcinal
    1903 1915 Gustave Bunel [38]
    1934 1943 Alfred Deschamps
    1943 1945 Édouard Pedriel
    1945 1953 Bigeon
    1953 1965 Marcel Deprez
    1965 1977 Dr Rossard
    1977 1979 Paul Vermet
    1979 1983 Guy Séjourne
    1983 2001 Marcel Fréard DVD
    mars 2001[39] avril 2014 Roger Bunel
    avril 2014[40] En cours Martine Gressant[41] SE Conjointe d'artisan
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[41].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 753 habitants[Note 8], en diminution de 12,44 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le Merlerault a compté jusqu'à 1 486 habitants en 1866.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    1 1981 2221 3171 2641 4511 4491 4471 4251 347
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3671 4861 3281 3271 2821 2771 2691 2701 257
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2481 2701 1321 2091 1571 1321 0711 1001 165
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 1391 0971 058974960907913906834
    2020 - - - - - - - -
    753--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'herbe du Merlerault, particulièrement grasse, a toujours été favorable à l'élevage des chevaux. Les nombreux haras aux alentours sont les successeurs des haras Montgomery au Moyen Âge et des haras royaux d'Henri IV.

    Lieux et monuments

    Activités et manifestations

    Sports

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Charles du Haÿs, Le Merlerault : ses herbages, ses éleveurs, ses chevaux, et le Haras du Pin. la Plaine d'Alençon-le Mesle-sur-Sarthe, Paris, Librairie agricole de la maison rustique, , 180 p.
    • Jean-Pascal Foucher, « Marché pour la construction du retable de l'église Saint-Martin du Merlerault 27 janvier 1662 », dans 1000 ans de Normandie, Gand, Snoeck, (ISBN 978-94-6161-367-7), p. 276-277

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Échauffour - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Le Merlerault et Échauffour », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Échauffour - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Le Merlerault et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    25. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 172.
    26. Dictionnaire du pays d’Argentan n° 137, mars 1965, Rousseau.
    27. La Normandie bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Louis Gaillard, 1967.
    28. Roger du Merle s'allie par mariage au clan des Giroie, en rivalité et parfois en guerre contre ses puissants voisins les seigneurs de Bellême (cf. Une famille aristocratique aux confins de la Normandie : Les Géré au XIe siècle, Jean-Marie Maillefer, Cahier des Annales de Normandie de 1985 Vol 17 pp. 175-20.
    29. Bulletin de la société historique et archéologique de l'Orne, 1886.
    30. Le Grand dictionnaire géographique, historique et critique, M. Bruzen de la Martinière, les libraires associés, 1768.
    31. Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne de 1903 : Selon Ch. Vérel, Jean du Merle, seigneur du Merlerault, Gacé, Médavy, Champault et autres lieux, eut la douleur de voir les Anglais allumer en 1345 un incendie qui détruisit en partie le bourg du Merlerault et au mois de juin 1356, son château emporté d'assaut et pillé par le duc de Lancastre. L'infortuné du Merle, fait prisonnier, fut interné dans le fort de Thubeuf, et y demeura jusqu'au moment où les moines de Saint-Evroult consentirent à lui prêter le montant de sa rançon.
    32. Revue catholique de Normandie, 7e année, 1932.
    33. « Cure du Merlerault », in Archives départementales, série G, Alençon, cité in L. Duval, Gargantua en Normandie : étude archéologique et philologique., Marchand-Saillant, Alençon, 1880.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-Marcey », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    36. « Compte rendu de conseil municipal » [PDF], sur lemerlerault.fr, mairie du Merlerault (consulté le )
    37. Sources: archives de la mairie
    38. « Funérailles du maire du Merlerault », sur normannia.info (consulté le ).
    39. « Deux élus et un agent communal médaillés », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    40. « Martine Gressant est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    41. Réélection 2020 : « Municipales. Martine Gressant conserve son fauteuil de maire au Merlerault », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. « Ensemble castral », notice no PA00110977, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. «Statue gisante d'un chevalier, provenant de l'abbaye de Sainte-Marie de La Genevraye en Basse-Normandie» (Philadelphia Museum of Art).
    47. « Statue : Saint Jean-Baptiste », notice no PM61000479, base Palissy, ministère français de la Culture.
    48. « Maître-autel, tabernacle, retable », notice no PM61000478, base Palissy, ministère français de la Culture.
    49. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Le Merlerault-Nonant-le-Pin » (consulté le ).
    50. Nicolas Blanchard, Léon Blotière - Un destin de braconnier en pays normand, L'Étrave, Igé, novembre 2021 (ISBN 978-2-35992-079-6).

    Liens externes

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