Lédenon
Lédenon est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
Lédenon | |
vue sur le village de Lédenon. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Frédéric Beaume 2020-2026 |
Code postal | 30210 |
Code commune | 30145 |
Démographie | |
Gentilé | Lédenonais |
Population municipale |
1 651 hab. (2020 ) |
Densité | 85 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 54′ 59″ nord, 4° 30′ 35″ est |
Altitude | Min. 65 m Max. 214 m |
Superficie | 19,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Redessan |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ledenon.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges », les « gorges du Gardon » et les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lédenon est une commune rurale qui compte 1 651 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Lédenonais ou Lédenonaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1990, l'aqueduc de Nîmes, inscrit en 1998, et la villa solaire Gosselin, inscrite en 2011.
Géographie
Localisation
La commune est située à 14 km de Nîmes et 30 km d'Avignon, à proximité du Pont du Gard.
Hydrographie et relief
Le village est situé à la limite nord des Costières de Nîmes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 15 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15] - [16].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[17].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :
- « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de 7 009 ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[20]
et deux au titre de la directive oiseaux[19] :
- les « gorges du Gardon », d'une superficie de 7 024 ha, abritant trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère[21] ;
- les « costières nîmoises », d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[25].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Lédenon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].
Lédenon est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (42,4 %), forêts (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lédenon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1990, 1995, 1998, 2002 et 2005[31] - [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 679 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 675 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lédenon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].
Toponymie
La première mention du nom du village est Letinnones, inscription retrouvée à Lédenon[36]. Elle provient du nom de la divinité gauloise Letinno qui n'était adorée que dans cette localité[37], villa Letino en 979[38] - [36] - [Note 9], Lédenon en 1578[39]. Letinno est l’éponyme de Lédenon au travers de Letinnoni, Ledinnoni, l’évolution phonétique a conduit à Lédenon[39].
Provençal Ledenoun, du roman Ledenon, du bas latin Ledeno, du latin Letino, Letinno, Letinnones[40].
Les habitants de Lédenon sont appelés Lédenonais et Lédenonaises.
Histoire
Légende
La légende raconte que la ville de Ledenon aurait vécu l'attaque d'un Hydre à 7 têtes à trois reprises ce qui aurait décimé les populations du 14e siècle
Antiquité
L’installation des hommes sur ce site est en grande partie due à la présence d’une source. C'est une ancienne villa gallo-romaine où les romains installés sur les lieux, pour assécher un étang, construisent un petit aqueduc parallèle à l’aqueduc de Nîmes qui amène l’eau de la fontaine d'Eure à Nîmes.
Époque moderne
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le village n’échappe pas aux conflits politiques et religieux. Conflits armés qui se traduisent, notamment, par la destruction partielle de la chapelle et celle quasi-totale du prieuré de Lognac à quelques centaines de mètres dans la plaine[39]. Les habitants de Lédenon sont les premiers, sur le territoire languedocien, à réaliser entre 1592 et 1597 le dessèchement d'un marais "rendu à goutte et à sec"[41].
Révolution française et Empire
En 1789, lorsque les terres des nobles et du clergé sont rendues au peuple, le village connaît un véritable essor économique[39].
Époque contemporaine
Au XIXe siècle, Lédenon est une commune riche qui en profite pour construire et restaurer des bâtiments[39].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2020, la commune comptait 1 651 habitants[Note 10], en augmentation de 11,86 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le circuit de Lédenon est un complexe sportif. Il comprend une piste principale de vitesse ainsi que deux autres pistes mineures et une piste de karting. Le site abrite également un ensemble de bâtiments propres à recevoir des évènements sportifs majeurs.
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 631 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 609 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 470 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9 % | 11,4 % | 8,4 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 012 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 321 emplois en 2018, contre 282 en 2013 et 269 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 720, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,9 %[I 10].
Sur ces 720 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 125 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
126 établissements[Note 13] sont implantés à Lédenon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 126 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 9,5 % | (7,9 %) |
Construction | 32 | 25,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 44 | 34,9 % | (30 %) |
Information et communication | 3 | 2,4 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,4 % | (3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 9,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 7,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 10 | 7,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,9 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 126 entreprises implantées à Lédenon), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Lletico, programmation informatique (1 k€)
- Cap Invest, activités des sociétés holding (1 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 37 en 2000 puis à 23 en 2010[49] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 860 ha en 1988 à 506 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 42 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Aqueduc de Nîmes, site archéologique Gallo-romain Inscrit MH (1998)[51]. Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé. Importance capitale dans la connaissance architecturale et technique des aqueducs romains. Son lien avec la cité de Nîmes et son histoire étroitement liée à celle du terroir qu'il traverse.
- Château des XIIe, XIIIe, XVe et XVIIIe siècles Inscrit MH (1990)[52]. Restes, y compris le sol et les remparts, château-fort conservant une salle voûtée d'ogives du XIIIe siècle et le donjon.
- Villa solaire Gosselin Inscrit MH (2011)[53].
- Tour de l'horloge et son campanile.
Édifices religieux
L’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte était à l’origine une petite chapelle de style roman, accolée aux remparts du village. Elle fut fortement endommagée pendant les conflits religieux et politiques puis réparée entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Le clocher est le seul élément qui date de cette époque, le reste de la construction a été fait au XIXe siècle[54].
Personnalités liées à la commune
- Jacques Favre de Thierrens, peintre et as de la Première Guerre mondiale. Lors de l'invasion de la zone libre, il cache dans sa maison de Lédenon des documents des services secrets français.
Héraldique
Blason | D'azur aux trois pals d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois hydres de sept têtes aussi d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans le cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lédenon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lédenon » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lédenon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lédenon » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Réserve de biosphère des gorges du Gardon », sur mab-france.org (consulté le )
- « Gorges du Gardon - zone tampon - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « les « Costières de Nimes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lédenon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « site Natura 2000 FR9110081 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Notice no PA30000083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Nîmes-metropole, Guide du patrimoine, page 23
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Lédenon sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Lédenon », sur www.insee.fr (consulté le )