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Bezouce

Bezouce, Bezoça en occitan[1], est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.

Bezouce
Bezouce
église paroissiale
Blason de Bezouce
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Antoine Marcos
2020-2026
Code postal 30320
Code commune 30039
Démographie
Gentilé Bezouçois
Population
municipale
2 315 hab. (2020 en augmentation de 3,86 % par rapport à 2014)
Densité 188 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 56″ nord, 4° 29′ 27″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 139 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bezouce
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Redessan
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Bezouce
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Bezouce
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Bezouce
Liens
Site web bezouce.org

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre, le Buffalon et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Bezouce est une commune urbaine qui compte 2 315 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Bezouce et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Bezouçois ou Bezouçoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'aqueduc de Nîmes, inscrit en 1999.

    Géographie

    Localisation

    La commune se trouve à 10 km de Nîmes et 31 km d'Avignon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 735 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Axes ferroviaires

    La ligne ferroviaire passant par Bezouce est dite " rive droite ". Elle desservait plusieurs villages entre Nîmes et Remoulins.

    Désormais seuls les trains de fret l'empruntent, en attendant une réouverture de cette ligne au trafic voyageur

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[16] - [17].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[20], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Bezouce est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 1] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bezouce, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 5 821 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Bezouce est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), forêts (10 %), zones urbanisées (8,7 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bezouce est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[29]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[30] - [31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1990 et 2002[32] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bezouce.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 863 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 806 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Toponymie

    De l'occitan besoch : serpe à tailler les haies, qui vient du roman besog, besoch[36] qui a donné Bezoça[37], nom de lieu Bezouche (Gard), du roman Besossa, bas latin Bezocia, Besocia, Bedocia, Bedotia, Biducia, Biducium[38].

    Ses habitants s'appellent les Bezouçois et Bezouçoises.

    Histoire

    Moyen Âge

    Le nom de la commune a évolué au cours de l'histoire du village, Biduccia en 1146[39] puis Besocia en 1384[40] est une paroisse du doyenné de Marguerittes.

    Époque moderne

    Pendant les guerres religieuses du XVIe siècle, Bezouce fut pris et repris par les deux partis ; deux fois, en 1562 et en 1579, les catholiques furent massacrés et le village pillé par les huguenots. Louis XIII séjourna à Bezouce, du 4 au 7 juillet 1629, et y reçut la soumission des protestants de Nîmes.

    Avant 1790, Bezouce était une paroisse, de culte catholique, du diocèse et de l'archiprêtre de Nîmes. Son prieuré simple et séculier, du titre de Saint-André, appartenait pour un tiers à l'évêque de Nîmes, seigneur du lieu ; les deux autres tiers des revenus formaient la congrue du vicaire perpétuel que l'évêque instituait seul.

    Époque contemporaine

    Bezouce devient succursale érigée par décret du 17 prairial an XIII (), avec un vicariat, décrété le ; sa population, majoritairement de confession catholique, s'élève à 774 âmes. Les écoles sont dirigées par des Frères de Saint Andréol. L'établissement des Frères a été fondé en 1859, par le baron de Fontarèches.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1896 1919 Claude Azan
    1919 1929 Jean Castan
    1929 1945 Louis Mailhan
    1945 1949 Jean Ranquet
    1949 1965 Henri Vignaud
    1965 1989 André Julian
    mars 1989 mars 2001 Michel Angellier
    mars 2001 mars 2008 Jacky Grimaud DVG Vice-président de Nîmes Métropole
    mars 2008 mars 2014 Daniel Prats UMP Architecte urbaniste
    Vice-président de Nîmes Métropole (2008 → 2014)
    mars 2014 en cours Antoine Marcos SE Contremaître

    Jumelages

    Bezouce est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2020, la commune comptait 2 315 habitants[Note 8], en augmentation de 3,86 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    800626655855839751740800814
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    840847831867774752701684621
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    619614600516520572558561540
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6196817211 2801 6251 9502 0702 1392 301
    2020 - - - - - - - -
    2 315--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 958 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 279 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 860 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le département[I 8]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,5 %11,1 %10,9 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 468 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 307 emplois en 2018, contre 265 en 2013 et 272 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 937, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 13].

    Sur ces 937 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 176 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    173 établissements[Note 12] sont implantés à Bezouce au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble173100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    105,8 %(7,9 %)
    Construction4224,3 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    4626,6 %(30 %)
    Information et communication31,7 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance21,2 %(3 %)
    Activités immobilières52,9 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2313,3 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2514,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services179,8 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (46 sur les 173 entreprises implantées à Bezouce), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

    • GB, commerce d'alimentation générale (361 k€)
    • Jle TP, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (293 k€)
    • Les Oleiculteurs Bezoucois L'oulivo, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (157 k€)
    • Nouveau Camping Les Cypres, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (133 k€)
    • Batifox, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (133 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations64403626
    SAU[Note 15] (ha)1 082684569784

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 64 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 40 en 2000 puis à 36 en 2010[49] et enfin à 26 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 082 ha en 1988 à 784 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 30 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Aqueduc de Nîmes, site archéologique aqueduc gallo-romain (Inscription MH 23 mars 1999), canal qui alimente la ville de Nîmes. Il prend sa source à Uzès et passe par le pont du Gard. Au XIXe siècle, un second canal a doublé une partie de l'aqueduc gallo-romain. Propriété de la commune.
    • Mairie (XIXe siècle).

    Édifices religieux

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Bezouce

    Les armes de Bezouce se blasonnent ainsi :

    Écartelé : au premier d'azur aux trois croisettes latines cousues de gueules mal ordonnées, au deuxième d'hermine plain, au troisième d'argent à la grappe de raisin de gueules feuillée d'une pièce de sinople senestrée d'un rameau d'olivier du même fruité de sable, au quatrième d'azur au moulin à vent d'or sur une terrasse du même, à la plume d'oie d'argent brochant en barre sur le tout[51].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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