Kering
Kering (anciennement Établissements Pinault puis Pinault-Printemps-Redoute), est un conglomérat français, numéro deux mondial de l'industrie du luxe après LVMH quant au chiffre d'affaires.
Kering | |
Création | 1962 |
---|---|
Dates clés | 1988 : Entrée en bourse 1994 : Pinault SA devient Pinault-Printemps-Redoute (PPR) 1995 : Rejoint le CAC 40 1999 : Rachat de Gucci et Yves Saint Laurent 2013 : PPR devient Kering |
Fondateurs | François Pinault |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : KER |
Slogan | « Empowering Imagination » |
Siège social | 40, rue de Sèvres 75007 Paris (dans l'ancien hôpital Laennec de Paris) France |
Direction | François-Henri Pinault Jean-François Palus (directeur général délégué) |
Président | François-Henri Pinault ()[1] |
Actionnaires | Groupe Artémis : 42,01 % du capital et 59,31 % des droits de votes[2] |
Activité | Luxe |
Produits | Prêt-à -porter, maroquinerie, joaillerie, horlogerie |
Société mère | Artémis |
Filiales |
|
Effectif | 47 227 employés (2022)[4] |
SIREN | 552 075 020 |
TVA européenne | [ FR27552075020][5] - [6] |
Site web | www.kering.com |
Capitalisation | 71,8 milliards d'euros ()[7] |
Chiffre d'affaires | 20,4 milliards d'euros (2022)[8] |
Résultat net | 3,6 milliards d'euros (2022)[8] |
Kering possède un portefeuille de plusieurs marques de luxe dont Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga ou encore Alexander McQueen
Le groupe a été introduit en bourse en 1988 avant d'ensuite intégrer le CAC 40 en 1995. En 2014 il lance sa filiale de lunetterie Kering Eyewear qui produit des montures de lunettes pour différentes marques.
La famille Pinault via sa holding Artemis possède 42,01 % du groupe.
Histoire
Du bois à la distribution
En 1962, François Pinault fonde les Établissements Pinault, une entreprise de scierie et de négoce de bois avec un budget de 100 000 francs prêtés par la famille et le Crédit lyonnais. À partir de cette activité première, François Pinault opère toute une série de placements à forte valeur ajoutée pour la progression de son entreprise[9] - [10].
À la suite de son entrée à la bourse de Paris le , Pinault SA développe ses activités dans la distribution spécialisée et la vente à distance[11]. En , Pinault SA rachète 20 % de la CFAO avec laquelle il fusionne l’année suivante[12]. En , Pinault SA rachète Conforama[13]. En 1992, Pinault SA rachète Printemps SA (propriétaire de La Redoute) et se renomme Pinault Printemps[14]. En 1994, le groupe prend le contrôle de la Fnac et se renomme Pinault-Printemps-Redoute[9] - [10]. En 1995, Serge Weinberg devient le président du directoire du groupe[15].
À travers Redcats — pôle de vente à distance du groupe construit autour de La Redoute — Pinault-Printemps-Redoute rachète Ellos en 1997, puis Brylane et Guilbert en 1998. En 1999, le groupe lance PPR Interactive, sa filiale internet[16]. En 2000, Pinault-Printemps-Redoute lance le magasin Citadium[17] et rachète l’enseigne Surcouf[18].
De la distribution au luxe
En , Pinault-Printemps-Redoute rachète 42 % du groupe de luxe Gucci et 100 % de l'entreprise Yves Saint Laurent[19], un tournant majeur pour le groupe qui initie alors un désengagement progressif de la grande distribution (cession de Pinault Bois et Matériaux en 2003[20] Rexel en 2004[21], Printemps SA en 2006[22], Conforama en 2010[23], CFAO en 2012[24], la Fnac en 2013[25], La Redoute en 2014[26]) pour investir dans le secteur du luxe (acquisition de Sergio Rossi en 1999[27], Boucheron en 2000[28], Bottega Veneta[29] et Balenciaga[30] en 2001, Girard-Perregaux et JeanRichard en 2011[31], Qeelin (en)[32] et Brioni[33] en 2012, Christopher Kane (en)[34], Pomellato (en)[35] et Tomas Maier en 2013 - qu'il abandonnera finalement en 2018[36] -, Ulysse Nardin en 2014[37]). En parallèle, des partenariats stratégiques sont scellés avec Stella McCartney et Alexander McQueen en 2001[38].
En 2004, Pinault-Printemps-Redoute possède 99,4 % du groupe Gucci[39]. En 2005, Pinault-Printemps-Redoute devient PPR. Serge Weinberg quitte la direction du groupe et François-Henri Pinault[n 1] est nommé PDG[40]. PPR se défait d'YSL Beauté (parfums et cosmétiques sous la marque Yves Saint Laurent) en 2008. Début 2011, PPR et le groupe Gucci fusionnent. Les marques de luxe tombent sous la supervision directe de François-Henri Pinault. Le groupe se réorganise en deux pôles : Luxe et Sport & Lifestyle[n 2] - [41]. Le , le groupe PPR est renommé Kering[42]. « Ker » signifie « foyer » en breton (origines de la famille Pinault) et le suffixe anglais -ing suggère l'action et la dimension internationale du groupe. Le nom est homophone du mot anglais "caring" qui signifie "qui prend soin de" ou "attentionné". Le logo représente une chouette, un animal dont la tête peut pivoter à 270 degrés[43].
Kering se défait du chausseur italien Sergio Rossi en 2015[44]. En , Kering se désengage de Puma en cédant 70 % de la société à ses actionnaires[45]. En 2018, Kering cède Volcom[46] - [47] pour se recentrer sur le luxe. Le groupe met fin à son partenariat avec Stella McCartney[48]. Fin 2018, le groupe annonce son intention de développer ses propres sites internet pour assurer la vente en ligne ainsi que la logistique de ses marques d'ici deux ans, mettant un terme à son partenariat avec Yoox Net-a-Porter[49] - [50]. Le précurseur Gucci, qui exploite son propre site marchand depuis 2002, sert de modèle et fourni une partie de l'équipe technique[50].
Hedi Slimane, responsable création d'Yves Saint Laurent de 2012 à 2016, fait doubler le chiffre d'affaires de la maison parisienne en quatre ans[51]. Alessandro Michele, responsable création de Gucci depuis 2015, donne un nouveau souffle à la marque florentine et triple ses ventes en quatre ans[52]. En 2019, Balenciaga passe le cap du milliard d'euros de chiffre d'affaires[53]. En 2020, Kering enregistre un chiffre d'affaires de 13,100 milliards d'euros (chute de 15 % de ses ventes[54]) porté principalement par les marques Gucci (7,440 milliards d'euros) et Yves Saint Laurent (1,744 milliards d'euros)[55].
En 2021, Kering, associé au fonds Tiger Global Management (en), entre à hauteur de 5 % dans le capital du site de revente de produits vestimentaires de luxe Vestiaire Collective[56] - [50]. Chaque marque du groupe sera libre d'établir un partenariat avec Vestiaire Collective[50].
Par la suite, Kering investit dans le service de location de sacs-Ã -main haut de gamme Cocoon[57].
Début 2022, la direction de Kering annonce son retrait de Sowind Groupe, qui détient les horlogers suisses Girard-Perregaux et Ulysse Nardin[58].
Sur l'ensemble de l'année 2022, Kering enregistre un bénéfice net en hausse de 14 % à 3,6 milliards en 2022 ainsi que des ventes dépassant les 20 milliards d'euros[8].
Au premier trimestre 2023 le groupe achète pour près de 640 millions d'euros un groupe d'immeubles situés rue de Castiglione dans le 1er arrondissement qui sera le siège parisien de Gucci[59] - [60]. La particularité de cette acquisition est son emplacement : juste en face de la boutique historique de Louis Vuitton.
En juin 2023, Kering annonce l'acquisition de Creed, pour un montant estimé à entre 1 et 2 milliard de dollars[61].
Activités
Description
Kering est un groupe français spécialisé dans l'industrie du luxe, propriétaire de marques de la mode principalement spécialisées dans la maroquinerie, les chaussures, le prêt-à -porter, les montres et la joaillerie[62]. Le siège de Kering se situe à Paris, dans l'ancien hôpital Laennec rénové par le groupe[63].
Kering est majoritairement détenu par le groupe Artémis, holding d'investissement de la famille Pinault, et son indice boursier, introduit en 1988, fait partie du CAC 40 depuis 1995. Kering fait partie du Dow Jones Sustainability Index depuis 2013[64].
En 2020, Kering enregistre un chiffre d'affaires de 13,100 milliards d'euros (2020)[55], en baisse de 17,5 % sur l'année précédente, pour 30 956 employés et 1 381 magasins gérés en propre. Plus de 10 % des ventes sont réalisées sur internet cette année là [50]. Ses filiales Gucci, Yves Saint Laurent et Bottega Veneta génèrent 80 % du chiffre d'affaires du groupe. Les produits de maroquinerie, les chaussures et le prêt-à -porter représentent 87 % des revenus du groupe[4].
Kering Eyewear
En 2014, Kering lance Kering Eyewear, une filiale pour la lunetterie. Kering Eyewear crée et distribue des lunettes pour des marques de luxe, dont celles du groupe français. Dépassant Safilo en 2022, Kering Eyewear devient le numéro 2 du secteur après EssilorLuxottica.
Portefeuille de marques
Entreprise | Année d'acquisition | Secteur |
---|---|---|
Gucci | 1999 | Mode et maroquinerie |
Saint Laurent | 1999 | Mode et maroquinerie |
Boucheron | 2000 | Joaillerie |
Bottega Veneta | 2001 | Mode et maroquinerie |
Balenciaga | 2001 | Mode et maroquinerie |
Alexander McQueen | 2001 | Mode et maroquinerie |
Brioni | 2011 | Costumes faits main |
JeanRichard | 2011 | Horlogerie |
Qeelin (en) | 2012 | Joaillerie |
Pomellato (en) | 2012 | Joaillerie |
Dodo | 2012 | Joaillerie |
Lindberg | 2021 | Lunetterie |
Maui Jim | 2022 | Lunetterie |
Creed | 2023 | Parfumerie |
Principaux actionnaires
Principaux actionnaires au 22 juin 2023[65] :
Actionnaire | Capital détenu |
---|---|
Groupe Artemis | 42,01 % |
Baillie Gifford | 2,80 % |
The Vanguard Group | 1,92 % |
Norges Bank Investment Management | 1,75 % |
Kering (autodetention) | 1,49 % |
Capital Research & Management | 1,10 % |
Harris Associates | 0,72 % |
Résultats
Année | Chiffre d'affaires | Résultat d'exploitation | Résultat net part du groupe | Dette financière nette |
---|---|---|---|---|
2022[8] | 20 351 | 5 589 | 3 614 | 2 306 |
2021[67] | 17 645 | 5 017 | 3 176 | 168 |
2020[55] | 13 100 | 3 135 | 2 150 | 2 149 |
2019[68] | 15 478 | 4 778 | 2 309 | 2 812 |
2018[69] | 13 665 | 3 944 | 3 715 | 1 711 |
2017[70] | 15 478 | 2 948 | 1 786 | 3 049 |
2016[71] | 12 385 | 1 886 | 814 | 4 371 |
2015[72] | 11 584 | 1 647 | 696 | 4 679 |
2014[73] | 10 037 | 1 664 | 529 | 4 391 |
2013[74] | 9 748 | 1 750 | 50 | 3 443 |
2012[75] | 9 736 | 2 067 | 1 048 | 2 491 |
2011 | 12 227 | 1 602 | 986 | 3 396 |
2010 | 11 008 | 1 370 | 965 | 4 000 |
2009 | 13 584 | 1 240 | 951 | 4 367 |
2008 | 17 207 | 1 441 | 921 | 5 510 |
2007 | 19 761 | 1 789 | 904 | 2 980 |
2006 | 17 931 | 1 540 | 680 | 3 461 |
- Chiffre d'affaires
- Résultat net
Années | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020[76] | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'actions cotées en millions | 128 | 128,4 | 126,5 | 126,8 | 127 | 126,2 | 126,2 | 126,3 | 126,3 | 126,3 | 125 | |
Capitalisation boursière en millions d'euros | 14 089 | 5 897 | 10 661 | 15 093 | 14 034 | 17 764 | 26 935 | 49 628 | 63 203 | 73 899 | 74 311 |
Gouvernance
- Président-directeur général : François-Henri Pinault (depuis 2005)
- Directeur général délégué : Jean-François Palus (depuis 2008)
Communication RSE
En 2009, le groupe lance la fondation PPR consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes[77] qui devient la fondation Kering en 2013. Au sein de son organisation, Kering s'engage pour l'égalité homme-femme sur le lieu de travail (signature du Women's Empowerment Principles de l'ONU en 2010 puis partenariat avec ONU Femmes France en 2016[78], congé de maternité à 14 semaines et 100 % couvert à partir de 2016[79] et congé de paternité selon les mêmes termes à partir de 2020[80]). Associée à de nombreuses associations contre les violences faites aux femmes, la fondation vise aussi à faire évoluer les mentalités sur les genres[81]. La fondation récompense les artistes féminines dans le milieu du cinéma (programme Women in Motion avec le Festival de Cannes depuis 2015[82]) et de la photographie (programme Prix Women In Motion pour la photographie avec les Rencontres d'Arles depuis 2019[83]).
En 2011, le groupe lance le pôle PPR Home pour institutionnaliser le développement durable dans sa culture d'entreprise, pôle qui se transforme en comité de développement durable l’année suivante[84]. Kering crée le « Compte Résultat Environnemental » qui mesure et monétise l'impact environnemental d'une entreprise de bout-en-bout de sa chaîne d'approvisionnement[n 3] - [85]. En 2013, Kering lance le Materials Innovation Lab à Novare, son pôle R&D destiné à la recherche de solutions textiles écologiques[86]. Le groupe procède au financement ou à l'acquisition de ses propres ateliers de production (tannerie France Croco en 2013[87], cachemire durable en Mongolie[88], ferme de pythons en 2017[89], atelier de broderie en Inde en 2020[90]), noue des partenariats stratégiques avec les écoles de la mode (1re formation MOOC en luxe durable avec la London College of Fashion en 2018[91], Chaire Sustainability avec l’Institut français de la mode en 2019[92]) et prime les projets durables innovant (Award for Sustainable Fashion avec LCF depuis 2014[93], K Award avec l’incubateur chinois Plug and Play en 2018[94], Fashion For Good[95], hackathon luxe durable en 2019[96]). En , après avoir été mandaté par le président français Emmanuel Macron pour mobiliser les acteurs du secteur de la mode et du luxe, François-Henri Pinault présente le Fashion Pact au G7 de Biarritz visant à atteindre zéro émission nette de CO2 en 2050[97] et signé par 56 groupes de la mode[98]. Le mois suivant, le groupe s'engage à compenser l'ensemble des émissions carbone de sa chaîne logistique[99] - [100]. En , le groupe crée le Fonds Régénératif pour la Nature dont l'objectif est de transformer un million d'hectares de terre en agriculture régénérative d'ici 2025[101].
En , Kering s'engage à ne plus employer de mannequins mineurs pour représenter des adultes dans les défilés et séances photo[102] et publie également ses standards en matière de bien-être animal dans la chaîne d'approvisionnement du groupe[103]. En , Kering annonce le financement de la rénovation de la cour d'entrée du Palazzo Vecchio à Florence[104].
Le , le groupe annonce qu'à partir de l'automne 2022 la fourrure animale ne sera plus utilisée dans toutes ses collections[105]. Yves Saint Laurent et Brioni étant les deux dernières marques du groupe à utiliser de la fourrure animale.
En 2022, l’entreprise ouvre son capital à l’actionnariat salarié[106].
Controverses
Selon Mediapart et Cash Investigation, le groupe aurait économisé près de 2,5 milliards d'impôts depuis 2002 en localisant artificiellement ses profits en Suisse[107], un système appliqué à ses filiales (Bottega Veneta, Stella McCartney, et Alexander McQueen, Balenciaga et Yves Saint Laurent) en faisant transiter leurs biens par ses entrepôts suisses pour réaliser leur vente. Yves Saint Laurent aurait envoyé 550 millions d'euros via ce sytème, provoquant un manque à gagner pour l'administration fiscale française estimé à 180 millions d'euros par Mediapart[108]. Fin 2017, un dossier concernant la filiale Gucci est ouvert par le parquet de Milan[109] - [110] qui inflige au groupe une amende de 1,25 milliard d'euros pour irrégularité fiscale en , un montant record pour le fisc italien[111]. L’administration fiscale italienne consent finalement à un rabais fiscal de 748 millions d’euros[112]. En , le Parquet national financier ouvre une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » à l'encontre de Kering[113] - [114]. L'enquête OpenLux publiée en 2021 montre comment Kering domicilie une demi-douzaine de filiales au Luxembourg et les utilise pour pratiquer des rémunérations offshore de dirigeants[115].
Notes et références
Notes
- François-Henri Pinault est co-gérant d’Artémis, actionnaire majoritaire de PPR, depuis 2003 et co-gérant de Financière Pinault, actionnaire majoritaire d’Artémis, depuis 2001.
- Le pôle Sports & Lifestyle regroupe les marques sportives Puma et Volcom, acquises respectivement en 2007 et 2011.
- Outil reconnu scientifiquement fiable par le Science Based Targets en 2017. Le Science Based Targets réunit le Carbon Disclosure Project, le Pacte mondial de l’Onu, le World Resources Institute et le WWF.
Références
- data.gouv.fr, (site web), consulté le
- « Répartition du capital | Kering », sur le site officiel de Kering, (consulté le )
- « Pénalisé par le désengagement de Kering, Puma chute légèrement en bourse », Capital.fr, 27 Mai 2021.
- Disko, « Les chiffres clés du Groupe Kering et de ses marques », sur kering.com (consulté le ).
- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom KERING (consulté le )
- « https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/552075020 », sous le nom KERING (consulté le )
- « KERING Cours Action KER, Cotation Bourse Euronext Paris », sur boursorama.com (consulté le ).
- « Kering enregistre un bénéfice net 2022 en hausse de 14%, à 3,6 milliards d'euros », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le )
- « Parcours d’un chasseur », L'Express, (ISSN 0014-5270, consulté le ).
- « François Pinault : Fondateur et président d'honneur du groupe Kering (Ex-PPR) », sur LSA Conso (consulté le ).
- « Document de référence | PPR », sur www.bnains.org, (consulté le ).
- Stephen Decam, « Le CFAO, de son centenaire à la fin du siècle (1987-1999). Un nouveau mariage avec le négoce en Afrique noire », Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, vol. 2, no 1,‎ , p. 13–46 (lire en ligne, consulté le ).
- Bénédicte Epinay et Valérie Leboucq, « Bernard Arnault cède le contrôle de Conforama à Pinault », Les Échos, (ISSN 0153-4831, consulté le ).
- « France: Alliance Pinault-Printemps entravée par l'endettement », sur L'Economiste, (consulté le ).
- A. Pauche, « Il est propulsé à la tête de PPR », L'Usine nouvelle, (ISSN 0042-126X, consulté le ).
- « PPR se dote d'une filiale Internet » , L'Usine nouvelle, (ISSN 0042-126X, consulté le ).
- Antoine Boudet, « PPR se lance à fond dans le sport avec Citadium », Les Échos, (ISSN 0153-4831, consulté le ).
- Antoine Boudet, « Micro-informatique : PPR rachète Surcouf », Les Échos, (ISSN 0153-4831, consulté le ).
- Nathalie Bensahel, « Pinault coiffe Arnault en beauté. Il rachète à sa barbe Gucci et Sanofi Beauté (YSL). Et se pose en concurrent de LVMH. », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « PPR finalise la vente à Wolseley de Pinault Bois et Matériaux », sur Les Échos, (consulté le ).
- « PPR cède sa participation dans Rexel pour 1,9 milliard d'euros », sur Les Échos, (consulté le ).
- Ivan Letessier, « PPR sort de CFAO grâce à un groupe japonais », sur Lefigaro.fr, .
- Alexandra Schwartzbrod, « Conforama : Pinault vend les meubles », sur Libération.fr, (consulté le )
- Ivan Letessier, « PPR sort de CFAO grâce à un groupe japonais », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Faute d'avoir pu vendre l'enseigne, Pinault donne la Fnac à ses actionnaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Kering accepte de céder La Redoute à ses dirigeants », sur Challenges.fr, .
- (en-US) Deborah BallStaff, « Gucci Continues Buying Spree, Acquiring Sergio Rossi to Fold », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le ).
- Xavier Lecoeur, « Gucci s'installe place Vendôme en reprenant Boucheron », sur Lesechos.fr, .
- (it) « Gucci acquires control of Bottega Veneta », sur nove.firenze.it (consulté le ).
- « Le groupe Gucci rachète Balenciaga », Libération, 07/07/2001
- « PPR se renforce dans la haute horlogerie en prenant le contrôle de Sowind Group », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « LVMH, Kering, Richemont... que possèdent les fleurons du luxe ? », sur Capital, (consulté le )
- FashionNetwork com FR, « PPR a finalisé l'acquisition du tailleur italien Brioni », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- « Le groupe PPR rachète la maison de mode Christopher Kane », sur Lemonde.fr, .
- (en) Anthony DeMarco, « Kering Acquires Italian Jewelry Company Pomellato », sur Forbes (consulté le ).
- « Tomas Maier arrête sa marque de prêt-à -porter », sur Fashion Network, (consulté le )
- « Kering rachète Ulysse Nardin, l'un des derniers grands horlogers indépendants », sur Lepoint.fr, .
- François Roche, François Pinault : l'empire menacé, Édition du Carquois, 2003 (ISBN 2-9519927-0-X), chapitres 3 et 4
- « PPR lance une OPA sur sa filiale Gucci », sur Nouvelobs.com, .
- « François-Henri Pinault remplace Serge Weinberg à la présidence de PPR », sur Les Échos, (consulté le ).
- « François-Henri Pinault imprime sa marque à PPR », sur La Tribune (consulté le ).
- « PPR devient Kering, annonce son PDG François-Henri Pinault », sur Lesechos.fr.
- Thiébault Dromard, « Pourquoi PPR s'appelle désormais Kering », sur Challenges.fr, .
- Dominique Chapuis, « Kering cède la marque de chaussures de luxe Sergio Rossi », sur Lesechos.fr, .
- Dominique Chapuis, « Kering se recentre sur le luxe en cédant la majorité de Puma », sur Les Échos,
- Muriel Bouton, « Kering poursuit son recentrage dans le luxe en cédant Volcom », sur Le Revenu, .
- « Kering poursuit son recentrage dans le luxe en cédant Volcom », sur Lerevenu.com, .
- (en-GB) « Kering Confirms Stella McCartney Split », The Business of Fashion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Kering takes e-commerce in-house in online luxury battle », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Marc Baudriller, « Kering défile sur le Web », Challenges, no 693,‎ , p. 56-57 (ISSN 0751-4417).
- « Hedi Slimane, l'homme qui a révolutionné Saint Laurent », sur Europe 1 (consulté le ).
- (en-GB) « Gucci Aims for €10 Billion Revenue Threshold », sur The Business of Fashion, (consulté le ).
- « Pour la première fois de son histoire, Balenciaga devrait dépasser le milliard d'euros de chiffre d'affaires », sur hypebeast.com (consulté le ).
- « Le coronavirus fait plonger de 15 pour cent les ventes de Kering, qui reste "confiant" », sur fashionunited.fr, (consulté le ).
- Kering: 2020 Annual Results
- Dominique Chapuis, « Mode : Vestiaire Collective lève 178 millions auprès de Kering », sur Les Échos Executives, (consulté le ).
- (en-GB) « Kering signals rental interest with stake in Cocoon », sur Vogue Business (consulté le ).
- « Ulysse Nardin et Girard-Perregaux sortent du giron de Kering », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Qui est le mystérieux vendeur des immeubles achetés par Kering à Paris », sur Yahoo Finance (consulté le ).
- « Kering engage un méga-projet en face de Louis Vuitton dans le quartier de la place Vendôme », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- (en) Mimosa Spencer, « Kering snaps up fragrance label Creed for new beauty division » , sur Reuters,
- Frédéric Garcia, « KERING, vers une croissance pérenne », sur Boursedirect.fr, .
- « Kering met à l’honneur architecture, art et haute couture pour les Journées du patrimoine 2017 », sur Madame Figaro, (consulté le ).
- « Kering s'installe dans le Dow Jones Sustainability Index », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- « KERING : Actionnaires Dirigeants et Profil Société | KER | FR0000121485 », sur zonebourse.com (consulté le ).
- « Publications Kering » (consulté le ).
- « Kering : ventes et bénéfice net 2021 dépassent les résultats d'avant pandémie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « KERING : Résultats annuels 2019 », sur zonebourse.com (consulté le ).
- Une performance 2018 remarquable, Kering, rédigé le 12 février 2019 et consulté le 1er avril 2019
- Dominique Chapuis, « Tiré par Gucci, Kering devient le numéro deux mondial du luxe », sur Lesechos.fr, .
- « Résultats annuels 2016 », sur Kering, (consulté le )
- « Résultats 2015 - Performances solides pour l’année 2015 », sur Kering, (consulté le )
- « Kering multiplie son bénéfice par dix en 2014 », sur fashionunited.fr, (consulté le ).
- « Résultats 2013 », Kering, 21/02/2014
- « Résultats annuels 2012 », Kering, 15/02/2013
- « Kering en bourse : cours de l'action, dividendes, capital », sur kering.com (consulté le ).
- « Une fondation pour PPR », sur lsa-conso.fr (consulté le ).
- (en) Alex Wynne et Alex Wynne, « Kering Partners With UN Women », sur wwd.com, (consulté le ).
- « Le groupe Kering garantit à toutes ses salariées 14 semaines de congé maternité », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Kering se soucie aussi des papas », L'Usine Nouvelle, 21/09/2019
- Disko, « 10 ans de lutte contre les violences faites aux femmes », sur www.kering.com (consulté le ).
- (en) Carita Rizzo, « Kering’s Women in Motion Program Expands Scope for Cannes », sur Variety, (consulté le ).
- « La photographe Susan Meiselas, premier prix Women in Motion à Arles », sur LeFigaro.fr, .
- « PPR crée un Comité du Développement Durable », sur fashionunited.fr, (consulté le ).
- « Kering publie son premier compte de résultat environnemental », sur Environnement-magazine.fr, .
- « Kering joue la transparence sur le développement durable », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- « Kering reconstruit la tannerie France Croco dans la Manche », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Rio Tinto, NASA, goats: an unlikely fashion story », Financial Review,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Séverine Bascot, « Les grands noms du luxe s’offrent une ferme à pythons », sur Consoglobe.com,
- « Kering va ouvrir son propre atelier de broderie en Inde », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- (en) « LCF and Kering launch world’s first online course in Luxury Sustainable Fashion at LFW », sur London College of Fashion, (consulté le ).
- « Mode durable : Kering et l’IFM ont lancé leur "Chaire Sustainability" », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- « The Kering Award for Sustainable Fashion », sur Centre for Sustainable Fashion (consulté le ).
- (en-US) « Kering launches sustainable innovation prize in China with start-up accelerator Plug and Play », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- « Fashion For Good : 15 start-up rejoignent l’accélérateur Plug and Play », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- (en) Mimosa Spencer, « Kering Awards ‘Core’ Project at Its First Sustainable Luxury Hackathon », sur wwd.com, (consulté le ).
- « "Fashion Pact" : 32 entreprises de la mode s'engagent pour l'environnement, mais sans contraintes », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Que faut-il retenir du "Fashion Pact" ? », sur grazia.fr, (consulté le ).
- « Le groupe Kering promet qu'il compensera intégralement ses émissions carbone », Le Figaro, 24/09/2019
- « Kering s’engage sur la neutralité carbon », Carnets du Luxe, 27/04/2019
- Kering lance un fonds destiné à la protection de la nature, Fashion United. 04/02/2021
- « Mode: Le groupe Kering s’engage à ne plus employer de mannequins mineurs », sur LA VDN, (consulté le ).
- Dominique Muret, « Kering définit ses standards en matière de bien-être animal », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- Godfrey Deeny, « Kering va financer la rénovation de la cour du Palazzo Vecchio, à Florence », sur FashionNetwork.com, (consulté le ).
- « Le groupe de marques de luxe Kering met fin à la fourrure animale dans toutes ses collections », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le groupe de luxe Kering ouvre un programme d'actionnariat salarié. », sur journalduluxe.fr (consulté le ).
- Yann Philippin, Vittorio Malagutti et Esther Rosenberg, « Le système Pinault : une évasion à 2,5 milliards d'euros », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Yann Philippin, « Yves Saint Laurent déshabille le fisc », Mediapart,‎ (lire en ligne).
- « Le groupe français de luxe Kering aurait échappé à 2,5 milliards d’euros d’impôts depuis 2002 », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Yann Philippin, « Evasion fiscale: comment Kering a fait marche arrière », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Kering va verser 1,25 milliard d’euros d’amende au fisc italien », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Yann Philippin, « Évasion fiscale : l’Italie a offert 748 millions d’euros à la famille Pinault », sur Mediapart, .
- Yann Philippin, « La justice enquête sur l’évasion fiscale massive de Kering », sur Mediapart (consulté le ).
- « Le groupe de luxe Kering de François-Henri Pinault visé depuis 2019 par une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Maxime Vaudano, « OpenLux : les petits secrets luxembourgeois de Kering, le géant du luxe », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :