Accueil🇫🇷Chercher

Hedi Slimane

Hedi Slimane est un couturier, photographe et styliste français, directeur artistique de l'entreprise parisienne Celine depuis . Il fut précédemment directeur artistique de Saint Laurent Paris de 2012 à 2016, et directeur artistique de Dior Homme de 2000 à 2007.

Hedi Slimane
Autres informations
Représenté par
Galerie Almine Rech (d)
Site web

Biographie

Jeunesse et formation

Hedi Slimane est né à Paris le dans le 19e arrondissement de Paris d'un père comptable tunisien et d'une mère couturière italienne[1] - [2]. Il grandit et fait ses études à Paris. À onze ans, il découvre la photographie, et reçoit son premier appareil photo[3].

À 16 ans, il commence à réaliser ses propres vêtements, sans penser à une carrière de mode. Il visite alors les locaux du quotidien Le Monde, et souhaite devenir journaliste et reporter. À 18 ans, il commence une hypokhâgne et une année préparatoire à l'Institut de sciences politiques. Il décide finalement d'intégrer l'Institut d'art de Michelet / La Sorbonne et l'École du Louvre. Parallèlement, il poursuit ses travaux photographiques et commence alors à trouver ses modèles, et faire des castings de rue. Il en prendra ainsi des photographies pour certains de ses proches ainsi que des présentations de mode.

Yves Saint Laurent

Dès ses 16 ans, Hedi Slimane coud des vêtements pour réaliser des coupes adaptées à son gabarit plutôt fin[2]. En 1989, lors d'un show prêt-à-porter qu'il produit pour son ami José Lévy, Hedi Slimane rencontre Jean-Jacques Picart (qui a révélé Christian Lacroix) et devient son assistant de 1992 à 1995. Il travaille notamment sur le projet du centenaire de la « toile monogramme » de Louis Vuitton[4]. En 1996, sous les conseils de Christophe Girard, Hedi Slimane rencontre Pierre Bergé qui le nomme directeur de la mode masculine chez Yves Saint Laurent, avant de devenir directeur artistique quelques mois plus tard[5] - [6].

Pour la collection automne-hiver 2000–2001, il présente la collection Black Tie qui préfigure l'avènement de la silhouette d'Hedi Slimane : les débuts du skinny[7]. Le skinny ou slim jeans, les vestes réduites et cravates fines[3], le porté « rock » qu'il lance au début des années 2000 sont finalement adoptés par la rue à partir du milieu de la décennie[8]. À la suite du rachat d'Yves Saint Laurent par le Gucci Group (alors dirigé par Tom Ford et Domenico de Sole), il répand la rumeur qu'il ne peut s’accommoder de la main-mise de Tom Ford sur l'ensemble de la direction artistique du groupe de luxe, même si ce dernier fait alors profil-bas[9] - [10] ; il choisit de quitter l'entreprise[7] - [11]. Après son coup d'éclat chez Saint Laurent et soupçonné de rejoindre la marque Jil Sander de Prada, il est en force pour négocier avec LVMH[9].

Dior

En , Hedi Slimane devient directeur de la création Homme chez Dior où il « transpose les valeurs de la maison pour les interpréter au masculin » avec des silhouettes sombres et androgynes à la coupe précise (skinny ou slim jeans, vestes réduites, chemises virginales et cravates fines), créant l'esprit et l'identité codifiée de Dior Homme[3] - [12]. Son premier défilé fin est un succès[10].

Dès son arrivée chez Dior, il redécore les bureaux de l'atelier Homme rue François 1er à Paris et fait installer un studio de production audio pour créer ses propres bandes-son[13]. Il produit les bandes-son de ses défilés pour Dior Homme, composées par des artistes underground ou d'avant-garde tels que Readymade FC, Phoenix, The Rakes, Razorlight, These New Puritans. Il crée aussi la tenue de scène (stagewear) de groupes tels que The Libertines, Daft Punk[14], les Franz Ferdinand, The Kills, Mick Jagger, Beck et Jack White. Hedi Slimane explique son paradigme créatif avec la formule « Fashion = music + youth + sex »[15], et confie que ses créations lui viennent souvent en écoutant de la musique[16].

Après avoir insufflé une identité à Dior Homme, il assure le design d'une douzaine de nouvelles boutiques de la marque à travers le monde[6]. En avril 2007, Hedi Slimane quitte la création de Dior Homme[17].Les ventes annuelles de Dior Homme atteignent alors 100 millions d'euros[18].

Yves Saint Laurent

Il revient finalement dans la maison Yves Saint Laurent début 2012, après son premier passage entre 1996 et 2000, en remplacement de l'Italien Stefano Pilati comme « directeur de la création pour la couture » selon ses mots[19] - [20]. Le nom commercial d'Yves Saint Laurent devient Saint Laurent Paris [n. 1] et une partie du studio de création déménage de Paris à Los Angeles[22]. Il poursuit en parallèle sa carrière de photographe[23].

Le premier défilé pour la collection printemps-été 2013 révèle un mélange de pièces emblématiques revisitées et l'introduction d'un style rock californien[24], puis d'un style plus grunge les années suivantes[25] - [26]. Dès 2014, le designer rompt définitivement avec les codes historiques de la maison en présentant une collection fondamentalement rock chic[27]. En parallèle, il lance le « Music Project Saint Laurent », une initiative visant à bâtir des liens entre les icônes de la musique et la maison de couture[28] - [14]. Marilyn Manson puis Courtney Love comptent parmi les égéries de la marque[29]. En 2015, Hedi Slimane relance la couture Yves Saint Laurent qu'il réserve à des stars proches de la maison, et installe ses ateliers à l'hôtel de Sénecterre à Paris[30]. Le chiffre d'affaires de Saint Laurent est multiplié par trois de 2011 à 2015 (de 353 à 974 millions d'euros)[31], puis dépasse la barre du milliard d'euros en 2016 (1,22 milliard d'euros)[32].

Le , le groupe Kering annonce le départ du créateur après plusieurs semaines de rumeurs, et ainsi que l'arrivée, quelques jours plus tard, du styliste Anthony Vaccarello pour le remplacer[33] - [34]. À la suite d'une plainte du designer pour « rupture abusive de contrat », le groupe lui verse 13 millions de dollars[35].

Celine

Hedi Slimane est nommé directeur de la création artistique et de l'image de Celine le 21 janvier 2018[36] - [37]. Cette nomination s'accompagne de l'annonce du lancement des collections de mode masculine, de couture et de parfums, qu'il supervise en plus des collections féminines[38] - [37].

Dés son arrivée, en février de la même année[39], Hedi Slimane souhaite marquer une nouvelle vision qui semble ne pas prendre en compte l'héritage de la marque. Il efface les publications Instagram de Phoebe Philo, retire l'accent aigu du nom de la marque (Céline devient Celine) et refond le logo[40] - [41]. A l'origine Celine s'écrivait déjà sans accent[42] et il reprend l'ancien logo dans ses collections[43]. Le Groupe LVMH modifie ainsi la feuille de route de Celine et fait savoir son souhait d'en faire « une des maisons françaises les plus emblématiques[38] ».

En septembre 2018, Hedi Slimane présente sa première collection, Celine 01, que la presse anglo-saxonne dénonce comme[44] un retour en arrière de plusieurs décennies et la fin de l'époque ou Celine définissait ce que signifiait être une femme intelligente, adulte, ambitieuse[45] - [46].

Certains mĂ©dias dĂ©plorent ainsi une image jugĂ©e « vulgaire Â», « outrageante Â» et rĂ©trograde de la femme que renverrait cette collection, un an après le lancement du mouvement #MeToo[47] - [48]. Pour cette prĂ©sentation, il fait totalement l'impasse sur l'hĂ©ritage de Phoebe Philo et ses tendances minimalistes[48] ce qui provoque des rĂ©actions variĂ©es car trop en rupture avec les collections antĂ©rieures de la marque[47] - [49]. « Deux ans auparavant, lorsque M. Slimane a quittĂ© la mode et Saint Laurent, le monde Ă©tait diffĂ©rent » Ă©crit le New York Times[48]. Face Ă  la virulence de ces critiques, le crĂ©ateur change sa ligne de conduite et montre une collection nettement plus sobre en mars 2019[50] - [48].

Il présente cette même année la première collection Celine homme[51] au cours d'un défilé masculin, lance le parfum[52] puis dessine un nouveau concept architectural pour les boutiques de la marque[50].

En 2023, il signe pour Celine une campagne publicitaire en photographiant Bob Dylan. Une démarche artistique qui s'inscrit dans son projet de photographie de musiciens et d'artistes de différentes époques[53] - [54].

Photographie

La photographie, toujours en noir et blanc chez Slimane, précède la mode dans son processus créatif, la photo étant pour lui un « observatoire sociétal et culturel sur ce qui émerge »[55]. À onze ans, Hedi Slimane découvre la photographie, et reçoit son premier appareil photo[3]. Il apprend le tirage noir et blanc et se passionne pour le portrait. Plus tard, il se lance dans le casting de rue pour trouver des modèles à photographier. Il commence à faire des photographies pour certains de ses proches ainsi que pour des présentations de mode[5].

De 2000 à 2002, en parallèle de son poste à Dior Homme, Hedi Slimane intègre la résidence d'artistes Kunst-Werke à Berlin sur invitation du curateur Klaus Biesenbach, Il produit un ensemble de photos de Berlin qui sont présentées dans le livre Berlin sorti aux éditions 7l/Steidl[56].

À partir de 2003, Hedi Slimane passe le plus clair de son temps à Londres et se retrouve au cœur de la nouvelle scène punk rock britannique. Il documente les groupes naissants (The Libertines, Franz Ferdinand…) et définit alors un cadre et une esthétique photographiques qui réduit la performance rock et la scène émergente à une écriture minimale. Il fait l'inventaire systématique des attributs du rock, et définit un style « noir et blanc » abstrait, texturé et dépouillé[57]. En 2004, Hedi Slimane produit la chronique photographique bimensuelle Rock Diary pour le magazine V, et publié Stage chez Steidl, un ouvrage photo qui constitue le premier livre sur le renouveau rock et la « génération 2.0 »[2]. London, Birth of a Cult, sort chez Steidl en 2005, et décrit le quotidien d'une jeune rock star britannique alors méconnue, Pete Doherty, entouré de The Paddingtons, et de ses fans. Ce livre préfigure le projet sur Londres, que Slimane propose alors à Libération[58] - [59].

En , Hedi Slimane crée son blog photographique, le Diary[60], avec un format minimaliste, sériel et chronologique[61]. Il y transpose l'idée du Rock diary commencée en 2004, en collaboration avec le journaliste britannique de NME, Alex Needham. Le format minimaliste du Diary de Slimane préfigure l'avènement des réseaux sociaux photo tels qu’Instagram[62]. Après son départ de Dior Homme en , Hedi Slimane enchaîne plusieurs expositions en Europe, à la Fondation d'art contemporain Ellipse de Lisbonne, au Foam Museum d'Amsterdam[63], à la galerie Arndt Partners de Berlin (exposition sur la jeune scène new-yorkaise, Dan Colen, Nate Lowman, Dash Snow , etc.), au Musac, et à la galerie Almine Rech à Paris.

Après Londres, Hedi Slimane s'intéresse à la sous-culture « Jerking » qui se développe à Venice Beach, Los Angeles, et dont les codes esthétiques, principalement réverbérés via internet, résonnent avec le style Slimane[64]. En , il consacre à la galerie Almine Rech à Paris une exposition de groupe, Myths and Legends of Los Angeles, consacrée aux artistes californiens, de John Baldessari, à Ed Ruscha ou Chris Burden, mais aussi à la jeune garde, représentée par Sterling Ruby, Mark Hagen, Aaron Curry, ou Patrick Hill. Cette exposition est suivie par une exposition personnelle, Fragments Americana, à la galerie de Bruxelles, avec ses dernières photographies américaines. Le cycle californien de Slimane aboutit en avec l'exposition au Moca de Los Angeles, qui reprend l'ensemble des archives photographiques californiennes[65].

Fin 2011, Hedi Slimane publie Anthology of a Decade, lexique exhaustif de ses années de mode et de photographie chez JRP-Ringier. Les archives photographiques de la décennie 2.0 sont présentées sous forme de quatre volumes, dédiés à chacun de ses cycles : Paris, Berlin, Londres, Los Angeles.

Style

Le style d'Hedi Slimane chez Dior (déjà présent lors de ses premières années chez Yves Saint Laurent) se caractérise par des silhouettes sombres et androgynes à la coupe précise : costumes skinny et skinny jeans, vestes réduites, chemises virginales et cravates fines[3] - [12], un style qualifié de « classique radical »[66], qui se caractérise par une réappropriation des mouvances rock dont il est inspiré en tant que photographe[67]. Chez Yves Saint Laurent, il formalise une approche grunge rock avec des blousons et vestes graffités, parfois oversized, souvent pailletés d’étoiles ou de rivets, avec des effets matelassés noir ou aluminium. Les femmes sont en nuisettes de sortie ou mini-robes à franges, bas résille et portent des bottes en cuir ou de pluie. Le smoking noir est réinterprété sous toutes ses coutures[68]. Chez Celine, après avoir développé une approche réminiscente des années 1970[69], il rajeunit la marque avec des codes streetwear (gilet à capuche, brassière de sport, veste camouflage, baskets montantes) qu'il mélange à des classiques bourgeois de la maison (veste en tweed à boutons, blouse lavallière, jupe longue, bottes cavalières, crinoline), un style qualifié de "néo-bourgeois"[70] - [71]. Pour sa première collection Celine Homme, il propose un style new-wave, post punk avec trenchs, vestes ajustées, cravates fines et pantalons raccourcis conçus en tweed ou cachemire[72].

L'idée de créer des silhouettes affinées émerge chez Slimane lorsque, jeune et ne trouvant que des vestes trop larges pour son gabarit, il confectionne des vestes sur mesure pour se sentir bien lors de ses sorties en soirée[73]. La minceur des modèles qu'il choisit a conduit certains observateurs à considérer qu'il encourage l'anorexie[74], un point de vue qu'il réfute : « Il fallait retrouver le sens du corps, redéfinir l'aspect structurel, affiner la silhouette pour affirmer l'allure. Le costume n'avait pas bougé depuis les années 1980. (…) Replacer les épaules, retrouver une nervosité, un maintien, faire des choix plus marqués de matières, c'était induire une tradition hédoniste »[75]. Il rappelle également qu'il est lui-même fin, et que ses inspirations esthétiques ont toujours évolué autour de ceux qui partagent le même gabarit que lui[76], tout particulièrement le chanteur britannique David Bowie[77].

Polémique autour de l'anorexie

Au début des années 2000, la maigreur des modèles masculins a conduit certains observateurs à considérer que Dior Homme et Hedi Slimane encourageaient l'anorexie. Cet argument est réfuté par Hedi Slimane, dans une interview au journal Le Monde en 2007 : il y explique que sa démarche créative correspondait au contraire à un retour hédoniste au corps, par opposition au style masculin qui dissimulait jusqu’alors les contours de la silhouette. Hedi Slimane dit ainsi : « Il fallait retrouver le sens du corps, redéfinir l'aspect structurel, affiner la silhouette pour affirmer l'allure. Le costume n'avait pas bougé depuis les années 1980. (…) Replacer les épaules, retrouver une nervosité, un maintien, faire des choix plus marqués de matières, c'était induire une tradition hédoniste ».

Parmi les créateurs les plus connus pour choisir des femmes grandes et maigres, figurent Raf Simons, ancien directeur artistique de Dior, à la tête des collections de Calvin Klein entre 2016 et 2018, et Hedi Slimane, inventeur du skinny chez Saint Laurent[78].

Expositions

  • 2021 : Sun of Sound, Galerie Almine Rech, Shanghai[79]
  • 2014-2015 : Sonic, Fondation Pierre BergĂ© - Yves Saint Laurent, Paris
  • 2011 :
  • 2008 : MUSAC Museum For Contemporary Art, Leon, Spain[82]
  • 2007-2008 : Perfect Stranger, Galerie Almine Rech, Paris[83]
  • 2007 :
    • Young American, Foam Museum, Amsterdam[84]
    • Costa Da Caparica Fondation Ellipse, Lisbonne[85]
  • 2006 :
    • Portrait Of A Performer, Galerie Gmurzynska, ZĂĽrich[86]
    • As Tears Go By, Galerie Almine Rech, Paris[87]
  • 2005 :
    • Robert Mapplethorpe curateur Hedi Slimane, Galerie Thaddeus Ropac, Paris
  • 2004 :
    • Stage, Galerie Almine Rech, Paris
    • Berlin, Galerie Koyanagi, Tokyo
    • Berlin, MOMA/PS1, New York[88]
  • 2003 : Berlin Kunstwerke, Berlin

Prix et distinctions

Ĺ’uvres

Recueils photographiques

  • Sonic, Xavier Barral, 2014
  • (en) Anthology Of A Decade 2000–2010, JRP-Ringier - Zurich, , 240 p. (ISBN 978-3037641156, prĂ©sentation en ligne)
  • American Youth, coffret DVD, MK2, 2009
  • Rock Diary, JRP-Ringier, 2008
  • Costa Da Caparica 1989, catalogue d'exposition, 2007
  • Portrait Of A Performer : Courtney Love, Visionaire Bookzine, 2006
  • Interzone : The Hedi Slimane Book, Purple Fashion 4, 2005
  • London Birth Of A Cult, Steidl/7L, 2005
  • Stage, Steidl/7L, 2004
  • Berlin, Steidl/7L, 2003
  • Intermission 1, Charta, 2002

Filmographie

  • I Love USA, court-mĂ©trage, 2010[91]

Notes et références

Notes de contenu

  1. Peu de temps après, il soutient, lors d'une interview, que ce changement de nom « se posait comme une évidence » ; il précise : « Je voulais revenir à l'esprit et aux intentions qui semblaient prévaloir à la création historique du prêt-à-porter d'Yves Saint Laurent, en 1966. […] Yves Saint Laurent et Pierre Bergé baptisaient leur prêt-à-porter naissant Saint Laurent rive gauche, contrepoint de la haute couture sous le label Yves Saint Laurent. […] Nous sommes donc allés à l'essentiel, un nom qui s'écrit comme il se dit au quotidien : Saint Laurent[21]. »

Références

  1. Virginie Mouzat, « Heidi Slimane », in « Les 50 Français les plus influents du monde », Vanity Fair no 64, décembre 2018 - janvier 2019, p. 85-86.
  2. (en) « Fashion special: To Dior for », sur The Guardian, (consulté le )
  3. Thiébault Dromard, « Esprit fou », Challenges, no 319,‎ , p. 90 à 91 (ISSN 0751-4417).
  4. « Hedi Slimane », sur tendances-de-mode.com, (consulté le ).
  5. (en) Lucy Kaylin, « The Prince of Darkness », GQ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en-US) Nick Paumgarten, « Pretty Things », sur The New Yorker, (consulté le )
  7. (en) Sally Singer, « Hedi Slimane, Nicolas Ghesquière, and More Are Changing the Course of Fashion », Vogue,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Katell Pouliquen, « Paris, capitale radicale ! », L'Express Styles, no 3172,‎ , p. 58 à 59 (ISSN 0014-5270).
  9. Stéphane Marchand, Les guerres du luxe, Fayard, , 382 p. (ISBN 978-2213609539), « Une star de trop chez Dior », p. 371-372
  10. Stéphane Marchand, Les guerres du luxe, Fayard, , 382 p. (ISBN 978-2213609539), « Le nouveau putsch de Pierre Bergé », p. 365
  11. Bruna Basini, « Avec les " Gucci men ", Saint Laurent adopte le style business », sur Lexpress.fr,
  12. Dominique Ageorges, « Hedi Slimane, le créateur de l'homme Dior », sur Fashion Network, (consulté le )
  13. (es) Rafa Rodríguez, « La Luna | Reportaje », sur www.elmundo.es, (consulté le )
  14. « Les Daft Punk relookés par Hedi Slimane », sur Fashionnetwork.com,
  15. Dirk Standen, « The Future of Fashion, Part Three: Hedi Slimane », sur Vogue.com,
  16. Dominique Vidalon, « Hedi Slimane back to "rock" Paris », sur Reuters.com,
  17. Olivier Wicker, « Dior-Hedi Slimane, les dessous d'une rupture », sur Libération, (consulté le )
  18. Godfrey Deeny, « Kris Van Assche on reaching two decades in Paris », sur fashionnetwork.com,
  19. Katell Pouliquen, « Hedi Slimane revient à la mode... chez Yves Saint Laurent », L'Express, 25 février 2012.
  20. « Yves Saint Laurent entame sa révolution avec Hedi Slimane » sur Challenges, 27 février 2012.
  21. Olivier Lalanne (photogr. Hedi Slimane), « L'héritier », Vogue Paris, no 929,‎ , p. 208 à 215 (ISSN 0750-3628)
  22. Hedi Slimane, un créateur « normal » ?, 4 juin 2012.
  23. Olivier Lalanne (photogr. Hedi Slimane), « L'héritier », Vogue Paris, no 929,‎ , p. 208 à 215 (ISSN 0750-3628).
  24. Raphaëlle Orsini, Le Défilé Saint Laurent Printemps-Été 2013. Grazia. 2 octobre 2012
  25. La collection grunge d'Hedi Slimane chez Saint Laurent. Fashion Network. 5 mars 2013
  26. Géraldine Dormoy, « Fashion Week de Paris: défilé grunge couture chez Saint Laurent par Hedi Slimane », sur LExpress.fr, (consulté le )
  27. Géraldine Dormoy, « Saint Laurent grunge de luxe à la Fashion Week de Paris », sur LExpress.fr, (consulté le )
  28. Dean Mayo Davies, « Saint Laurent Music Project », sur Dazeddigital.com,
  29. Mathilde Laurelli, « Hedi Slimane chez Saint Laurent en cinq coups d'éclat », sur Lexpress.fr,
  30. Mathilde Laurelli, « Hedi Slimane lance une ligne privée "couture" chez Saint Laurent », sur Lexpress.fr,
  31. « Pourquoi le retour d'Hedi Slimane est une très bonne nouvelle pour LVMH », sur BFM BUSINESS, (consulté le )
  32. Aglaë Derouen, « Saint Laurent vise un doublement de ses ventes d'ici 5 ans », sur Societe.com, (consulté le )
  33. « Mode : Saint-Laurent annonce le départ de son directeur de la création Hedi Slimane », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  34. « Hedi Slimane quitte la maison Yves Saint Laurent », sur parismatch.com, Paris Match, .
  35. Kering condamné à verser 13 millions de dollars à Hedi Slimane, L'Express, 29 juin 2016
  36. Géraldine Dormoy, « Hedi Slimane nommé directeur de la création de Céline », sur L'express style de vie,
  37. Géraldine Sarratia, « Hedi Slimane nommé directeur artistique de Céline », sur Les Inrockustibles,
  38. Carine Bizet, « Nomination surprise du Français Hedi Slimane, nouveau directeur artistique de Céline », sur Le monde, .
  39. marieclaire.fr, « 5 choses à savoir avant le premier défilé d'Hedi Slimane pour Celine », sur marie claire
  40. Léa Zetlaoui, « Hedi Slimane repense le logo Celine », sur Numéro,
  41. Céline Vautard, « Celine entre dans une nouvelle ère avec Hedi Slimane », sur FASHONUNITED,
  42. Sophie Fontanel, « Comment Hedi Slimane a réveillé la bourgeoise Celine », sur l'obs,
  43. Juliette Weiss, « Celine s'inspire du tennis pour sa nouvelle collection capsule », sur Iconic Business,
  44. Antigone Schilling, « Hedi Slimane, roi du roque », sur Slate fr,
  45. (en) Vanessa Friedman, « Hedi Slimane’s Celine: Mamma Mia! Here We Go Again », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  46. AFP, « Le Celine d'Hedi Slimane vilipendé par la presse anglophone », sur Fashion Network,
  47. Fiachra Gibbons, « Le Celine d'Hedi Slimane vilipendé par la presse anglophone », sur FashionNetwork.com (consulté le )
  48. Sophie Abriat, « Phénomène : ceci est mon corps », L'Obs,‎ , p. 105 à 106 (ISSN 0029-4713)
  49. (en-GB) Tim Blanks, « A Dark New Dawn at Celine » Accès payant, sur The Business of Fashion, (consulté le )
  50. La rédaction, « Celine dévoile ses nouvelles boutiques imaginées par Hedi Slimane », sur Numéro, .
  51. SABRINA PONS, « Découvrez la première collection Homme de Celine par Hedi Slimane », sur Grazia,
  52. Richard Gianorio et Anne-Florence Schmitt, « Entretien exclusif avec Hedi Slimane : "J'ai commencé un nouveau chapitre parisien" », sur Le Figaro,
  53. « Bob Dylan par Hedi Slimane : portrait d'une icône », sur Les Echos, (consulté le )
  54. « Bob Dylan et son double dans l'objectif d'Hedi Slimane », sur Madame Figaro, (consulté le )
  55. Condé Nast, « Rencontre avec Hedi Slimane, le Français le plus influent du monde en 2018 », sur Vanity Fair (consulté le ).
  56. Suzy Menkes, « Hedi Slimane:'Ich bin ein Berliner' », sur Nytimes.com,
  57. Carine Bizet, « Hedi Slimane, l'esprit Saint Laurent », Style, sur lemonde.fr, M, le magazine du Monde, (consulté le ).
  58. Françoise-Marie Santucci, Olivier Wicker, « Hedi Slimana », sur liberation.fr, SARL Libération, (consulté le ).
  59. Sylvie Lambert, « Hedi Slimane rédacteur en chef exceptionnel de Libération », sur lesinrocks.com, Les Inrocks, (consulté le ).
  60. (en) Astrid Girardeau, « Le site du jour : Hedi Slimane Diary », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  61. Peggy Frey, « Fashion VIP : le top 5 des blogs », Style, sur madame.lefigaro.fr, Le Figaro Madame, (consulté le )
  62. (en) Alex Needham, « BoF Exclusive », Business of Fashion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. En juillet 2007, la première, sous le titre Young American.
  64. (en) Dean Mayo Davies, « Hedi Slimane », Another Mag,‎ (lire en ligne, consulté le )
  65. « Kids Cool : Hedi Slimane expose ses photos à Los Angeles » L'Officiel Paris, 30 novembre 2011.
  66. (es) Rafa Rodríguez, « Clásico radical », sur El Mundo, (consulté le )
  67. (en) Maya Singer, « Hedi Slimane: The designer dividing the fashion world », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. Eugénie Trochu, Sonia Rachline, « Rétrospective : le style Saint Laurent par Hedi Slimane en 8 défilés femme », Vogue,‎ (lire en ligne, consulté le )
  69. Géraldine Dormoy, « Hedi Slimane impose la femme Celine à la fashion week de Paris », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. Dominique Muret. Celine, la femme d’Hedi Slimane prend un coup de jeune. Fashion Network.26 octobre 2020
  71. Héloîse Salessy. 5 tendances mode vues au défilé Celine par Hedi Slimane au château de Vaux-le-Vicomte. Vogue. 14 avril 2021
  72. Sabrina Pons, « Hedi Slimane dévoile la première collection Homme de Celine... - Grazia », sur Grazia, (consulté le )
  73. (en) « Hedi Slimane, le roi du slim, en passe de révolutionner Celine », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  74. Constance Assor et Heiwon Shin, « Mode : à quoi ressemble l'homme idéal ? », sur Le Point,
  75. « A la Paris Fashion Week, les mannequins trop maigres ne sont plus les bienvenus », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  76. (en) « Exclusive: Hedi Slimane On Saint Laurent’s Rebirth, His Relationship With Yves & the Importance of Music », Yahoo!,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. (en) Dazed, « Exclusive: Read Hedi Slimane’s touching tribute to Bowie », sur Dazed, (consulté le )
  78. « A la Paris Fashion Week, les mannequins trop maigres ne sont plus les bienvenus », sur lemonde.fr, (consulté le )
  79. Mark Westall. Hedi Slimane 'Sun of Sound'. Fad Magazine. 17 mars 2021
  80. California Song au MOCA
  81. Fragments Americana
  82. Hedi Slimane at Musac
  83. Perfect Stranger
  84. Young American
  85. Costa Da Caparica
  86. As Tears Go By
  87. Hedi Slimane at MoMA/PS1
  88. Hedi Slimane. LSA Conso. 1 avril 2016
  89. Vanity Fair, « Les 50 Français les plus influents du monde en 2018 », Vanity Fair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. Rodolphe Nantas, « Hedi Slimane : I Love USA », sur Trendland.com

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.