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Rue François-Ier

La rue François-Ier est une rue du 8e arrondissement de Paris, située au cœur du quartier du Triangle d'or.

8e arrt
Rue François-Ier
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Rue François-Ier vue de l'avenue George-V.
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
DĂ©but 1, avenue Franklin-D.-Roosevelt et place du Canada
Fin Place Paul-Émile-Victor et 16, rue Quentin-Bauchart
Morphologie
Longueur 850 m
Largeur 20 m
Historique
Création
GĂ©ocodification
Ville de Paris 3828
DGI 3814
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue François-Ier
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue François-Ier

Situation et accès

Elle commence à hauteur du 1, avenue Franklin-D.-Roosevelt et de la place du Canada, pour se terminer avenue George-V. Dans le quart sud de sa longueur, elle traverse la place François-Ier.

Origine du nom

Elle porte ce nom en raison de la proximité de la place François-Ier.

Historique

Une Société des Champs-Élysées, créée par le colonel Brack et M. Constantin en 1823 avait entrepris de développer un nouveau quartier situé entre l'allée d'Antin (avenue Franklin-D.-Roosevelt), le cours la Reine (cours Albert-Ier) et l'allée des Veuves (avenue Montaigne).

Le quartier fut appelé François Ier parce que le colonel Brack y avait fait remonter, sur une maison dite de François Ier située à l'angle du cours la Reine et de la rue Bayard, une façade provenant d'une maison dont on disait qu'elle avait été bâtie par le monarque de la Renaissance pour la duchesse d'Étampes[1].

Un deuxième lotissement, dit de Chaillot, fut ensuite créé près de l'arc de triomphe de l'Étoile. Néanmoins, le quartier tarda à se construire. Son essor ne démarra qu'avec la création de la rue François-Ier, par ordonnance du , qui réunissait les deux lotissements. Elle fut immédiatement construite d’hôtels particuliers ou d’immeubles de rapport destinés à la haute bourgeoisie et à l’aristocratie du Second Empire.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 1

No 1.

Agénor de Gramont (1851-1925), duc de Guiche, et la duchesse, née Marguerite de Rothschild (1855-1905), s'installèrent dans cet immeuble après leur mariage en 1878 et avant d'emménager en 1888 dans un hôtel particulier rue de Constantine, puis rue de Chaillot : « Un petit appartement arrangé selon le mauvais goût qui a caractérisé la seconde moitié du XIXe siècle : partout, ce ne sont que tentures et peluches placées par le tapissier à la mode, Pijassou. Le salon est bouton d'or avec des tapis bleus, la salle à manger Henri II, un petit fumoir classique pour Agénor et un cabinet de toilette fruste, avec soupente noire et étoffe de calicot rayé cachant les objets de toilette, pour Marguerite : tout dans l'ameublement de la maison révèle un manque de sensibilité de la part du jeune couple. Il n'y a pas un seul objet d'art pour enjoliver les étagères ou les murs où ne se trouvent accrochés que des tableaux de famille. “L'élégance jouait sur d'autres valeurs que celles du mobilier” (Élisabeth de Clermont-Tonnerre, Au Temps des équipages. Mémoires I, Paris, Grasset, 1928, p. 64) : bien que peu fortunés […] les Guiche ont deux ou trois valets, des chevaux magnifiques et reçoivent souvent leurs amis à dîner[3]. » En 1888, l'hôtel particulier du 1, rue François Ier fut acquis par le professeur et Mme Odilon Lannelongue. Le no 1 ayant l'avantage sur les autres immeubles de la rue d'avoir une vue directe sur la Seine avec les fenêtres du grand salon donnant directement cours Albert-Ier (cours la Reine à l'époque). Grands voyageurs, les Lannelongue meublent leur résidence de toutes sortes de meubles et d'objets d'art particulièrement en provenance de Venise où ils allèrent chaque année. À la suite de la mort de Marie Lannelongue en 1906 et d'Odilon Lannelongue en 1911, leurs nièces, Marie et Laure Lannelongue, héritèrent du titre de propriété de l'hôtel au printemps 1912. Leurs jeunes époux, toux deux agenais, ne souhaitaient pas conserver un immeuble de cette taille à Paris, nécessitant des travaux importants et coûteux de rénovation des caves et fondations à entreprendre à la suite des inondations de 1910 et enfin le bruit de la circulation cours la Reine devenant de plus en plus gênant avec la popularisation de l'automobile. Tout cela a poussé les deux sœurs à transformer l'immeuble en immeuble de rapport. Elles ont donc divisé l'immeuble en appartements qu'elles ont ensuite mis en location, jusqu'à la revente de l'immeuble dans les années 1930. Aujourd'hui, l'immeuble est uniquement occupé par des bureaux, dont, en 2013, l'ambassade du Soudan du Sud.

No 5

En 1907, s'y trouve l'ambassade des États-Unis[4].

Nos 8-10

L'auberge de jeunesse Adveniat Paris est située au n°8 de la rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris[5]. l'histoire de ce lieu est profondément liée à celle de la congrégation des Assomptionnistes fondée par Emmanuel d'Alzon en 1861[5].

  • Foyer Adveniat.
    Foyer Adveniat.

Du no 9 au no 60

  • No 9 : hĂ´tel de Vilgruy. HĂ´tel construit en 1865 par l'architecte Henri Labrouste. « La construction ne retient l'attention que par la notoriĂ©tĂ© de son auteur et par l'ingĂ©niositĂ© de sa distribution intĂ©rieure[6]. » HĂ´tel de la comtesse Foucher de Careil (en 1910)[7]. ClassĂ© monument historique par arrĂŞtĂ© du [8].
HĂ´tel de Vilgruy (1865) (MH).
  • No 11 : hĂ´tel du baron Hans von Bleichröder (en 1910) construit le par l'architecte G. Rousseau[7]. Siège et studios de Radio-Paris de 1933 Ă  1940. « La Radiodiffusion française a installĂ© lĂ  des studios[9] » (en 1953).
  • No 11 bis : hĂ´tel de Mme Demachy (en 1910)[7].
  • No 12 : hĂ´tel de Clermont-Tonnerre. Construit en 1880 dans le style nĂ©o-Renaissance. Ancien hĂ´tel Laurent, puis de la comtesse Blanche de Clermont-Tonnerre (en 1910). « C'est ici […], rapporte AndrĂ© Becq de Fouquières, que, le , vĂŞtu en rajah et coiffĂ© du turban Ă  aigrette blanche, j'annonçais les entrĂ©es lors de l'inoubliable bal persan de la comtesse Blanche de Clermont-Tonnerre – qui eut sur la mode une influence profonde et qui inspira […] Paul Poiret[10]. » Après avoir abritĂ© la maison de couture Lucile Manguin, puis une galerie de tableaux, l'hĂ´tel est acquis en 1978 par le couturier Pierre Cardin qui fait soigneusement restaurer les intĂ©rieurs et y installe sa maison de haute couture de 1988 Ă  1994[11]. Le rez-de-chaussĂ©e (14, place François-Ier) a Ă©tĂ© louĂ© de 1994 Ă  2006 Ă  l'antiquaire Maurice SĂ©goura qui y avait installĂ© son magasin sur une surface de 720 m2[12]. Aujourd'hui siège d'ArtĂ©mis, holding personnelle de François Pinault.
  • No 13 : la maison Christian Dior est installĂ©e dans l'ancien hĂ´tel de la comtesse de BĂ©arn[13]. Domicile, Ă  sa mort le , du banquier Charles-Adolphe Demachy (1818-1888), RĂ©gent de la Banque de France et fondateur de la banque Ă©ponyme[14], puis domicile de Robert Demachy.
  • No 18 : hĂ´tel Stenart. La Radiodiffusion française y avait installĂ© des studios (en 1953)[9].
  • No 21 : hĂ´tel du marquis de Chabert d'Ansac (en 1910)[15]. OccupĂ© ensuite par la Croix-Rouge française[16].
  • HĂ´tel Chabert d'Ansac, au no 21.
    HĂ´tel Chabert d'Ansac, au no 21.
  • No 24 : premier appartement d'Alfred et de Lucie Dreyfus, mariĂ©s le [17]. L'actrice Yvonne de Bray (1887-1954), y a vĂ©cu dans un appartement jusqu'Ă  sa mort le .
  • No 26 bis : ancien siège et studios d'Europe 1, Virgin Radio, RFM et MCM, de 1955 Ă  2018.
  • No 28 : hĂ´tel du marquis de Breteuil jusqu'en 1902. Anciens studios d'Europe 1 et de Canal J jusqu'en 2018.
  • No 30 : hĂ´tel de Mme P. Mantin (en 1910)[7], anciens studios d'Europe 1.
  • No 31 : Quentin Bauchart (1881-1916), membre du Conseil municipal de Paris, dont la rue Quentin-Bauchart perpĂ©tue le souvenir, habitait Ă  cette adresse[18]. Boutique Vionnet[19].
  • No 32 : hĂ´tel du comte de Pange (en 1910)[7]. « L'hĂ´tel de Pange, Ă©crit AndrĂ© Becq de Fouquières en 1953, est toujours le domicile de cette famille de Pange attachĂ©e au souvenir de Mme de StaĂ«l[18]. » Il abrite pendant soixante-deux ans les studios d'Europe 1, jusqu'en 2018. Les quatre hĂ´tels particuliers (26 bis, 28, 30 et 32) sont cĂ©dĂ©s par le groupe Lagardère pour moins de 300 millions d'euros au fonds Ardian Real Estate en [20]. Les bâtiments sont par la suite entièrement restructurĂ©s afin d'accueillir des commerces de luxe et des bureaux[21].
  • No 28, ancien hĂ´tel Breteuil.
    No 28, ancien hĂ´tel Breteuil.
  • No 30, ancien hĂ´tel Mantin.
    No 30, ancien hĂ´tel Mantin.
  • No 32, ancien hĂ´tel de Pange.
    No 32, ancien hĂ´tel de Pange.
  • HĂ´tel de RuillĂ©, aujourd'hui rĂ©sidence de l'ambassadeur de Norvège.
    Hôtel de Ruillé, aujourd'hui résidence de l'ambassadeur de Norvège.
  • No 35.
    No 35.
  • No 37 : « Au 37, nous allons rencontrer un autre nom de l'aristocratie polonaise : celui du prince Lubomirski, qui mena une vie fastueuse et quelque peu dissipĂ©e, et qui Ă©crivit des vers, en français. Je crois que c'est le terrible AurĂ©lien Scholl qui eut, Ă  propos du prince, ce mot mĂ©chant : “Il n'est pas lu, il n'est pas beau. Peut-ĂŞtre est-il Mirski. Ă€ beau mentir qui vient de loin !”[22] »
  • No 40 : AndrĂ© Courrèges installe lĂ  sa maison de couture en 1965[23].
  • No 44 : hĂ´tel du comte Walewski (1810-1868)[22]. Maison Pierre Balmain depuis les annĂ©es 1950.
  • No 44, maison Balmain.
    No 44, maison Balmain.
  • No 48 (angle de la rue Marbeuf) : hĂ´tel de Mme A. Panckouke (en 1910)[7].
  • No 50 : le prince roumain Michel Stourdza (1793-1884) y habita. Il « avait conservĂ© l'immense fortune acquise par ses aĂŻeux dans l'habile administration d'une vaste province. La petite Marseillaise Jane Hading devait en bĂ©nĂ©ficier puisqu'elle dut Ă  la munificence du prince de pouvoir arborer les plus fastueux bijoux de Paris[22]. »
  • No 51 : hĂ´tel de M. N. Terestschenko, propriĂ©tĂ© de la baronne Roger, Ă©galement propriĂ©taire de l'hĂ´tel (dĂ©truit) du no 53 (en 1910)[7].
  • No 52 : hĂ´tel Grand Powers. C’est dans cet hĂ´tel, en 1947, que le compositeur Henri Betti a choisi, pour la chanson qu’il avait composĂ©e, le titre C'est si bon sur la liste des dix titres que lui avait proposĂ©e le parolier AndrĂ© Hornez.
  • No 60 : « Dans les premières annĂ©es du XXe siècle, le comte Le Hon habitait encore au 60. Son nom reste attachĂ© Ă  ce coin de Paris : l'hĂ´tel de son aĂŻeule, au rond-point des Champs-ÉlysĂ©es, est toujours debout[18]. »
  • HĂ´tel Powers, au no 52.
    HĂ´tel Powers, au no 52.

Bâtiments détruits

  • No 5 : hĂ´tel de Mme Ridgway puis rĂ©sidence des ambassadeurs des États-Unis[24] Henry White (1907-1909), Robert Bacon (1909-1912) et Myron Timothy Herrick (1912-1914). Pendant la Première Guerre mondiale, il abrite le siège de l'American Relief Clearing House, fondĂ© par ce dernier afin de coordonner l'action d'associations caritatives amĂ©ricaines, qui rĂ©colteront plusieurs millions jusque 1917, annĂ©e de l'entrĂ©e en guerre des États-Unis[25]. Actuellement un bâtiment rĂ©cent, qui abrite en particulier le siège de la sociĂ©tĂ© Financière Lov, propriĂ©tĂ© de StĂ©phane Courbit[26].
  • No 17 : hĂ´tel du baron Le Vavasseur[18].
  • No 33 : hĂ´tel appartenant au comte de Franqueville (en 1910)[7].
  • No 53 : hĂ´tel du baron Roger, construit en 1898-1905 par Walter-AndrĂ© Destailleur (voir Ă©galement le 38, avenue George-V). « Il est devenu le siège de divers organismes internationaux et du Sporting Club[18] » (en 1953).
  • Nos 55-57 (voir Ă©galement le 40, avenue George-V) : hĂ´tel Lebaudy, construit par Ernest Sanson pour l'industriel Pierre Lebaudy. Ce dernier avait fait l'acquisition de l'ancienne propriĂ©tĂ© Drouyn de Lhuys et dĂ©cidĂ© de faire abattre l'Ă©difice, en mauvais Ă©tat et qui n'Ă©tait plus au goĂ»t du jour, pour faire bâtir sur la parcelle de 960 m2 un nouvel hĂ´tel particulier. Le cardinal Mathieu (1839-1908), de l'AcadĂ©mie française, y avait un pied-Ă -terre[24]. « L'hĂ´tel Lebaudy, Ă©crit AndrĂ© Becq de Fouquières en 1953, appartient toujours Ă  Mme Pierre Lebaudy, nĂ©e Luzarche d'Azay, et c'est lĂ  que vint se rĂ©fugier le cardinal Mathieu, lorsqu'il fut chassĂ© de son Ă©vĂŞchĂ© en 1905, par la loi de SĂ©paration[27] - [18]. » La veuve de Pierre Lebaudy est morte en 1962. L'hĂ´tel a alors Ă©tĂ© vendu, dĂ©truit et remplacĂ© par un immeuble moderne.

Notes et références

  1. Voir le 16, cours Albert-Ier.
  2. Favier, Pierre, 1946-, La décennie Mitterrand. 4, Les déchirements (1991-1995), Paris, Ed. du Seuil, , 641 p. (ISBN 2-02-029374-9, 978-2-02-029374-7 et 2-02-014427-1, OCLC 41340549, lire en ligne)
  3. Francesco Rapazzini, Élisabeth de Gramont. Avant-gardiste, Paris, Fayard, coll. « Vies de femmes », 2004, p. 37-38.
  4. Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 461.
  5. Benoit Soubeyran, « Présentation de l’auberge de jeunesse Adveniat Paris », sur Le blog d'un bibliothécaire wikimédien, (consulté le )
  6. Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994, p. 212.
  7. Rochegude, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, p. 100.
  8. « Façades et toitures de l'hôtel et de ses communs ; escalier avec sa rampe ; petit et grand salons, salle à manger des premier et deuxième étages avec leur décor (cad. AK 18) ».
  9. Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, p. 69-70.
  10. Becq de Fouquières, op. cit., p. 68.
  11. Voir « Pierre Cardin s'installe à l'hôtel de Clermont-Tonnerre », L'Officiel de la mode, no 739, 1988, p. 56-57.
  12. Roxana Azimi, « Maurice Segoura ferme boutique », Le Journal des Arts, no 233, 17 mars 2006.
  13. Becq de Fouquières, op. cit., p. 69. Celle-ci habita à partir de 1893 dans l’hôtel de Béhague, 123, rue Saint-Dominique.
  14. « Demachy, Charles Adolphe », roger.leveque.pagesperso-orange.fr (consulté le 11 février 2012).
  15. Rochegude, op. cit., p. 100 ; Becq de Fouquières, op. cit., p. 70 (donnant la leçon d'Ausac).
  16. En 1953. Becq de Fouquières, op. cit., p. 70.
  17. Jean-Pierre Poussou, Isabelle Robin-Romero, Histoire des familles, de la dĂ©mographie et des comportements. En hommage Ă  Jean-Pierre Bardet, Presses Paris Sorbonne, 2007, 1 080 p.
  18. Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, p. 70.
  19. Pierre Groppo, « Kazakhe choc », Vanity Fair, no 32, février 2016, p. 98-105 et 159.
  20. « Le groupe Lagardère cède les locaux d'Europe 1 au fonds Ardian Real Estate », www.24matins.fr, 2 mars 2018.
  21. « Les anciens locaux d’Europe 1 transformés en commerces de luxe et bureaux », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  22. Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, p. 69.
  23. Marine De La Horie, « Courrèges, retour vers le futur », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  24. Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, p. 101.
  25. « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
  26. « Accéder à l’information légale sur les entreprises », www.infogreffe.fr.
  27. En réalité, le cardinal Mathieu avait cessé d'être archevêque de Toulouse en 1899 lorsqu'il fut nommé cardinal. Il fut alors appelé à Rome.

Sources

Voir aussi

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