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Rue Quentin-Bauchart

La rue Quentin-Bauchart est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Quentin-Bauchart
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
DĂ©but 44, avenue Marceau
Fin 79, avenue des Champs-Élysées
Morphologie
Longueur 360 m
Largeur Minimum : 11,30 m
Historique
Dénomination Arrêté du approuvé par décret du
Ancien nom Partie de la rue de Chaillot ( -1919)
GĂ©ocodification
Ville de Paris 7970
DGI 7954
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
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Rue Quentin-Bauchart
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Rue Quentin-Bauchart
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Situation et accès

Elle commence au 44, avenue Marceau et se termine au 79, avenue des Champs-Élysées.

Origine du nom

Cette voie rend hommage à Pierre Quentin-Bauchart, né le 28 avril 1881 à Paris et mort au champ d'honneur le 8 octobre 1916 à Bouchavesnes (Somme). Lauréat de l'Ecole des sciences politiques et docteur ès lettres, il succède à son père Maurice Quentin-Bauchart (1857-1910) comme conseiller municipal du quartier des Champs-Élysées (1911-1916), dans le 8e arrondissement de Paris. Capitaine du 72e régiment d'infanterie pendant la Première Guerre mondiale, il est mortellement blessé en inspectant ses premières lignes à Bouchavesnes (Somme)[1].

Historique

La rue Quentin-Bauchart est le prolongement jusqu'aux Champs-Élysées de la rue de Chaillot qui, dans sa partie comprise entre la rue Georges-Bizet et l'avenue Marceau, n'est autre que l'ancienne rue principale du village de Chaillot. Cette section porta d'ailleurs le nom de « rue de Chaillot » jusqu'à être rebaptisée en 1919 en l'honneur de Pierre Quentin-Bauchart, conseiller municipal de Paris mort au champ d'honneur à Bouchavesmes (Somme), pendant la Première Guerre mondiale.

André Becq de Fouquières écrit : « La rue Quentin-Bauchart actuelle n'est rien qu'une partie de la vieille rue de Chaillot, prise entre l'avenue Marceau et l'avenue des Champs-Élysées. Cette voie infortunée a changé d'âme et de nom et les administrateurs de la ville de Paris ont encore cru devoir modifier le numérotage des maisons ! Si bien que les quelques Parisiens restés fidèles à la résidence de leurs pères n'ont point gardé la même adresse[2]. »

Au nord de cette rue, à l'emplacement des actuelles avenue George-V et rues Bassano, Magellan, Christophe-Colomb et Euler, se trouvait autrefois l'hospice Sainte-Perrine, créé en 1806 à l'emplacement d'une abbaye supprimée en 1790. En 1858, pour permettre le percement de l'avenue de l'Alma (actuelle avenue George-V), cet hospice fut transféré au 17, rue Chardon-Lagache dans le 16e arrondissement de Paris.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Bâtiments détruits

  • No 8 (ancien 38, rue de Chaillot) : hĂ´tel de KerjĂ©gu. HĂ´tel de James de KerjĂ©gu (1846-1909), avec des jardins s'Ă©tendant jusqu'Ă  la rue Pierre-Charron et l'avenue George-V[6] - [2]. James de KerjĂ©gu fut dĂ©putĂ© du Finistère de 1889 Ă  1908, prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral Ă  partir de 1895, et envisagea un moment de se prĂ©senter Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Il avait Ă©pousĂ© en secondes noces en 1883 Laure de Haber, fille d'un banquier du grand-duchĂ© de Bade, veuve en premières noces d'Octave de BĂ©hague. La fortune considĂ©rable de sa femme lui permit d'acquĂ©rir l'hĂ´tel de la rue de Chaillot et de faire construire en Bretagne le château de TrĂ©varez. Sybil Carmen, actrice amĂ©ricaine, y meurt le 14 avril 1929[7] - [8] - [9].
  • No 10 (ancien 40, rue de Chaillot) : hĂ´tel de La Ferronays[6]p. 87 - [2]. RĂ©sidence du marquis Henri de La Ferronnays (1842-1907), maire de Saint-Mars-la-Jaille, dĂ©putĂ© et prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire-Atlantique. Son fils, Henri de La Ferronays (1876-1946), diplomate puis Ă©galement dĂ©putĂ© et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral de Loire-Atlantique, Ă©pousa en 1906 Françoise de KerjĂ©gu (1885-1958), fille du propriĂ©taire de l'hĂ´tel voisin du no 8. La famille de La Ferronays Ă©tait très catholique et conservatrice et ce mariage ne fut d'abord pas agrĂ©Ă© par James de KerjĂ©gu, rĂ©publicain et libĂ©ral, proche de Jean Casimir-Perier (voir « Famille de La Ferronnays »).
  • No 20 (ancien no 96, puis no 50) : hĂ´tel Roussel. En 1883, les parents de l'homme de lettres Raymond Roussel, Eugène Roussel (1832-1894), agent de change, et sa femme nĂ©e Marguerite Moreau-Chaslon (1847-1911), fille d'Aristide Moreau-Chaslon, prĂ©sident de la Compagnie gĂ©nĂ©rale des omnibus, s'installent dans un vaste et luxueux hĂ´tel particulier situĂ© alors au 50, rue de Chaillot[10]. Marguerite Roussel « habituĂ©e de l'OpĂ©ra, […] est l'amie d'Albert CarrĂ©, successeur de Carvalho Ă  la direction de l'OpĂ©ra-Comique en 1898, et de la cantatrice Rose Caron, interprète de Wagner. Elle les reçoit chez elle, rue de Chaillot, au milieu de nombreuses Ĺ“uvres d'art, qui seront en partie dispersĂ©es après sa mort. Elle a dans son salon une harpe. Elle apprĂ©cie les peintres Ă  la mode : Madeleine Lemaire […], qui fait un portrait de Raymond enfant ; et elle possède huit aquarelles d'Eugène Lami. Devenue veuve, elle bĂ©nĂ©ficie de deux millions-or de revenus et dĂ©pense sans compter : on la voit acheter chez Wildenstein une petite table ancienne pour la bagatelle de 75 000 francs-or, ou un ameublement de salon qui avait appartenu au comte Boni de Castellane et figurĂ© Ă  l'Exposition rĂ©trospective de l'Art français au Petit Palais, en 1900. Elle reçoit somptueusement. Dans son hĂ´tel de la rue de Chaillot, quatre valets de pied vĂŞtus Ă  la française se tiennent dans l'escalier. Jacques Doucet est invitĂ© Ă  ses dĂ®ners. On dit aussi qu'elle est morphinomane[11]. »… Elle possède des tableaux de Snyders, Desportes, Drouais, Nattier, Fragonard, LĂ©piciĂ©, Greuze, Hubert Robert, Gainsborough, Sir Thomas Lawrence, Corot, etc., des tapisseries de Beauvais et des Gobelins ainsi qu'une collection de porcelaines de Saxe. Lorsqu'elle meurt en 1911, une part importante du mobilier et des collections est vendue[12]. L'hĂ´tel passe Ă  sa fille, Germaine Roussel (1873-1930), duchesse d'Elchingen par son mariage avec Charles Ney (1873-1933). « L'hĂ´tel […] est devenu le siège d'un organisme amĂ©ricain qui veille Ă  l'entretien des cimetières militaires » (en 1953)[2].
  • No 22 (ancien no 98, puis no 52 ; angle de l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es) : hĂ´tel de Gramont. Construit Ă  l'emplacement d'une caserne qui existait sous le Second Empire. « LĂ  fut l'hĂ´tel du duc de Gramont, qui avait Ă©pousĂ© en premières noces Mlle de Beauvau, puis avait contractĂ© un second mariage avec Mlle de Rothschild et enfin un troisième avec la princesse Marie Ruspoli. C'est la troisième duchesse de Gramont qui donna deux mois avant la guerre, en 1914, ce fameux Bal des Crinolines qui fut un Ă©vĂ©nement mondain[13]. » L'hĂ´tel avait Ă©tĂ© acquis par le duc et la duchesse de Gramont des hĂ©ritiers du comte Wladimir Anatole de Montesquiou-Fezensac[14]. Il est dĂ©crit avec prĂ©cision par Élisabeth de Gramont dans ses MĂ©moires : « Cet hĂ´tel Ă©tait composĂ© d'un corps de bâtiment prĂ©cĂ©dĂ© d'une cour, et de deux ailes reliĂ©es par trois grilles. Celles-ci Ă©taient surmontĂ©es d'une paire de sauvages en bronze, armes parlantes de M. Sauvage de Brantes, beau-frère du comte de Montesquiou, qui avait Ă©pousĂ© Mlle Sauvage[15]. La grille centrale ne s'ouvrit que deux fois pour laisser passer, Ă  vingt ans d'intervalle, les chars funèbres de mes parents, celui de ma mère[16] en 1905, celui de mon père en 1925. Les jours de grande rĂ©ception, les voitures entraient par la première grille et sortaient par la troisième. En face des grilles il y avait un perron de plusieurs marches abritĂ© par une marquise et accĂ©dant Ă  un haut pĂ©ristyle soutenu par quatre colonnes. Le groupe allĂ©gorique en marbre Le Passage du Rhin (1892) sculptĂ© par Dalou ornait le mur du fond[17]. Un escalier Ă  double rĂ©volution partant du pĂ©ristyle occupait le corps principal du bâtiment. Deux grands Hubert Robert provenant de l'hĂ´tel de Luynes[18] trouaient les murs sur des perspectives de ponts et de torrents. L'aile gauche comprenait les salons de rĂ©ception, en enfilade sur les Champs-ÉlysĂ©es : un grand salon, une salle de bal, le fumoir, le boudoir ; l'aile droite, la salle Ă  manger et les chambres, donnant sur la rue de Chaillot. Nos chambres Ă©taient au deuxième Ă©tage sur cette rue, et nos salles d'Ă©tudes au deuxième Ă©tage sur les Champs-ÉlysĂ©es. Il nous Ă©tait dĂ©fendu de passer par le couloir des cochers et des domestiques qui reliait les deux ailes, si bien qu'Ă  la fin de chaque journĂ©e, la navette entre les chambres et les salles d'Ă©tudes reprĂ©sentait une bonne douzaine d'Ă©tages, ce dont notre institutrice se plaignait amèrement. Le boudoir de ma mère Ă©tait aux Champs-ÉlysĂ©es, aussi se tenait-elle le plus souvent dans sa chambre. Cet hĂ´tel Ă©tait mieux conditionnĂ© pour l'apparat que pour l'intimitĂ©. Pour meubler ce volume, il y eut pendant plusieurs annĂ©es un va-et-vient considĂ©rable d'ouvriers, de tapissiers et d'antiquaires. Mes parents suivaient les grandes ventes, achetant abondamment des meubles, des tableaux, des livres, des porcelaines prĂ©cieuses[19]. » La duchesse de Gramont donne de grandes fĂŞtes : Élisabeth de Gramont a calculĂ© que ses parents reçurent 90 000 personnes rue de Chaillot. « La rue de Chaillot fut la maison de Paris oĂą l'on reçut le mieux et le plus fastueusement. Mon père adorait avoir du monde et ma mère dirigeait cette usine Ă  rĂ©ceptions avec une science consommĂ©e[20]. » Parmi les habituĂ©s de la maison, on compte Mme de Cassin, Mme Howland, Mme Émile Straus[21]. « Les journĂ©es de la duchesse sont rythmĂ©es avec une rĂ©gularitĂ© impressionnante : elle sort tous les jours en voiture Ă  trois heures et demie, prĂ©cĂ©dĂ©e d'un valet de pied, avec sous le bras une chemise pleine de billets Ă  rendre, les visites Ă  faire ; Ă  sept heures et demie elle rentre et, pendant que la femme de chambre la dĂ©barrasse de ses fourrures ou de ses ombrelles, elle raconte Ă  ses enfants ses après-midis. Une ou deux fois par semaine, assise en robe de Worth, elle reçoit rue de Chaillot de trois Ă  huit heures[22]. » L'hĂ´tel a Ă©tĂ© dĂ©truit et remplacĂ© par un immeuble abritant le cinĂ©ma Le Biarritz. Depuis 2015, la boĂ®te de nuit Queen, s'y trouve.
  • Ancien no 65, rue de Chaillot : hĂ´tel de BĂ©nardaky[23] - [24] : « L'hĂ´tel de BĂ©nardaky […] Ă©tait, au 65, le logis d'une des plus belles dames de la sociĂ©tĂ© parisienne. Mme Nicolas de BĂ©nardaky, femme du conseiller d'État russe[25], Ă©tait la belle-sĹ“ur de la comtesse Vera de Talleyrand et de Mme Nisard. Son arrivĂ©e, dans toutes les rĂ©unions oĂą elle Ă©tait conviĂ©e, Ă©tait toujours saluĂ©e par des murmures admirateurs, et mon frère Pierre m'a contĂ© que ce fut une vĂ©ritable entrĂ©e Ă  sensation que celle de Mme de BĂ©nardaky, Ă  un bal costumĂ© donnĂ© en l'hĂ´tel Cernuschi, et oĂą elle apparut, minuit sonnant, drapĂ©e et casquĂ©e en Walkyrie, dans tout l'Ă©panouissement de sa beautĂ©[13]. » C’est dans la demeure parisienne de Nicolas de BĂ©nardaky que fut crĂ©Ă© le l’Andante cantabile du Quatuor Ă  cordes no 1 (op. 11) de TchaĂŻkovsky.
  • Ancien no 99 : hospice Sainte-Perrine, transfĂ©rĂ© en 1858.
  • Ancien no 101 : petit hĂ´tel particulier (dĂ©moli en 1910) ancienne demeure de l'actrice Blanche Dantigny (1840-1874), puis de la courtisane Cora Pearl (1835-1886)[6].C'est dans cet hĂ´tel que s'est dĂ©roulĂ© en 1872 le « drame de la rue de Chaillot Â» qui a failli coĂ»ter la vie au jeune hĂ©ritier des Ă©tablissements de restauration dits « bouillons Duval » (voir L'affaire Duval) ;
  • Ancien no 104 : hĂ´tel de Choiseul-Gouffier. Construit en 1812 (voir « Rue Lincoln »).

Notes et références

  1. « CTHS - QUENTIN-BAUCHART Pierre », sur cths.fr (consulté le ).
  2. Becq de Fouquières, op. cit., p. 112.
  3. Site de l'Instituto Cervantes, paris.cervantes.es.
  4. « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
  5. Thomas Martin, « L'étonnante façade de cet hôtel en fait l'un des immeubles les plus insolites de Paris », actu.fr, 11 décembre 2021.
  6. Rochegude, op. cit., p. 87.
  7. (en) « The Chicago tribune and the Daily news, New York », sur Gallica, (consulté le ).
  8. (en) "Sybil Carmen Dead; Former 'Follies' Actress Stricken Suddenly in Paris" New York Times, 17 avril 1929, p. 22.
  9. (en) "Sybil Carmen Dies in Paris" Pittsburgh Post-Gazette, 18 avril 1929, p. 2.
  10. François Caradec, Vie de Raymond Roussel, Paris, Jean-Jacques Pauvert éditeur, 1972, p. 21-22.
  11. François Caradec, op. cit., p. 27-28.
  12. La vente a lieu Ă  Paris, Ă  la Galerie Georges Petit (8, rue de Sèze) les 25, 26, 27 et . Un luxueux catalogue de 120 pages augmentĂ© de 66 planches hors-texte en phototypie est publiĂ© Ă  cette occasion (Bnf Estampes : Yd 849 in-4°). La vente produisit 2 797 875 francs pour les peintures, 275 155 francs pour les porcelaines, 821 685 francs pour les meubles, près de 4 millions de francs-or au total. François Caradec (op. cit., p. 134-142) donne des dĂ©tails sur les diffĂ©rents objets vendus qui permettent de se faire une idĂ©e de l'ameublement de l'hĂ´tel. Il publie Ă©galement plusieurs photographies de l'hĂ´tel et de son grand salon prises avant la vente.
  13. Becq de Fouquières, op. cit., p. 113.
  14. Wladimir Anatole de Montesquiou-Fezensac (1830-1887), fils du comte Anatole de Montesquiou-Fezensac, maréchal de camp, député de la Sarthe, avait épousé le Marie Louise Caroline Sauvage (†1887).
  15. Roger Sauvage (°1834), auditeur au Conseil d'État, obtint par décret du l'autorisation de changer son patronyme en Sauvage de Brantes avant d'épouser le Louise Marie Françoise Charlotte Lacuée de Cessac (1842-1914), petite-fille de Louise-Augustine du Blanc de Brantes (1779-1848), épouse du général Jean-Girard Lacuée. Sa belle-mère était née Zélia de Montesquiou-Fezensac (1818-1889).Voir généalogie Sauvage de Brantes (consulté le 28 mars 2009).
  16. En réalité, sa belle-mère.
  17. Notice en rapport avec l’œuvre sur la base Joconde, www.culture.gouv.fr.
  18. Situé au 33, rue Saint-Dominique et détruit lors du percement du boulevard Raspail et de la rue de Luynes.
  19. Élisabeth de Clermont-Tonnerre, Au temps des équipages. Mémoires I, Paris, Grasset, 1928, p. 129-131.
  20. Élisabeth de Clermont-Tonnerre, op. cit., p. 134.
  21. Francesco Rapazzini, Élisabeth de Gramont. Avant-gardiste, Paris, Fayard, coll. « Vies de femmes », 2004, 659 p. (ISBN 9782213618975), p. 51.
  22. Francesco Rapazzini, op. cit., p. 52.
  23. Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Éditions Parigramme, 2005, 199 p. (ISBN 978-2840964162), p. 114 ; André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. I, p. 113
  24. André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. I, p. 85, donne à tort le 65, rue Pierre-Charron.
  25. Nicolas de Bénardaky (°1838), fils de Dimitri Georgevitch Bernardaky et de sa femme Anne, née Egorouwna, d'une famille d'origine crétoise, ancien maître des cérémonies de la cour impériale russe et auteur dramatique, avait épousé Esther Marie de Leibrock (†1913). Ils eurent trois enfants : Marie (1874-1949), qui épousa en 1898 le prince Michel Radziwill (1870-1955), mariage annulé en 1915 ; Hélène, dite Nelly (°1875), par son mariage vicomtesse Antoine de Contades ; et Dimitri (1895-1915), engagé volontaire et tué dans les rangs de l'armée française durant la Première Guerre mondiale. Nicolas de Bénardaky avait deux sœurs : Véra de Bénardaky, qui épousa en 1862 le baron Charles de Talleyrand-Périgord (voir 3, avenue Montaigne) ; l'autre qui épousa l'ambassadeur Armand Nisard (voir 7, avenue Franklin-D.-Roosevelt).

Bibliographie

Article connexe

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