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Rue Vernet

La rue Vernet est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Vernet
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
DĂ©but Rue Quentin-Bauchart
Fin Avenue Marceau
Morphologie
Longueur 435 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1777
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Promenoir de Chaillot
Rue des Vignes
GĂ©ocodification
Ville de Paris 9716
DGI 9689
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Vernet
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Vernet
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Situation et accès

Elle commence rue Quentin-Bauchart et se termine avenue Marceau.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (1) à la station George V et par la ligne de bus RATP 73.

Origine du nom

Elle porte le nom de la célèbre famille de peintres français : Claude Joseph Vernet, son fils Carle Vernet, et le fils de ce dernier Horace Vernet (1789-1863).

Historique

La rue Vernet a été formée sur l'ancien « chemin des Vignes », qui existait depuis le XVIIe siècle, et une partie de l'ancien « promenoir de Chaillot », créé en 1777.

La partie comprise entre la rue de Bassano et l'avenue Marceau fut ouverte de 1848 à 1866 sur l'emplacement de l'ancien Château des Fleurs, établissement de plaisirs rival du bal Mabille. L'entrée faisait face à la rue du Château-des-Fleurs (actuelle rue de Bassano). L'établissement fut détruit pour permettre le prolongement de la rue de Bassano à travers les terrains de l'hospice Sainte-Périne.

La rue des Vignes a reçu en 1864 le nom de « rue Vernet ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

HĂ´tel particulier au 11, rue Vernet.
  • No 2, croisement avec la rue Quentin-Bauchart : arrière de l'hĂ´tel Fouquet's Barrière (entrĂ©e 46 avenue George-V). Conçue en 2006 par l'architecte Édouard François, la façade prĂ©sente un immeuble haussmannien de couleur grise en trompe-l'oeil, percĂ© de fenĂŞtres indĂ©pendantes des lignes classiques du bâtiment[1].
  • No 9 : hĂ´tel appartenant Ă  M. Demachy (en 1910)[2].
  • No 11 : hĂ´tel particulier. « Tardif exemple du nĂ©o-classicisme, cet immeuble pourrait dater des annĂ©es 1850 ; il porte en fait la date de 1880. Pourrait avoir le mĂŞme auteur que l'hĂ´tel suivant[3]. »
  • No 11 bis : immeuble construit par l'architecte Paul SĂ©dille vers 1880[3].
  • No 25 : hĂ´tel Vernet (restaurant avec verrière de Champigneulle et Gustave Eiffel), construit en 1910 par Albert SĂ©lonier.
  • No 29 : hĂ´tel de la comtesse de Brye (en 1910)[2]. Jean d'OrlĂ©ans, duc de Guise, y naĂ®t le .
  • No 33 : « L'hĂ´tel de la comtesse de CossĂ© au 33, est occupĂ© jusqu'aux mansardes par des gens que passionnent les problèmes du tabac en feuilles. Mme de CossĂ© a fui Paris et ses bouleversements et est allĂ©e se rĂ©fugier dans son domaine du Var. Mais avant la dernière guerre, on Ă©tait assurĂ© de la trouver toujours chez elle, rue Vernet, dans son atelier. PassionnĂ©e de peinture, elle a en effet donnĂ© Ă  cet art la plus grande partie de son temps, composant des toiles pleines de grâce. Et puis, sa santĂ© fragile lui fit mesurer ses sorties, mais sa retraite Ă©tait animĂ©e par un groupe d'amis fidèles, parmi lesquels on retrouvait toujours Mme de BĂ©hague, la comtesse Lafond[4] et M. Carlo Placci, un Italien plein d'esprit, dont la verve intarissable animait les rĂ©unions de la rue Vernet[5]. » PropriĂ©tĂ© de la SCI AKN World Investment[6], l'hĂ´tel particulier est aujourd'hui occupĂ© par une crèche interentreprises, gĂ©rĂ©e par l'entreprise People and baby[7]. La SCI AKN World Investment a pris soin de conserver le cachet intĂ©rieur et extĂ©rieur du bâtiment, de style Eiffel.
  • No 35 : ancien hĂ´tel de La Renaudière (1860) devenu hĂ´tel Coleman (de 1898 Ă  1915)[2] « Mme Coleman, nĂ©e Roseline Parent, avait fait percer une porte secrète donnant sur l'avenue Marceau et qui lui permettait d'introduire chez elle qui elle voulait sans avoir Ă  subir le contrĂ´le de son concierge. Cette demeure, lĂ©guĂ©e Ă  ds sociĂ©tĂ©s de secours aux victimes du devoir et Ă  des sociĂ©tĂ©s de sauvetage, Ă©tĂ© vendue en 1918 Ă  Mme Mugnier et est maintenant la propriĂ©tĂ© de sa fille, Mme Grandjean. Sir Eric Drummond l'occupa de 1921 Ă  1937, alors qu'il Ă©tait attachĂ© au secrĂ©tariat de la SDN Il est occupĂ© aujourd'hui [1954] par la maison Louis Vuitton[8]. »

Bâtiments détruits

  • No 1 : hĂ´tel de Mme A. Darblay (voir le 44, avenue George-V) en 1910[9].
  • No 25 : hĂ´tel de M. R. Étienne (en 1910)[2].
  • No 37 : hĂ´tel de M. Salomon, propriĂ©tĂ© de M. Espivent de La Villeboisnet (en 1910)[2].

Notes et références

  1. Thomas Martin, « L'étonnante façade de cet hôtel en fait l'un des immeubles les plus insolites de Paris », actu.fr, 11 décembre 2021.
  2. Rochegude, op. cit., p. 98.
  3. Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994, p. 556.
  4. Née Claire Manca-Amat de Vallombrosa (voir « Maison de Pérusse des Cars ».
  5. Becq de Fouquières, op. cit., p. 111.
  6. www.akngroup.com.
  7. « Crèche Paris. L'Étoile Vernet », www.people-and-baby.com.
  8. André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II, p. 260-261.
  9. Rochegude, op. cit., p. 99.

Sources

  • AndrĂ© Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. I.
  • FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
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