Rue Georges-Bizet
La rue Georges-Bizet est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Georges-Bizet
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Chaillot | ||
DĂ©but | Place Pierre-Brisson | ||
Fin | 56, avenue d’Iéna et 2, rue de Bassano | ||
Morphologie | |||
Longueur | 280 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1904 | ||
Ancien nom | Ruelle des Tourniquets Ruelle des Blanchisseuses Rue Bizet |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4077 | ||
DGI | 4123 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Le site est desservi par la ligne   à la station Alma - Marceau, ainsi que par les lignes de bus RATP 32 63 80 92.
Origine du nom
Elle porte le nom du compositeur français Alexandre César Léopold, dit Georges Bizet (1838-1875)[1].
Historique
La section comprise entre la rue de Chaillot et l'avenue Marceau est le vestige d'une rue qui descendait jusqu'à la Seine avant que le débouché sur le quai Debilly ait été supprimé lors de l'ouverture des avenues Marceau et de l'Alma par décret du .
Cette voie existait au XVIIe siècle sous le nom de « ruelle des Tourniquets », du nom d'un tourniquet qui était situé rue de Chaillot.
Elle est indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672 sous le nom de « ruelle des Blanchisseuses », car les blanchisseuses l'utilisaient pour aller à la Seine. Par ordonnance du , cette ruelle est alignée, élargie et aménagée en absorbant la rue des Gourdes, puis prend le nom de « rue Bizet » du nom de l'aménageur et propriétaire des terrains par une décision ministérielle du à la partie comprise entre le quai Debilly et la rue de Chaillot.
La partie comprise entre la rue de Chaillot et l'avenue d'Iéna est ouverte à la suite d'un traité passé le et prend la dénomination de « rue Bizet » par un arrêté préfectoral du .
L'ensemble de la voie prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 7 : cathédrale grecque Saint-Étienne de Paris.
- No 15 bis : hôtel particulier construit en 1880 dans un style néogothique et surélevé en 1930 par l'architecte Albert Bernet.
- No 23 : clinique où mourut la « Première dame » Blanche Doumer en 1933 et l'industriel André Citroën en 1935 (le bâtiment a été reconstruit).
- No 25 : ambassade du Yémen en France. Les ambassades du Yémen et d’Égypte sont contiguës.
- No 26 : hĂ´tel Cahen d'Anvers construit en 1881[2].
- Nos 27-29 : autre entrée de l’ambassade d’Égypte en France dont l’entrée principale est sise 56, avenue d’Iéna.
- Entrée de l’ambassade du Yémen à Paris, 25, rue Georges-Bizet.
- Façade de l'hôtel Cahen d'Anvers, donnant avenue d'Iéna, à l'angle de la rue-Georges-Bizet.
Notes et références
- Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, Paris, Mengès, , nouvelle éd. (ISBN 978-2-8562-04-832), p. 297.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.