Rue Christophe-Colomb
La rue Christophe-Colomb est une voie du 8e arrondissement de Paris.
8e arrt Rue Christophe-Colomb
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Champs-Élysées | ||
DĂ©but | Avenue George-V, place Henry-Dunant | ||
Fin | 54, avenue Marceau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 165 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1865 | ||
DĂ©nomination | 1867 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 2018 | ||
DGI | 2031 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Cette voie qui située dans un quartier où ont été groupés des noms de navigateurs, commence avenue George-V et au 1, place Henry-Dunant et se termine au 54, avenue Marceau.
Le quartier est desservi par la ligne de métro   à la station George V et par la ligne de bus RATP 92.
Origine du nom
Christophe Colomb.
Elle porte le nom de Christophe Colomb (1436-1506), navigateur qui a découvert l'Amérique.
Historique
Cette voie ouverte par un décret du 1865 sur les terrains de l'ancien hospice Sainte-Périne, prend sa dénomination actuelle par un autre décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : Éleuthère Mascart (1837-1908), physicien et météorologue, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences (no 16)[1], habita à cette adresse.
- No 7 : la baronne Madeleine Deslandes (1866-1929), dandy féminin de la fin du XIXe siècle, tenait un salon dans cet hôtel. Elle signait ses romans et ses récits « Ossit » (Ilse, Cyrène, etc.) Selon le mot de Jean Lorrain, c'était un véritable « Fairyland », au décor le plus extravagant (crapauds en faïence de toutes tailles, biches en bronze). L'on pouvait y rencontrer Barrès, Forain, le peintre Jacques-Émile Blanche, Lorrain, d'Annunzio et Oscar Wilde.
HĂ´tel particulier de Madeleine Deslandes.
- No 8 : hôtel de Chabrillan[2] - [3]. Félicité de Lévis-Mirepoix (1874-1948) épouse d'Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan (1869-1950), 10e marquis de Chabrillan.
- No 10 : maison Sainte-Geneviève fondée par les paroissiens de Saint-Pierre-de-Chaillot en 1876.
- No 11 : hôtel Haendler[4]. Bâtiment détruit.
- No 12 : le violoniste Delphin Alard y possédait un appartement, où il venait tous les ans passer quelques semaines. Il y est mort le 22 février 1888.
- No 11 bis : emplacement du studio Harcourt de 1934 Ă 1936, avant qu'il ne s'installe avenue d'IĂ©na.
- No 13 : habité par Mme Charles Dettelbach qui tenait un salon musical[5].
Notes et références
- Rochegude, op. cit., p. 98.
- En 1910. Rochegude, op. cit., p. 98.
- « J'ai parlé ailleurs de cette inoubliable fête persane offerte jadis à ses amis par Mme de Chabrillan. Mais cette nuit unique de 1912 ne résume pas les fastes de cette maison qui fut, pendant un demi-siècle, un centre intellectuel, politique et mondain incomparable. Car la personnalité exceptionnelle de la comtesse, puis marquise de Chabrillan, valut à cette grande dame une vraie situation internationale. Née Félicité de Lévis-Mirepoix, comptant parmi ses aïeux des Beaufort, des Crillon, des Chateaubriand, Mme de Chabrillan s'attacha à maintenir toujours les traditions de son lignage et nul ne comprit mieux qu'elle la valeur de l'étiquette. Une manière de cour — une cour composée de toutes les élites européennes — l'entourait, subjuguée. Mais Mme de Chabrillan, poète et artiste, sut toujours merveilleusement allier le rêve à la vie. Elle n'alla jamais en Orient – qui la fascinait, et son bal persan est à cet égard bien significatif : il ne fut pas seulement une fête splendide, mais la manifestation très personnelle d'une certaine nostalgie. Cette nuit-là , Mme de Chabrillan invitait ses amis à entrer dans la danse de ses songes. Son Occident était celui des preux et des chevaliers. La châtelaine de Fontaine-Française vivait autant dans le monde des chansons de geste que dans celui des Mille et Une Nuits. Avec cela, une présence incomparable, la plus large curiosité pour la musique, la littérature, la peinture, mais aussi pour les sciences et la politique ; un esprit primesautier, étincelant, spontané, ardent, une fougue déconcertante, plus d'éclat que de nostalgie dans ce regard que je crois revoir se porter sur ses tableaux de Pourbus et de Nattier devant lesquels, tant de fois, nous la vîmes. » (André de Fouquières, op. cit., p. 109-110.)
- Becq de Fouquières, op. cit., p. 109.
- André de Fouquières, op. cit., p. 109 : « Par les fenêtres ouvertes du 13 ne s'envolent plus les vocalises de Mme Charles Dettelbach. »
Liens externes
Sources
- André de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. 1.
- FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
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