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Jacob-Bellecombette

Jacob-Bellecombette est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-RhÎne-Alpes.

Jacob-Bellecombette
Jacob-Bellecombette
Vue panoramique du versant ouest de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Brigitte Bochaton
2020-2026
Code postal 73000
Code commune 73137
DĂ©mographie
Gentilé Jacobins
Population
municipale
4 017 hab. (2020 en augmentation de 4,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 626 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 33â€Č 30″ nord, 5° 54â€Č 36″ est
Altitude Min. 290 m
Max. 576 m
Superficie 2,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune du pĂŽle principal)
Élections
Départementales Canton de Chambéry-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Jacob-Bellecombette
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Jacob-Bellecombette
Liens
Site web jacob-bellecombette.fr

    Historiquement la commune correspond Ă  la rĂ©union de deux anciens hameaux Ă  la fin du Moyen-Âge et fait actuellement partie de l'agglomĂ©ration chambĂ©rienne et de Grand ChambĂ©ry. Son territoire de dimension modeste est partagĂ© entre la cluse de ChambĂ©ry et les premiers contreforts nord du massif de la Chartreuse. La commune accueille l'un des sites de l'universitĂ© Savoie-Mont-Blanc.

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Jacob-Bellecombette est situĂ©e dans le dĂ©partement de la Savoie, au sud de la prĂ©fecture qu'est la ville de ChambĂ©ry. D'une superficie relativement limitĂ©e, la commune s'Ă©tend sur 2,47 km2 dans la cluse de ChambĂ©ry, plus prĂ©cisĂ©ment sur les contreforts nord du massif de la Chartreuse.

    MalgrĂ© ces premiĂšres pentes, Jacob-Bellecombette comporte un dĂ©nivelĂ© de moins de 300 mĂštres, d'une altitude minimale de 290 m Ă  la limite avec le quartier du Biollay de ChambĂ©ry au nord-ouest, Ă  576 m Ă  la limite du hameau du Haut Chanaz de Barberaz, au sud-est.

    La crĂȘte sur laquelle est situĂ© ce hameau marque la limite est de la commune. Au sud-ouest, c'est le ruisseau du Pontet qui marque la limite avec Cognin. Du cĂŽtĂ© de ChambĂ©ry, au nord, les limites sont fixĂ©es au niveau de certaines rues, comme la rue du Chaney.

    Hydrographie

    Le ruisseau du Pontet, ou Nant du Pontet, est le seul cours d'eau arrosant la commune. Arrivant par Montagnole au sud-est, ce cours d'eau se jette dans l'HyĂšres Ă  Cognin Ă  moins de 500 m de la limite ouest de Jacob-Bellecombette. Sur la commune, ce ruisseau comporte plusieurs cascades, des marmites et de petites gorges.

    Description

    La commune de Jacob-Bellecombette est principalement soumise Ă  un climat montagnard, en raison de sa position sur les contreforts du massif de la Chartreuse mais aussi en raison de la proximitĂ© quasi immĂ©diate de la chaĂźne de l'Épine et du massif des Bauges. Toutefois, la prĂ©sence du lac du Bourget Ă  moins de 10 km, peut Ă©galement influer sur une partie du climat, ce-dernier l'adoucissant quelque peu en hiver.

    En 2012, la commune a connu une durĂ©e d'ensoleillement de 1 861 heures, soit un peu moins que la moyenne nationale avec 1 986 heures. Cela correspondait alors Ă  78 jours de soleil[1]. Toujours en 2012, en matiĂšre de prĂ©cipitations, la commune a reçu 1 385 mm de pluie, contre 826 mm en moyenne en France. Jacob-Bellecombette bĂ©nĂ©ficie donc d'une pluviomĂ©trie bien plus importante et est classĂ©e Ă  cet Ă©gard Ă  la 321e place des villes les plus pluvieuses[1].

    Tableau des températures

    • TempĂ©ratures minimales et maximales enregistrĂ©es en 2015 Ă  Jacob-Bellecombette.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,2 0,3 3,1 6 10,5 14,3 17 15,1 10,4 6,7 2,7 −0,6
    Température maximale moyenne (°C) 7,3 7,6 13,7 18,4 21,8 27,1 31,5 27,4 21,6 15,6 12,5 9,5
    Source : Climat de Jacob-Bellecombette en 2015 sur linternaute.com, d'aprÚs Météo France.

    Communes limitrophes

     Jacob-Bellecombette et les communes voisines.
    Jacob-Bellecombette et les communes voisines.

    Jacob-Bellecombette possÚde au total quatre communes limitrophes, dont Chambéry au nord et nord-ouest de la commune. Les autres communes sont Barberaz à l'est et sud-est, Montagnole au sud et Cognin à l'ouest.

    Voies routiĂšres

    Entrée de l'ex-RN 512 à Jacob en arrivant du col du Granier en Chartreuse.

    La commune de Jacob-Bellecombette n’est traversĂ©e par aucun itinĂ©raire routier majeur, qu'il s'agisse d'autoroute de routes nationales.

    Toutefois, la commune se situe à proximité de la route nationale 201, dite aussi « Voie rapide urbaine de Chambéry », assurant la liaison entre les autoroutes A41 pour Annecy, GenÚve ou Grenoble, et A43 pour Lyon ou l'Italie via les vallées alpines. Plus proche se trouve également l'ancienne route nationale 6, aujourd'hui RD 1006, qui relie Lyon à l'Italie par la vallée de la Maurienne et le col du Mont-Cenis. Arrivant de Cognin, elle dessert le sud de Chambéry à moins d'km de la limite nord-ouest de Jacob-Bellecombette.

    Par ailleurs, la commune voit passer sur son territoire l’ancienne Route nationale 512 (actuelle RD 912), arrivant de Grenoble et se terminant Ă  ChambĂ©ry (Bellevue) aprĂšs traversĂ©e du massif de la Chartreuse par le col du Granier. Cette route est reliĂ©e Ă  la mairie et Ă  l'Ă©glise par la route de Bellecombette.

    Transports ferroviaires

    Jacob-Bellecombette n’est aujourd'hui desservie par aucune ligne ferroviaire. La grande gare ferroviaire la plus proche est la gare de ChambĂ©ry - Challes-les-Eaux Ă  moins de km. Elle permet des liaisons par TER RhĂŽne-Alpes vers les chefs-lieux de certains dĂ©partements rhĂŽnalpins, dont Lyon, ainsi que les vallĂ©es de la Maurienne et de la Tarentaise et GenĂšve en Suisse. Des liaisons TGV existent Ă©galement avec Paris, ainsi qu'avec Turin et Milan en Italie.

    Par le passĂ©, Jacob-Bellecombette pouvait ĂȘtre desservie par la halte de Cognin, aujourd'hui fermĂ©e. Cette halte est situĂ©e sur la ligne de Saint-AndrĂ©-le-Gaz Ă  ChambĂ©ry qui longe l'ouest de la commune en direction de l’avant-pays savoyard, puis de Lyon.

    Jacob-Bellecombette a aussi été traversée par plusieurs lignes industrielles atypiques pour relier les carriÚres se trouvant sur le haut de la commune, autour du lieu-dit Tire Poil, mais surtout les carriÚres de Montagnole, à l'usine des ciments Chiron à La Revériaz sur Chambéry. Tout d'abord par un chemin de fer à voie étroite de 0,6m - à crémaillÚre par endroit - de 1912 à 1924 (avec des locomotives à vapeur), remplacé pour la partie centrale par un télébenne à motorisation électrique de 1924 à 1963 (et passage à des locotracteurs électriques aux extrémités), et enfin par une voie ferrée souterraine de largeur 1,1m (utilisant les locotracteurs électriques élargis) : le "Métro de Montagnole", de 1963 à la fin d'exploitation du ciment par Vicat en 1993[2].

    Transport aérien

    L'aéroport le plus proche de la commune est l'aéroport de Chambéry - Savoie, situé au sud du lac du Bourget à une douzaine de kilomÚtres. Principalement actif durant la saison hivernale en raison de la présence des stations de sport d'hiver, l'aéroport offre aussi des liaisons réguliÚres avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

    Un peu plus proche, se trouve l’aĂ©rodrome de ChambĂ©ry - Challes-les-Eaux, notamment spĂ©cialisĂ© dans les vols en planeurs.

    Transports en commun

    Deux bus du rĂ©seau STAC, devant le campus de l’universitĂ©, en novembre 2017.

    Le territoire communal est desservi par trois lignes du réseau de bus STAC, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :

    • la ligne A , qui dispose de son terminus au sud de la commune, relie les deux campus savoyards de l’UniversitĂ© Savoie-Mont-Blanc (au Bourget-du-Lac et Ă  Jacob-Bellecombette) via le centre-ville de ChambĂ©ry. Elle ne dessert que son terminus sur le territoire communal (“UniversitĂ© Jacob”).
    • la ligne 2 , qui entre dans la commune par le nord-ouest et en sort Ă  l’est, relie le quartier du Biollay au quartier des Hauts-de-ChambĂ©ry, les deux Ă©tant rattachĂ©s Ă  la CitĂ© des ducs. Elle dessert dix arrĂȘts sur le territoire jacobin (“UniversitĂ© Jacob”, “Mairie Jacob”, “A. Chypre”, “SilĂšnes”, “Champ Parin”, “Ancolies”, “Muses Galantes”, “Bellecombette”, “Mi-Vallon” et “Bellevue”).
    • la ligne 16 , qui arrive sur le territoire depuis le sud-ouest et dispose de son terminus Ă  l’universitĂ©, relie la commune Ă  Saint-Cassin. Elle ne dessert que son terminus Ă  Jacob-Bellecombette (“UniversitĂ© Jacob”). En heures creuses, cette ligne est assurĂ©e en transport Ă  la demande, ce qui permet, en rĂ©servant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitĂ©e, d’ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© par un bus et dĂ©posĂ© au campus, d’oĂč la ligne A assure des dĂ©parts vers le centre-ville de ChambĂ©ry.

    Le dimanche et les jours fériés, seule la ligne A circule. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire aprÚs 22 ou 23 heures, selon les jours.

    Toponymie

    Jacob-Bellecombette est créé en 1497, de la fusion du village de Bellecombette, anciennement rattaché à la paroisse de Montagnole, et du hameau de Jacob, relevant du prieuré de Lémenc[3] - [4].

    • Bellecombette

    Le terme « combe », issu du gaulois cumba et attesté sous les formes Comps, Cons, Combs signifiant « creux » ou « vallée » désigne une dépression de profil intermédiaire, moins encaissée que le creux, mais moins vaste que la vallée[5]. Le nom de Bellecombette (Bellacombetta) est citée dans un document datant de 1232[6]

    • Jacob

    Le toponyme provient d'un nom d'homme issu de la Bible. Il s'agit de la forme ecclésiastique savante de Jacques[6]. L'église, dédiée à saint Maurice, est mentionnée dÚs 1250 (Ecclesia Jacob)[6].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Zhoko, selon la graphie de Conflans[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Jacob-Bellecombette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de ChambĂ©ry, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 35 communes[11] et 196 574 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ChambĂ©ry, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (46 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (29,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (46 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,6 %), forĂȘts (19,1 %), prairies (7,4 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Hameaux, lieux-dits et Ă©carts

    La commune de Jacob Bellecombette se compose d'une agglomération centrale divisé en quartiers urbains mais aussi de plusieurs hameaux ruraux, ainsi que de nombreux lieux-dits et écarts[17] - [3].

    • Bellevue
    • Le BelvĂ©dĂšre
    • Le Chanay
    • Les Charmettes
    • La Grobelle
    • La BasiniĂšre
    • Bellecombette
    • Tire-poil
    • La Tignette
    • SĂ©cheron
    • Buisson rond
    • La Souris
    • Le Biollay
    • La Favorite
    • Le Grillon
    • ChĂąteau de la Peysse / Peisse

    Histoire

    Moyen-Âge et Renaissance

    Jacob est mentionnĂ© par l'intermĂ©diaire de son Ă©glise Ecclesia Jacob, dans un document datant de l'annĂ©e 1250, reproduit par le RĂ©geste dauphinois[6]. Son Ă©glise est dĂ©diĂ© au martyr Maurice d'Agaune[6]. Le hameau de Jacob relĂšve de l'autoritĂ© du prieurĂ© de LĂ©menc[3], installĂ© au pied de la colline du mĂȘme nom.

    Bellecombette est un village relevant de la paroisse de Montagnole et de la seigneurie de Villeneuve située à Cognin[3], plus à l'ouest

    En 1497, les deux ensembles fusionnent pour donner naissance à une nouvelle entité[3] - [18].

    Époque contemporaine

    Au cours de la période révolutionnaire et impériale d'annexion du duché de Savoie à la France, l'administration s'interroge sur la réunion de la paroisse à celle de Maché, de Chambéry[19].

    En 1860, la Savoie devient française. Jacob-Bellecombette appartient au nouveau département de la Savoie.

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la question de la fusion de la commune Ă  la ville de ChambĂ©ry est posĂ©e[19]. Les auteurs de Histoire des communes savoyardes (1982) soulignent que « Jacob-Bellecombette semble avoir toujours Ă©tĂ© trop petite et trop proche de ChambĂ©ry pour bĂ©nĂ©ficier d'une vie propre », toutefois les « sĂ©rieuses discussions, [les] graves dĂ©bats aboutirent
 au statu quo »[19].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie de Jacob-Bellecombette.

    Le conseil municipal de Jacob-Bellecombette se compose de vingt-sept membres (le maire, sept adjoints et dix-neuf conseillers municipaux)[20].

    Voici ci-dessous le partage des siĂšges au sein du conseil municipal entre les deux groupes :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    SE et LREMBrigitte Bochaton24Majorité
    DVGAntoine Fatiga3Opposition

    Tendances politiques et résultats

    RĂ©sultats des derniers scrutins Ă©lectoraux
    1er score 2e score Participation
    Élections europĂ©ennes de 2014 29,46 % pour Renaud Muselier (UMP) 13,44 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 46,71 %
    Élections municipales de 2014 72,97 % pour Brigitte Bochaton (SE) 27,02 % pour Antoine Fatiga (DVG) 58,22 %
    Élections lĂ©gislatives de 2012 51,79 % pour Bernadette Laclais (PS) 48,21 % pour Christiane Brunet (DVD) 56,46 %
    Élection prĂ©sidentielle de 2012 50,51 % pour François Hollande (PS) 49,49 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 82,23 %
    Élections rĂ©gionales de 2010 57,04 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 36,47 % pour Françoise GrossetĂȘte (UMP) 49,93 %
    Élections cantonales de 2008 55,05 % pour Lionel Mithieux (MoDem) 44,95 % pour Paul Chevallier (PS) 44,65 %

    Liste des maires

    Depuis 1945, sept maires se sont succédé :

    Brigitte Bochaton, mairie de Jacob-Bellecombette
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1955 LĂ©on Savit
    1955 mars 1965 Marius Darves
    mars 1965 1981
    (démission)
    Jean-Baptiste Richard Ingénieur
    1981 mars 1989 André Guichon
    mars 1989 juin 1995 Auguste Bernard
    juin 1995 mars 2008 Jean-Louis Favre DVD
    mars 2008 En cours
    (au juin 2020[21])
    Brigitte Bochaton DVD-UDI Assistante de régulation médicale
    ConseillĂšre dĂ©partementale du canton de ChambĂ©ry-2 (2015 → )
    8e vice-prĂ©sidente du conseil dĂ©partemental de la Savoie (2015 → )

    Population et société

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Jacobines et Jacobins[3] - [4].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[23].

    En 2020, la commune comptait 4 017 habitants[Note 3], en augmentation de 4,04 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    331448371312346327312317305
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    334349348331339317314314320
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    3093264655627127338061 0742 410
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020 -
    2 4202 5923 5843 8853 9293 8703 9844 017-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Jacob-Bellecombette est située dans l'académie de Grenoble. En 2018, elle administre une école élémentaire publique (maternelle et élémentaire) le « Grand pré »[26].

    La commune accueille l'un des trois sites de l'université Savoie-Mont-Blanc, regroupant les facultés de Droit, de Lettres, Langues et Sciences Humaines (UFR LLSH) et celui de l'institut d'administration des entreprises (IAE).

    Radios et télévisions

    La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie ainsi que par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, Radio ISA et Radio Couleur Chartreuse. La chaßne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie, notamment l'émission « La Place du village ». France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, avec son édition du Chartreuse et de Chambéry, L'Essor savoyard, ou encore la Vie Nouvelle.

    Économie

    Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la premiÚre AOC de la filiÚre Bois en France[27] - [28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Saint-Maurice.
    • Le chĂąteau de la Peysse, manoir mentionnĂ© au XIVe siĂšcle[29]. comme possession de « Jean Ravais, un notaire et secrĂ©taire du comte de Savoie ». Il passe ensuite Ă  la famille Capris[29], originaire du PiĂ©mont, qui le conserve sur cinq gĂ©nĂ©rations[30] ;
    • La maison forte du Chaney, en limite de Jacob, ancienne propriĂ©tĂ© de la famille de Bellegarde[29] ;
    • La mairie-Ă©cole, Ă©difiĂ©e Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale.
    • L'Ă©glise, dĂ©diĂ©e Ă  saint Maurice[4], construite de 1850 Ă  1852 pour remplacer celle de 1497. La premiĂšre pierre de cette Ă©glise de style nĂ©ogothique, de l'architecte DĂ©nariĂ©, est posĂ©e le en prĂ©sence de Mgr Billet, du roi Victor-Emmanuel II et de son fils Humbert, ĂągĂ© de six ans, qui scelle la premiĂšre pierre. Une subvention de 4 000 francs est versĂ©e par le Royaume aprĂšs l'accueil enthousiaste des Jacobins, le prince Humbert offre l'autel de marbre blanc et la reine Marie-ThĂ©rĂšse les vitraux et le mobilier[31].

    Personnalités liées à la commune

    Marius Daille
    Édouard Pailleron
    Cet écrivain originaire du Quercy et proche de Jules VallÚs, est décédé dans la commune
    Ce général, ayant participé à la Grande Guerre et à la Seconde Guerre mondiale, est décédé dans la commune.
    Ce général de corps d'armée français a également participé à la PremiÚre Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale, notamment en commandant le 45e corps d'armée de forteresse a vécu dans la commune.
    Ce dramaturge, poĂšte et journaliste français possĂ©dait une villa, situĂ©e au clos Pailleron dĂ©nommĂ©e « villa La Souris » en rĂ©fĂ©rĂ©nce au titre d'une de ses Ɠuvres thĂ©Ăątrales Ă©crite en 1887. La villa est toujours visible au no 8 de la rue Édouard-Pailleron).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    Références

    1. D'aprÚs les données de Météo-France, « Le climat à Jacob-Bellecombette en 2012 », sur linternaute.com (consulté le ).
    2. « L'histoire de la commune - Mairie de Jacob-Bellecombette », sur jacob-bellecombette.fr (consulté le )
    3. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 179, Présentation.
    4. « Jacob-Bellecombette », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    5. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 245-247 [lire en ligne].
    6. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 235..
    7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • MichĂšle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 179-182. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

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