Jacob-Bellecombette
Jacob-Bellecombette est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-RhÎne-Alpes.
Jacob-Bellecombette | |||||
Vue panoramique du versant ouest de la commune. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Brigitte Bochaton 2020-2026 |
||||
Code postal | 73000 | ||||
Code commune | 73137 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Jacobins | ||||
Population municipale |
4 017 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 626 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 33âČ 30âł nord, 5° 54âČ 36âł est | ||||
Altitude | Min. 290 m Max. 576 m |
||||
Superficie | 2,47 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Chambéry (commune du pÎle principal) |
||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Chambéry-2 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂŽne-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | jacob-bellecombette.fr | ||||
Historiquement la commune correspond Ă la rĂ©union de deux anciens hameaux Ă la fin du Moyen-Ăge et fait actuellement partie de l'agglomĂ©ration chambĂ©rienne et de Grand ChambĂ©ry. Son territoire de dimension modeste est partagĂ© entre la cluse de ChambĂ©ry et les premiers contreforts nord du massif de la Chartreuse. La commune accueille l'un des sites de l'universitĂ© Savoie-Mont-Blanc.
GĂ©ographie
Situation
La commune de Jacob-Bellecombette est située dans le département de la Savoie, au sud de la préfecture qu'est la ville de Chambéry. D'une superficie relativement limitée, la commune s'étend sur 2,47 km2 dans la cluse de Chambéry, plus précisément sur les contreforts nord du massif de la Chartreuse.
Malgré ces premiÚres pentes, Jacob-Bellecombette comporte un dénivelé de moins de 300 mÚtres, d'une altitude minimale de 290 m à la limite avec le quartier du Biollay de Chambéry au nord-ouest, à 576 m à la limite du hameau du Haut Chanaz de Barberaz, au sud-est.
La crĂȘte sur laquelle est situĂ© ce hameau marque la limite est de la commune. Au sud-ouest, c'est le ruisseau du Pontet qui marque la limite avec Cognin. Du cĂŽtĂ© de ChambĂ©ry, au nord, les limites sont fixĂ©es au niveau de certaines rues, comme la rue du Chaney.
Hydrographie
Le ruisseau du Pontet, ou Nant du Pontet, est le seul cours d'eau arrosant la commune. Arrivant par Montagnole au sud-est, ce cours d'eau se jette dans l'HyĂšres Ă Cognin Ă moins de 500 m de la limite ouest de Jacob-Bellecombette. Sur la commune, ce ruisseau comporte plusieurs cascades, des marmites et de petites gorges.
Description
La commune de Jacob-Bellecombette est principalement soumise Ă un climat montagnard, en raison de sa position sur les contreforts du massif de la Chartreuse mais aussi en raison de la proximitĂ© quasi immĂ©diate de la chaĂźne de l'Ăpine et du massif des Bauges. Toutefois, la prĂ©sence du lac du Bourget Ă moins de 10 km, peut Ă©galement influer sur une partie du climat, ce-dernier l'adoucissant quelque peu en hiver.
En 2012, la commune a connu une durée d'ensoleillement de 1 861 heures, soit un peu moins que la moyenne nationale avec 1 986 heures. Cela correspondait alors à 78 jours de soleil[1]. Toujours en 2012, en matiÚre de précipitations, la commune a reçu 1 385 mm de pluie, contre 826 mm en moyenne en France. Jacob-Bellecombette bénéficie donc d'une pluviométrie bien plus importante et est classée à cet égard à la 321e place des villes les plus pluvieuses[1].
Tableau des températures
- Températures minimales et maximales enregistrées en 2015 à Jacob-Bellecombette.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â0,2 | 0,3 | 3,1 | 6 | 10,5 | 14,3 | 17 | 15,1 | 10,4 | 6,7 | 2,7 | â0,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 7,6 | 13,7 | 18,4 | 21,8 | 27,1 | 31,5 | 27,4 | 21,6 | 15,6 | 12,5 | 9,5 |
Communes limitrophes
Jacob-Bellecombette possÚde au total quatre communes limitrophes, dont Chambéry au nord et nord-ouest de la commune. Les autres communes sont Barberaz à l'est et sud-est, Montagnole au sud et Cognin à l'ouest.
Voies routiĂšres
La commune de Jacob-Bellecombette nâest traversĂ©e par aucun itinĂ©raire routier majeur, qu'il s'agisse d'autoroute de routes nationales.
Toutefois, la commune se situe à proximité de la route nationale 201, dite aussi « Voie rapide urbaine de Chambéry », assurant la liaison entre les autoroutes A41 pour Annecy, GenÚve ou Grenoble, et A43 pour Lyon ou l'Italie via les vallées alpines. Plus proche se trouve également l'ancienne route nationale 6, aujourd'hui RD 1006, qui relie Lyon à l'Italie par la vallée de la Maurienne et le col du Mont-Cenis. Arrivant de Cognin, elle dessert le sud de Chambéry à moins d'1 km de la limite nord-ouest de Jacob-Bellecombette.
Par ailleurs, la commune voit passer sur son territoire lâancienne Route nationale 512 (actuelle RD 912), arrivant de Grenoble et se terminant Ă ChambĂ©ry (Bellevue) aprĂšs traversĂ©e du massif de la Chartreuse par le col du Granier. Cette route est reliĂ©e Ă la mairie et Ă l'Ă©glise par la route de Bellecombette.
Transports ferroviaires
Jacob-Bellecombette nâest aujourd'hui desservie par aucune ligne ferroviaire. La grande gare ferroviaire la plus proche est la gare de ChambĂ©ry - Challes-les-Eaux Ă moins de 5 km. Elle permet des liaisons par TER RhĂŽne-Alpes vers les chefs-lieux de certains dĂ©partements rhĂŽnalpins, dont Lyon, ainsi que les vallĂ©es de la Maurienne et de la Tarentaise et GenĂšve en Suisse. Des liaisons TGV existent Ă©galement avec Paris, ainsi qu'avec Turin et Milan en Italie.
Par le passĂ©, Jacob-Bellecombette pouvait ĂȘtre desservie par la halte de Cognin, aujourd'hui fermĂ©e. Cette halte est situĂ©e sur la ligne de Saint-AndrĂ©-le-Gaz Ă ChambĂ©ry qui longe l'ouest de la commune en direction de lâavant-pays savoyard, puis de Lyon.
Jacob-Bellecombette a aussi été traversée par plusieurs lignes industrielles atypiques pour relier les carriÚres se trouvant sur le haut de la commune, autour du lieu-dit Tire Poil, mais surtout les carriÚres de Montagnole, à l'usine des ciments Chiron à La Revériaz sur Chambéry. Tout d'abord par un chemin de fer à voie étroite de 0,6m - à crémaillÚre par endroit - de 1912 à 1924 (avec des locomotives à vapeur), remplacé pour la partie centrale par un télébenne à motorisation électrique de 1924 à 1963 (et passage à des locotracteurs électriques aux extrémités), et enfin par une voie ferrée souterraine de largeur 1,1m (utilisant les locotracteurs électriques élargis) : le "Métro de Montagnole", de 1963 à la fin d'exploitation du ciment par Vicat en 1993[2].
Transport aérien
L'aéroport le plus proche de la commune est l'aéroport de Chambéry - Savoie, situé au sud du lac du Bourget à une douzaine de kilomÚtres. Principalement actif durant la saison hivernale en raison de la présence des stations de sport d'hiver, l'aéroport offre aussi des liaisons réguliÚres avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
Un peu plus proche, se trouve lâaĂ©rodrome de ChambĂ©ry - Challes-les-Eaux, notamment spĂ©cialisĂ© dans les vols en planeurs.
Transports en commun
Le territoire communal est desservi par trois lignes du réseau de bus STAC, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :
- la ligne A , qui dispose de son terminus au sud de la commune, relie les deux campus savoyards de lâUniversitĂ© Savoie-Mont-Blanc (au Bourget-du-Lac et Ă Jacob-Bellecombette) via le centre-ville de ChambĂ©ry. Elle ne dessert que son terminus sur le territoire communal (âUniversitĂ© Jacobâ).
- la ligne 2 , qui entre dans la commune par le nord-ouest et en sort Ă lâest, relie le quartier du Biollay au quartier des Hauts-de-ChambĂ©ry, les deux Ă©tant rattachĂ©s Ă la CitĂ© des ducs. Elle dessert dix arrĂȘts sur le territoire jacobin (âUniversitĂ© Jacobâ, âMairie Jacobâ, âA. Chypreâ, âSilĂšnesâ, âChamp Parinâ, âAncoliesâ, âMuses Galantesâ, âBellecombetteâ, âMi-Vallonâ et âBellevueâ).
- la ligne 16 , qui arrive sur le territoire depuis le sud-ouest et dispose de son terminus Ă lâuniversitĂ©, relie la commune Ă Saint-Cassin. Elle ne dessert que son terminus Ă Jacob-Bellecombette (âUniversitĂ© Jacobâ). En heures creuses, cette ligne est assurĂ©e en transport Ă la demande, ce qui permet, en rĂ©servant son trajet jusquâĂ deux heures avant lâheure souhaitĂ©e, dâĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© par un bus et dĂ©posĂ© au campus, dâoĂč la ligne A assure des dĂ©parts vers le centre-ville de ChambĂ©ry.
Le dimanche et les jours fériés, seule la ligne A circule. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire aprÚs 22 ou 23 heures, selon les jours.
Toponymie
Jacob-Bellecombette est créé en 1497, de la fusion du village de Bellecombette, anciennement rattaché à la paroisse de Montagnole, et du hameau de Jacob, relevant du prieuré de Lémenc[3] - [4].
- Bellecombette
Le terme « combe », issu du gaulois cumba et attesté sous les formes Comps, Cons, Combs signifiant « creux » ou « vallée » désigne une dépression de profil intermédiaire, moins encaissée que le creux, mais moins vaste que la vallée[5]. Le nom de Bellecombette (Bellacombetta) est citée dans un document datant de 1232[6]
- Jacob
Le toponyme provient d'un nom d'homme issu de la Bible. Il s'agit de la forme ecclésiastique savante de Jacques[6]. L'église, dédiée à saint Maurice, est mentionnée dÚs 1250 (Ecclesia Jacob)[6].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Zhoko, selon la graphie de Conflans[7].
Urbanisme
Typologie
Jacob-Bellecombette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[11] et 196 574 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (46 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (29,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (46 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,6 %), forĂȘts (19,1 %), prairies (7,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Hameaux, lieux-dits et Ă©carts
La commune de Jacob Bellecombette se compose d'une agglomération centrale divisé en quartiers urbains mais aussi de plusieurs hameaux ruraux, ainsi que de nombreux lieux-dits et écarts[17] - [3].
|
|
|
Histoire
Moyen-Ăge et Renaissance
Jacob est mentionnĂ© par l'intermĂ©diaire de son Ă©glise Ecclesia Jacob, dans un document datant de l'annĂ©e 1250, reproduit par le RĂ©geste dauphinois[6]. Son Ă©glise est dĂ©diĂ© au martyr Maurice d'Agaune[6]. Le hameau de Jacob relĂšve de l'autoritĂ© du prieurĂ© de LĂ©menc[3], installĂ© au pied de la colline du mĂȘme nom.
Bellecombette est un village relevant de la paroisse de Montagnole et de la seigneurie de Villeneuve située à Cognin[3], plus à l'ouest
En 1497, les deux ensembles fusionnent pour donner naissance à une nouvelle entité[3] - [18].
Ăpoque contemporaine
Au cours de la période révolutionnaire et impériale d'annexion du duché de Savoie à la France, l'administration s'interroge sur la réunion de la paroisse à celle de Maché, de Chambéry[19].
En 1860, la Savoie devient française. Jacob-Bellecombette appartient au nouveau département de la Savoie.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la question de la fusion de la commune à la ville de Chambéry est posée[19]. Les auteurs de Histoire des communes savoyardes (1982) soulignent que « Jacob-Bellecombette semble avoir toujours été trop petite et trop proche de Chambéry pour bénéficier d'une vie propre », toutefois les « sérieuses discussions, [les] graves débats aboutirent⊠au statu quo »[19].
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Jacob-Bellecombette se compose de vingt-sept membres (le maire, sept adjoints et dix-neuf conseillers municipaux)[20].
Voici ci-dessous le partage des siĂšges au sein du conseil municipal entre les deux groupes :
Tendances politiques et résultats
1er score | 2e score | Participation | |||
---|---|---|---|---|---|
Ălections europĂ©ennes de 2014 | 29,46 % pour Renaud Muselier (UMP) | 13,44 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 46,71 % | ||
Ălections municipales de 2014 | 72,97 % pour Brigitte Bochaton (SE) | 27,02 % pour Antoine Fatiga (DVG) | 58,22 % | ||
Ălections lĂ©gislatives de 2012 | 51,79 % pour Bernadette Laclais (PS) | 48,21 % pour Christiane Brunet (DVD) | 56,46 % | ||
Ălection prĂ©sidentielle de 2012 | 50,51 % pour François Hollande (PS) | 49,49 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 82,23 % | ||
Ălections rĂ©gionales de 2010 | 57,04 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 36,47 % pour Françoise GrossetĂȘte (UMP) | 49,93 % | ||
Ălections cantonales de 2008 | 55,05 % pour Lionel Mithieux (MoDem) | 44,95 % pour Paul Chevallier (PS) | 44,65 % |
Liste des maires
Depuis 1945, sept maires se sont succédé :
Population et société
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Jacobines et Jacobins[3] - [4].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[23].
En 2020, la commune comptait 4 017 habitants[Note 3], en augmentation de 4,04 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune de Jacob-Bellecombette est située dans l'académie de Grenoble. En 2018, elle administre une école élémentaire publique (maternelle et élémentaire) le « Grand pré »[26].
La commune accueille l'un des trois sites de l'université Savoie-Mont-Blanc, regroupant les facultés de Droit, de Lettres, Langues et Sciences Humaines (UFR LLSH) et celui de l'institut d'administration des entreprises (IAE).
Radios et télévisions
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie ainsi que par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, Radio ISA et Radio Couleur Chartreuse. La chaßne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie, notamment l'émission « La Place du village ». France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, avec son édition du Chartreuse et de Chambéry, L'Essor savoyard, ou encore la Vie Nouvelle.
Ăconomie
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la premiÚre AOC de la filiÚre Bois en France[27] - [28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le chùteau de la Peysse, manoir mentionné au XIVe siÚcle[29]. comme possession de « Jean Ravais, un notaire et secrétaire du comte de Savoie ». Il passe ensuite à la famille Capris[29], originaire du Piémont, qui le conserve sur cinq générations[30] ;
- La maison forte du Chaney, en limite de Jacob, ancienne propriété de la famille de Bellegarde[29] ;
- La mairie-école, édifiée à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
- L'église, dédiée à saint Maurice[4], construite de 1850 à 1852 pour remplacer celle de 1497. La premiÚre pierre de cette église de style néogothique, de l'architecte Dénarié, est posée le en présence de Mgr Billet, du roi Victor-Emmanuel II et de son fils Humbert, ùgé de six ans, qui scelle la premiÚre pierre. Une subvention de 4 000 francs est versée par le Royaume aprÚs l'accueil enthousiaste des Jacobins, le prince Humbert offre l'autel de marbre blanc et la reine Marie-ThérÚse les vitraux et le mobilier[31].
Personnalités liées à la commune
- Ămile Pouvillon (1840-1906)
- Cet écrivain originaire du Quercy et proche de Jules VallÚs, est décédé dans la commune
- Georges Cartier (1877-1960)
- Ce général, ayant participé à la Grande Guerre et à la Seconde Guerre mondiale, est décédé dans la commune.
- Marius Daille (1878-1978).
- Ce général de corps d'armée français a également participé à la PremiÚre Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale, notamment en commandant le 45e corps d'armée de forteresse a vécu dans la commune.
- Ădouard Pailleron (1834-1899)
- Ce dramaturge, poĂšte et journaliste français possĂ©dait une villa, situĂ©e au clos Pailleron dĂ©nommĂ©e « villa La Souris » en rĂ©fĂ©rĂ©nce au titre d'une de ses Ćuvres thĂ©Ăątrales Ă©crite en 1887. La villa est toujours visible au no 8 de la rue Ădouard-Pailleron).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- D'aprÚs les données de Météo-France, « Le climat à Jacob-Bellecombette en 2012 », sur linternaute.com (consulté le ).
- « L'histoire de la commune - Mairie de Jacob-Bellecombette », sur jacob-bellecombette.fr (consulté le )
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 179, Présentation.
- « Jacob-Bellecombette », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, GenÚve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 245-247 [lire en ligne].
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 235..
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Saint-Victor-la-RiviÚre » sur Géoportail (consulté le 17 janvier 2018)..
- « Histoire », sur le site de la mairie de Jacob-Bellecombette.
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 179.
- Site de la mairie de Jacob-Bellecombette, page sur le conseil municipal, consulté le 30 juin 2020
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Savoie (73) > Jacob-Bellecombette > Ăcole maternelle et Ă©lĂ©mentaire », sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale (consultĂ© en ).
- [PDF] « CommuniquĂ© de presse du : Le Bois de Chartreuse obtient la premiĂšre AOC Bois en France. Une premiĂšre dans la filiĂšre bois ! », site officiel du Bois de Chartreuse â bois-de-chartreuse.fr.
- [PDF] Cahier des charges de lâappellation dâorigine « Bois de Chartreuse », homologuĂ© par lâarrĂȘtĂ© du publiĂ© au JORF du , Bulletin officiel du MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, n° 2018-46.
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 181.
- Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne), p. 208-209.
- Guy Etiévent, à la découverte de l'église Saint-Maurice, Le Dauphiné libéré, édition Savoie du (lire en ligne, version payante).
Voir aussi
Bibliographie
- MichĂšle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Ăditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 179-182. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie