Cognin
Cognin est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cognin | |||||
Entrée de la commune de Cognin depuis Chambéry | |||||
HĂ©raldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Franck Morat 2020-2026 |
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Code postal | 73160 | ||||
Code commune | 73087 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Cognerauds | ||||
Population municipale |
6 467 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 444 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 48″ nord, 5° 54′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 269 m Max. 451 m |
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Superficie | 4,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chambéry-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | cognin.fr | ||||
Elle fait partie de l'agglomération chambérienne et du Grand Chambéry, dont elle est la 4e commune en nombre d'habitants.
GĂ©ographie
Situation
La commune de Cognin est située à l'ouest de Chambéry, siège de la préfecture du département de la Savoie. Son emplacement géologique présente la particularité d'être situé entre le massif des Alpes et le massif du Jura. Cognin se trouve en effet à la fois aux portes du massif de la Chartreuse (massif alpin) en prenant la direction des Échelles, et au départ de la route vers le col de l'Épine situé sur la chaîne de l'Épine, chaînon du Jura méridional.
Cette vicinité entre la chaîne de l'Épine et le massif de la Chartreuse se prolonge le long de la vallée de l'Hyères, jusqu'aux Échelles, et le massif du Jura se prolonge jusqu'à Voreppe avec le plateau du Grand-Ratz.
Il s'agit d'une commune assez peu étendue, d'une superficie totale de 448 hectares, répartis sur une altitude modestement variable : de 269 à 451 mètres (altitude sur les premières hauteurs du massif de l’Épine en allant vers Vimines et Saint-Sulpice).
Cognin est en outre traversée en intégralité par la rivière Hyères, qui se jette dans la Leysse au niveau de Chambéry. Un autre cours d'eau, le Forézan, plus court, se jette dans l'Hyères à la limite ouest (avec Chambéry) de la commune.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Cognin sont Chambéry au nord et à l'est, Jacob-Bellecombette au sud-est, Montagnole et Saint-Cassin au sud et Vimines et Saint-Sulpice à l'ouest.
Climat
Le climat à Cognin est de type montagnard en raison de sa situation sur le versant est de la chaîne de l'Épine et aux portes des massifs alpins de Chartreuse et des Bauges.
Si l'on reprend les chiffres de Chambéry, commune limitrophe, l'on enregistre une température moyenne à l'année de 11,1 °C (2010), et annuellement 1 950 heures d'ensoleillement, 1 136 mm de pluie, 20 jours de neige, 30 jours d'orage et 27 jours de brouillard[1].
En 2012, Cognin a connu 1 861 heures de soleil, soit moins que la moyenne en France (1 986 heures)[2]. En matière de précipitations, Cognin a reçu cette même année 1 385 mm de pluie, un niveau beaucoup plus élevé qu'au niveau national, avec 826 mm de précipitations (la commune étant classée au 252e rang des communes les plus pluvieuses)[2].
Voies routières
La ville de Cognin est principalement traversée par l'actuelle D 1006, ex-Nationale 6 reliant Paris au col du Mont-Cenis (direction Turin et Milan en Italie). Elle arrive des Échelles au sud-ouest de la commune, la traverse sur environ 3 kilomètres avant d'entrer dans Chambéry.
Les deux autoroutes les plus proches sont l'A43 reliant Lyon à la Maurienne et l'A41 Nord venant d'Annecy et Aix-les-Bains. Toutes deux se rejoignent au niveau de la barrière de péage située plus au nord sur la commune de la Motte-Servolex et débouchent ensuite sur la RN 201 (voie rapide urbaine) qui traverse l'agglomération chambérienne du nord au sud, et dont la sortie permettant un accès à Cognin le plus rapide est la sortie 15.
Transport ferroviaire
La commune de Cognin voit passer sur son territoire la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry permettant de rejoindre Lyon. Le quai de l'ancienne gare de Cognin est toujours visible bien que la gare ne soit aujourd'hui plus en service. La gare ferroviaire la plus proche est donc la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à environ 3 kilomètres.
Cette-dernière permet des liaisons par TER Rhône-Alpes vers Lyon, Annecy, Grenoble, Valence, Genève (Suisse), ainsi que vers les vallées savoyardes de la Maurienne (jusqu'à Modane) et de la Tarentaise (jusqu'à Bourg-Saint-Maurice). Des liaisons TGV existent également avec Paris, et vers Turin et Milan en Italie.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche de la commune est l'aéroport de Chambéry-Savoie situé à moins d'une dizaine de kilomètres au nord, en allant vers le Bourget-du-Lac. L'aéroport permet des vols réguliers, principalement vers la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, et les destinations sont plus nombreuses durant la période hivernale, en raison de la proximité des stations de sport d'hiver.
Un aérodrome, l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux, est également situé sur la commune de Challes-les-Eaux à moins d'une dizaine de kilomètres, au sud-est de Chambéry.
Bus
La commune est desservie par trois lignes de bus du réseau Synchro (réseau de transport), géré conjointement par le Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :
- la ligne D , qui arrive sur le territoire communal par le nord-est, traverse le centre-ville et ressort au nord-ouest. Elle relie Bissy à Saint-Alban-Leysse via le centre-ville de Chambéry et dessert 6 arrêts dans la commune (“Cognin Centre”, “Forgerie”, “Église Cognin”, “Lycée Agricole Cognin”, “Victor Hugo” et “Debussy”) ainsi que le parc relais Poterie.
- la ligne 17 , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et dispose de son terminus à Cognin. Elle relie Vimines à Cognin et dessert 5 arrêts dans la commune (“Maupas”, “Soierie”, “Champenois”, “Forgerie” et “Collège Henry Bordeaux”). En heures creuses, cette ligne est assurée en transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé à l’arrêt Forgerie, d’où la ligne D assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
- la ligne 18 , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et dispose de son terminus dans la commune. Elle relie La Motte-Servolex à Cognin via Saint-Sulpice et dessert 3 arrêts dans la commune (“Bégon”, “Collège Henry Bordeaux” et “Forgerie”). En heures creuses, cette ligne est assurée en transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé à l’arrêt Forgerie, d’où la ligne D assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Une quatrième ligne, la ligne C , longe le territoire communal sur une courte distance. Cette ligne relie La Motte-Servolex à Challes-les-Eaux via le centre-ville de Chambéry et dessert un arrêt à la frontière cogneraude (“Stade Level”).
Le dimanche et les jours fériés, seules les lignes C et D circulent. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, Territoire Mobile, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 20 ou 22 heures (selon les jours).
Voies cyclables
La commune dispose de plusieurs axes secondaires peu fréquentés et parallèles au réseau primaire qui sont assez sûrs à emprunter du fait de leur faible trafic automobile, tels que la rue de la Digue le long de l'Hyères qui prolonge l'avenue verte nord de Chambéry.
La commune comporte également la plus ancienne piste cyclable physiquement délimitée de l'agglomération partant de Cognin et allant jusqu'à la Motte-Servolex. Celle-ci a été construite en 1979 du carrefour de la Voûte (actuel rond-point des Pyramides) jusqu'au collège Henry-Bordeaux ; la piste cyclable sera prolongée en 1991.
Urbanisme
Typologie
Cognin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[6] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,5 %), zones urbanisées (34,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), forêts (3,6 %), prairies (3,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les formes anciennes de Cognin que l'on trouve au cours de la période médiévale sont Cohonnium ou Codonianum ou Cogninum[12]. Les différents actes mentionnent ainsi Ecclesia de Cohonnino (vers 1100, dans les cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble), Cognis (1232), Cognins (1238), Cognino (1340), Capellanus de Cogniaco (cart. Gre., XIVe siècle), Cogninum (1488), Cugny près Chambéry (1554)[13] - [14].
Le toponyme est formé à partir d'un nom d'homme gaulois *Cotonius, avec le suffixe -anum[14]. Le chanoine Bernard Secret (1893-1968) avançait l'hypothèse d'un nom de « domaine d'un chef burgonde Coni ou Kuhn, le hardi »[12].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Konyin, selon la graphie de Conflans[15].
Histoire
Seconde guerre mondiale et occupation
Pendant la seconde guerre mondiale, la commune est le refuge de la famille Badinter. La mère de Robert, qui prend comme nom Robert Berthet, se réfugie là -bas avec ses deux fils alors que le père, Simon, a été arrêté par Klaus Barbie après être tombé dans une souricière à Lyon (il mourra déporté à Sobibor). Le maire, les administrés, tous protègent le secret qui entoure la famille : « tout le village nous avait adoptés », dit Robert Badinter[16] - [17].
Pendant l’occupation, Cognin est aussi la résidence d’Henry Bordeaux, écrivain académicien qui séjourne fréquemment dans sa maison du Maupas. Hagiographe du maréchal Pétain, qu'il soutient activement[18] - [19] et rencontre régulièrement au moins jusqu'en 1943[20], il partage et contribue à définir les objectifs de la Révolution nationale[21] - [22]. Stanley Hoffmann le cite parmi les « conservateurs maurrassiens et les conservateurs autoritaires » qui prennent le pouvoir à Vichy en 1940[23]. Il fait partie des idéologues du régime, avec René Benjamin et René Guillouin, qui adhèrent à la rhétorique du "retour à la terre"[24]. Dans Les Murs sont bons (1940), il relate les pleins pouvoirs et illustre sa perspective terrienne avec les travaux des champs[25] à Cognin.
Son principal roman, Les Roquevillard (1906) est transposé au cinéma pendant l’occupation : l'essentiel de l'action se déroule à Chambéry et en Italie mais le film tourné en 1943 a pour décor le château Chiron de Cognin, qui a laissé place au "lotissement du Château"[26].
Brièvement inquiété à la Libération, Bordeaux y finira sa vie et un collège de Cognin porte désormais son nom.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Cognin se compose du maire, de sept adjoints, de deux conseillers municipaux délégués et de dix-neuf conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :
Tendances politiques et résultats
1er score | 2e score | Participation | |||
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Élections européennes de 2014 | 20,82 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 19,90 % pour Renaud Muselier (UMP) | 44,04 % | ||
Élections municipales françaises de 2020 | 55,78 % pour Franck Morat (DVG) | 44,22 % pour Lionel Mithieux (DVC) | 48,78 % | ||
Élections législatives de 2012 | 59,70 % pour Bernadette Laclais (PS) | 40,30 % pour Christiane Brunet (DVD) | 54,57 % | ||
Élection présidentielle de 2012 | 54,52 % pour François Hollande (PS) | 45,48 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 81,99 % | ||
Élections régionales de 2010 | 60,37 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 27,20 % pour Françoise Grossetête (UMP) | 49,77 % | ||
Élections cantonales de 2008 | 61,20 % pour Paul Chevallier (PS) | 38,80 % pour Lionel Mithieux (MoDem) | 49,87 % |
Liste des maires
Jumelages
Cognin n'est jumelée avec aucune autre commune.
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Cogneraudes et les Cognerauds, d'après le site de la commune et le site sabaudia.org[28]. Toutefois, d'autres formes sont données, ainsi l'abbé Félix Bernard, historien local, indique « De tout temps, les gens de Cognin sont appelés Cognerans »[29], tandis que les auteurs de l'Histoire des communes savoyardes (1982) sont les Cogneros[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2020, la commune comptait 6 467 habitants[Note 3], en augmentation de 7,3 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[34] - [35].
Culture locale et patrimoine
Château de Montcharvin
Le château de Montcharvin est une ancienne maison forte, du XIIIe siècle, remaniée aux XIVe et XVe siècles, qui fut le centre de la seigneurie de Montcharvin. Elle, gardait le vieux chemin de Chambéry aux Échelles par Vimines.
Château de Villeneuve
C'est une ancienne maison forte du XIVe siècle qui a conservé des éléments du XVe et XVIIe siècles[36]. Possession de la famille de Villeneuve, il passe ensuite aux Clermont-Mont-Saint-Jean, puis aux Chabod en 1401, au sénateur Bruyset, après 1630, puis à la famille Regard au siècle suivant[36]. Elle servit dans les années 1930 de lieu de villégiature à l'artiste peintre australienne Bessie Davidson : de nombreux tableaux de l'artiste représentent la demeure (intérieur et extérieur)[37].
Château de Salins
C'est une ancienne maison forte du XIVe siècle, très remaniée, qui a conservé une grosse tour carrée dite « Tour de Villeneuve » ainsi que quelques vestiges du XVe siècle et des fenêtres à meneaux du XVIe siècle. Elle fut notamment la possession de la famille Piochet.
Château de Corinthe
Le château a été rebâti au XVIe siècle sur des bases anciennes. Il accueille aujourd'hui un institut national des jeunes sourds.
Autres
- Le château de Martinel (fin du XVIIIe siècle)[38].
- Le château du Forézan, visible sur la mappe sarde de 1730 et réaménagé au début du XIXe siècle avec l'adjonction de colonnes ioniques et d'un fronton[39].
- Le Pont-Vieux.
- Le Canal des arts et l'atelier de l'eau.
- L'Ă©glise Saint-Pierre et le retable d'Arcabas des disciples d'EmmaĂĽs.
- Les vestiges de la villa gallo-romaine.
- Le collège Henry-Bordeaux[40].
- Le parc et la ferme du Forezan.
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Cognin bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[41].
Vue panoramique de Cognin et de Chambéry au second plan. Centre ville de Cognin. La rivière Hyères qui traverse Cognin.
Personnalités liées à la commune
- Henry Bordeaux
- Famille Opinel
- Robert Badinter (né en 1928) pendant la Seconde Guerre mondiale, de mars 1943 à août 1944 il trouve refuge, avec sa mère et son frère, à Cognin en périphérie de Chambéry[42] et entre au Lycée Vaugelas, où il s'inscrit avec de faux papiers[43]
- Julio Ribera
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 145-151. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Données sur le climat à Chambéry
- Météo-France, « Le climat à Cognin en 2012 », sur linternaute.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 145, Présentation.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 132..
- Henry Suter, « Cognin », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Laurent Greilsamer, « Une force qui va », Le 1,‎ , Le poster
- Robert Badinter retournera à Cognin lors du procès Touvier : « j'ai tenu à dire aux enfants des écoles de Cognin lorsque le procès de Touvier a débuté en 1992 (...) [que] je ne voulais pas [qu’ils] pensent que leur région avait été un nid de collaborateurs (...) une manière de remercier Cognin et de signifier ma reconnaissance aux grands-parents de ces enfants. Il est essentiel pour des enfants de savoir que leurs parents et leurs grands-parents étaient des gens bien », cf. Les Savoyards m'ont sauvé la vie, Le Point 27/09/2012.
- « La tragédie des intellectuels », Images, Le Caire, no 593,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- « Personnages moins gros mais plus décoratifs, Camille Mauclair, Abel Bonnard et Henry Bordeaux sont les zélateurs zélés du gouvernement Pétain » (ibidem)
- « Les audiences du Maréchal », L’Action française,‎ , P. 1 (lire en ligne)
- « cette lie populaire revêt-elle bien peu d’importance auprès d’une autre, plus huppée mais plus secrète, mystérieuse et dangereuse, prête à sacrifier le pays, aujourd’hui comme hier, à la continuation de ses affaires interlopes et internationales », Les Murs sont bons, 1940.
- « Notre pays a trouvé, après les mauvais bergers, un conducteur qui lui désigne le droit chemin », op. cit. p. 89.
- Hoffmann Stanley, Aspects du régime de Vichy, In: Revue française de science politique, 6e année, no 1, 1956. p.63.
- Régis Meyran, Le mythe de l'identité nationale, Berg international, (lire en ligne), Un réseau d'écrivains régionalistes à Vichy
- « J’assiste de mon cabinet de travail même à la moisson et aux labours d’automne ».
- « Henry Bordeaux écrivain savoyard », sur Groupe de Recherches et d'Etudes Historiques de Cognin, (consulté le )
- Jacky Barthélémy, « Frank Morat dévoile les premiers noms de “Cognin Ensemble” », (consulté le ).
- « Cognin », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Félix Bernard, « Chignin ou la capitale de la Sapaudia », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, vol. série 6 tome 2,‎ , p. 39 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Frédéric Mareschal, « Château et seigneurie de Villeneuve » [PDF], sur le site du Groupe de Recherches et d'Etudes Historiques de Cognin - grehcognin.fr, 2015-2016 (consulté en ), p. 24.
- Penelope Little A Studio in Montparnasse, Bessie Davidson: An Australian Artist in Paris, Craftsman House 2003, (ISBN 1-877004-28-6).
- [PDF] « château de Martinel » sur le site du Groupe de Recherches et d'Études Historiques de Cognin.
- Groupe de Recherches et d'Etudes Historiques de Cognin, « Au temps des châteaux. », sur grehcognin.fr (consulté le )
- Site du collège sur www.ac-grenoble.fr
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Voir, Les Savoyards m'ont sauvé la vie, Le Point 27/09/2012
- Pauline Dreyfus, Robert Badinter l'épreuve de la justice, Éditions Toucan, , 368 p. (ISBN 978-2-8100-0408-9, lire en ligne).