Idéal de l'anneau des entiers d'un corps quadratique
En mathĂ©matiques, les idĂ©aux de l'anneau des entiers d'un corps quadratique â(âd) â cas le plus Ă©lĂ©mentaire d'un corps de nombres â offrent les premiers exemples de rĂ©sultats gĂ©nĂ©raux de la thĂ©orie algĂ©brique des nombres, comme l'existence d'une dĂ©composition de tout idĂ©al en produit d'idĂ©aux premiers ou la finitude du groupe des classes d'idĂ©aux.
Ces résultats permettent la résolution de certaines équations diophantiennes, comme un cas relativement général de l'équation de Pell-Fermat ou des généralisations du théorÚme des deux carrés de Fermat.
Contexte
Un corps quadratique est une extension quadratique â extension finie de degrĂ© 2 â du corps â des rationnels. C'est donc une extension simple, de la forme K = â(âd) oĂč d est entier sans facteur carrĂ© (non nĂ©cessairement positif), admettant deux plongements dans le corps â des complexes.
Dans K, les « entiers » (algĂ©briques) sont les racines de polynĂŽmes unitaires Ă coefficients dans l'anneau †des entiers (relatifs). Ce sont des entiers quadratiques et ils forment un sous-anneau du corps. Cet anneau est notĂ© OK, ou parfois â€[Ï], car il est engendrĂ© par un Ă©lĂ©ment Ï, Ă©gal Ă (1 + âd)/2 si d est congru Ă 1 modulo 4 et Ă âd sinon.
Le dĂ©but de cet article concerne plus gĂ©nĂ©ralement les sous-anneaux unitaires de â€[Ï] contenant strictement â€. Ils sont de la mĂȘme forme â€[Ï'], mais pour des Ï' plus gĂ©nĂ©raux : pour un certain entier f non carrĂ© parfait, de mĂȘme signe que d et tel que le radical de |f| soit Ă©gal Ă |d|, Ï' = âf, ou Ă©ventuellement, mais seulement si f est congru Ă 1 modulo 4, Ï' = (1 + âf)/2.
Anneau de Dedekind
Certains anneaux d'entiers quadratiques sont principaux (voire euclidiens). Cette propriété a pour conséquence les théorÚmes classiques de l'arithmétique : identité de Bézout, lemme d'Euclide ou encore théorÚme fondamental de l'arithmétique.
Mais beaucoup ne sont pas principaux ni mĂȘme factoriels[1]. Ernst Kummer, confrontĂ© Ă cette difficultĂ©, dĂ©couvre la notion de nombres idĂ©aux (en), qui lui permet de dĂ©montrer le dernier thĂ©orĂšme de Fermat dans les cas oĂč l'exposant est un nombre premier rĂ©gulier. Cette approche, finalisĂ©e par Richard Dedekind[2], permet d'offrir un palliatif Ă cette absence de factorialitĂ©. Si les Ă©lĂ©ments de l'anneau ne peuvent plus se dĂ©composer en produit d'Ă©lĂ©ments premiers, en un certain sens les idĂ©aux le peuvent.
Anneau intégralement clos
Le corps des fractions de tous les sous-anneaux â€[Ï'] de OK est K et par construction, le seul d'entre eux qui est intĂ©gralement clos est OK (un anneau A est dit intĂ©gralement clos si ses Ă©lĂ©ments sont les seuls Ă©lĂ©ments entiers sur A de son corps des fractions). Mais les deux autres propriĂ©tĂ©s utiles des sections suivantes sont vraies pour tous les â€[Ï'].
Anneau noethérien
Dans â€, tout Ă©lĂ©ment non nul et non inversible est produit d'un nombre fini d'Ă©lĂ©ments irrĂ©ductibles. Cette propriĂ©tĂ© est vraie (avec unicitĂ© de la dĂ©composition) dans tout anneau factoriel, mais l'anneau des entiers d'un corps quadratique n'est pas toujours factoriel. Cependant, elle est vraie aussi (sans l'unicitĂ©) dans tout anneau (commutatif, unitaire, intĂšgre) noethĂ©rien. Un anneau A est dit noethĂ©rien si chacun de ses idĂ©aux est de type fini.
Pour tout idĂ©al non nul M de â€[Ï'] (avec Ï' = âf ou (1 + âf)/2 comme prĂ©cisĂ© ci-dessus), il existe bien une famille finie, constituĂ©e de seulement deux Ă©lĂ©ments, gĂ©nĂ©ratrice du â€[Ï']-module M et mĂȘme base de ce â€-module :
Tout anneau unitaire d'entiers quadratiques est noethĂ©rien. Plus prĂ©cisĂ©ment, les idĂ©aux non nuls de â€[Ï'] sont les sous-â€-modules libres de rang 2 de la forme
c(â€a â â€(b + Ï')) avec a, b et c entiers tels que 0 †b < a, 0 < c[3] et :
- si Ï' = âf : b2 â f multiple de a ;
- si Ï' = (1 + âf)/2 : b(b + 1) â (f â 1)/4 multiple de a.
Idéal premier, idéal maximal
En gĂ©nĂ©ral, les idĂ©aux de â€[Ï] ne sont pas tous principaux. Cependant, tous les â€[Ï'] vĂ©rifient une propriĂ©tĂ© usuelle des anneaux principaux :
Tout idĂ©al premier non nul de â€[Ï'] est maximal.
Cette propriété découle directement de la suivante :
Tout quotient de â€[Ï'] par un idĂ©al M non nul est fini : si M est de la forme c(â€a â â€(b + Ï')) ci-dessus, â€[Ï']/M est d'ordre ac2[3].
Plus prĂ©cisĂ©ment, si l'idĂ©al non nul M = c(â€a â â€(b + Ï')) est premier alors ac est un nombre premier p (car l'idĂ©al M â †= ac†de †est premier) donc M est soit de la forme â€p â â€(b + Ï'), soit Ă©gal Ă pâ€[Ï'], et le corps fini â€[Ï']/M est donc isomorphe soit Ă Fp, soit Fp2.
Produit d'idéaux
Les anneaux de Dedekind sont ceux qui, sans ĂȘtre nĂ©cessairement factoriels, vĂ©rifient la « factorialitĂ© pour les idĂ©aux ». Plus prĂ©cisĂ©ment (cf. article dĂ©taillĂ©) :
ThĂ©orĂšme â Pour un anneau A (commutatif, unitaire, intĂšgre), les propriĂ©tĂ©s suivantes sont Ă©quivalentes :
- A est de Dedekind, c'est-Ă -dire que
- tout idéal premier non nul de A est maximal,
- A est noethérien,
- A est intégralement clos ;
- Tout idéal de A est produit d'idéaux premiers ;
- Pour tout idéal non nul M, il existe un idéal non nul N tel que MN soit principal.
De plus, si A est de Dedekind, la décomposition de tout idéal non nul en produit d'idéaux premiers est unique (à l'ordre prÚs des facteurs).
Comme exposĂ© dans les sections prĂ©cĂ©dentes, les propriĂ©tĂ©s 1 et 2 ci-dessus sont vĂ©rifiĂ©es par tous les sous-anneaux â€[Ï'] de â€[Ï] et la 3 ne l'est que par â€[Ï]. Par consĂ©quent, seul ce dernier vĂ©rifie la propriĂ©tĂ© de dĂ©composition des idĂ©aux en idĂ©aux premiers.
Par exemple dans A := â€[ââ3] (strictement inclus dans l'anneau des entiers d'Eisenstein), l'idĂ©al 4A ne possĂšde aucune dĂ©composition en idĂ©aux premiers. Comme tout idĂ©al propre, il est inclus dans un idĂ©al maximal M qui, dans cet exemple, est unique et Ă©gal Ă 2†+ (1 + ââ3)â€. Il est encore strictement inclus dans M2, mais il contient strictement M3.
Idéal
Trace et norme d'un élément
La trace (relative) Tr(α) d'un Ă©lĂ©ment α de â(âd) est dĂ©finie comme la trace de l'endomorphisme Ïα : x ⊠αx et sa norme (relative) comme le dĂ©terminant de Ïα. En notant Ï la conjugaison dans â(âd), ces deux rationnels sont Tr(α) = α + Ï(α) et N(α) = αÏ(α), et sont entiers si et seulement si α appartient Ă Oâ(âd).
Norme d'un idéal
La norme d'un idĂ©al non nul M de â€[Ï'] est dĂ©finie comme la valeur absolue du dĂ©terminant, dans une base du â€-module â€[Ï'], d'une base du sous-module M (cette dĂ©finition ne dĂ©pend pas des bases car les matrices de passages appartiennent Ă GL(2,â€) donc leurs dĂ©terminants valent ±1). On dĂ©montre alors (cf. article dĂ©taillĂ©) :
La norme d'un idĂ©al non nul M de â€[Ï'] est l'ordre du quotient â€[Ï']/M.
C'est d'ailleurs par cette mĂ©thode qu'on a calculĂ© ci-dessus cet ordre, Ă©gal Ă ac2 si M est de la forme c(â€a â â€(b + Ï')).
Puisque la norme d'un idéal principal engendré par un élément α est égale[4] à la valeur absolue de la norme de α, on en déduit :
La valeur absolue de la norme d'un Ă©lĂ©ment non nul α de â€[Ï'] est l'ordre du quotient â€[Ï']/αâ€[Ï'].
Cette propriĂ©tĂ© peut s'interprĂ©ter gĂ©omĂ©triquement en disant que le nombre de points du rĂ©seau â€[Ï'] qui appartiennent Ă un domaine fondamental du sous-rĂ©seau αâ€[Ï'] est Ă©gal Ă l'aire relative de ce domaine fondamental : cf. § « Covolume » de l'article « RĂ©seau (gĂ©omĂ©trie) ».
La norme des éléments est multiplicative par définition. La norme des idéaux l'est aussi (cf. article détaillé) :
La norme du produit de deux idéaux non nuls est égale au produit des normes de ces idéaux.
On sait dĂ©jĂ que l'anneau â€[Ï] = Oâ(âd) est de Dedekind (contrairement Ă ses sous-anneaux non triviaux), mais on peut Ă prĂ©sent expliciter la derniĂšre des trois caractĂ©risations Ă©quivalentes du § « Produit d'idĂ©aux », car l'identitĂ© N(α) = αÏ(α) s'Ă©tend aux idĂ©aux :
Dans Oâ(âd), le produit d'un idĂ©al M par son conjuguĂ© Ï(M) est principal : c'est l'idĂ©al engendrĂ© par leur norme commune N(M)[5].
Par exemple dans Oâ(ââ5), le produit de (7, 4 + ââ5) par son conjuguĂ© est Ă©gal Ă (7).
Discriminant
Pour tout idĂ©al M de â€[Ï'], l'application (x, y) ⊠xy est une forme bilinĂ©aire sur ce â€-module, appelĂ©e forme trace. Son dĂ©terminant ne dĂ©pend pas de la base choisie pour le â€-module, ce qui permet de dĂ©finir le discriminant d'un idĂ©al M comme le dĂ©terminant (dans n'importe quelle base) de la forme trace de M.
Pour M = â€[Ï'], cette dĂ©finition donne (cf. exemple 2 de l'article dĂ©taillĂ©) :
Le discriminant de â€[Ï'] est Ă©gal Ă f si Ï' = (1 + âf)/2 et Ă 4f si Ï' = âf. En particulier :
Le discriminant d'un idĂ©al M de â€[Ï'] est Ă©gal au carrĂ© de la norme de M que multiplie le discriminant de â€[Ï'] :
.
Les définitions et cette proposition sont générales à tout anneau de Dedekind.
Groupe des classes
Le groupe des classes d'un anneau de Dedekind (commutatif) A est le quotient du monoïde des idéaux non nuls de A (muni de la multiplication, avec A comme élément neutre) par la relation d'équivalence
(Ce quotient est bien un groupe (commutatif), d'aprĂšs la derniĂšre des trois caractĂ©risations Ă©quivalentes ci-dessus des anneaux de Dedekind ; pour A = â€[Ï], l'inverse de la classe de M est la classe de Ï(M) : cf. § « Norme d'un idĂ©al ».)
Pour dĂ©montrer la proposition suivante (pour l'anneau des entiers de n'importe quel corps de nombres dans l'article dĂ©taillĂ©, et pour le cas particulier d'un corps quadratique ici), on utilise des arguments gĂ©omĂ©triques, un peu de mĂȘme nature que ceux utilisĂ©s plus haut pour interprĂ©ter la norme d'un Ă©lĂ©ment :
Toute classe d'idĂ©aux de Oâ(âd) contient au moins un idĂ©al de norme infĂ©rieure ou Ă©gale Ă la constante m dĂ©finie par l'Ă©galitĂ© suivante :
.
On en déduit :
ThĂ©orĂšme â Le groupe des classes de Oâ(âd) est fini.
En effet, chaque classe d'idĂ©aux contient un idĂ©al non nul de norme infĂ©rieure ou Ă©gale Ă m, et le nombre de ces idĂ©aux est majorĂ© par le nombre de triplets (a, b, c) d'entiers tels que 0 < ac2 †m et 0 †b < a. Par exemple pour d = â5, toute classe contient un idĂ©al de norme infĂ©rieure Ă 4â5/Ï â 2,8 et l'idĂ©al de norme 2 est non principal, donc le groupe des classes est d'ordre 2[7]. On peut de plus remarquer que d = â1, â2, â3 et â7 (correspondant Ă m < 2) font bien partie des valeurs pour lesquelles Oâ(âd) est principal (et mĂȘme, en fait, de celles pour lesquelles il est euclidien).
DĂ©composition des nombres premiers
D'aprÚs les sections précédentes :
- tout idĂ©al premier M de â€[Ï] contient un idĂ©al de la forme pâ€[Ï] oĂč p est un nombre premier, unique car
- inversement, d'aprĂšs les propriĂ©tĂ©s de la norme, pour tout nombre premier p, tout Ă©ventuel idĂ©al M de norme p est premier et vĂ©rifie : pâ€[Ï] = MÏ(M). Par unicitĂ© de la factorisation en idĂ©aux premiers, M et Ï(M) sont alors les deux seuls idĂ©aux de norme p s'ils sont distincts, ou M est le seul si Ï(M) = M, et
- si pâ€[Ï] = MÏ(M) avec Ï(M) â M â on dit dans ce cas que p est dĂ©composĂ© â alors d'aprĂšs le thĂ©orĂšme chinois gĂ©nĂ©ralisĂ©, â€[Ï]/pâ€[Ï] â â€[Ï]/M Ă â€[Ï]/Ï(M) â Fp Ă Fp ;
- si pâ€[Ï] = M2 â on dit dans ce cas que p est ramifiĂ© â alors â€[Ï]/pâ€[Ï] â Fp[X]/(X2).
Les idĂ©aux premiers s'obtiennent donc comme les facteurs dans â€[Ï] des nombres premiers (plus prĂ©cisĂ©ment : des idĂ©aux principaux engendrĂ©s par ces nombres), et l'on peut prĂ©voir le comportement de chacun d'eux :
Soit P le polynĂŽme minimal de Ï (Ă©gal Ă X2 â X â (d â 1)/4 si d ⥠1 mod 4 et Ă X2 â d sinon). Dans â€[Ï], un nombre premier p est :
- inerte si P n'a pas de racine dans Fp ;
- décomposé si P a deux racines distinctes dans Fp ;
- ramifié si P a une racine double dans Fp.
En effet, le comportement de p est donnĂ© par le type d'isomorphisme de â€[Ï]/pâ€[Ï], or â€[Ï] â â€[X]/(P) donc â€[Ï]/pâ€[Ï] â â€[X]/(p, P) â Fp[X]/(P) (en notant P la rĂ©duction mod p de P), et le type d'isomorphisme de Fp[X]/(P) correspond bien, dans chacun des trois cas, Ă celui calculĂ© pour â€[Ï]/pâ€[Ï]. Ce raisonnement montre de plus que lorsque pâ€[Ï] n'est pas premier, il est le produit de l'idĂ©al premier (p, Ï â c) par son conjuguĂ©, oĂč c est une racine de P dans Fp.
Si p â 2, le comportement est donc dĂ©terminĂ© par le discriminant de P, Ă©gal au discriminant â de â€[Ï] (rappelons que â = d ou 4d) : p est inerte si â n'est pas un carrĂ© mod p, dĂ©composĂ© si â est un carrĂ© non nul mod p, et ramifiĂ© si â est divisible par p. La loi de rĂ©ciprocitĂ© quadratique permet ensuite, connaissant les carrĂ©s modulo chaque facteur premier de â, de dĂ©terminer Ă quelle rĂ©union de classes mod â doit appartenir p pour que â soit un carrĂ© mod p.
Si p = 2, l'étude directe de P dans F2[X] montre que p est inerte si d ⥠5 mod 8, décomposé si d ⥠1 mod 8 et ramifié sinon.
Remarquons que pour tout p, le cas ramifié était prévisible par un théorÚme général à l'anneau des entiers de tout corps de nombres : un nombre premier est ramifié si et seulement s'il divise le discriminant de l'anneau.
Notes et références
- Ces deux notions sont en fait Ă©quivalentes pour un anneau de Dedekind, or l'anneau des entiers de tout corps de nombres est de Dedekind.
- Richard Dedekind, Traité sur la théorie des nombres trad. C. Duverney, Tricorne, GenÚve, 2006 (ISBN 2829302893).
- (en) Henri Cohen, A Course in Computational Algebraic Number Theory, coll. « GTM » (no 138), , 4e éd. (1re éd. 1993) (lire en ligne), p. 225, prop. 5.2.1.
- En utilisant (α, αÏ') comme base de ce â€-sous-module si α â 0, et en convenant que la norme de l'idĂ©al nul est 0. Voir aussi Pierre Samuel, ThĂ©orie algĂ©brique des nombres [dĂ©tail de lâĂ©dition], p. 62.
- Cf. (en) Keith Conrad, « Factoring in quadratic fields », p. 13. Cette propriété se généralise à tout corps de nombres ((en) David Hilbert, The Theory of Algebraic Number Fields, Springer Verlag, , 351 p. (ISBN 978-3-540-62779-1, lire en ligne), p. 34), en particulier aux corps cyclotomiques ((en) Paulo Ribenboim, 13 Lectures on Fermat's Last Theorem, Springer, , 302 p. (ISBN 978-0-387-90432-0, lire en ligne), p. 80).
- Les démonstrations s'inspirent de Bas Edixhoven et Laurent Moret-Bailly, « Théorie algébrique des nombres », sur université de Rennes I, (cours de maßtrise de mathématiques), chap. 8.
- Cet exemple est dĂ©taillĂ© dans Edixhoven et Moret-Bailly 2004, p. 56 et dans (en) Scott T. Chapman, Felix Gotti et Marly Gotti, « How do elements really factor in â€[ââ5]? », dans Ayman Badawi et Jim Coykendall, Advances in Commutative Algebra: Dedicated to David F. Anderson, Springer, (arXiv 1711.10842), p. 171-196.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) David A. Cox, Primes of the Form x2 + ny2, Wiley, (1re Ă©d. 1989) (ISBN 978-1-11803100-1, lire en ligne)
- G. H. Hardy et E. M. Wright (trad. de l'anglais par François Sauvageot, prĂ©f. Catherine Goldstein), Introduction Ă la thĂ©orie des nombres [« An Introduction to the Theory of Numbers »] [dĂ©tail de lâĂ©dition]
- (en) Kenneth Ireland et Michael Rosen, A Classical Introduction to Modern Number Theory, coll. « GTM » (no 84), (réimpr. 1998), 2e éd., 389 p. (ISBN 978-0-387-97329-6, lire en ligne)
- Jean-Pierre Serre, Cours d'arithmétique, [détail des éditions]
Articles connexes
Lien externe
(en) Eric W. Weisstein, « Quadratic Field », sur MathWorld