Grottes du Volp
Les grottes du Volp sont un réseau de cavités incluant trois grottes archéologiques principales situées sur la commune de Montesquieu-Avantès en Ariège, en bordure nord de la chaîne des Pyrénées (piémont pyrénéen français) en région Occitanie (Midi-Pyrénées).
Coordonnées |
43° 01′ 56″ N, 1° 12′ 42″ E |
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Pays | |
RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Massif | |
Vallée |
Vallée du Volp à sa source |
Localité voisine | |
Voie d'accès |
D215b |
Altitude de l'entrée |
465 m |
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Cours d'eau | |
Occupation humaine |
• Gravettien • Périgordien • Badegoulien • Magdalénien ancien • Magdalénien moyen • Sépultures de l'âge du bronze |
Site web |
Elles ont été utilisées essentiellement au Magdalénien et comportent une grotte d'habitat, une grotte ornée dite « grotte-sanctuaire » et une grotte d'utilisation mixte :
La grotte d'Enlène, lieu habité, est l'une des plus riches des Pyrénées en mobilier magdalénien.
La grotte du Tuc d'Audoubert, grotte-sanctuaire qui a aussi été habitée, a fourni entre autres des figures pariétales représentant des animaux irréels ou fantastiques ; elle est connue pour le remarquable groupe statuaire dit « les bisons d'argile ».
La grotte des Trois-Frères, autre grotte-sanctuaire, abrite quant à elle l'une des figures iconiques les plus célèbres de l'art magdalénien : le « chamane dansant », et ses quelque 1 300 gravures et peintures représentent plus de la moitié de l'art pariétal des Pyrénées ariégeoises.
Enlène et les Trois-Frères étant reliés par une galerie profonde abondamment utilisée au Magdalénien, une comparaison est possible entre l'art mobilier d'Enlène et l'art pariétal des Trois-Frères.
Grâce aux mesures de conservation prises dès le départ par Henri Begouën, puis par ses descendants et successeurs, le matériel archéologique des trois grottes est dans un état de conservation exceptionnel.
Toponymie
La grotte des Trois-Frères prend son nom des trois fils du comte Henri Begouën, qui l'ont découverte.
La grotte d'Enlène est nommée d'après le hameau voisin au sud, Enlenne[1] - [2], orthographié Henlene sur la carte de Cassini (XVIIIe s.)[3].
Le Tuc d'Audoubert prend le nom de son hameau voisin, Audoubert (mĂŞme orthographe au XVIIe s.)[3].
GĂ©ographie
Localisation générale, description physique
Les grottes du Volp sont dans le nord de l'Ariège, sur la commune de Montesquieu-Avantès à quelque 6 km à vol d'oiseau du département de la Haute-Garonne au nord[1] - [2]. Elles sont dans le piémont pyrénéen, le Volp marquant la limite entre le massif du Plantaurel au nord-est et sa prolongation vers l'ouest, les Petites Pyrénées[4]. Le massif de l'Arize est au sud-est[5]. Elles sont dans le tout petit terroir de l'Avantès en bordure sud du terroir de Volvestre[4] et en bordure nord du Couserans[5].
- Les environs
Les environs de ces piémonts des Pyrénées ariégeoises sont riches en sites archéologiques de grand intérêt. Les grottes du Volp font partie d'un ensemble de grottes pyrénéennes occupées à l'Aurignacien (Tarté, 20 km N-O), au Solutréen (Lespugue[n 1], 20 km N-O ; Roquecourbère[n 2]), au Gravettien (Gargas, 53 km Est ; Enlène ; Tuto de Camalhot[n 3]) et au Magdalénien (Les Espélugues ; Labastide à Lortet ; Troubat (Hautes-Pyrénées) ; grotte de l'Éléphant (Gourdan) ; Lespugue ; La Tourasse[n 4], Massat ; Mas-d'Azil, 13 km E-N-E ; Rhodes II[n 5] ; La Vache, 40 km S-E)[6].
D'autres grandes pointures de la préhistoire sont Bédeilhac, 35 km S-E ; Niaux et Lombrives, 40 km S-E ; Marsoulas, 20 km N-O[2]… (toutes ces distances sont données à vol d'oiseau.)
Autre site d'intérêt, à 30 km à l'est coule la rivière souterraine de Labouiche où, comme ici, un site magdalénien a été découvert dans des cavités dont les niveaux inférieurs sont occupés par la rivière.
De moindre importance mais plus près, l'abri du Rhinocéros fait partie du réseau karstique développé par le Volp. Se trouvant à 6 m au-dessus de l'entrée du Tuc d'Audoubert[7], il a été occupé à deux époques différentes : Paléolithique moyen tardif , et Magdalénien moyen récent (13 000 ans BP[8].
- Les grottes
L'entrée de la grotte des Trois-Frères est indiquée sur la carte IGN, à environ 1,5 km à vol d'oiseau au nord-est du bourg. Pour la trouver depuis Montesquieu, suivre la D201b vers le nord-est sur 2,1 km ; un chemin de terre traverse la route : prendre à droite (vers le sud). La grotte des Trois-Frères est le long de ce chemin à environ 200 m de la D2015b[2].
L'entrée de la grotte d'Enlène est à environ 70 m à l'est de celle des Trois-Frères.
Celle du Tuc d'Audoubert est au sud du hameau d'Audoubert, à environ 800 m à l'ouest de l’entrée de la grotte des Trois-Frères[1] et 1 km N-N-E du bourg. On y accède en suivant la D215b depuis Montesquieu vers le nord-est ; à 1,2 km, prendre à gauche vers Audoubert et continuer sur 200 m. La grotte est à environ 100 m à gauche[2].
D'est en ouest on trouve donc Enlène, les Trois Frères puis le Tuc d'Audoubert[1].
Les grottes d'Enlène et des Trois-Frères se développent de façon générale vers le sud-ouest et plus ou moins parallèlement. Loin de leurs entrées respectives, elles sont reliées entre elles par une étroite galerie. Une branche d'Enlène s'ouvre sur la gauche à une centaine de mètres de l'entrée et s'oriente plein est en direction de la perte du Volp[10].
Avec son entrée à environ 800 m à l'ouest, le Tuc d'Audoubert se développe au contraire vers l'ouest/sud-ouest. La salle des Talons se trouve à moins de 10 m de la partie des Trois-Frères la plus éloignée de l'entrée de cette dernière[11].
Pour les descriptions individuelles de chaque grotte, voir les articles correspondants.
Hydrographie
Le Volp est un affluent de la Garonne, dont la vallée est à 25 km à l’ouest ; celle de l’Ariège est à 32 km à l’est. Sa confluence est à environ 30 km au nord de Montesquieu-Avantès mais dans la partie haute de son cours, dont fait partie Montesquieu, il se dirige dans les grandes lignes vers l'ouest/sud-ouest[2] - [12] - [13].
À son entrée sur la commune au nord-est, le Volp est à 500 m d'altitude et coule toujours vers le sud-ouest[2]. Bordé en rive gauche (côté sud) par la quère[n 6] calcaire de Montesquieu-Avantès, il descend à 470 m[13] ou 460 m d'altitude sur environ 4,6 km[2].
Il disparaît alors dans une perte qui porte son nom. L'entrée d'Enlène est à environ 80 m au nord-ouest de la perte du Volp ; celle des Trois-Frères est 70 m plus à l'ouest[2]. Son trajet souterrain est long d'environ 1 km, au cours duquel il emprunte les galeries basses des grottes du Volp et où il passe deux siphons qu'il rend infranchissables ; ses galeries sont parfois larges (plus de 30 m), parfois étroites. Il revient en surface à 450 m d'altitude[13] par l'entrée de la grotte du Tuc d'Audoubert qui lui sert de résurgence, et commence sa remontée vers le nord à 400 m en aval[2].
GĂ©ologie
La carte géologique[14] - [15] montre d'emblée des particularités géologiques remarquables concernant le Volp dans sa haute vallée aux environs des grottes :
• il y coule à la jonction de deux grands blocs de substrats différents ;
• cette interface est hachée de multiples failles résultant de dislocations transverses[16] lors des plissements accompagnant l'orogenèse pyrénéenne de l'Éocène (entre environ 56 à 34 Ma) ;
• et le tout a des conséquences directes et indirectes sur le Volp et les grottes.
La plaine avant les montagnes
À la fin du Crétacé inférieur il y a environ 100 M, se forment de grands bassins d’effondrement dont la sédimentation, appelée flysch, est proche de celle des actuels deltas sous-marins profonds[5].
Puis survient l'orogenèse pyrénéenne, qui culmine à l'époque de l'Éocène et exerce une forte poussée vers le nord. Les roches détritiques au nord et des calcaires au sud sont de structures différentes, et leur ligne de jonction est alors marquée par de multiples failles formant une structure très particulière typique de la zone nord-pyrénéenne[5].
Nord / sud : deux grands blocs
Les grottes sont dans la zone nord-pyrénéenne[17] (abrégée ZnP), qui longe tout le côté nord des Pyrénées[18] sur 10 à 40 km de large.
- Zone sous-pyrénéenne au nord
La zone sous-pyrénéenne (abrégée ZsP) appartient géologiquement au Bassin aquitain[17] dont elle est la bordure méridionale[19]. C'est l'avant-pays septentrional des Pyrénées et il est dominé par le flysch du Crétacé[17]. En théorie, cette zone commence 5 km au nord des grottes : une limite marquée par la plus septentrionale des grandes failles longitudinales des Pyrénées[18].
La carte géologique montre qu’en pratique, aux environs des grottes les calcaires du sud n'ont pas recouvert les flysch du nord au cours de l'orogenèse pyrénéenne. À la hauteur des grottes, la rive droite du Volp (côté nord) borde une zone (n7cF, en vert[14]) faite d'un complexe flyschoïde à Floridées[20] de 800 m de large[14] organisé en gros bancs alternants de marnes, de grès glauconieux, de microbrèches et de conglomérats polygéniques. Ce mélange de couches du Jurassique et du Crétacé[20] - [n 7] est lui-même bordé au nord des grottes (vers les petits hameaux de Ferrié et Bonnette) par les brèches chaotiques de l'Albien supérieur-Cénomanien inférieur (n7d-C1, en vert plus clair), et au nord-est des grottes par les couches pélito-gréseuses alternées à Planomalina buxtorfi du Vraconien[21] inférieur (n7cBr, en vert)[14] - [22] - [23].
- Zone axiale au sud
Au sud se trouve la zone axiale[17] (abrégée ZA), qui suit l'axe central des Pyrénées. Elle se traduit en rive gauche du Volp (côté sud) par une bande de calcaires urgo-aptiens à Toucasia et Orbitolinidés[22] (n5-6, en orange), dont la largeur varie de 60 m à la perte du Volp à 500 m à la hauteur de sa résurgence. Cette bande d'Aptien-Albien est bordée au sud par les calcaires du Kimméridgien[n 10] (J7-8, en bleu, Jurassique supérieur ou Malm) ; et plus au sud le Dogger ou Jurassique moyen (J1-2, bleu plus clair)[14].
L'interface des deux grands blocs
La rencontre de ces blocs est marquée localement par une zone de très nombreuses failles, allant de Taurignan-Castet (10 km à l'ouest) à La Bastide-de-Sérou (19 km à l'est). Cette zone de failles, qui s'élargit d'ouest en est et s'oriente vers le sud-est à partir de La Bastide-de-Sérou, est large d'environ 1 km au niveau de Montesquieu[14].
Moins influentes localement mais marquant l’ensemble de la région, deux très grandes failles sont présentes. La grande « faille de Toulouse » est suivie par la Garonne à partir de Montsaunès à 13 km au nord-ouest ; la faille nord-pyrénéenne[18] passe à 15 km au sud[14].
Incidences sur le Volp
Sur cette portion de son cours, le Volp suit un tracé en zigzag avec des angles très marqués ; la carte géologique révèle que le cours d'eau suit strictement certaines des failles géologiques qu'il rencontre[14] dans cette zone de dislocations transverses[16].
De plus, la perte du Volp est à la jonction de deux failles. Depuis environ 750 m en amont de cette perte (vers le hameau le Hangar), le Volp coule sur une petite étendue de calcaires argileux du Crétacé inférieur (Aptien à l'Albien inférieur, n7aM, vert hachuré). À l'extrémité ouest de cette zone il rencontre une faille qui le met en contact avec les calcaires urgo-aptiens à Toucasia[n 11] et Orbitolinidés[22] (Crétacé inférieur, n5-6, orange).
Les cartes montrent une portion du Volp en pointillés : c'est la portion souterraine du cours du Volp lorsqu'il passe par les grottes qu'il a creusées entièrement - et uniquement - dans ces calcaires urgo-aptiens[2].
Durant ce parcours souterrain il traverse trois autres failles et effleure les calcaires du Kimméridgien (J7-8, Jurassique)[14].
La résurgence au Tuc d'Audoubert, à 850 m linéaires à l'ouest de la perte du Volp et d'Enlène, est elle aussi située sur une faille (mais pas une jonction de failles). Quittant les calcaires urgo-aptiens (n5-6, orange) de son cours souterrain, le Volp y revient en surface et retrouve les couches alternées pélito-gréseuses à Planomalina buxtorf du Vraconien inférieur (n7cBr, vert)[14].
Il est à noter que le même phénomène affecte le ruisseau du Malet, affluent de rive droite (côté nord) du Volp : venant du flysch Albo-Cénomanien au nord (n7cF), le ruisseau rencontre une faille et les calcaires urgo-aptiens (n5-6, orange); il se tourne vers l'ouest sur 150 m, rencontre une autre faille et les calcaires du Jurassique (JD bleu), et disparaît alors dans la « perte du Malet » à 150 m au nord de la ligne droite entre Enlène et le Tuc d'Audoubert, donc entre la perte du Volp et sa résurgence[1] - [2]. Nous ne savons ni comment ni où exactement la confluence se fait sous terre.
Le risque pour le site archéologique
Dans son cours souterrain le Volp inonde le sol des lieux ornés lors des crues exceptionnelles et, en temps normal, jouxte des terrasses riches en vestiges archéologiques[24].
Histoire récente
Contexte
Henri Bégouën, qui habite déjà Montesquieu au château des Espas[n 12] depuis que sa femme le lui a apporté en dot en 1892, achète en 1893 le manoir de Pujol[25] - [n 13] à 400 m au nord des Espas et moins de 900 m au sud de la grotte d'Enlène[1] - [2].
La région est riche en grottes et déjà certaines se sont révélées de grands sites archéologiques. Henri suit les cours de préhistoire d'Emile Cartailhac à Toulouse, et comme il est proche de ses enfants[26] il les emmène visiter le chantier de fouilles que dirige Édouard Piette au Mas d'Azil. Leur intérêt est doublement éveillé quand son fils Maximilien (communément dénommé 'Max') y trouve dans des déblais une dent de renne portant les marques d'une perforation[27].
« Découverte » d'Enlène
Enlène est connue de longue date dans la région[28]. En 1882, elle appartient à Mr Moulis de Méritens[29] et a déjà été fouillée par l'abbé Jean-Jacques Pouech, M. Filhol[30], l'abbé Cabibel[31], Dom David Cau-Durban avec Mr Baron[30]… Elle est notée comme grotte sépulcrale en 1884[32] et 1893[33].
Aux vacances de Pâques 1911[n 14], Henri Bégouën et ses trois fils explorent Enlène et découvrent fortuitement un beau propulseur figurant un quadrupède[n 15]. À la suite de cette trouvaille, le même Méritens, s'imaginant que des trésors monétaires pourraient lui être dérobés, interdit l'entrée de sa grotte à tout le monde y compris au comte et maire Henri Bégouën - et à ses enfants -[34], lui adressant un courrier le suivant[n 14] pour lui demander de faire cesser leurs explorations de peur de « dévaluer sa propriété »[7].
Qu'à cela ne tienne - il y a d'autres grottes dans la région… Les vacances d'été sont revenues et les trois jeunes, cherchant d'autres grottes, décident d'explorer la résurgence du Volp au Tuc d'Audoubert le [7] - [n 16].
- L'abri du Rhinocéros
Accessoirement, ils explorent le même jour l'abri du Rhinocéros, un petit abri sous roche situé à 6 m au-dessus et plus ou moins à l'aplomb de la résurgence du Tuc, mais cette petite cavité livre peu de vestiges : une dent de rhinocéros et un fragment de bois de cervidé. La première mention écrite de l'abri du Rhinocéros est celle d'Henri Bégouën dans sa lettre à Émile Cartailhac le soir de la découverte des gravures du Tuc, le [7].
« Découverte » du Tuc d'Audoubert
Là aussi, l'existence de la grotte est connue, avec son grand porche d'où s'écoule le Volp. Mais elle n'a pas été explorée scientifiquement. Le [35], sur un radeau de fortune, Maximilien, Jacques et Louis y pénètrent par sa seule voie accessible - le Volp, et découvrent les premiers grands volumes intérieurs. Ils ont respectivement 19 ans, 17 ans et 16 ans[36].
Le groupe statuaire des bisons d'argile est découvert le [37]. L'abbé Breuil, alerté par lettre, arrive aux Espas le . Émile Cartailhac, prévenu par télégramme[38], arrive le lendemain ; la visite commune se fait le dimanche , huit jours après la découverte[39].
Découverte des Trois-Frères
La grotte des Trois-Frères est la seule des trois grottes du Volp à être effectivement découverte par les Bégouën.
Le , anniversaire de la découverte des premières gravures du Tuc d'Audoubert deux ans auparavant, Henri Bégouën et ses trois fils Maximilien, Jacques et Louis célèbrent l'occasion en tentant de tracer en surface le cours souterrain du Volp. Sont de la partie le jeune cocher François Camel et l'abbé Auguste, précepteur des jeunes et qui tient la baguette de sourcier. Alors que tous scrutent le terrain entre la perte du Volp et sa résurgence[40], Rey de Pujol, un fermier voisin[9], leur indique un trou par où souffle de l'air frais, bouché intentionnellement avec des pierres pour empêcher les moutons de tomber dedans. Le trou, qui prend bientôt le nom d'« aven François », est désobstrué avec difficulté par les jeunes dans la journée du lendemain (). À 18h30, François Camel et Maximilien Bégouën peuvent enfin descendre - et ressortent par Enlène[9].
Les premières explorations ont des résultats assez limités[9], jusqu'à l'époustouflante découverte de la salle du Sanctuaire le , ainsi que de la galerie des mains blanches sur fond rouge[41].
Le génome de bison a été entièrement décrypté à partir d'un échantillon trouvé dans Enlène (voir grotte des Trois-Frères#Génome de bison décrypté).
Chronologie des fouilles
Breuil revient en (Jacques et Louis Bégouën ne sont pas encore démobilisés) ; entre 1912 et 1958, il effectue au total dix-huit séjours[39].
En 1937, Louis Bégouën cesse ses fouilles, estimant que ses méthodes ne sont pas assez modernes[42].
En 1970, Robert Bégouën effectue un tamisage d'une petite partie des rejets des fouilles précédentes dans la salle du Fond d'Enlène ; les résultats sont tels que conjointement avec Jean Clottes il décide d'entreprendre une grande campagne de fouilles. Les travaux commencent en 1976, avec entre autres assistants Jean-Pierre Giraud et François Rouzeau[42].
Louis Bégouën lègue à ses enfants Henri, Jean-Paul, Robert et Florence (Mme Henry Antonin) la propriété des trois grottes du Volp[43].
Archéologie
La période d'occupation largement dominante aux grottes du Volp est sans conteste le Magdalénien.
Le Paléolithique moyen est présent dans le diverticule des Dessins et dans le diverticule A5 du Tuc d’Audoubert ; le Magdalénien moyen récent (environ 13 000 BP) se retrouve au balcon II du Tuc d’Audoubert et dans la couche 3 de la salle du Fond d’Enlène (Clottes, 1983)[44].
Les deux grottes d'Enlène et des Trois Frères sont difficilement dissociables. Elles sont reliées et ce passage a été abondamment utilisé au Magdalénien. Mais Enlène a longtemps été ignorée car les principales pièces de mobilier trouvées étaient toutes attribuées à la grotte des Trois Frères[28].
Les Trois-Frères
grotte des Trois-Frères
Les Trois-Frères sont découverts en 1914.
Cette grotte-sanctuaire n'a pas été utilisée comme habitat sur le long terme ; elle a livré peu de mobilier[28]. Par contre ses plus de 1 300 gravures et peintures représentent plus de la moitié de l'art pariétal des Pyrénées ariégeoises[45].
Outre les deux célèbres représentations de chamanes, le bestiaire varié inclut des lions gravés, un animal rarement représenté dans l’art pariétal[n 17].
Enlène
Le point fort d'Enlène est d'être une grotte-habitat intensément occupée pendant le Magdalénien IV[28]. À cette époque, Enlène est un camp de base de longue durée en liaison directe avec les Trois-Frères, probablement avec le Tuc d'Audoubert, et plus loin avec le Mas d'Azil[47]. Elle a livré un mobilier d'une grande richesse encore largement inexploité hors une récente étude de 2016[48].
Outre l'imposante quantité de matériel magdalénien, Enlène a aussi livré vers l’entrée du mobilier (raclettes et lamelles à dos) du Badegoulien évolué (vers 21 000 ans BP) proche de celui de l'Aude et du Lot[49]. La salle des Morts, qui a été occupée à l'époque magdalénienne vers 14 000 ans[50], contient aussi des sépultures de l'âge du bronze.
Le mobilier d'Enlène est dominé par un grand nombre de plaquettes, dont un certain nombre sont gravées. La plus notable est celle du « couple d'Enlène », dont celle du « couple d'Enlène »[51] - [52].
Une gravure sur os de sauterelle et d'oiseaux a longtemps été attribuée à la grotte des Trois-Frères mais est finalement rapportée à Enlène au vu de la quasi-absence de mobilier dans la première grotte[53] - [54] - [55]. Cette très rare représentation d'insecte est gravée avec une telle attention aux détails qu'il est possible d'en définir espèce : Troglophilus. Elle atteste la présence de cette espèce dans les Pyrénées pendant la période glaciaire du Würm occurrant au Magdalénien[56].
Le « bâton au saumon », un bâton percé, a été daté à 13 000 ans BP[57].
Le modèle du beau propulseur aux bouquetins est relativement fréquent dans les sites magdaléniens et démontre l'existence d'échanges assez importants.
Des fissures sont bourrées d'esquilles osseuses enfoncées en force[58].
Tuc d'Audoubert
La grotte du Tuc d'Audoubert contient en tout 371 représentations d'art pariétal, dont 103 animaux[59].
Protection
Jusqu'à présent (2019), la meilleure protection des grottes a été le choix de leurs propriétaires successifs, la famille Bégouën. Le comte Henri Bégouën, chef de famille à l'époque de leur découverte et futur professeur de Préhistoire à l'université de Toulouse, correspond déjà régulièrement avec Émile Cartailhac à qui il envoie ses monographies et études sur la Tunisie où il est en poste (1896-1898), et dont il suit ensuite les cours (années 1910). Très intéressé par l'aspect scientifique des grottes découvertes chez lui, il suit scrupuleusement les conseils de Cartailhac[42] : pas de visiteurs, pas d'aménagements touristiques, cheminement unique et rehaussé pour protéger les sols...
Dès leur découverte les grottes ont été fermées au public - une situation tout à fait exceptionnelle pour l'époque. À la fin de 1983, seulement 676 personnes ont visité le Tuc d'Audoubert et 1 192 personnes pour les Trois Frères[42] (moyennes respectives : moins de 10 personnes par an (Tuc) et 16 à 17 personnes par an (Trois-Frères) ; mais les visites étant groupées, seulement trois ou quatre groupes par an visitent la grotte)[n 18]. Un livre d'or est commencé quelques mois après la découverte des bisons d'argile du Tuc d'Audoubert le , qui permet de retracer ces visites[39].
Décision encore plus rarissime à l'époque, la très grande majorité du mobilier est laissée en place[60].
Cette éthique de conservation par les Bégouën fait, que les éléments archéologiques d'Enlène sont particulièrement bien conservés[42] - [58].
La même qualité de préservation est également mise en place par la famille Vézian pour leur grotte du Portel découverte en 1908[61].
Le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises
Le territoire de Montesquieu-Avantès fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises créé en 2009. Les abords des grottes bénéficient donc d'une certaine protection (limitée) imposée par les règles du parc.
Classement en Monument historique ?
La question du classement au titre de monument historique (MH) fait débat. En 2009, le fort sentiment de la population et de la municipalité est qu'un classement entraînera des contraintes urbanistiques et pénalisera les projets de la commune.
Comme dit plus haut, la famille Bégouën a très strictement limité l'accès aux grottes pratiquement depuis leur découverte, répondant en cela aux meilleures règles de conservation. Après plus de un siècle ces règles sont toujours aussi strictement appliquées. La population, quant à elle, est entièrement d'accord avec le principe appliqué de bonne conservation du patrimoine des grottes, et refuse les contraintes urbanistiques engendrées par le classement, qui pénaliseraient les projets de la commune.
Mais la municipalité élue en 2008 a découvert (avant ) un projet de classement dont « le dossier est avancé avec un comité de pilotage présidé par le sous-préfet » sans que la commune en ait été informée. La nouvelle a agité le village ; Gilbert Eychenne, cofondateur de l'association pour le développement économique de Montesquieu-Avantès (ADEMA), a offert à la commune deux hectares constructibles sur le versant de la commune opposé au Tuc d'Audoubert, pour donner un élan à ce développement communal et soutenir son désaccord avec le classement MH.
Outre la commune de Montesquieu, principalement concernée, le classement concernerait également Lescure et Camarade, pour une moindre part[62].
Une préparation au classement
La commune a décidé de l'établissement d'un PLU le ; une étude à réaliser par le parc naturel des Pyrénées ariégeoises a également été décidée, pour aider à établir le PLU mais aussi pour l’élaboration du futur plan de gestion en prévision du classement du site[63].
Classé monument naturel et site en 2013
En Occitanie, la zone vulnérable aux nitrates compte 95 des 375 sites classés et 375 des 664 sites inscrits. En 2002, un bilan de tous les sites classés et inscrits a été engagé en 2002 sur les départements de l'ancienne région Midi-Pyrénées[64]. La zone vulnérable Adour-Garonne est en révision en 2018[65]. De nouvelles protections sont en cours d’instruction, dont Montesquieu-Avantès[64] qui se trouve sur une zone recouvrant une grosse masse d'eau souterraine[15] du nom de « Terrains plissés du BV Garonne secteur hydro o0 »[66].
La protection du patrimoine des grottes a imposé de protéger la qualité de l'eau du Volp. Après concertation entre la DRAC et la DREAL de Midi-Pyrénées, le classement au titre des « Sites naturels et paysages » a paru la meilleure solution pour la protection de l’ensemble karstique et du bassin versant du Volp[24].
Le « bassin hydrogéologique du massif karstique du Volp et les paysages remarquables qui lui sont liés » est classé parmi les monuments naturels et sites du département de l'Ariège par décret du [67] sur proposition de Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et publié au Journal Officiel du [12], sous le nom de « bassin hydro-géologique du Volp à Montesquieu-Avantès en Ariège ». Ce site naturel couvre 1 928 ha[12] sur les communes de Camarade, Lescure et Montesquieu-Avantès[68].
ZNIEFF
Les grottes sont dans le territoire de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- La ZNIEFF continentale de type 1 des « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier »[69], soit 7 543,21 ha, concerne 11 communes dont Montesquieu[70] et vise la grande diversité en faune et flore de ce piémont calcaire, avec plusieurs espèces protégées en France.
- La ZNIEFF continentale de type 2 des « Coteaux de l'est du St-Gironnais »[71], soit 15 037,8 ha, concerne 18 communes dont Montesquieu[72]. Elle englobe la ZNIEFF des « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » et vise une mosaïque de milieux diversifiées dont de nombreuses petites zones intéressantes pour la biodiversité, ainsi qu'une dizaine d'espèces de chauves-souris protégées en France et quelques autres espèces animales également protégées dont le desman des Pyrénées.
Gestion du site, recherche
L’Association Louis Bégouën (sous la loi 1901) est fondée en 1989 par les enfants de Louis Bégouën, propriétaires des grottes : Henri, Jean-Paul, Robert et Florence (Mme Henry Antonin). L'association a pour objet « la propriété, la conservation et l’étude des Cavernes du Volp ». Le conservateur est Robert Bégouën, secondé par son fils Éric.
Une base de recherche et de conservation efficace a été aménagée dans un bâtiment, également propriété de l'association et entièrement financé par la famille Bégouën et leurs relations. Elle inclut un dépôt de fouilles, des laboratoires et une bibliothèque[43].
Les environs
Une sépulture multiple a été découverte vers le début des années 1930 près du hameau d'Audoubert et de l'entrée du Tuc d'Audoubert, dans une crevasse de la falaise d'une largeur d'environ 1,5 m. Les ossements et le crâne brisé d'un enfant de 8 à 10 ans se trouvaient dans une « cippe très grossière de pierres vaguement plates », sans mobilier ; H. Bégouën le date de l'énéolithique (âge du cuivre). À côté se trouvaient des os de quatre individus, dont un crâne trépané et guéri. La datation en est compliquée par plusieurs facteurs, dont le fait que la crevasse ait été comblée de terre compacte à la suite des ruissellements, la présence de gros os d'animaux (bovidés et équidés) fossilisés et nettement plus anciens, et une petite lame en silex blanc « rappelant l'Aurignacien » qui se trouvait dans les terres de déblais[73].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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Liens externes
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- [vidéo] Jean Clottes. Fouilles d’Enlène, prémontage (vidéo), de France 3, Arte, INA (prod.) et de André Labarthe (réal.), 1988, 20 min 01 s [voir en ligne] : cet entretien a été filmé en dans le cadre de l’émission de télévision Obscurs dess(e)ins. Fouilles de la grotte d'Enlène.
- (en) « La Grotte d'Enlène », sur donsmaps.com (Resources for the study of Palaeolithic European, Russian and Australian Archaeology) (consulté le ).
- « Robert Bégouën » [archives audiovisuelles], Les témoins de la Préhistoire, sur pole-prehistoire.com (consulté le ) : 21 très courtes vidéos d'une interview de Robert Bégouën par Jean-Michel Geneste.
- (en) « Grotte des Trois-Frères », sur donsmaps.com (Resources for the study of Palaeolithic European, Russian and Australian Archaeology) (consulté le )
- Cette page contient un plan des 3 grottes au complet, tiré de Bégouën et al. 2014, p. 38-39.
- [maquetland, bouquetins] « 1.4.5 Paléolithique supérieur Magdalénien Bouquetins affrontés Grotte Enlène Montesquieu Montesquieu-Avantès », sur maquetland.com (consulté le ).
- Cette page contient un extrait de carte IGN avec les entrées des trois grottes clairement fléchées : 1, Enlène ; 2; les Trois-Frères ; 3, le Tuc d'Audoubert.
- « Les grottes du Volp », sur lieux-insolites.fr (consulté le ).
- Cette page contient de belles photos des grottes, de la perte et de son premier siphon, de la résurgence, etc. et un plan des trois grottes montrant une approximation du réseau hydrologique souterrain du Volp ; le plan, quoique de moins bon graphisme que le précédent indiqué ci-dessus, est celui qui comporte le plus d'annotations.
Notes et références
Notes
- Pour la grotte des Harpons à Lespugue, voir René de Saint-Périer, « Note sur ses trouvailles dans la grotte des Harpons, à Lespugue (Haute-Garonne) », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 65, no 1,‎ (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- Roquecourbère est une grotte ornée à Betchat, Ariège. Voir par exemple Pascal Foucher et Cristina San Juan, « La Grotte de Roquecourbère (Betchat, Ariège) : ses industries lithiques solutréennes et la révision critique de son art pariétal », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 97, no 2,‎ , p. 199-210 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- Tuto de Camalhot est à Saint-Jean-de-Verges (Ariège).
- Pour La Tourasse, voir :
- Michel Orliac, « II. — La grotte de Tourasse - Saint-Martory (Haute-Garonne) », Quaternaire, vol. 12, nos 3-4,‎ , p. 189-190 (lire en ligne [sur persee], consulté le ) ;
- Lucien Michaut et Georges Simonnet, « Découverte d'une plaquette de pierre gravée, présumée d'époque Magdalénienne, dans la grotte de la Tourasse (Haute-Garonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 44, nos 5-6,‎ , p. 191-194 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- Pour Rhodes II, voir :
- Robert Simonnet, « L'abri sous roche Rhodes II et la question de l'Azilien dans les Pyrénées françaises », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 64, no 1 « Études et Travaux »,‎ , p. 175-186 (lire en ligne [sur persee], consulté le ) ;
- Fat Cheug 2015, p. 11, 44, 45, 53-166.
- Quère : mot local désignant un coteau escarpé, une barre, une falaise. Il y a un hameau appelé les Quères en haut de la quère de Montesquieu.
- La carte géologique montre aussi deux petites inclusions de ? (n7Br) dans la couche de l'Albo-Cénomanien (n7cF), dont une à 120 m au nord-est de la perte du Volp et qui s'étend vers l'est sur environ 350 m.
- Pour l'Alveosepta, voir :
- (en) « Foraminifera taxon details », sur marinespecies.org (consulté le ) ;
- (en) « Alveosepta Hottinger, 1967 †», WoRMS taxon details, sur marinespecies.org (consulté le ).
- Pour Everticyclammina, voir « Everticyclammina Redmond, 1964 - WoRMS », WoRMS taxon details, sur marinespecies.org (consulté le ).
- Calcaires du Kimméridgien (J7-8, en bleu[14]) : calcaires à Alveosepta[n 8] et Everticyclammina[n 9] et calcaires à Dasycladacées, calcaires noirs à Lituolidés, dolomies noires, brèches à éléments calcaires et dolomitiques, calcaire à pseudocyclamines[22].
- Pour Toucasia, voir (en) « †Toucasia Munier-Chalmas 1873 (rudist) », sur fossilworks.org (consulté le ).
- Cartes postales : château des Espas, façade et vue d'angle.
- Cartes postales : château de Pujol, façade et vue panoramique depuis la terrasse.
- Y a-t-il une erreur de date ? (Bégouën (R.) 2004, p. 1) donne 1911 pour l'année de visite du chantier de Piette au Mas d'Azil. Il dit aussi (Bégouën (R.) 2004, p. 2) que père et enfants visitent Enlène et trouvent le premier propulseur le lendemain de leur visite au Mas d'Azil.
Or les trois frères découvrent l'archéologie d'Enlène et du Tuc en 1912, date donnée par tous les documents consultés (dont le journal de Louis à l'époque), sauf celui-ci (Bégouën 2004) et les documents qui l'ont copié. Cette visite au Mas d'Azil ne peut donc s'être déroulée qu'aux vacances de Pâques 1912. Par ailleurs on voit mal pour quelle raison des jeunes gens en bonne santé, sans événements familiaux marquants pour la période concernée, moyennement désœuvrés et ouvertement encouragés à l'exploration par leur père, auraient attendu quinze mois entre Pâques 1911 et l'été 1912 pour chercher une autre grotte qu'Enlène. ?? - Photo du premier propulseur trouvé par les Bégouën à Enlène.
- Les jeunes gens décident d'explorer le Tuc d'Audoubert avant l'arrivée de la lettre d'interdiction de visite d'Enlène de la part du propriétaire de cette dernière. Si dès le 20 juillet ou un peu avant, ils cherchent déjà une autre grotte qu'Enlène malgré la superbe découverte du premier propulseur qu'ils y ont faite trois mois auparavant avec leur père, c'est qu'ils ont dû savoir avant cette lettre du 23 juillet que son auteur le propriétaire d'Enlène ne voulait pas de visites dans sa grotte - ce qui est très vraisemblable dans un petit village comme Montesquieu, où le propriétaire a probablement parlé avant d'écrire.
- Seules 150 représentations pariétales de lions sont connues, dont 120 en France. Les 3/4 de ce total proviennent des grottes Chauvet (75), Roucadour (22) et Lascaux (11)[46]. La Grande grotte d'Arcy-sur-Cure (Yonne, Bourgogne) en a quelques-uns.
- Pour comparaison sur le taux des visites, la Grande grotte d'Arcy-sur-Cure reçoit 35 000 visiteurs par an. Voir la section « Tourisme » de l'article sur la Grande grotte, seule parmi les grottes ornées connues du Paléolithique qui soit encore ouverte au public, et la deuxième plus ancienne connue à ce jour (2019) après la grotte Chauvet.
Références
- Propulseur aux bouquetins, sur maquetlands.com. Cette page contient une carte IGN avec les entrées des trois grottes clairement fléchées : 1, Enlène ; 2; les Trois-Frères ; 3, le Tuc d'Audoubert. Le propulseur aux bouquetins, sujet de la page liée, provient de la grotte d'Enlène.
- « Grottes du Volp (centré sur la grotte des Trois-Frères), carte IGN interactive » sur Géoportail. Enlène est à 80 m à l'est des Trois-Frères, le Tuc d'Audoubert à 800 m à l'ouest.
- Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « hameau de Henlene, carte de Cassini (XVIIIe s. ) » sur Géoportail. Montesquieu est en bord d'écran vers le sud-ouest (en bas à gauche).
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- « Grottes du Volp (centré sur la grotte des Trois-Frères), carte géologique interactive » sur Géoportail. Au centre de cette carte, la rivière principale (d'est en ouest) a une portion hachée en traits courts : c'est le Volp sur son trajet souterrain entre la « perte du Volp » (à l'extrémité Est des hachures) près d'Enlène et des Trois-Frères, et sa résurgence à l'extrémité ouest près de l'entrée du Tuc d'Audoubert.
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- [Bégouën & Vallois 1936] Henri Bégouën et Henri Vallois, « Un crâne trépané provenant d'une nécropole de Montesquieu-Avantès (Ariège) », 12e session du Congrès Préhistorique de France, Toulouse-Foix,‎ , p. 673-684 (lire en ligne, consulté le ).