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Goldorak

Goldorak (ïŒ”ïŒŠïŒŻăƒ­ăƒœ ă‚°ăƒŹăƒłăƒ€ă‚€ă‚¶ăƒŒ, UFO Robo Grendizer, littĂ©ralement Grendizer, le robot OVNI) est une sĂ©rie animĂ©e japonaise conçue, rĂ©alisĂ©e et produite par Toei Animation en 1975, d'aprĂšs une idĂ©e originale de Tƍei Dƍga et son film UchĆ« Enban Daisensƍ.[1] Elle a Ă©tĂ© sponsorisĂ©e par Popy et la chaĂźne Fuji TV, et accompagnĂ©e d'un manga de Gƍ Nagai puis de Gosaku ƌta.

Goldorak
Image illustrative de l'article Goldorak
Cosplay de Goldorak (à gauche) avec à ses cÎtés Deadpool
ïŒ”ïŒŠïŒŻăƒ­ăƒœ ă‚°ăƒŹăƒłăƒ€ă‚€ă‚¶ăƒŒ
(UFO Robo Grendizer)
Genres Mecha, science-fiction
Anime japonais : UFO Robo Grendizer
RĂ©alisateur
Tomoharu Katsumata, Masayuki Akehi
Producteur
Chiaki Imada, Toshio Katsuta
Scénariste
Shozo Uehara, Mitsuru Majima, Tatsuo Tamura, Keisuke Fujikawa, Toyohiro Ando
Studio d’animation Tƍei Animation/Dynamic Planning
Compositeur
Studio d’enregistrement Nippon Columbia
ChaĂźne Drapeau du Japon Fuji TV
1re diffusion –
Épisodes 74
Manga : UFO Robo Grendizer
Cible
Ă©ditoriale
Shƍnen
Auteur Gƍ Nagai
Éditeur (ja) Kƍdansha
(fr) Black Box
Sortie
Volumes 1
Manga
Cible
Ă©ditoriale
Shƍnen
ScĂ©nariste Gƍ Nagai
Dessinateur Gosaku ƌta
Éditeur (ja) Kƍdansha
(fr) Black Box
Sortie initiale –
Volumes 4
Film d'animation japonais : Goldorak contre Great Mazinger
RĂ©alisateur
Osamu Kasai
Studio d’animation Toei Animation/Dynamic Planning
DurĂ©e 24 minutes
Sortie
Film d'animation japonais : L’Attaque du dragosaure
RĂ©alisateur
Masayuki Akihi
Studio d’animation Toei Animation/Dynamic Planning
DurĂ©e 24 minutes
Sortie

La sĂ©rie originale compte 74 Ă©pisodes de 24 minutes, plus une annonce du prochain Ă©pisode en fin de gĂ©nĂ©rique. Elle a Ă©tĂ© diffusĂ©e au Japon du au , chaque dimanche avant vingt heures sur la chaĂźne nippone Fuji TV, remplaçant alors la sĂ©rie Great Mazinger[2].

La série a donné lieu à un ouvrage intitulé "Roman Album", publié par Tokuma Shoten fin 1978[3] au Japon, dans lequel s'expriment différents auteurs et artistes ayant pris part à l'aventure.

Goldorak, le robot de l'espace a fait son apparition sur Antenne 2 dÚs la premiÚre émission de Récré A2 le , à 18 heures, déjà présentée par Dorothée[4]. La diffusion complÚte s'est faite en plusieurs salves, à raison de deux, puis d'un épisode par semaine, mais l'ordre chronologique n'a pas toujours été respecté. Des rediffusions aléatoires entrecoupées d'inédits et comprenant les six derniers épisodes ont perduré jusqu'au . Au Québec, elle a été diffusée à partir du sur le réseau TVA.

En octobre 2021, avec l'accord de Gƍ Nagai, 5 auteurs français publient une bande dessinĂ©e simplement intitulĂ©e Goldorak, qui situe l'action 10 ans aprĂšs la fin de la sĂ©rie originale[5].

Résumé de l'histoire

Un empire extraterrestre belliqueux, VĂ©ga, a asservi et ravagĂ© la lointaine planĂšte avancĂ©e et pacifique d'Euphor. Le prince d'Euphor a toutefois pu Ă©chapper au massacre en leur soustrayant la machine de combat Goldorak (Grendizer en V.O.) pouvant voyager Ă  travers l'espace arrimĂ© dans sa soucoupe porteuse. Son pilote trouve refuge sur Terre deux ans avant le dĂ©but de l'intrigue, est alors dĂ©couvert, soignĂ© et adoptĂ© par un scientifique humaniste : le professeur Procyon (Genzƍ Umon en V.O.), directeur d'un centre de recherches spatiales localisĂ© au pied des Monts Yatsugatake. Ce dernier lui donne l'identitĂ© d'Actarus Procyon, son fils, et dissimule Goldorak dans une base souterraine sous le Centre. En tous points humain extĂ©rieurement, contrairement aux humanoĂŻdes au physique plus « exotique » de VĂ©ga, Actarus mĂšne une vie de Terrien ordinaire et travaille comme garçon d'Ă©curie au Ranch du Bouleau Blanc voisin (ranch Shirakaba en V.O.), co-gĂ©rĂ© (en V.O.) par Rigel et Procyon.

Lorsque l'empire de VĂ©ga tourne sa soif de conquĂȘtes vers la Terre, il Ă©tablit une base militaire dans ce but sur la face cachĂ©e de la Lune. Actarus, bien que trĂšs rĂ©ticent (en V.O.) Ă  reprendre les commandes de son « engin de mort », s'oppose bien vite Ă  leurs plans en combattant, avec Goldorak, leurs soucoupes et monstres robotiques. Il est aidĂ© initialement par Alcor, qui pilote ici une modeste soucoupe construite par ses soins, l'O.V.Terre (« objet volant terrien », T.F.O. en V.O., par analogie avec U.F.O.).

Au fil de la sĂ©rie, l'identitĂ© secrĂšte d'Actarus le devient de moins en moins, et deux jeunes filles finissent par rejoindre le tandem masculin de dĂ©part : d'abord VĂ©nusia (Hikaru Makiba en V.O.), la fille de Rigel, puis PhĂ©nicia (Maria en V.O.), la sƓur cadette du prince, retrouvĂ©e aux trois quarts de la sĂ©rie, qui a elle aussi Ă©chappĂ© au massacre d'Euphor. Le quatuor devient la Patrouille des Aigles (Grendizer Team en V.O.), Ă©quipĂ©e de trois engins qui s'assemblent Ă  la partie « robot » de Goldorak (le Dizer en V.O.) pour les combats aĂ©riens, sous-marins et souterrains, Ă  mesure que les stratagĂšmes de VĂ©ga deviennent plus complexes. Le Grand StratĂ©guerre (VĂ©ga) finit par abandonner sa planĂšte, dĂ©truite dans une catastrophe, pour commander personnellement l'invasion de la Terre. À la fin de la sĂ©rie, il est anĂ©anti, ainsi que les restes de sa flotte, dans un combat ultime et rapide entre la Terre et la Lune. Tous les protagonistes Ă©tant sortis vainqueurs de cette derniĂšre bataille, Actarus et PhĂ©nicia prennent la route d'Euphor, avec l'espoir d'y refonder une civilisation.

Tout au long de la sĂ©rie, Actarus affronte des envoyĂ©s de VĂ©ga, dont certains sont de vieilles connaissances, voire des proches, qu'il a cĂŽtoyĂ©s au temps oĂč il vivait sur Euphor. Ces rencontres ou ces retrouvailles se soldent par des victoires parfois trĂšs amĂšres pour le prince d'Euphor.

Personnages

Protagonistes de Goldorak

Cosplay d'Actarus au Lucca Comics and Games de 2011.
Actarus (漇門 性介, Umon Daisuke) / Prince d'Euphor (ăƒ‡ăƒ„ăƒŒă‚Żăƒ»ăƒ•ăƒȘăƒŒăƒ‰, Duke Fried (prononcĂ© Friid))
Prince hĂ©ritier de la planĂšte Euphor ayant fui sa planĂšte natale Ă  bord de Goldorak aprĂšs la destruction de sa civilisation par les forces de VĂ©ga, soustrayant ainsi la machine Ă  l'ennemi qui souhaitait s'en servir. Il est tourmentĂ©, introverti et mĂ©lancolique, ne rĂȘvant que de paix. Guitariste Ă  ses heures, dans des moments de recueillement, il interprĂšte des Ɠuvres au style flamenco. C'est malgrĂ© lui (en V.O.) qu'il reprend les commandes de son appareil pour dĂ©fendre la Terre. Il s'avĂšre rĂ©flĂ©chi et implacable au combat et rĂ©vĂšle un sens des responsabilitĂ©s particuliĂšrement Ă©levĂ©. Son passĂ© est rĂ©vĂ©lĂ© par touches tout au long de la sĂ©rie, notamment la nature de ses relations avec plusieurs autres personnages extraterrestres apparaissant comme hĂ©ros ou hĂ©roĂŻnes d'un Ă©pisode. Sa nature extraterrestre lui confĂšre en outre, sur Terre, des capacitĂ©s physiques exceptionnelles[6]. Il souffre aussi frĂ©quemment des consĂ©quences d'une blessure d'origine radioactive qui menace sa vie Ă  partir de l'Ă©pisode 30. À partir de l'Ă©pisode 36, il accepte de devoir coupler son appareil (robot seul) au nouveau vaisseau d'Alcor, baptisĂ© Alcorak et de combattre rĂ©guliĂšrement en mode assemblĂ©, y compris par la suite avec les vaisseaux de VĂ©nusia (le VĂ©nusiak) et de PhĂ©nicia (le Fossoirak).
Alcor (慜 ç”Č慐, Kabuto Kƍji)
Héros de la série antérieure Mazinger Z, il figure ici en qualité de partenaire du protagoniste principal. Les seules évocations de son statut de pilote du robot Mazinger Z résideront dans un bref flashback du premier épisode, et dans la visite, dans les épisodes 14 et 31, de ses anciens comparses. Hormis ces trois exceptions, les liens entre les deux séries seront totalement inexistants. Ingénieur à la NASA, Alcor est de retour dans son pays natal pour étudier de récents passages d'OVNI dans la région du Mont Fuji[7]. Il est un jeune homme impétueux épris de justice. Téméraire plus que courageux, il met souvent sa vie (et celle d'autres) en danger par son impulsivité. Sa lutte aux cÎtés d'Actarus lui apprend la sagesse et la patience[8] tout en apportant à son ami l'énergie nécessaire pour remporter à chaque fois la victoire. Il combat d'abord aux commandes d'une petite soucoupe expérimentale appelée OV-Terre, avant que le Professeur Procyon conçoive un engin beaucoup plus puissant, l'Alcorak, qui pallie certaines lacunes de Goldorak en combat aérien.
Professeur Procyon (漇門 æșè””(所長), Umon Genzƍ (Shochƍ))
Scientifique et directeur du Centre d'Études spatiales situĂ© sur les terres du ranch du Bouleau Blanc. Procyon est un savant d'une intelligence exceptionnelle, grand et sage humaniste, obligĂ©, Ă  son grand dam, de transformer son Centre en une invincible forteresse de mĂ©tal pour lutter contre VĂ©ga. Calme et rĂ©flĂ©chi, il guide souvent Actarus dans ses choix ; il l'a recueilli et adoptĂ© lorsque Goldorak s'est Ă©crasĂ© sur Terre. Actarus lui transmet la technologie de la photoĂ©nergie dĂ©veloppĂ©e sur sa planĂšte natale (et avec laquelle fonctionne Goldorak), ce qui permet aux appareils de la Patrouille des Aigles d'en bĂ©nĂ©ficier.
Rigel (牧栮 ć›Łć…”èĄ›, Makiba Danbei)
Rigel (prononcĂ© « Riguel ») est le propriĂ©taire du ranch du Bouleau Blanc ainsi que du terrain oĂč se trouve le Centre Spatial. C'est un homme d'Ăąge mĂ»r, au physique peu commun, au tempĂ©rament colĂ©rique, tĂȘtu, mythomane et souvent portĂ© sur l'excĂšs de boissons alcoolisĂ©es. Il est fascinĂ© par l'Ouest amĂ©ricain dont il adopte les codes vestimentaires et les comportements. Il se targue constamment d'un tumultueux passĂ© de cow-boy au Far West, dont on ne sait trop s'il est rĂ©el ou imaginaire. Ses principales prĂ©occupations sont, au dĂ©but de la sĂ©rie, de surveiller sa fille VĂ©nusia et d'entrer en contact avec des OVNI. PrĂ©sident du « ComitĂ© d'accueil des hommes de l'espace », il passe le plus clair de son temps juchĂ© sur un poste d'observation l’Ɠil rivĂ© Ă  un tĂ©lescope. Il comprend son erreur lorsqu'il rencontre Hydargos. MalgrĂ© tout, il a bon fond, est un pĂšre attentionnĂ© et n'est pas si stupide qu'il en a l'air. Comme d'autres personnages rĂ©currents de Gƍ Nagai, il joue principalement un rĂŽle comique dans la sĂ©rie, amenant rĂ©guliĂšrement des intermĂšdes humoristiques qui iront nĂ©anmoins en se rarĂ©fiant dans la deuxiĂšme partie de la sĂ©rie.
VĂ©nusia (牧栮 ăČかる, Makiba Hikaru)
Fille de Rigel, elle est amoureuse d'Actarus et la relation entre les deux protagonistes évolue au fil de la série. Elle est d'abord tenue dans l'ignorance de la véritable identité de ce dernier, jusqu'à ce qu'elle découvre son secret. Elle en comprend les enjeux et devient un soutien moral du prince dans son combat. GriÚvement blessée au cours d'une attaque de Véga, elle est sauvée grùce à une transfusion du sang d'Actarus. Intrépide, elle s'intÚgre au binÎme que formaient jusque-là Actarus et Alcor. Un vaisseau amphibie, le Vénusiak, lui est attribué pour qu'elle puisse participer aux combats[9]. Malgré l'effort des scénaristes et un nouveau design, l'évolution du personnage de Vénusia s'accompagne d'une chute des audiences de la série. Pour y remédier, une autre fille, Phénicia, fait son apparition et le rÎle de Vénusia s'efface progressivement.
PhĂ©nicia (ă‚°ăƒŹăƒŒă‚čăƒ»ăƒžăƒȘă‚ąăƒ»ăƒ•ăƒȘăƒŒăƒ‰, Grace Maria Fried (prononcĂ© Friid))
Princesse d'Euphor et sƓur cadette d'Actarus[9], elle aussi a trouvĂ© refuge sur Terre. Son arrivĂ©e tardive dans la sĂ©rie s'explique par une stratĂ©gie de regain d'audience (premiĂšre apparition dans l'Ă©pisode 49, oĂč lui est aussi rĂ©vĂ©lĂ© son statut de princesse). Vive et intrĂ©pide, PhĂ©nicia sait aussi se montrer douce et sensible le moment venu. Elle apprend avec son grand frĂšre Ă  s'intĂ©grer dans la Patrouille et semble (en V.F.) exprimer des sentiments pour Alcor. En combat, elle pilote un engin muni d'une double tariĂšre appelĂ© Fossoirak permettant Ă  Goldorak de se mouvoir et de combattre sous terre. Elle possĂšde en outre, comme son frĂšre, des dons de perception extrasensorielle qui ne sont que peu Ă©voquĂ©s/utilisĂ©s (tout comme le Translucidateur d'Actarus).
Mizar (牧栮 ćŸéƒŽ, Makiba Gorƍ)
Petit frĂšre de VĂ©nusia, c'est encore un enfant qui va Ă  l'Ă©cole ; bien qu'orphelin de mĂšre, il Ă©volue dans un environnement familial et entourĂ© de nature. Il se montre plein d'admiration pour Actarus, Ă  qui il souhaiterait ressembler mĂȘme s'il ne comprend pas toujours ses attitudes. Diverses situations lui donnent l'occasion de tenir tĂȘte Ă  son pĂšre et, d'une façon gĂ©nĂ©rale, Ă  des aĂźnĂ©s obtus, pour apprendre Ă  dĂ©fendre intelligemment ses convictions, ce Ă  quoi l'encourage Actarus.
AntarĂšs, Argoli, Cochyre et Octan
Assistants scientifiques du professeur Procyon, travaillant au Centre de recherches spatiales.
Banta (荒野 ç•Șć€Ș, Arano Banta)
Garçon de ferme fruste, bagarreur et grossier, constamment affublé d'un sombrero et d'une chemise bariolée. Lui et sa mÚre vivent dans une ferme voisine du ranch du Bouleau Blanc. Lorsqu'il ne cherche pas querelle, il passe son temps à faire lourdement la cour à Vénusia, ce qui lui vaut au mieux l'indifférence des protagonistes, sinon les menaces de pendaison de la part du pÚre. Il n'apparaßt plus dans la série aprÚs l'épisode 31.

Ennemis de Goldorak (forces de VĂ©ga)

Le Grand StratĂ©guerre (ææ˜Ÿć€§çŽ‹ăƒ™ă‚Ź, Kyƍsei daiƍ Vega)
Souverain de l'empire de VĂ©ga rĂ©sidant sur la planĂšte StykadĂšs (ベガトロン, Begatoron) ; il reste tout d'abord Ă  l'Ă©cart des conflits, avant de prendre lui-mĂȘme les choses en main devant l'incompĂ©tence de ses hommes et Ă  la suite de l'explosion de sa planĂšte StykadĂšs, qu'il abandonne Ă  contrecƓur. À la suite de cette explosion, il s'installe dans le Camp de la Lune noire[10], Horos et Minos crĂ©ant une base directement sur Terre, dans les profondeurs des ocĂ©ans. Dans les derniers Ă©pisodes, il doit subir la mort de sa fille VĂ©galia, puis une tentative d'assassinat ; devenu fou, il finit par lancer une attaque gĂ©nĂ©rale sur la Terre, qui se solde par la destruction de ses forces et par sa mort dans le dernier Ă©pisode de la sĂ©rie.
Minos (ă‚Źăƒłăƒ€ăƒ«ćžä»€, Gandal-shirei)
Commandant en chef des forces de VĂ©ga[11], Ă©tabli au camp de la Lune noire, sur la face cachĂ©e de la Lune. Il est dĂ©vouĂ© corps et Ăąme Ă  la cause de VĂ©ga, et est prĂȘt Ă  tous les sacrifices pour Ă©liminer Actarus et s'emparer de la Terre. Minos a la particularitĂ© de partager son corps avec une crĂ©ature appelĂ©e Minas (ăƒŹăƒ‡ă‚Łă‚Źăƒłăƒ€ăƒ«, Lady Gandal), qui, des Ă©pisodes 1 Ă  27, apparaĂźt comme une minuscule femme Ă  l'apparence de "sorciĂšre" rĂ©sidant Ă  l'intĂ©rieur de sa tĂȘte : lorsqu'elle prend la parole Ă  son tour, la tĂȘte de Minos s'ouvre en deux par le milieu pour lui laisser place. AprĂšs la blessure contractĂ©e Ă  la fin de l'Ă©pisode 27, Minas change d'apparence et devient un visage fĂ©minin qui se dĂ©couvre lorsque la moitiĂ© ou la totalitĂ© du visage de Minos s'escamote, toujours en 2 parties. Minos et Minas, dont la nature de la relation reste libre d'interprĂ©tation, tombent rarement d'accord sur une stratĂ©gie machiavĂ©lique car ils sont le plus souvent en conflit. Comme les autres officiers des forces de VĂ©ga mais seulement dans le dernier Ă©pisode et sĂ©parĂ©ment, chacun dans le cadre d'une dĂ©marche personnelle, Minos et Minas connaĂźtront la mort.
Hydargos (ăƒ–ăƒ©ăƒƒă‚­ăƒŒéšŠé•·, Blacky-taichƍ)
Commandant en second du camp de la Lune Noire[11] ; Hydargos est un ĂȘtre sournois et haineux qui n'hĂ©site pas, Ă  l'occasion, Ă  trahir ses pairs pour accaparer tous les honneurs. Il trouve la mort Ă  la fin de la premiĂšre saison (Ă©pisode 27) dans l'explosion de sa soucoupe amirale, aprĂšs avoir entrepris de combattre lui-mĂȘme Goldorak.
Horos (ç§‘ć­Šé•·ćź˜ă‚șăƒȘル, Kagaku chƍkan Zuril)
Officier scientifique qui vient remplacer Hydargos sur la Lune Noire aprĂšs la mort de ce dernier. Il se vante souvent d'ĂȘtre un « homme de science », et non pas un militaire, et semble avoir des idĂ©es quelque peu diffĂ©rentes de celles de Minos quant Ă  la conquĂȘte de la Terre. À plusieurs reprises, Horos et Minos, dont les grades militaires sont sensiblement Ă©gaux, s'affrontent, mais ils sont d'accord pour Ă©liminer un rival des forces de VĂ©ga qui risque de vaincre Goldorak Ă  leur place. C'est aussi l'officier de VĂ©ga le plus dotĂ© de sentiments, comme le prouve l'affection qu'il porte Ă  son fils lui aussi nommĂ© Horos, et les larmes abondantes qu'il verse lorsque ce dernier se sacrifie pour lui permettre d'Ă©chapper Ă  Goldorak. Dans l’épisode 72, Horos est tuĂ© sur Terre par Alcor, alors qu'il Ă©tait sur le point d'abattre Actarus.

L’armĂ©e des forces de VĂ©ga se compose de soldats masquĂ©s et anonymes : insensibles aux armes des Terriens, ils sont silencieux mais savent parler, et ont la capacitĂ© de s’emparer des corps des humains en se fondant en eux[12].

Engins

Goldorak et ses alliés

Goldorak (ă‚°ăƒŹăƒłăƒ€ă‚€ă‚¶ăƒŒ, Grendiser, Grendizer ou Grandizer)
Goldorak est une gigantesque machine de guerre extraterrestre en deux parties, trĂšs lourdement armĂ©e. L'engin est stationnĂ© dans un lieu tenu secret du Centre de recherches spatiales. Il en sort, pour ses missions, par des routes souterraines ou son accĂšs direct, eux aussi secrets. Le voile de ses origines est partiellement levĂ© dans l'Ă©pisode 2. PrĂ©sentĂ© comme le premier prototype et seul exemplaire d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de machines de guerre, il est censĂ© surpasser tout ce qui existait auparavant. Aucune idĂ©e de lieu et de temps ne nous est donnĂ©e sur sa construction avant l'Ă©pisode 49 oĂč l'on apprend qu'il a servi pour conquĂ©rir Euphor. Sa rĂ©alisation est donc antĂ©rieure Ă  ce conflit. Actarus est parvenu Ă  s'en emparer dans des conditions que l'on ignore et s'est enfui sur Terre aprĂšs avoir dĂ©truit grĂące Ă  lui ses poursuivants. Goldorak a donc Ă©tĂ© apparemment conçu comme un engin offensif, mais s'est finalement retrouvĂ© dans le rĂŽle de dĂ©fenseur de notre planĂšte. Sur Terre et en version française uniquement, Goldorak a Ă©tĂ© perfectionnĂ© par Procyon et Actarus. Cela est dit dans l'Ă©pisode 8.

Armes principales :

  • AstĂ©rohache : Deux tranchants, en forme de croissant de lune, sont expulsĂ©s des Ă©paules du robot, pour ĂȘtre ensuite reliĂ©s par un long manche. Cela forme une hache double. Cette derniĂšre peut ĂȘtre utilisĂ©e au corps-Ă -corps ou projetĂ©e sur l'adversaire.
  • Cervofulgure : Puissant rayon laser issu de l'une des trois pointes situĂ©es sur la tĂȘte.
  • Clavicogyre : Deux lames tranchantes, en forme de croissant de lune, sont expulsĂ©es des Ă©paules du robot pour ĂȘtre projetĂ©es. À l'instar d'un boomerang, elles regagnent ensuite leur position initiale.
  • Cornofulgure : Les cornes du robot s'Ă©lectrifient et projettent un Ă©clair.
  • Fulguropoing : L'un des poings se dĂ©solidarise du bras et se propulse. Le bracelet constituĂ© de pointes se retourne, orientant celles-ci vers l'avant. Une forme profilĂ©e et une vrille rapide augmentent alors le pouvoir de perforation. À l'instar d'un boomerang, il regagne ensuite sa position initiale.
  • Megavolts : Rayons lasers bleus jaillissant de six trous situĂ©s sur la soucoupe du robot.
  • Missiles Gamma : Missiles en forme de cĂŽnes filetĂ©s lancĂ©s par les Planitrons. Ces derniers s'ouvrent et pour laisser apparaĂźtre chacune leur canon.
  • Planitron : deux disques Ă  roues dentĂ©es en rotation rapide projetĂ©es depuis la soucoupe du robot ;
  • Pulvonium : rayons lasers violets sortant des phalanges du robot, poings serrĂ©s ;
  • RĂ©trolaser : rayon polychromatique en forme de V jaillissant du thorax. Il est utile pour repousser un adversaire.
OVTerres (T.F.O. et J.F.O.)
La petite soucoupe jaune d'Alcor, Ă©quipĂ©e d'un lance-missiles, lui permet de combattre les navettes de VĂ©ga et d'effectuer des missions de reconnaissance. Elle apparaĂźt dĂšs le premier Ă©pisode. À la suite de sa destruction dans l'Ă©pisode 27, Alcor construit un deuxiĂšme OVT, Ă©galement jaune mais de forme triangulaire, pas encore au point et dĂ©pourvu de tout armement. Cet appareil est dĂ©truit dĂšs l'Ă©pisode 30 et remplacĂ© par Alcorak. (Un OVTerre est un objet volant terrien, ainsi dĂ©nommĂ© par opposition Ă  l'OVNI, objet volant non identifiĂ©.)
Alcorak (ăƒ€ăƒ–ăƒ«ă‚čăƒšă‚€ă‚¶ăƒŒ, Double Spazer)
Conçu par Alcor et l'équipe du professeur Procyon, Alcorak est un appareil à la fois plus grand, plus puissant et surtout mieux armé que ceux qui l'ont précédé. Son aspect général, avec son nez effilé et ses ailes ajustables, n'est pas sans rappeler celui d'un avion supersonique. Il apparaßt pour la premiÚre fois dans l'épisode 35 « Le Premier Raid » et prouve son efficacité en aidant Actarus à détruire son adversaire. Procyon, qui a perçu les avantages de combiner sa puissance et sa rapidité d'arrimage à Goldorak, conçoit un mécanisme permettant, via un corset d'assemblage, de jumeler les deux appareils. Cette innovation sera ensuite reprise pour les deux autres appareils de la Patrouille des Aigles. Il prend généralement son envol de l'emplacement central des trois aires de lancement du Centre spatial.
VĂ©nusiak (マăƒȘンă‚čăƒšă‚€ă‚¶ăƒŒ, Marine Spazer)
Conçu par le professeur Procyon et son Ă©quipe, VĂ©nusiak apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans l'Ă©pisode 41 « Le BaptĂȘme du feu ». Comme son nom l'indique, VĂ©nusia en est le pilote attitrĂ©. Il s'agit d'un appareil amphibie destinĂ© Ă  compenser l'une des plus grosses faiblesses de Goldorak (il est moins efficace et autonome sous l'eau) mais qui reste efficient utilisĂ© seul.
Fossoirak (ドăƒȘルă‚čăƒšă‚€ă‚¶ăƒŒ, Drill Spazer)
PilotĂ© d'abord par Alcor puis par PhĂ©nicia, Fossoirak fait son apparition dans l'Ă©pisode 45 « Des Fourmis et des Hommes ». Muni de deux puissantes tariĂšres rĂ©tractables (TariĂšro-pulseurs), il est spĂ©cialement conçu pour Ă©voluer sous terre en creusant un tunnel et peut mĂȘme transpercer ses adversaires. Comme les autres appareils de la Patrouille des Aigles, il est capable de se jumeler avec Goldorak, mais en plus avec les bras.
Aquarak (ă‚Šăƒ«ăƒˆăƒ©ă‚”ăƒ–ăƒžăƒȘン, Ultrasubmarine)
Cet appareil est un sous-marin gĂ©ant, dans lequel Goldorak s'installe et pilote, pour descendre Ă  de grandes profondeurs (le robot est en effet incapable de descendre en dessous de 400 mĂštres de profondeur). Il apparaĂźt une seule fois, dans l'Ă©pisode 67 « OpĂ©ration plongĂ©e ». Actarus l'utilise pour aller dĂ©livrer Alcor, retenu prisonnier dans la base sous-marine Ă©difiĂ©e par les forces de VĂ©ga (et situĂ©e Ă  plus de 1 000 mĂštres sous la surface des eaux), puis dĂ©truire cette derniĂšre.
Cosmorak (コă‚șヹă‚čăƒšă‚·ăƒŁăƒ«ă‚čăƒšă‚€ă‚¶ăƒŒ, Cosmo Special Spazer)
Les appareils de la Patrouille des Aigles ne pouvant opérer que dans l'atmosphÚre, Procyon et son équipe conçoivent finalement le Cosmorak, un appareil spatial composé de trois vaisseaux différents, capables de se combiner et de se séparer à volonté. Chaque appareil, spécifiquement armé, est confié à un pilote (Alcor, Vénusia, Phénicia). Il apparaßt pour la premiÚre fois dans l'épisode 73 « Pour l'amour de la Terre » alors qu'il est encore en cours de construction. Il ne sera opérationnel que pour l'épisode 74, soit le dernier de la série, lors du combat final contre le Grand Stratéguerre et ses troupes.

Engins de VĂ©ga

Navettes (ăƒŸăƒ‹ăƒ•ă‚©ăƒŒ, Mini F.O. ; ăƒŸăƒ‡ă‚Łăƒ•ă‚©ăƒŒ, Midi F.O.)
Les navettes sont des soucoupes volantes de combat beaucoup plus petites que Goldorak, pilotĂ©es par les soldats masquĂ©s et anonymes de VĂ©ga. Elles accompagnent gĂ©nĂ©ralement un engin plus grand et sont envoyĂ©es et dĂ©truites en grand nombre. Il en existe deux versions : le modĂšle rond Ă©quipĂ© de six lasers, visible jusqu'Ă  l'Ă©pisode 52 « La GĂ©nĂ©ration des monstres ». Le deuxiĂšme modĂšle, muni d'un canon-laser au-dessus du fuselage et de deux lance-missiles, fait son apparition lors de l'Ă©pisode suivant « La BĂȘte ». L'utilisation de ces nouveaux appareils fait directement suite Ă  l'arrivĂ©e du Grand StratĂ©guerre sur la Lune noire. Leur apparence est clairement inspirĂ©e par celles du film original de La guerre des mondes.
Golgoths / AntĂ©raks (ć††ç›€çŁ, Enban-jĆ«)
Les machines envoyĂ©es depuis le Camp de la Lune Noire pour combattre la terre sont trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres mais possĂšdent souvent deux formes diffĂ©rentes : la premiĂšre, gĂ©nĂ©ralement celle d'une soucoupe, permet au Golgoth de voler, et la seconde, aprĂšs transformation, est sa forme de combat, le plus souvent humanoĂŻde ou robotico-animale. Certains ont plusieurs tĂȘtes ou sont capables de se dĂ©sassembler et rĂ©assembler en plusieurs modules. Les Golgoths sont en principe autonomes et les AntĂ©raks pilotĂ©s, mais l'adaptation française inverse parfois cette distinction qui lui est d'ailleurs propre et n'existe pas dans la version originale.
Monstrogoths (ベガ獣, Vega-jĆ«)
À partir de l'Ă©pisode 52 « La GĂ©nĂ©ration des monstres », le gĂ©nĂ©ral Dantus / ArchĂ©ron, militaire de talent et scientifique de renom, parvient Ă  transformer des animaux en machines de guerre : ce sont les Monstrogoths (terme qui, dans la version française, ne sera utilisĂ© que dans l'Ă©pisode 52). Ces engins de mort allient, selon leur crĂ©ateur, « l'instinct ancestral de la guerre Ă  la sophistication des robots ». Ces nouveaux adversaires se rĂ©vĂ©leront beaucoup plus redoutables contre Goldorak.
En tout, environ quatre-vingts yokai sont utilisés par les forces de Véga au cours des 74 épisodes.
Soucoupes amirales
Les soucoupes amirales sont les vaisseaux de commandement des forces de Véga. Ils servent d'une part à superviser les opérations de guerre et d'autre part à transporter les armements de combats, qu'il s'agisse des navettes ou des Golgoths. Trois soucoupes amirales sont visibles dans la série :
  • Durant la premiĂšre saison, la soucoupe amirale du gĂ©nĂ©ral Hydargos (ăƒžă‚¶ăƒŒăƒăƒŒăƒł, Motherban) est composĂ©e de deux hĂ©misphĂšres roses soudĂ©s l'un Ă  l'autre, terminĂ©s en chevrons inversĂ©s portant des antennes Ă  ses extrĂ©mitĂ©s, et peut s'arrimer Ă  la base lunaire. Elle est dĂ©truite Ă  la fin de l'Ă©pisode 27 Vaincre ou pĂ©rir lors d'un combat contre Goldorak, au cours duquel Hydargos perd la vie.
  • Durant les saisons deux et trois, la seconde soucoupe amirale (ă‚Źăƒłăƒ€ăƒ«ć°‚ç”šæŻè‰Š, Gandal sen'yƍ bokan) revĂȘt une forme diffĂ©rente oĂč l'une de ses extrĂ©mitĂ©s est terminĂ©e par une tĂȘte monstrueuse. De la gueule de cette tĂȘte sortent les navettes de combat et les Golgoths. Ce vaisseau est lui aussi dĂ©truit par Goldorak lors du dernier Ă©pisode de la sĂ©rie. La destruction du vaisseau entraĂźne la mort de Minos.
  • Horos Ă©galement utilisera une soucoupe amirale (ă‚șăƒȘăƒ«æˆŠé—˜æŻè‰Š, Zuril sentƍ bokan), de forme assez comparable Ă  celle de Minos : une soucoupe classique et amphibie avec un rostre monstrueux. Cet appareil se caractĂ©rise par une imitation de volcan en son sommet par lequel dĂ©collent les Golgoths.
Vaisseau impĂ©rial (ă‚­ăƒłă‚°ăƒ»ă‚Șăƒ–ăƒ»ăƒ™ă‚Ź, King of Vega)
Le vaisseau impĂ©rial est l'immense engin spatial bleu en forme de cigare Ă  bord duquel le Grand StratĂ©guerre quitte en catastrophe la planĂšte StykadĂšs et se rend au Camp de la Lune noire. Du fait de ses dimensions, et ce mĂȘme s'il dispose d'un armement essentiellement dĂ©fensif, il ne s'agit pas d'un vaisseau de combat. Il est dĂ©truit Ă  son tour dans le dernier Ă©pisode de la sĂ©rie par Actarus et la Patrouille des Aigles, entraĂźnant la mort de VĂ©ga.

Analyse de l'Ɠuvre

Commentaire et narration

Goldorak est un anime de science-fiction appartenant au genre « robots géants » qu'à compter de Gundam on baptise mecha. Dans les années 1970 apparaissent au Japon de nombreuses séries populaires mettant en scÚne des robots géants surpuissants pilotés par des adolescents ou de jeunes adultes, entraßnés par hasard dans des événements qui les dépassent et dont la tùche est généralement de sauver le monde. Ces séries sont rétrospectivement catégorisées dans le genre des « super robots »[13] - [14].

Lorsque Tƍei crĂ©e et lance Grendizer, Gƍ Nagai a dĂ©jĂ  connu un immense succĂšs au Japon avec Mazinger Z. En fait, Mazinger Z et Great Mazinger se dĂ©roulent dans le mĂȘme univers de fiction tandis que l'univers de Grendizer est spĂ©cifique, mĂȘme si des personnages apparaissent communs Ă  ces trois sĂ©ries[15]. C'est essentiellement Ă  la demande de Popy devenue BandaĂŻ et de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Fuji TV que la machine Grendizer est conçue selon un design rappelant celui des Mazinger, dans le but de mieux vendre des produits dĂ©rivĂ©s et des jouets[16]. Le personnage Star Ă©tant Ă  l'Ă©poque Kƍji Kabuto (Alcor), Fuji TV demande qu'il soit intĂ©grĂ© Ă  la sĂ©rie (il ne l'Ă©tait pas dans le film prototype de ), malgrĂ© la difficultĂ©, que Tƍei prĂ©cise, d'avoir deux protagonistes principaux dans l'histoire. DĂ©sireuse de s'Ă©loigner de l'univers de Mazinger Z, Tƍei avait en effet souhaitĂ© explorer l'idĂ©e d'une technologie extraterrestre, pouvant ainsi, comme l'a rappelĂ© Gƍ Nagai, « dĂ©passer n’importe quel robot imaginĂ© jusque-lĂ  »[17].

Techniquement, l'animation en général et des robots géants en particulier, peut apparaßtre rudimentaire pour les spectateurs d'aujourd'hui habitués à des techniques plus évoluées[16]. Elle marque cependant une évolution trÚs sensible pour l'époque, comparée à des anime produits antérieurement, tels que Mazinger, ceci grùce à des designs trÚs soignés, et une mise en scÚne également trÚs soignée pendant les combats.

La version originale diffÚre par ailleurs sensiblement de la version française, comme le précise entre autres un rapport d'études de 2017[18].

RĂ©ception et importance

Au Japon, la sĂ©rie rencontre un succĂšs rĂ©el (audience moyenne Ă©quivalente Ă  celle de Mazinger Z mais avec des taux variables au cours de la diffusion, lĂ  oĂč la constance caractĂ©risait Mazinger Z[19]). Alors que l'information qui prĂ©vaut pendant des annĂ©es est que la sĂ©rie a Ă©tĂ© boudĂ©e au Japon, le mangaka Gƍ Nagai avance comme explications — finalement assez peu vĂ©rifiĂ©es par la suite — que le public nippon commençait Ă  se lasser des sĂ©ries de super robots, ainsi qu'un intĂ©rĂȘt moindre envers les hĂ©ros (comme Actarus) non japonais[20]. Ce qui est vĂ©rifiable est que le public nippon fan de Mazinger Z n'a pas apprĂ©ciĂ© que le personnage d'Alcor (qui Ă©tait le hĂ©ros de Mazinger Z) soit relĂ©guĂ© au rĂŽle de simple partenaire dans Grendizer. Mais telle Ă©tait la volontĂ© du marchand de jouets Popy, soucieux de vendre un maximum de produits, et surtout de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision adepte du Star System comme le prĂ©cise en 1979 Toshio Katsuta dans le "Roman Album". Ces volontĂ©s ont Ă©tĂ© imposĂ©es Ă  Tƍei chez qui le responsable du planning de la sĂ©rie et d'autres collaborateurs voulaient faire de Grendizer une sĂ©rie Ă  part et non un troisiĂšme volet de la trĂšs populaire saga des Mazinger. MalgrĂ© ces rĂ©ticences et celles de Gƍ Nagai, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de faire apparaĂźtre celui qui deviendra en France Alcor dans la sĂ©rie. Le double protagoniste Ă©tant un principe impossible Ă  mettre en Ɠuvre comme le dit Katsuta encore en 2017 ( au「ă‚čăƒŒăƒ‘ăƒŒăƒ­ăƒœăƒƒăƒˆăŸă‚“ăŒăŸă€ă‚Šă€/ « Super Robot Manga Matsuri » dans le cadre du Nakano x Suginami Anime Festival), Alcor eut nĂ©cessairement un rĂŽle secondaire[17]. D'autre part, l'Ă©volution vers une Ă©mancipation prononcĂ©e du personnage fĂ©minin de VĂ©nusia a Ă©tĂ© mal perçue, Ă  l'Ă©poque, par le public traditionnel Shonen japonais, particuliĂšrement conservateur. Le dĂ©veloppement de la sĂ©rie a, pour ces raisons, connu une « rĂ©vision » en cours de route. L'apparition de PhĂ©nicia va de pair avec cette rĂ©orientation faite sous la pression de lobbies.

Dans d'autres pays oĂč Goldorak est importĂ© — souvent presque par hasard — et en comparaison avec son accueil au Japon[19], la sĂ©rie remporte un succĂšs considĂ©rable, pour ne pas dire phĂ©nomĂ©nal, particuliĂšrement en Italie puis en France, ainsi qu'en Belgique, au QuĂ©bec et en Espagne, Ă©galement au Moyen-Orient, durant les premiĂšres diffusions en 1978 et 1979[17] - [21]. Toutefois, c'est surtout Mazinger Z qui est connue dans des pays comme l'Espagne, les États-Unis ou en AmĂ©rique latine, Ă  la diffĂ©rence de l'Italie et de la France ; en France, seul Goldorak a Ă©tĂ© vraiment cĂ©lĂšbre[22].

En France, la diffusion des anime en provenance du Japon progresse — lentement — vers le milieu des annĂ©es 1970, ce pays produisant Ă©normĂ©ment de sĂ©ries variĂ©es pour un prix moindre[23]. On retrouve principalement la concurrence des États-Unis sur tous les formats d'animation TV, tandis que la production europĂ©enne demeure trĂšs faible et fort coĂ»teuse[24] - [25]. Selon le distributeur de Goldorak, Jacques Canestrier, et son collaborateur Bruno-RenĂ© Huchez (dĂ©cĂ©dĂ© en 2016), l'Ă©pisode est vendu 20 000 francs alors que les dessins animĂ©s tournĂ©s par la tĂ©lĂ©vision française revenaient Ă  l'Ă©poque Ă  30 000 francs la minute[26].

Cependant, selon Gƍ Nagai, la Tƍei avait, Ă  cette Ă©poque, dĂ©cidĂ© de brader Ă  l'exportation plĂ©thore de sĂ©ries[27]. La popularitĂ© de Goldorak, diffusĂ©e Ă  partir de sur Antenne 2, est trĂšs forte, tant pour la sĂ©rie que les jouets et tous les autres produits dĂ©rivĂ©s, Ă  tel point que Jean-Marie Bouissou parle d'une « gĂ©nĂ©ration Goldorak » qui, devenue adulte, a permis le dĂ©veloppement du marchĂ© du manga aprĂšs Akira[23] - [28]. Ce sont ces animes japonais avec, entre autres spĂ©cificitĂ©s, leur graphisme nouveau en France, tels Le Roi LĂ©o, Princesse Saphir, Goldorak et Candy Candy[29] — mĂȘme si quelques trĂšs rares longs mĂ©trages les ont prĂ©cĂ©dĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1970 — qui ouvrent Ă©galement la voie Ă  la dĂ©ferlante des annĂ©es 1980[24] - [30]. C'est aussi la premiĂšre dĂ©couverte du genre mecha en Occident[19] - [16]. Preuve du phĂ©nomĂšne, quelques auteurs avancent que le programme a atteint quasiment 100 % d'audience en France (pour la case horaire Ă  dix-huit heures le soir dans RĂ©crĂ© A2)[20] - [31] - [32] - [33]. Les gĂ©nĂ©riques de la sĂ©rie interprĂ©tĂ©s par Noam Kaniel (ceux interprĂ©tĂ©s prĂ©alablement par EnriquĂ© n'ont pas connu de sortie sur disque Ă  l'Ă©poque) ont Ă©tĂ© vendus, Ă  ce jour, Ă  plus de quatre millions d'exemplaires et ont obtenu plusieurs disques d'or[30]. Fait significatif pour les amateurs d'anime, il est Ă  noter que les ventes gĂ©nĂ©rĂ©es par ce disque furent — de son propre aveu — le point de dĂ©part dĂ©terminant de la carriĂšre de producteur prolifique et de la fortune de son Ă©diteur, HaĂŻm Saban[34].

Dans son livre et ses interviews, Bruno-RenĂ© Huchez prĂ©cise que Goldorak a Ă©tĂ© particuliĂšrement difficile Ă  placer Ă  l'antenne — pour de multiples raisons —, ce qui explique sa premiĂšre diffusion in extremis et en catimini dans une pĂ©riode d'Ă©tĂ© traditionnellement creuse en audiences. En effet, dĂšs leurs dĂ©buts en France, les sĂ©ries japonaises firent inlassablement l'objet de diverses critiques ou incomprĂ©hensions des journalistes, associations parentales[26] et sociologues. Goldorak, prĂ©curseur du genre, fut une cible de choix Ă  travers notamment le livre À cinq ans seul avec Goldorak (1981) oĂč Liliane Lurçat dĂ©sapprouvait la violence, l'influence sur le comportement, ainsi que la « dĂ©pendance » que ce genre de sĂ©ries crĂ©erait chez certains enfants[35]. Plus gĂ©nĂ©ralement, naissent des polĂ©miques trĂšs fortes dans les annĂ©es 1980 sur l'impact de la tĂ©lĂ©vision en gĂ©nĂ©ral sur les jeunes[30], visant plus particuliĂšrement la prĂ©sentatrice DorothĂ©e et ses Ă©missions, surtout aprĂšs 1987 avec, par son entremise, la diffusion en masse par le groupe AB d'anime divers[36]. Elle sera surnommĂ©e « GoldorothĂ©e » par ses opposants[37]. Curieusement, d'autres anime originellement japonais mais prĂ©sentĂ©s en France comme des sĂ©ries amĂ©ricaines, car diffusĂ©es auparavant outre-Atlantique (La Bataille des planĂštes, Capitaine Flam...), ne furent pas spĂ©cialement l'objet de controverses malgrĂ© des scĂšnes censurĂ©es par les diffuseurs, ou demeurant dans la droite ligne de ce qui Ă©tait reprochĂ© aux anime japonais.

Au-delĂ  des combats de robots traditionnels du genre mĂ©cha, principalement dĂ©criĂ©s en France, c'est davantage la trame dramatique dĂ©veloppĂ©e tout au long des Ă©pisodes, incluant les nombreuses manipulations psychiques et morts de personnages, qui reste le point observable considĂ©rĂ© comme le plus choquant pour une sĂ©rie destinĂ©e Ă  la jeunesse en Occident. La rĂ©ception japonaise, compte tenu de codes culturels Ă©tablis aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre Mondiale et notamment la conquĂȘte sanglante d'Iwƍ Jima puis d'Okinawa suivies des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki (danger venu du ciel, armes de destruction massive, puissances destructrices incontrĂŽlables...), se fit beaucoup plus naturellement.

Autres remarques

Les détails connus concernant l'arrivée de l'anime en Europe sont précisés par le sociologue italien des médias Marco Pellitteri (it) dans un article de la Revue française des sciences de l'information et de la communication paru en langue française en 2020[38].

La premiĂšre version du manga, accompagnant la diffusion de l'anime, dessinĂ©e successivement par Gƍ Nagai (avec la collaboration de Ken Ishikawa), puis par YĆ« Okazaki, est parue en France en 2015 chez Black Box[39]. La deuxiĂšme version du manga, dessinĂ©e par Gosaku ƌta, a Ă©tĂ© publiĂ©e en quatre volumes en français aux Ă©ditions Dynamic Visions, avec des couvertures de Jun'ichi Nakamura, puis rĂ©Ă©ditĂ©e par Black Box en 2015[40]. La troisiĂšme version du manga, dessinĂ©e par Eiji Imamishi, reste inĂ©dite sous nos latitudes, et n'a jamais Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©e au Japon, Ă  la diffĂ©rence des deux prĂ©cĂ©dentes versions.

L'Ă©pisode 25 de l'anime est l'adaptation d'un passage du manga de Gosaku ƌta (vol.1, chapitre 3).

La mention « auteur original » jointe au nom de Gƍ Nagai et figurant aux crĂ©dits correspond Ă  son statut de dessinateur et fournisseur d'esquisses (dessins prĂ©paratoires) de personnages et machines retenus par Tƍei Dƍga pour servir de bases originales au travail des character-designers et animateurs Kazuo Komatsubara et Shingo Araki, ce dernier assistĂ© de Michi Himeno (dont Grendizer est le premier anime en tant qu'animatrice sur les poses-clĂ© et charadesigner associĂ©e)[41].

Les personnages phares de Gƍ Nagai que sont Kƍji Kabuto (Alcor) et ses amis apparaissant dans les Ă©pisodes 14 et 31, ainsi que Danbei Makiba (Rigel), sont issus d’Ɠuvres antĂ©rieures de l'artiste (Mazinger Z pour les premiers et Abashiri Ikka et Cutie Honey pour le second).

Le studio Araki Production a fourni lui aussi Ă  Tƍei des esquisses, en particulier de « beaux personnages » (bikei characters), qui ont Ă©tĂ© retenues comme « originales », telles que celles de Naiida (AphĂ©lie), Rubina (VĂ©galia), Grace Maria Fleed (PhĂ©nicia), Kirika (AlyzĂ©e) et Kane (Cyrus). Seul Gƍ Nagai a cependant Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© « auteur original ». Son personnage de Kƍji n'avait pas d'existence dans le projet originel de Tƍei (il est absent du film-prototype) ; il a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© Ă  l'univers Grendizer (alternatif Ă  l'univers Mazinger) Ă  la demande expresse de la chaĂźne Fuji TV adepte du Star System, rendant ainsi ardue la tĂąche de faire coexister, dans la sĂ©rie, deux protagonistes principaux.

Son studio Dynamic Planning fut rĂ©guliĂšrement associĂ© Ă  Tƍei pour les productions d'anime comme Grendizer, ce qui n'a pas Ă©tĂ© sans tension dĂšs lors que des anime "sous collaboration" ont Ă©tĂ© vendus Ă  l'Ă©tranger sans le consentement de Dynamic, en particulier Grendizer. Pour des raisons encore inconnues, Gƍ Nagai sera identifiĂ© Ă  l'Ă©tranger comme « auteur unique d'un manga prĂ©cĂ©dant et inspirant l'anime » et sera donc le seul membre du staff crĂ©atif Ă  ĂȘtre invitĂ© Ă  l'Ă©tranger en tant qu'auteur, bien qu’il ait Ă©tĂ© moins impliquĂ© dans la crĂ©ation que le responsable du Planning Toshio Katsuta, le scĂ©nariste principal Shƍzƍ Uehara, les scĂ©naristes Tatsuo Tamura, Mitsuru Majima et Keisuke Fujikawa, le rĂ©alisateur en chef Tomoharu Katsumata, les charadesigners Kazuo Komatsubara et Shingo Araki, le mechadesigner Tadanao Tsuji...

Gƍ Nagai, qui possĂšde dĂ©sormais suffisamment de droits sur l'univers et les personnages, publie en 2014 Grendizer Giga, un reboot de la sĂ©rie[42] - [43]. Une vidĂ©o animĂ©e promotionnelle est diffusĂ©e Ă  l'occasion de la sortie du premier volume reliĂ©, correspondant au 40e anniversaire de la sĂ©rie originelle[44]. L'Ă©dition française est distribuĂ©e en 2016 chez Black Box.

Hommages et distinctions

En 2013, la société de ventes volontaires Boisgirard-Antonini organise à l'HÎtel Drouot une vente aux enchÚres publiques entiÚrement consacrée à la culture populaire japonaise, incluant une riche collection de jouets et autres produits dérivés de Goldorak[45] - [46] - [47] - [48] - [49].

Goldorak a aussi inspirĂ© des artistes contemporains, des peintres ou des sculpteurs. Certaines de ces Ɠuvres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es lors de l'exposition Goldo Expo Ă  Paris en 2015. On y retrouve les motifs fondateurs (mais gĂ©nĂ©ralement assez caricaturaux) de l’univers de la sĂ©rie[50].

Les 18 et a eu lieu à Paris un colloque universitaire intitulé « Goldorak, le colloque des 40 ans »[51] - [52], organisé par l'IRCAV (Université Sorbonne Nouvelle) et le GRIC (Université du Havre). Celui-ci est consultable sur internet ou disponible en PDF.

Goldorak fĂȘte ses 40 ans en France le , un anniversaire remarquĂ© par des mĂ©dias nationaux[53] - [54] - [55] - [56].

Le , Paris-Match, dont Goldorak avait fait la couverture en 1978 sur un numéro traitant de "La Folie Goldorak", consacre sa page rétrospective au phénomÚne[57].

En , Go Nagai reçoit lors de la Japan Expo, la distinction de Chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres pour ses manga, dont Goldorak[58].

Épisodes

Saison 1

Saison 2

Saison 3

  1. La bĂȘte
  2. Le serpent
  3. Le monstre du Loch Ness
  4. Le lynx de l'espace
  5. Le monstre et l'enfant
  6. Le sosie
  7. Le commando
  8. Les rats
  9. PĂ©gase
  10. Les cygnes
  11. L'ours polaire
  12. Cinq minutes pour mourir
  13. Un grand entre les grands
  14. La mort vient de la mer
  15. Opération plongée
  16. La grande douleur
  17. Tel pĂšre, tel fils
  18. L'Imposture
  19. Le meilleur Ami
  20. La princesse amoureuse
  21. Pour l'amour de la Terre
  22. Ce n'est qu'un au revoir

Voix françaises

Pour le doublage en version française rĂ©alisĂ© par Michel Gatineau, la plupart des personnages portent des noms d'Ă©toiles (Rigel, Alcor, Procyon, Mizar, AntarĂšs), de planĂštes (VĂ©nusia) et autres termes astronomiques (AphĂ©lie, Nadir...). Quant au nom d'Actarus, il semble dĂ©river du nom traditionnel de l'Ă©toile α Bootis, Arcturus. Michel Gatineau, connu pour avoir prĂȘtĂ© sa voix au professeur Procyon, Ă  Michael Landon et Ă  Horst Tappert (Inspecteur Derrick), est l'inventeur de tout le vocabulaire issu des constellations, des noms mythologiques et bibliques — Golgoth vient de Golgotha — et des adaptations des noms d'attaques. (Son Ă©pouse Anne Gatineau, Ă©crivain sous le nom de Mike Cooper, a crĂ©Ă© les noms d'Hydargos et PhĂ©nicia.) C'est Ă©galement lui qui a choisi les acteurs pour le doublage qui au dĂ©part n'Ă©tait prĂ©vu que pour 20 Ă©pisodes[59]. Les personnages de Horos, Dantus / AchĂ©ron et PhĂ©nicia ont Ă©tĂ© les seuls Ă  changer de voix dans le courant de la sĂ©rie. C'est aussi Ă  partir de la saison 3 que l'Ă©quipe VF reprenait une nouvelle suite de doublage.

Musique

Musique de fond

Les musiques de fond (Back Ground Music - BGM) de Goldorak ont été composées par Shunsuke Kikuchi, musicien de renom surnommé le « Ennio Morricone japonais ». Ses créations se retrouvent aussi bien dans Albator, Dragon Ball Z que les films de Quentin Tarantino. Ces musiques ont été enregistrées par un orchestre classique au cours de deux sessions distinctes. La premiÚre concerne l'enregistrement des musiques de fond du film pilote de Goldorak (Uchû enban daisensÎ La Grande Bataille des soucoupes de l'espace). La deuxiÚme concerne l'enregistrement spécifique des musiques de fond de la série Goldorak (Grendizer). Celles de la premiÚre session se retrouvent en intégralité dans le film pilote mais ont été aussi réutilisées tout au long de la série.

Le site Goldorak-OST recense ces musiques et constitue également un véritable hommage au compositeur.

Comme beaucoup de productions japonaises de l'Ă©poque, des musiques de fond d'autres sĂ©ries apparentĂ©es sont rĂ©-utilisĂ©es Ă  l'occasion. En l'occurrence, Getter Robot, Miracle Shoujo Limit-chan ou encore Great Mazinger, dans les Ă©pisodes oĂč apparaĂźt le BĂ©liorak (Boss Borot en VO et dans Mazinger Z).

Ces BGM ont été éditées plusieurs fois sur disque[60].

Les chansons d'insertion de l'anime ont généralement été retirées de la version française et remplacées par des versions instrumentales ou génériques. Leur version originale a fait l'objet d'une traduction littérale amateure en 2019.

Génériques français et québécois

  • Accours vers nous, prince de l'espace, premiĂšre version du gĂ©nĂ©rique de dĂ©but, reprise en français du gĂ©nĂ©rique original, enregistrĂ© en une seule prise et supervisĂ© par les Japonais. Il a Ă©tĂ© diffusĂ© en juillet et (interprĂšte : EnriquĂ© Fort ; auteur : Pierre DelanoĂ« ; compositeur : Shunsuke Kikuchi). Il n'a jamais Ă©tĂ© Ă©ditĂ© en disque dans cette version.
  • Va combattre ton ennemi, gĂ©nĂ©rique de fin. Ce fut le premier gĂ©nĂ©rique final Ă  ĂȘtre diffusĂ© en juillet et (interprĂšte : EnriquĂ© Fort ; auteur : Pierre DelanoĂ« ; compositeur : Shunsuke Kikuchi). Ce gĂ©nĂ©rique a Ă©tĂ© retirĂ© rapidement de l'antenne et n'a jamais Ă©ditĂ© en disque. On peut cependant retrouver des extraits de ces chansons dans certains Ă©pisodes de Goldorak durant les combats.
  • Goldorak, le grand : ce fut le second gĂ©nĂ©rique en français, devenu le gĂ©nĂ©rique officiel — totalement diffĂ©rent du gĂ©nĂ©rique original — de dĂ©but et de fin d'Ă©pisode, Ă  partir de (interprĂšte : Noam ; auteur : Pierre DelanoĂ« ; compositeur : Pascal Auriat). Cette version, qui demeure la plus connue, s'est vendue Ă  plus de quatre millions d'exemplaires et a Ă©tĂ© frĂ©quemment rĂ©Ă©ditĂ©e sur CD. Elle est prĂ©sente, en version gĂ©nĂ©rique remastĂ©risĂ©e et en stĂ©rĂ©o, sur l'Ă©dition DVD / Blu-Ray rĂ©alisĂ©e par AB VidĂ©o.
  • La LĂ©gende d'Actarus, nouvelle version d’Accours vers nous (texte rĂ©Ă©crit et orchestration diffĂ©rente) diffusĂ©e en 1979 (interprĂšte : Jean-Pierre Savelli / Les Goldies ; auteur : Pierre DelanoĂ« ; compositeur : Shunsuke Kikuchi).
  • Le Prince de l'espace, nouvelle version de Va combattre ton ennemi (texte rĂ©Ă©crit et orchestration diffĂ©rente) diffusĂ©e en 1979 (interprĂšte : Jean-Pierre Savelli / Les Goldies ; auteur : Pierre DelanoĂ« ; compositeur : Shunsuke Kikuchi). Elle sera reprise plus tard par Bernard Minet dans certaines de ses nombreuses versions.
  • Et l'aventure continue, diffusĂ©e en 1982 (interprĂšte : Lionel Leroy ; auteur : Haim Saban ; compositeurs : Shuki Levy, Jacques Canestrier).
  • La Justice de Goldorak, diffusĂ©e en 1982 (interprĂšte : Lionel Leroy ; auteur : Haim Saban ; compositeurs : Shuki Levy, Jacques Canestrier)
  • Le Retour de Goldorak – Goldorak Go, diffusĂ©e en 1987 (interprĂšte : Bernard Minet ; auteur : Jean-François Porry ; compositeur : Jean-François Porry, GĂ©rard Salesses).
  • Accours vers nous et Va combattre ton ennemi sont ressorties dans les annĂ©es 2000, avec une orchestration diffĂ©rente, toujours interprĂ©tĂ©es par EnriquĂ© Fort et en format disque comprenant la totalitĂ© des paroles, inconnues jusqu'ici.
  • Le Retour de Goldorak, gĂ©nĂ©rique de fin quĂ©bĂ©cois en 1980 (interprĂšte : Noam).
  • Goldorak, Go, gĂ©nĂ©rique quĂ©bĂ©cois en 1980 (interprĂšte : Noam).

Autres chansons

D'autres chansons, hors génériques, existent :

  • Goldorak et l'enfant, diffusĂ©e en 1979 (interprĂšte : Jean-Pierre Savelli / Les Goldies).
  • Goldorak et les 2 Mazinger, diffusĂ©e en 1982 (interprĂšte : Michel Barouille).
  • La ballade d'Actarus, diffusĂ©e en 1982 (interprĂšte : Lionel Leroy).
  • Robot, diffusĂ©e en 1982 (interprĂšte : Lionel Leroy).
  • Un Robot, un HĂ©ros, diffusĂ©e en 1987 (interprĂšte : Bernard Minet ; auteur : Jean-Luc Azoulay ; compositeurs : GĂ©rard Salesses ; Jean-Luc Azoulay).
  • Le plus grand des robots, diffusĂ©e en 1987 (interprĂšte : Bernard Minet ; auteur : Jean-Luc Azoulay ; compositeur : GĂ©rard Salesses).
  • Goldorak, oui c'est son nom, diffusĂ©e en 1987 (interprĂšte : Bernard Minet ; auteur : Jean-Luc Azoulay ; compositeurs : GĂ©rard Salesses, Jean-Luc Azoulay).
  • Disco Goldorak, chanson quĂ©bĂ©coise diffusĂ©e en 1980 (interprĂšte : Michel Smith).

Films

Il existe deux films, n'excĂ©dant pas une demi-heure chacun, dans lesquels intervient Goldorak : Goldorak contre Great Mazinger et L’Attaque du dragosaure, tous deux sortis en salles au Japon au cours de l'annĂ©e 1976. Le film UchĆ« enban daisensƍ (La Guerre des soucoupes volantes), sorti au cours de l'Ă©tĂ© 1975, est le « pilote » de Goldorak, bien qu'il ne soit pas encore tout Ă  fait le robot que l'on connaĂźtra peu aprĂšs. L'histoire ressemble, trĂšs largement, aux Ă©pisodes 1 (Les frĂšres de l'espace), 2 (Le Prince d'un autre monde), 72 (La Princesse amoureuse) et 74 (Ce n'est qu'un au revoir) de la sĂ©rie. Il constitue le point de dĂ©part de la sĂ©rie Ufo Robot Grendizer, commandĂ©e par la marque de jouets Bandai Ă  Toei. Go NagaĂŻ en redessinera de nombreux personnages, notamment le robot principal et sa soucoupe, mais en gardant la trame originale, dĂ©veloppĂ©e pour en rĂ©aliser une sĂ©rie hebdomadaire tout en y adjoignant Koji Kabuto (Alcor).

En France, un montage des épisodes 1, 2, 4, 5 et 10 a été exploité en salles en 1979 sous le titre : Goldorak au cinéma ainsi qu'un livre-disque 33 tours (Goldorak comme au cinéma) qui, comme tous les innombrables produits dérivés de cette époque, a connu un succÚs immense[61]. AprÚs ce film, un deuxiÚme est sorti en 1980, Le Retour de Goldorak, montage improbable et quelque peu incohérent des deux films L'attaque du Dragosaure et Goldorak contre Great Mazinger et d'un autre anime : Devilman[62]. Ce fut un échec, car la ferveur pour Goldorak tendait à s'estomper, mais surtout à cause de la médiocrité du montage invraisemblable et de la présence d'autres héros de Go Nagaï, peu connus hors Japon. La chanson de ce deuxiÚme film, interprétée par Michel Barouille et tout aussi incohérente, s'intitule Goldorak et les deux Mazinger, et seule sa version instrumentale a été éditée sur un 33 tours consacré aux musiques de fond de San Ku Kaï et Albator ; celle-ci a d'ailleurs été réutilisée comme musique de fond d'Albator en version française[63].

Éditions vidĂ©o et DVD en français

À partir de la fin des annĂ©es 1970 et jusque dans les annĂ©es 1990, plusieurs Ă©pisodes ainsi qu'un film, ont Ă©tĂ© disponibles en cassettes VHS chez diffĂ©rents Ă©diteurs, mais jamais la sĂ©rie complĂšte. Quelques courts Super 8 sont sortis en 1979.

À l'Ă©tĂ© 2005, une premiĂšre Ă©dition française au format DVD, Ă©ditĂ©e par les sociĂ©tĂ©s DĂ©clic Images et sa filiale Manga Distribution, a trĂšs briĂšvement Ă©tĂ© mise en vente dans certains circuits de grande distribution, pour ĂȘtre retirĂ©e au bout de quelques semaines sur une plainte de Tƍei animation. Une expertise dĂ©montra plus tard que cette Ă©dition avait Ă©tĂ© remontĂ©e Ă  partir des DVD de la version japonaise (diffĂ©rente de la version française) sur laquelle le doublage français avait Ă©tĂ© rajoutĂ©[64] - [65]. L'Ă©diteur et le distributeur français n'ayant pas les droits sur la sĂ©rie, une procĂ©dure judiciaire aboutit Ă  la condamnation des deux sociĂ©tĂ©s le Ă  verser 4,8 millions d'euros aux ayants droit japonais pour contrefaçon de droits d'auteur et de marque ; un dernier volet pĂ©nal a aussi Ă©tĂ© jugĂ©[66]. Pourtant, ces trois coffrets pirates interdits restent toujours en vente, depuis plusieurs annĂ©es, neufs, sur des sites de vente en ligne trĂšs connus ; ils proviennent de Hong Kong. On ne sait pas d'oĂč provenaient les premiĂšres contrefaçons vendues Ă  la sauvette en 2005.

Dans la mĂȘme veine, Laurent de Gourcuff, PDG de Noctis, affirme avoir perdu plusieurs millions d'euros dans une escroquerie montĂ©e par Alexandre Huchez, lui promettant les droits sur Goldorak. Cette nouvelle « affaire Goldorak » devait ĂȘtre jugĂ©e au printemps 2016[67].

Au Québec, la firme Imavision avait pu distribuer légalement les DVD de Goldorak. Ceux-ci, restaurés mais comportant plusieurs coupes de censure par rapport à l'original, ont été disponibles à partir de fin 2012 sur le marché canadien francophone. Mais fin 2013, cette firme a été mise en faillite et son premier créancier n'est autre que la Toei[68].

Une sortie officielle a Ă©tĂ© annoncĂ©e par Toei Animation, ainsi que Gƍ Nagai, lors de sa venue Ă  Monaco le . Ainsi, le , est paru le premier coffret DVD d'une sĂ©rie de six, contenant 12 Ă  13 Ă©pisodes en VF et VOST, non-censurĂ©s, remastĂ©risĂ©s par Toei et AB VidĂ©o, diffuseurs de cette Ă©dition[69]. Ceci permet notamment au public francophone de constater les diffĂ©rences nombreuses et importantes entre VF et VO (par le biais de sous-titres reprenant fidĂšlement les textes originaux) et de suivre la chronologie originale des Ă©pisodes. Cependant, au fur et Ă  mesure de la sortie des coffrets, de nombreux amateurs de la sĂ©rie ont fait part d'une certaine dĂ©ception sur plusieurs aspects et principalement sur divers choix techniques discutables (qualitĂ© de l'image comparĂ©e aux DVD japonais, etc.) ou autres modifications, pour ce qui Ă©tait censĂ© ĂȘtre une Ă©dition en tous points fidĂšle Ă  l'originale[70]. Ces critiques sont encore plus virulentes en ce qui concerne l'Ă©dition en Blu-Ray.

Le , Go Nagai revient en France au Festival du Film d'Animation d'Annecy, pour promouvoir la sortie d'un nouveau Mazinger[71]. Le succÚs de ce nouveau film du populaire robot, reste malgré tout, de nos jours, incertain[72] - [73]. Mais à la lecture de ses nouvelles nombreuses entrevues, Go Nagai laisse assez clairement entendre que Goldorak ne connaßtra jamais de suite ou d'adaptation. Il confirme ceci lors de son retour en France en , en indiquant que le style mécha est désormais largement obsolÚte[74].

Ceci reste pour le moins Ă©tonnant, car les rediffusions de Goldorak, mĂȘme quarante ans aprĂšs, reprĂ©sentent les meilleures audiences de la chaĂźne Mangas, avec 23 000 tĂ©lĂ©spectateurs en moyenne, Ă  Ă©galitĂ© avec Bleach, sĂ©rie plus moderne[75] et bien plus prĂ©sente dans les esprits actuels que Goldorak, quasiment inconnue des jeunes gĂ©nĂ©rations.

PremiĂšre et seule sortie DVD officielle :

  • Box 1 - 3 DVD - Épisodes 1 Ă  12 - sorti le . (ASIN B00BMQSUUS)
  • Box 2 - 3 DVD - Épisodes 13 Ă  24 - sorti le . (ASIN B00DHG30JW)
  • Box 3 - 3 DVD - Épisodes 25 Ă  36 - sorti le . (ASIN B00EVK69I2)
  • Box 4 - 3 DVD - Épisodes 37 Ă  49 - sorti le . (ASIN B01IRPO14K)
  • Box 5 - 3 DVD - Épisodes 50 Ă  61 - sorti le . (ASIN B01IRPO136)
  • Box 6 - 3 DVD - Épisodes 62 Ă  74 - sorti le . (ASIN B01IRPO122)
  • Coffret « IntĂ©grale » - 18 DVD - Épisodes 1 Ă  74 - sorti le . (ASIN B00NH51C5M)

Seule sortie Blu-Ray officielle :

  • Vol. 1 - Épisodes 1 Ă  27 - Saison 1 - sorti le . (ASIN B01IRPO17W)[76]
  • Vol. 2 - Épisodes 28 Ă  52 - Saison 2 - sorti le . (ASIN B01IRPO168)[77]
  • Vol. 3 - Épisodes 53 Ă  74 - Saison 3 - sorti le . (ASIN B01IRPO16S)
  • L'intĂ©grale des Blu-Ray regroupe ces trois volumes. (ASIN B019IO3P4Q)

Un coffret 2 DVD, Collection des films Mazinger, les super robots de Go Nagai, édité par AB, contenant sept moyens métrages, est sorti le et permet de retrouver Goldorak dans deux aventures. (ASIN B01IU3RYES)

  • Mazinger Z contre la tribu des dĂ©mons ;
  • Mazinger Z contre le GĂ©nĂ©ral Dark ;
  • Great Mazinger et Getter Robot contre le monstre sidĂ©ral ;
  • Great Mazinger et Getter Robot G – le sacrifice ultime ;
  • La guerre des soucoupes volantes ;
  • Goldorak contre Great Mazinger ;
  • Goldorak, Getter Robot G, Great Mazinger contre le Dragonosaure.

Goldorak l'intégrale, en DVD de deux épisodes, est lancé périodiquement en kiosques début chez TF1 Vidéo, dans des villes test, puis devient indisponible peu de temps aprÚs.

Goldorak est ressorti en kiosques chez Hachette en , en DVD de quatre Ă©pisodes, dans des villes test ; la sĂ©rie a de mĂȘme Ă©tĂ© stoppĂ©e rapidement.

Ufo Robot Grendizer, la série japonaise originale et complÚte, existe également en DVD en deux coffrets et en version originale, mais n'est plus disponible. Elle a également existé en LaserDisc[78].

En , AB annonce la sortie d'un ultime coffret collector non numéroté sous carton, accompagné d'une soucoupe pour ranger les disques Blu-Ray[79]. (ASIN B072MNV2Q3)

Le mĂȘme mois, Hachette lance une collection de DVD avec des cadeaux (T-shirts, mugs, booklets et DVD Trois Films Mazinger) pour ceux ayant souscrit un abonnement. Un coffret de rangement pour accueillir les 19 DVD Ă©tait fourni avec le premier numĂ©ro[80].

Produits dérivés

Jouets

De nombreux jouets ont reproduit avec plus ou moins de réalisme le fameux robot. La ruée sur sa version de 60cm produite par Mattel et les ruptures de stock subséquentes à l'occasion de Noël 1978 ont marqué les mémoires. Aujourd'hui, la version équipée de sa soucoupe et des autres vaisseaux produite par Bandai demeure un collectible trÚs recherché.

Publications

Un bimensuel Goldorak, Ă©ditĂ© par TĂ©lĂ©-Guide, est paru en France au moment oĂč le dessin animĂ© Ă©tait diffusĂ©. Ce magazine comprenait :

  • une aventure de Goldorak suivant assez peu la logique de la sĂ©rie animĂ©e, au graphisme pour le moins grossier repris de versions italiennes de Altas Ufo Robot Goldorake ;
  • agrafĂ© en pages centrales, un carnet de disques autocollants Ă  coller dans l'aventure de Goldorak dans les « blancs » prĂ©vus Ă  cet effet ;
  • une bande dessinĂ©e en feuilleton, totalement diffĂ©rente de l'univers de Goldorak.

Un mensuel SpĂ©cial Goldorak semi rigide, entiĂšrement consacrĂ© au hĂ©ros Ă©ponyme. Une histoire plus longue y Ă©tait dessinĂ©e et demeurait souvent assez fidĂšle, malgrĂ© des dialogues rĂ©Ă©crits en français largement improvisĂ©s. Le graphisme s'est nettement amĂ©liorĂ© vers le milieu de la parution en se calquant nettement sur la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e. Des numĂ©ros comme Goldorak SpĂ©cial NoĂ«l ou Goldorak Pocket sont aussi parus. À cette mĂȘme Ă©poque, Goldorak a Ă©galement Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ© rĂ©guliĂšrement dans TĂ©lĂ© Junior avec des histoires suivant, plus ou moins, la trame narrative de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e. Aux Ă©ditions Rouge et Or, de nombreux albums cartonnĂ©s sont parus, mĂ©langeant quelques dessins de grand format assortis d'un texte Ă  lire Ă  part.

De nombreux magazines généralistes à l'époque ont évoqué Goldorak, souvent en couverture, tel Paris Match[81], ou encore récemment Télérama[82].

En , Hachette Collections Ă©dite une collection pour monter Ă©tape par Ă©tape une maquette de Goldorak, d'une hauteur de 70 centimĂštres[83].

Dans la culture populaire

Bande dessinée

Dessin animé

  • Dans l'Ă©pisode "La rĂ©volte des robots" de la sĂ©rie Il Ă©tait une fois
 l'Espace, MĂ©tro se bat contre un robot gĂ©ant du nom de Goldenbar en utilisant certains termes de Goldorak : fulguropoing, astĂ©rohache, cornofulgure...
  • Une sĂ©rie animĂ©e de la Toei, dĂ©butĂ©e en 2014, Robot Girls Z, rend clairement hommage Ă  Goldorak ainsi qu'aux autres robots de Go NagaĂŻ[88].

Musique

  • Les Fatals Picards ont conçu la chanson parodique Goldorak est mort, ou la complainte d'Actarus qui vient d’emboutir Goldorak dans un platane en revenant de boĂźte de nuit.
  • Le chanteur italien Alessio Caraturo a rĂ©alisĂ© une reprise du gĂ©nĂ©rique italien de Goldorak (Goldrake), sous forme de ballade.
  • Le groupe Range La Machine a rendu hommage Ă  Goldorak en reprenant sur leur album Traffic, sorti en 2002, la chanson Accours vers nous dans un style heavy metal.
  • Dans la chanson NĂ©s sous la mĂȘme Ă©toile, de 1997, du groupe d'hip-hop français IAM, on entend Ă  la toute fin un extrait du 33 tours Goldorak comme au cinĂ©ma, sorti en 1979. C'est une phrase prononcĂ©e par Daniel Gall (Actarus), « Mon Dieu, pourquoi ne puis-je vivre comme n'importe quel ĂȘtre humain? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre? »[89]
  • Le disc jockey et producteur d' hip-hop français DJ Cam a samplĂ© un extrait de l'Ă©pisode Les Amoureux d'Euphor (saison 1, Ă©pisode 25) dans sa chanson "Dieu ReconnaĂźtra Les Siens", de l'album Underground Vibes, de 1995[90]. C'est la voix de Daniel Gall (Actarus).
  • Dans la chanson Do you speak martien? sur le premier disque de Benny B, le sample revenant en boucle est la voix de Rigel dans l’épisode 1 de la premiĂšre saison, lors de l'arrivĂ©e d'Alcor au ranch du Bouleau Blanc (le sample ne sera pas crĂ©ditĂ© sur le disque)[91].
  • Le groupe QuĂ©bĂ©cois Yelo Molo reprit la chanson thĂšme de la sĂ©rie sur leur album MĂ©li-Molo paru en .
  • Le groupe de rap DSL a Ă©crit un morceau nommĂ© Goldorak.
  • Le huitiĂšme morceau de l'album de RAP FULL HD s'intitule Goldorak et certains termes de la sĂ©rie y sont citĂ©s.
  • Le groupe de metal progressif quĂ©bĂ©cois Obliveon a repris la chanson Goldorak le grand sur l'album Flashback, une compilation de reprises de gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s.
  • EnregistrĂ© en 1980 l'EP Les 45 Tours de cochon de Los Gonococcos, groupe constituĂ© de Jean Bonnefoy, Jean-Louis Le Breton et Yves FrĂ©mion, appelle Goldorak au secours du Larzac dans les deux titres de la face A : Goldoraque Lou Larzem, et Mezral Oul Qu'Arodlogue (le mĂȘme morceau passĂ© Ă  l'envers).
  • La couverture de l'album des Daft Punk Random Access Memories reprĂ©sente leurs deux demi-casques cĂŽte-Ă -cĂŽte, inspirĂ©s de ceux de la sĂ©rie, et surtout, cette disposition constitue une caractĂ©ristique rĂ©currente et majeure du second opening, peu connu en France, de Grendizer, rĂ©alisĂ© par Shingo Araki.
  • EnriquĂ© Fort, le chanteur du tout premier gĂ©nĂ©rique français de la sĂ©rie en 1978 (jamais paru en 45t original), sort fin 2018 un remix intitulĂ© Goldorak 2.0, en streaming.

Télévision

  • Dans la version TV de Qui a tuĂ© Pamela Rose?, Kad et Olivier entonnent la chanson de Noam, avant qu'un sosie de celui-ci accompagnĂ© de deux choristes n'apparaissent dans leur cĂ©lĂšbre Fuego.
  • FrĂ©dĂ©ric Martin recrĂ©e une aventure d'Actarus dans Le Monde de monsieur Fred. Épisode 232.
  • Go Nagai annonce un retour en animĂ© pour 2023. Un teaser avec la construction d'un nouveau robot est dĂ©voilĂ©.

Littérature et théùtre

  • Guy Bedos a parodiĂ© Goldorak dans un sketch, Gueule de rat.
  • Les Robins des Bois, tout au long d'un sketch sur le thĂ©Ăątre, pastichent les personnages de la sĂ©rie.
  • Dans Un garçon comme vous et moi, l'historien Ivan Jablonka analyse le dessin animĂ© sous l'angle de la "garçonnitĂ©", Ă©crivant que Goldorak, avec ses armes, biceps, pectoraux, uniformes, voitures de courses et chevaux, proposait aux garçons des annĂ©es 1980 "une sorte de stage viril". En mĂȘme temps, Actarus, en tant qu'orphelin, exprime la vulnĂ©rabilitĂ© et le deuil[92].

Statues et figurines

  • En 1979 Ă  LucĂ©, un Goldorak gonflable de douze mĂštres et sa soucoupe ont Ă©tĂ© exposĂ©s sur les parkings de l'hypermarchĂ© Rallye[93].
  • En France en sort pĂ©riodiquement en kiosques une sĂ©rie de prĂšs de cent figurines reprĂ©sentant largement l'univers de la sĂ©rie, Go Nagai Collection, retirĂ©e de la vente quelques semaines plus tard.
  • Un Goldorak gonflable gĂ©ant de 5 mĂštres avec sa pompe est en vente, pour dĂ©corer des animations.
  • Une Statue de Goldorak haute de 7 mĂštres, construite en fer forgĂ© est installĂ©e en sur un rond-point de la commune de Thiers en France[94].
  • En 2020, les Ă©ditions Hachette mettent en vente une collection de fascicules contenant les Ă©lĂ©ments d'une figurine de 70 cm Ă  assembler soi-mĂȘme. Les fascicules comportent aussi un manga inĂ©dit, crĂ©Ă© spĂ©cialement pour le marchĂ© europĂ©en et qui reprend chaque Ă©pisode de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de maniĂšre extrĂȘmement condensĂ©e.

Webséries

  • RĂ©mi Gaillard a rĂ©alisĂ© une de ses plus cĂ©lĂšbres camĂ©ras cachĂ©es avec un dĂ©guisement de Goldorak rĂ©alisĂ© spĂ©cialement pour l'occasion[95].

Lieux

Notes et références

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  7. Yannick Dehée et AgnÚs Chauveau, Dictionnaire de la télévision française, Nouveau Monde éditions, 832 p. (ISBN 978-2-36583-809-2, lire en ligne), "Cette petite bande est rejointe par Alcor, pilote d'élite et ingénieur de la NASA qui devient l'ami d'Actarus et l'aide à défendre la terre contre les attaques des troupes de Véga"
  8. Daniel Ichbiah, Robots, genĂšse d'un peuple artificiel (ISBN 979-10-91410-20-5, lire en ligne), "Goldorak a pour complice Alcor, qui lui-mĂȘme pilote le robot gĂ©ant Mazinger."
  9. Dominik Vallet, BD de Kiosque & science-fiction, (ISBN 978-2-9528567-5-1, lire en ligne), "A ses cĂŽtĂ© [d'Actarus], il y a le jeune Alcor [...], VĂ©nusia - amoureuse d'Actarus et sa sƓur PhĂ©nicia. Ensemble, ils combattront l'invasion planifiĂ©e par VĂ©ga" p. 77
  10. Jacques Pessis, Les annĂ©es DorothĂ©e, Éditions Chronique, , 360 p. (ISBN 979-10-90871-88-5, lire en ligne), "Actarus, prince hĂ©ritier d'Euphor, qui lutte contre l'invasion de la planĂšte Bleue par les forces de VĂ©ga, installĂ©es sur le camp de la Lune noire [...] Le grand stratĂ©guerre, Minos, les redoutables robots de guerre appelĂ©s Golgoths."
  11. Yannick Dehée et AgnÚs Chauveau, Dictionnaire de la télévision française, Nouveau Monde éditions, 832 p. (ISBN 978-2-36583-809-2, lire en ligne), "Les troupes de celui-ci [Véga] s'établissent sur la Lune, sous la direction des chefs Minos et Hydragos"
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