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Gaja-la-Selve

Gaja-la-Selve est une commune française, située dans le Nord-Ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Gaja-la-Selve
Gaja-la-Selve
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
Maire
Mandat
Régis Calmon
2020-2026
Code postal 11270
Code commune 11159
Démographie
Population
municipale
137 hab. (2020 en diminution de 3,52 % par rapport à 2014)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 47″ nord, 1° 53′ 48″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 374 m
Superficie 11,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Castelnaudary
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Gaja-la-Selve
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Gaja-la-Selve

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vixiège, le ruisseau de Pech d'Acou, le ruisseau de Charlet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Gaja-la-Selve est une commune rurale qui compte 137 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 538 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Gajanais ou Gajanaises.

    Géographie

    Commune située dans le Lauragais.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cahuzac, Cazalrenoux, Generville, Lafage, Mayreville, Pech-Luna, Ribouisse et Saint-Amans.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Vixiège, le ruisseau de Pech d'Acou, le ruisseau de charlet, le ruisseau de Brive, le ruisseau de Calas, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Selve, le ruisseau de Montjaure, le ruisseau de Vesses et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La Vixiège, d'une longueur totale de 33,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Gaudéric et s'écoule du sud vers le nord, puis vers l'ouest et à nouveau vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Belpech, après avoir traversé 19 communes[4].

    Le ruisseau de Pech d'Acou, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Gaudéric et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Vixiège sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 869 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[11] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 37 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[17].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[19], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : la « forêt Royale » (1 399 ha), couvrant 5 communes du département[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] :

    • la « bordure orientale de la Piège » (11 102 ha), couvrant 22 communes du département[23] ;
    • les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[24].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Gaja-la-Selve.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Gaja-la-Selve est une commune rurale[Note 7] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,8 %), forêts (30,4 %), terres arables (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gaja-la-Selve est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gaja-la-Selve.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 102 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Gaianum en 1244[31].

    Selve, du latin silva « forêt ».

    Histoire

    Les environs du village présentent des traces d'une importante occupation gallo-romaine dans la pleine de la Vixiège qui offre des terres fertiles, propices à l'exploitation agricole. Les vestiges témoignent du développement d'un établissement rural du Ier au Ve siècles de notre ère, le domaine de Guius, Gaianum en latin, qui donnera Gajan, puis Gaja. L'un des plus grands domaines de la région tire ses ressources de la culture, l'élevage, de l'exploitation du bois des importantes forées environnantes et de l'argile. Piscine en marbre, mosaïque polychrome, ainsi qu'une statue d'Hercule retrouvées lors de fouilles témoignent du luxe de cette villa nettement visible en archéologie aérienne.

    Au Moyen-Âge, la population se regroupe sur les reliefs, autour de son église et l'enclos ecclésial se transforme progressivement en un véritable village fortifié qui occupe toute la partie occidentale de la colline. Des meurtrières sont aujourd'hui encore visibles sur certaines façades du village et les murs de l'église gardent des traces de l'ancien château seigneurial.

    A l'issue de la croisade des albigeois, le château est aux mains d'un chevalier faidit, Peire de Mazerolles, qui a épousé Aimengart, fille unique du seigneur cathare de Mirepoix-Péreille et mis son épée au service de la protection des "bons chrétiens"[32] - [33]. La troupe venue de Montségur pour venger les hérétiques brulés par l'inquisition fait halte dans les forêts qui entourent le village. Elle reçoit vivres et renforts avant de rejoindre Avignonet où elle massacre les inquisiteurs présents[34].

    A la fin du XVe siècle, les frères Amiel et Nicolas de Robert, issus d'une grande famille de gentilshommes verries installée à Revel, décident de créer des filiales de production à proximité des grandes forêts de la Piège. Ainsi, Nicolas de Robert situe sa première verrerie dans le diocèse de Mirepoix et choisit Peyretraucade, en bordure de la grande forêt de Bélène. Il installe ensuite sur un autre bord de cette même forêt la filiale de Gaja-la-Selve, en 1476, puis en bordure de la forêt communale du Mas-d'Azil, les filiales des Garils et de Gabre[35]. Ce vaste réseau assure une prospérité durable au village de Gaja qui comptera jusqu'à deux site de production, l'un au nord, situé dans la forêt royale de La Selve (Verrerie de La Selve) et au sud, celle dite de Pech Carla, plus proche de du village, sur le site du Balmier, selon le compoix de 1672[35] - [36]. Les verreries de Gaja-la-Selve restent la propriété de la famille de Robert de Peyretraoucade jusqu’au mariage en 1682 de Gabrielle de Robert avec un gentilhomme verrier originaire de la Borie Crémade, proche des Verreries de Moussan dans l'Heyrault, Jean de Riols, Sieur de Montramier[36]. Les deux familles restent étroitement liées dans les siècles suivants avec plusieurs mariages communs[37]. Le remplacement progressif du bois par le charbon, conséquence de l'importante déforestation, et la fin des privilèges des gentilhommes verriers à la Révolution portent un coup fatal à la production de verre dans les campagnes qui se déplace en périphérie des grandes villes et échappe aux familles traditionnelles[35].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Gaja-la-Selve est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[38], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[38].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[38], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Claude Denat
    mars 2014 En cours Régis Calmon
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

    En 2020, la commune comptait 137 habitants[Note 9], en diminution de 3,52 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    449445428429450485538505503
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    483464430399405406410408371
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    336334348286280229224238219
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    153127110129133126160145147
    2020 - - - - - - - -
    137--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 4]10,3 %8,7 %13,2 %
    Département[I 5]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 87 personnes, parmi lesquelles on compte 65,9 % d'actifs (52,7 % ayant un emploi et 13,2 % de chômeurs) et 34,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 47, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 8].

    Sur ces 47 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    Treize établissements[Note 11] sont implantés à Gaja-la-Selve au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantées à Gaja-la-Selve), contre 14 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[45]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[46].

    198820002010
    Exploitations151514
    Superficie agricole utilisée (ha)9091 2181 117

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 15 en 2000 puis à 14 en 2010[46], soit une baisse de 7 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[48]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 909 ha en 1988 à 1 117 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 61 à 80 ha[46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Martelozzo (1947-), ancien coureur cycliste professionnel résidant dans la commune.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Gaja-la-Selve » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gaja-la-Selve » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gaja-la-Selve » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gaja-la-Selve » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Gaja-la-Selve », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « la Vixiège »
    5. Sandre, « le ruisseau de Pech d'Acou »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Castelnaudary - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Gaja-la-Selve et Castelnaudary », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Castelnaudary - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Gaja-la-Selve et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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