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Coulommiers-la-Tour

Coulommiers-la-Tour est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Coulommiers-la-Tour
Coulommiers-la-Tour
La Tour.
Blason de Coulommiers-la-Tour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Alain Souvrain
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41065
Démographie
Gentilé Columériens[1]
Population
municipale
574 hab. (2020 en augmentation de 8,92 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 02″ nord, 1° 08′ 39″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 131 m
Superficie 12,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Coulommiers-la-Tour
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Coulommiers-la-Tour
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Coulommiers-la-Tour
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Coulommiers-la-Tour
Liens
Site web http://www.coulommiers-la-tour.fr/

    Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 7 en 1988, à 15 en 2000, puis à 9 en 2010.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le domaine d'Huchigny.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Coulommiers-la-Tour se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25,7 km de Blois[4], préfecture du département, à 5,7 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 21,1 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[7].

    Les communes les plus proches sont[8] : Villetrun (1,6 km), Rocé (2,8 km), Faye (3,5 km), Areines (4,1 km), Meslay (4,5 km), Périgny (4,8 km), Sainte-Anne (4,9 km), Selommes (km) et Saint-Ouen (5,1 km).

    Coulommiers-la-Tour est située à km au sud-est-nord-ouest de Vendôme.

    Communes limitrophes de Coulommiers-la-Tour
    Areines Meslay Rocé
    Vendôme Coulommiers-la-Tour Villetrun
    Crucheray Périgny Selommes

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 138 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[9] (source : le fichier Fantoir) dont :

    • le Méteau
    • le Petit Moulin
    • la Roche
    • la Touche
    • la Touzerie
    • la Vallée aux Fourches
    • Huchigny
    • Moulineuf
    • Vaupéreuse
    • Véteuil
    • Villejumard

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[10]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 2] - [11]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[12].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[13].

    L'altitude du territoire communal varie de 87 mètres à 131 mètres[14] - [15].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Coulommiers-la-Tour.

    La commune est drainée par la Houzé (3,737 km), le Pont aux Chevaux, le Flammesec et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,44 km de longueur totale[16].

    La Houzé traverse la commune en s'écoulant de l'est vers l'ouest. D'une longueur totale de 20,8 km, elle prend sa source dans la commune de Oucques la Nouvelle (Loir-et-Cher) et se jette dans le Loir à Saint-Ouen (Loir-et-Cher), après avoir traversé 7 communes[17]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[18].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 660 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[19]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 la « Petite Beauce ».

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[21] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Coulommiers-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[16].

    Le territoire présente une identité forte autour de l'eau : le paysage est riche d'une diversité de points de vue liés aux vallées (Cisse et Loire), et d'ouvrages liés à l'eau. À l'échelle de l'unité géographique « Veuzain-sur-Loire / Chaumont-sur-Loire», qui regroupe sept communes, dont Rilly-sur-Loire, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 81 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 112 hectares entre 2002 et 2015[28].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29] - [30].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [32].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coulommiers-la-Tour en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Coulommiers-la-Tour en 2016.
    Coulommiers-la-Tour[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
    Résidences principales (en %) 88,5 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 18 9,6
    Logements vacants (en %) 7,8 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Coulommiers-la-Tour est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)8 avril 20208 avril 2020 Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[36] - [37].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Coulommiers-la-Tour devient formellement « commune de Coulommiers-la-Tour »[41] - [42].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Selommes et au district de Vendôme[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43] - [44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Coulommiers-la-Tour est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46] - [42] - [47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    La commune de Coulommiers en Loir-et-Cher est devenue Coulommiers-la-Tour en 1911 pour être distinguée de Coulommiers en Seine-et-Marne.

    Politique et administration

    Mairie de Coulommiers-la-Tour.

    Découpage territorial

    La commune de Coulommiers-la-Tour est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Coulommiers-la-Tour, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec listes ouvertes et panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 Albert Jacques Esnault - Maire
    mars 2014 En cours Alain Souvrain[54] - [55] Cadre de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Villetrun qui assure le service en régie[58].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Coulommiers-la-Tour gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[59]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[60] :

    • « L'Arche », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 430 EH, mis en service le [61] ;
    • « Villejumard », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 50 EH, mis en service le [62].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[64].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selommes qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[65].

    En matière de justice, Coulommiers-la-Tour relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[66], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[67].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].

    En 2020, la commune comptait 574 habitants[Note 7], en augmentation de 8,92 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    302266351375367354361405403
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    421398411406400448439431438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    441416393356343351340374375
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    351333329440455476516522510
    2017 2020 - - - - - - -
    557574-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 282 hommes pour 277 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    1,5
    6,8
    75-89 ans
    8,4
    17,8
    60-74 ans
    16,0
    23,1
    45-59 ans
    25,7
    18,8
    30-44 ans
    17,0
    13,5
    15-29 ans
    10,1
    18,8
    0-14 ans
    21,3
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Coulommiers-la-Tour selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[75]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 35 100,0 (100) 24 11 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 11 31,4 (11,8) 9 2 0 0 0
    Industrie 1 2,9 (6,5) 0 1 0 0 0
    Construction 6 17,1 (10,3) 3 3 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 12 34,3 (57,9) 10 2 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 7 20,0 (17,5) 5 2 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 5 14,3 (13,5) 2 3 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 35) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (31,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 35 entreprises implantées à Coulommiers-la-Tour en 2016, 24 ne font appel à aucun salarié et 11 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[76].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 23 en 1988 à 15 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 90 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Coulommiers-la-Tour, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Coulommiers-la-Tour (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[77]
    Nombre d'exploitations (u) 23 15 9
    Travail (UTA) 25 13 10
    Surface agricole utilisée (ha) 823 809 810
    Cultures[79]
    Terres labourables (ha) 761 746 773
    Céréales (ha) 573 506 516
    dont blé tendre (ha) 303 274 255
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 85 s 12
    Tournesol (ha) 110 63 s
    Colza et navette (ha) 51 s s
    Élevage[77]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 392 155 171

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[80], les volailles de l’Orléanais[81] et les volailles du Maine[82] - [83].

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    57 odonymes recensés à Coulommiers-la-Tour
    au 2 février 2014
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Ruelle Sentier Autres Total
    1 [N 1] 1 [N 2] 0 4 [N 3] 0 3 [N 4] 0 1 [N 5] 1 [N 6] 0 1 [N 7] 9 1 [N 8] 0 35 [N 9] 57
    Notes « N »
    1. Allée de la Gare.
    2. Avenue de la Tour.
    3. Chemin de la Forêt, Chemin des Clôtures, Chemin des Vignes et Chemin du Meteau.
    4. Impasse de la Denielle, Impasse de Malitourne et Impasse du Petit Moulin.
    5. Passage de la Source.
    6. Place du 8-Mai-1945
    7. Route de Moulineuf.
    8. Ruelle des Douves
    9. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Jean-Baptiste, du XIIIe siècle[84].
    • La tour.
    • Le Domaine d'Huchigny, manoir médiéval mentionné en 1268, dont plusieurs bâtiments médiévaux subsistent. Le site connaît ensuite une ultime phase de construction aux XVIIIe – XIXe siècles. Le site est en partie protégé par une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 2010[85].
    • Église de Coulommiers-la-Tour.
      Église de Coulommiers-la-Tour.
    • La tour de Coulommiers-la-Tour.
      La tour de Coulommiers-la-Tour.

    Héraldique

    Les armoiries de Coulommiers-la-Tour se blasonnent ainsi :

    D'azur au château d'argent maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Gérard Marmion, La Petite Beauce en ce temps-là - Vivre à Coulommiers-La-Tour 1920-1950, Editions du Cherche-Lune, 2004, 123 p. (ISBN 2-904736-31-X). En Petite Beauce 1900 - 1960, Editions du Cherche-Lune, 2008, 222 p. (ISBN 978-2-9047-3659-9)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    2. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

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