Combat d'Akabar
Le combat d'Akabar a lieu le pendant la guerre du Mali.
Date | |
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Lieu | Akabar |
Issue | Victoire franco-malienne |
France Mali MSA GATIA | État islamique dans le Grand Sahara Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
Inconnues 2 hélicoptères Gazelle[1] 2 avions Mirage 2000[1] Inconnues Inconnues Inconnues | ~ 60 hommes[1] |
Aucune[1] 1 mort[2] 2 blessés[2] 3 morts[1] 5 blessés[1] | ~ 20 à 30 morts[1] - [3] Quelques prisonniers[3] |
Batailles
Conflit des bérets verts et des bérets rouges
Conflit entre les islamistes et le MNLA
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- FooĂŻta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- AmetettaĂŻ (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- AmetettaĂŻ
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- TĂ©nenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- AbeĂŻbara
- Léré
- TĂ©nenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- RĂ©gion de MĂ©naka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
Coordonnées | 15° 21′ 00″ nord, 1° 58′ 00″ est |
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DĂ©roulement
Le , dans la région de Ménaka, près de la frontière avec le Niger, une nouvelle opération est lancée contre les djihadistes par l'armée française, l'armée malienne, et deux groupes armés touaregs, le MSA et le GATIA, en liaison avec les forces armées nigériennes[1]. Le 1er avril, un accrochage éclate près d'Akabar, à 90 kilomètres au sud de Ménaka et à trois kilomètres de la frontière nigérienne, dans la zone de refuge de l'État islamique dans le Grand Sahara[1]. Pris à partie, les Français engagent un détachement de commandos parachutistes, deux hélicoptères Gazelle et deux avions Mirage 2000[1] - [4]. Les forces djihadistes présentes sont quant à elles estimées à une soixantaine d'hommes avec des motos[1] - [4]. Aucune frappe aérienne n'est cependant effectuée et les affrontements durent jusqu'à la tombée de la nuit[1] - [5]. Les commandos parachutistes et les soldats et miliciens maliens s'exfiltrent alors, avant de mener une reconnaissance le lendemain dans la zone des combats[4]. Les djihadistes rescapés prennent quant à eux la fuite[4].
Les pertes
Le 5 avril, l'armée française affirme ne compter ni mort ni blessé dans ses rangs, mais indique que des pertes sont à déplorer côté malien[1]. Elle estime le nombre des terroristes « neutralisés » à une trentaine[1] - [4]. Le MSA publie pour sa part un communiqué dès le 1er avril dans lequel il affirme qu'une vingtaine de « bandits » ont été tués, d'autres faits prisonniers, et indique que les pertes de ses forces et celles du GATIA sont de trois tués et cinq blessés[1] - [5] - [3] - [6]. Le dirigeant du MSA, Moussa Ag Acharatoumane, donne cependant un bilan plus élevé lors d'une interview à RFI le 23 avril : plus d'une dizaine de morts du côté des mouvements armés alliés et autour de 30 à 40 tués chez les djihadistes[7].
Revendication
L'embuscade djihadiste n'est par revendiquée, mais selon le général de division Bruno Guibert, le commandant en chef de la force Barkhane, elle est menée conjointement par l'État islamique dans le Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans : « Deux mouvances concurrentes sur le terrain donc, qui peuvent nouer ponctuellement des alliances opportunistes. En l'espèce, l'état d'usure et de délabrement de l'EIGS lui interdisait de mener une action d'envergure coordonnée par lui seul. Ce qui l'a contraint d'aller chercher des appuis extérieurs. Il n'y a ni planification commune, ni a fortiori fusion. Ce qui les soude, c'est la volonté de vider le nord du Mali des forces internationales, Minusma et Barkhane, mais aussi d'y interdire le retour des autorités étatiques maliennes comme des FAMa »[8].
Références
- « Mali: 30 jihadistes tués dimanche par les forces françaises et maliennes », AFP,
- Jiji Africa, « Bilan de l’embuscade tendue le 01 avril 2018 contre une mission #MSA-#GATIA par les terroristes de l’EIGS à Akabar (sud de #Menaka) : 3 morts MSA, 1 mort #FAMa (GTIA 8), 2 blessés ; 21 terroristes tués, plusieurs blessés et prisonniers, matériel de guerre et engins récupérés. », Twitter,
- « Une nouvelle opération «ciblée» attribuée à la force Barkhane au Mali », RFI,
- « Point de situation des opérations du 30 mars au 5 avril 2018 », Ministère de la Défense,
- « Mali : 30 djihadistes tués par l’armée et les forces de Barkhane », Le Parisien,
- Caleb Weiss, « Tuareg alliance reports more clashes with Islamic State-loyal militants », The Long War Journal, .
- Christophe Boisbouvier, « Moussa Ag Acharatoumane: au Mali, «nous combattons une organisation criminelle» », RFI,
- Vincent Hugeux, « "Face à Barkhane, un ennemi aux abois" », L'Express,