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Chronologie du Paléolithique

Le PalĂ©olithique couvre la pĂ©riode de la PrĂ©histoire s'Ă©tendant de 3,3 millions d'annĂ©es Ă  11 700 ans avant le prĂ©sent (AP). Il se divise conventionnellement en PalĂ©olithique infĂ©rieur (3,3 millions - 350 000 AP), PalĂ©olithique moyen (250 000 - 35 000 AP) et PalĂ©olithique supĂ©rieur (35 000 - 11 000 AP). Cette pĂ©riodisation fluctue selon les Ăšres gĂ©ographiques. Elle permet l'observation de l'Ă©volution des pratiques humaines : domestication du feu, Ă©laboration d'outillage, consommation alimentaire.

PalĂ©olithique infĂ©rieur (de 3,3 millions d'annĂ©es Ă  350 000 ans avant le prĂ©sent)

1 000 000 AP

  • TroisiĂšme pĂ©riode d’occupation humaine de Swartkrans, en Afrique du Sud (aprĂšs une premiĂšre pĂ©riode il y a 700 000 ans et une deuxiĂšme 200 000 plus tard). Le site est occupĂ© par des Australopithecus robustus[1] - [2] - [3]

780 000 AP

  • À compter de ce moment, les pĂ©riodes glaciaires se font plus longues et plus intenses[4].
  • Dans la grotte de l’Escale (sud-est de la Gaule), des Humains utilisent des ossements appartenant Ă  la faune quaternaire. Ces os sont brĂ»lĂ©s et le site semble contenir des zones de combustion, probablement avec des feux allumĂ©s par les occupants. Toutefois, comme il n’y a pas d’outillage lithique Ă©vident, ni de marques anthropiques sur les ossements de faune et pas non plus de cendres et de charbons de bois, ces zones pourraient provenir de dĂ©pĂŽts de feux naturels extĂ©rieurs entrĂ©s par accident dans la cavitĂ©, par une ouverture du plafond[5].

750 000 AP

700 000 AP

  • Fin de l’occupation humaine de Nachukui (Kenya), oĂč des restes humains sont retrouvĂ©s depuis 2 340 000 annĂ©es avant le prĂ©sent[7].
  • En Afrique, la production d’outils bifaces connaĂźt une nouvelle Ă©volution : le travail amorcĂ© au percuteur en pierre est terminĂ© par un amincissement soigneux Ă  l’aide d’un autre percuteur en matiĂšre Ă©lastique (bois d’arbre ou ramure de cervidĂ©)[8].
  • Apparition du Mammuthus intermedius (mammouth intermĂ©diaire), une espĂšce de mammouth plus petite, avec des molaires plus hypsodontes aux lames plus serrĂ©es et Ă  l’émail plus mince[9].

600 000 AP

  • DĂ©but de l’Âge du SalĂ©tien au Maghreb occidental[10].
  • Fin de l’occupation humaine de Swartkrans, une grotte d’Afrique du Sud[11].
  • Des Humains Ă©tablissent un site de dĂ©peçage d’élĂ©phants Ă  Hara IdĂ©[12] (Afrique de l’Est, Ă  proximitĂ© de la mer Rouge) [13].
  • Date probable de l’apparition du mammouth laineux, dans le nord-est de la SibĂ©rie[14].
  • Le mammouth des steppes arrive en Europe occidentale, oĂč il profite de la disparition simultanĂ©e du mammouth mĂ©ridional[6].
  • Un mammouth mĂąle de quarante-cinq ans meurt Ă  West Runton (Grande-Bretagne). Il Ă©volue dans un environnement forestier et humide, sous un climat tempĂ©rĂ©. Son corps est partiellement dĂ©vorĂ© par des hyĂšnes des cavernes et, quelque temps aprĂšs, ses congĂ©nĂšres mammouths dispersent ses os et brisent ses dĂ©fenses[15].

543 000 AP

509 000 AP

  • Des restes humains sont laissĂ©s Ă  Kapthurin[18] (Kenya). Comme celui de vers 543 000 avant le prĂ©sent, ce groupe emploie l’industrie acheulĂ©enne[17].

500 000 AP

  • Fin de l’Âge du SalĂ©tien au Maghreb occidental[10].
  • Fossile humain d'Ayn Maaruf, au Maroc.
  • On observe un accroissement du nombre de traces de charognage et de chasse en Europe[19].
  • Apparition du rhinocĂ©ros de prairie, en Europe et en Asie occidentale[20].

480 000 AP

  • DĂ©but de l’Âge de l’Amirien au Maghreb occidental[10].

450 000 AP

  • Nouvelle occupation humaine du site de Gran Dolina, en IbĂ©rie. Comme en 800 000 avant le prĂ©sent, aucune trace d’utilisation du feu n’y est retrouvĂ©e[3].
  • Occupation humaine du site de Galeria, en IbĂ©rie. Aucune trace d’utilisation du feu n’y est retrouvĂ©e[3].

400 000 AP

  • Date supposĂ©e de la domestication du feu par les Humains[2] - [21], dans un espace gĂ©ographique correspondant Ă  la limite nord des zones tempĂ©rĂ©es de la planĂšte, en Syrie (comme Ă  Nadaouiyeh ‘Ayn Sakar) et en Europe, notamment dans les PyrĂ©nĂ©es (Ă  la Caune de l’Arago) et en bord de MĂ©diterranĂ©e (Ă  Terra Amata). Cette domestication rend possible l’exploration de nouveaux territoires[22].
  • Fossile humain Ă  SalĂ© (Maroc). Il vit dans un horizon dunaire. Cet Humain semble souffrir d’une pathologie, en atteste l’aspect des insertions musculaires dans les rĂ©gions pariĂ©tale et occipitale de la tĂȘte, les dimensions de l’aire nucale et les asymĂ©tries affectant la base du crĂąne, mais aussi sa voĂ»te. L’ensemble du plan nucal est considĂ©rablement raccourci, de dimension trĂšs infĂ©rieure comparĂ© Ă  toutes celles des hominidĂ©s de cette mĂȘme pĂ©riode. Cette disposition est inhabituelle, puisque les hominidĂ©s archaĂŻques prĂ©sentent normalement une Ă©caille occipitale courte et un plan nucal allongĂ©. Il est trĂšs probable qu’un individu handicapĂ© soumis Ă  une sĂ©lection naturelle sĂ©vĂšre ne doit sa survie qu’à l’aide de la communautĂ© Ă  laquelle il appartient, ce qui suppose pour le cas de cet hominidĂ© de SalĂ© un environnement social et affectif complexe, ou tout du moins un minimum d’altruisme Ă  l’intĂ©rieur du groupe. On retrouve sur le mĂȘme site des restes de rhinocĂ©ros (Certaotherium confer simum), de cheval (Equus confer mauritanicus) et de bovidĂ© (Conochaetes taurinus)[23].

382 000 AP

380 000 AP

  • Occupation du site de VĂ©rtesszƑlƑs, en Europe centrale, par des Homo erectus. Ces Humains maĂźtrisent le feu, qu’ils entretiennent dans des petits foyers de quarante Ă  soixante-dix centimĂštre. Ils Ă©laborent une industrie lithique de petite taille correspondant au PalĂ©olithique infĂ©rieur, amĂ©nagĂ©e dans des galets de silex et de quartzite, comprenant de nombreux choppers (galets amĂ©nagĂ©s, Ă  bords tranchants), associĂ©e Ă  une faune dans laquelle domine l’Equus, devant le cerf, le bison et l’ours. Ils consomment Ă©galement une abondante microfaune et de nombreux mollusques d’eau douce. Les foyers ne contenant pas de charbon de bois et une grande quantitĂ© d’os calcinĂ©s, ils sont vraisemblablement alimentĂ©s avec des ossements en guise de combustible. Il est possible que ce choix d’utiliser des os s’explique par la prĂ©sence de graisses, qui dĂ©gagent plus de chaleur et retardent la combustion[25].

365 000 AP

  • Des Humains occupent la Baume Bonne, une grotte du sud-est de la Gaule. Ils y domestiquent du feu, grĂące Ă  des cendres et des charbons de bois[3].

350 000 AP

  • Occupation humaine des sites de Torralba et Ambrona, dans une zone marĂ©cageuse d’IbĂ©rie centrale, par des AcheulĂ©ens chasseurs d’élĂ©phants qui utilisent un feu domestiquĂ© pour façonner leur industrie (des bifaces notamment)[26].
  • PremiĂšre occupation humaine du site de Bolomor, une grotte ibĂšre oĂč les Humains utilisent le feu pour cuire des animaux chassĂ©s[27].
  • Fin de la premiĂšre pĂ©riode de l’occupation humaine du site de Tabun, une grotte du Proche-Orient. Les silex s’y multiplient[28].

PalĂ©olithique rĂ©cent (de 36 000 ans Ă  11 000 ans avant le prĂ©sent)

36 000 AP

  • Des loups commencent Ă  ĂȘtre domestiquĂ©s par des Aurignaciens, en Europe occidentale[29]. Cette domestication, rĂ©alisĂ©e par des Homo sapiens, leur donne un avantage sur les NĂ©andertaliens et leur permet de se rĂ©pandre davantage puisqu'ils peuvent plus facilement chasser le gros gibier[30].

35 000 AP

  • [31]. Sur une pĂ©riode s’étalant d’il y a 45 000 Ă  35 000 ans, les principales rĂ©gions de la GrĂšce antique (basse vallĂ©e du PĂ©nĂ©e, Épire, Îles Ioniennes, EubĂ©e, PĂ©loponnĂšse) voient la gĂ©nĂ©ralisation de l’usage d’outils correspondant Ă  l’industrie aurignacienne et moustĂ©rienne des Balkans. Du reste, la technique de ces outils prĂ©sente des particularitĂ©s locales qui s’accordent mal avec la typologie de l’Europe mĂ©diterranĂ©enne, ce qui suppose qu’ils ont bien Ă©tĂ© introduits par la voie balkanique[32].
  • [33].
  • L’art connaĂźt un dĂ©veloppement multiforme en Europe occidentale : gravures et peintures sur fragments de parois de quelques abris sous roche[34].
  • Fin de l’occupation de la grotte de l’Hortus (sud de la Gaule). Depuis 15 000 ans, des NĂ©andertaliens y ont laissĂ© des restes de bouquetins brĂ»lĂ©s par le feu[35].
  • Fin de l’occupation humaine du Boquete de Zafarraya (extrĂȘme-sud de l’IbĂ©rie), une grotte investie par des NĂ©andertaliens depuis 20 000 ans. Ils laissent une industrie lithique moustĂ©rienne et pratiquent le dĂ©bitage levallois. Ils maĂźtrisent le feu et peuvent l’allumer Ă  leur grĂ©, ce qui facilite leurs dĂ©placements et les courts sĂ©jours. Les dĂ©pouilles de deux NĂ©andertaliens sont laissĂ©es : un jeune homme de dix-huit Ă  vingt-deux ans et une femme adulte. Leurs congĂ©nĂšres, aprĂšs avoir dĂ©charnĂ© et fragmentĂ© les os humains, les abandonnent sur le sol de la grotte. Des carnivores viennent mordiller ces os. Puis, lorsque les NĂ©andertaliens reviennent au Boquete de Zafarraya, ils rassemblent les os dans une cuvette et les brĂ»lent Ă  une tempĂ©rature d’entre 400 et 600 degrĂ©s Celsius[36].
  • Fin de l’occupation humaine de l’abri Bombrini (nord de l’Italie), un site au pied d’une falaise. Les NĂ©andertaliens y laissent des vestiges de foyers tĂ©moignant d’une bonne maĂźtrise du feu[37].
  • Date la plus ancienne Ă  laquelle la prĂ©sence d’Homo sapiens est attestĂ©e Ă  Mladec, en Europe centrale[38].

34 000 AP

  • DĂ©but de l’occupation humaine d’Hayonim, une grotte du Proche-Orient oĂč les Humains emploient une industrie aurignacienne[39].
  • DĂ©but de l’occupation humaine de Klisoura, une grotte du PĂ©loponnĂšse, par des Humains aurignaciens.

33 380 AP

  • À l’abri Pataud (sud-ouest de la Gaule), des Humains installent des habitations. Ils utilisent des outillages appartenant Ă  l’industrie aurignacienne[40].

32 700 AP

  • Date Ă  laquelle l’occupation du Lac Mungo (sud-est de l’Australie) par des Homo sapiens est attestĂ©e. Ce point Ă©tant le plus Ă©loignĂ© des rĂ©gions par lesquelles ils sont probablement arrivĂ©s sur ce continent, cela tend Ă  dĂ©montrer que les Humains se sont rĂ©pandus sur toute l’Australie[33].

30 000 AP

  • Date supposĂ©e de la disparition des NĂ©andertaliens[41], dont les derniers groupes isolĂ©s en Europe sont remplacĂ©s par les Sapiens, qui arrivent en Europe de l’Ouest[42]. Avec eux disparaĂźt l'industrie chĂątelperronienne, pratiquĂ©e par les NĂ©anderthaliens d’Europe[43].
  • Apparition de l’industrie gravettienne, en Europe[43]. Il est probable que certains Gravettiens se sĂ©dentarisent[44].
  • Apparition de l’industrie pavlovienne, en Europe centrale[45].
  • DĂ©but de l’Interstade d’Arcy.
  • Date Ă  laquelle remonteraient les plus anciens arcs[46].
  • On observe l’émergence d’une industrie microlithique (flĂšches et pointes de lance plus fines et acĂ©rĂ©es que jusqu'alors) au Sri Lanka et dans l’Inde pĂ©ninsulaire[47].
  • Dans les grottes de Niah (Ă  BornĂ©o), des Humains prĂ©parent des plats alimentaires avec des plantes fortement chargĂ©es en toxines, des igames notamment, ce qui dĂ©montre qu’ils ont acquis la maĂźtrise de techniques sophistiquĂ©es[48].
  • Apparition de foyers complexes utilisĂ©s par les Humains pour chauffer des Ă©lĂ©ments d’outillage[49].
  • Dans la grotte Chauvet, un site du sud-est de la Gaule, des Humains rĂ©alisent des gravures qu’ils recouvrent de peinture. Elles sont faites sur des blocs dont la plupart peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©s par un seul Humain. Ces peintures sont le plus souvent obtenues par piquetage sur une surface qui a parfois Ă©tĂ© prĂ©alablement aplanie par le frottement d’un lourd galet[50] - [51]. Ils dessinent Ă  l’ocre, sur les parois, des rhinocĂ©ros laineux, des lions, des mammouths, des rennes, des chevaux, des aurochs et laissent des mains tatouĂ©es en rouge[52], grĂące Ă  leurs techniques pour rendre la perspective et le mouvement, grĂące aussi Ă  leur maĂźtrise du dĂ©gradĂ© et de l’estompage, mais aussi au mĂ©lange de pigments pour l’obtention de colorants. C’est avec de la graisse animale ou vĂ©gĂ©tale et de l’eau qu’ils peignent sur les parois des cavernes[53].
  • Fin de l’occupation humaine d’Hayonim, une grotte du Proche-Orient oĂč les Humains employaient une industrie aurignacienne[39].
  • Date des plus anciennes expressions artistiques humaines en Australie. Celles-ci relĂšvent certainement de pratiques antĂ©rieures[54].
  • Une figurine fĂ©minine est rĂ©alisĂ©e Ă  Willendorf, dans le sud de la Germanie. Elle est façonnĂ©e avec des rondeurs exacerbĂ©es[55].

11 640 AP

  • Des Humains vivant au nord des PyrĂ©nĂ©es vivent avec ce qui est probablement un chien domestiquĂ©[56] (ses ossements Ă©tant trop petits pour ĂȘtre ceux d’un loup)[57].

11 600 AP

  • La vague de froid qui touche la MĂ©sopotamie depuis 1 200 ans reflue, ce qui permet aux Humains d’occuper de nouveau les hautes terres. L’augmentation des tempĂ©ratures est brutale et considĂ©rable – peut-ĂȘtre jusqu'Ă  sept degrĂ©s Celsius en une dĂ©cennie. En Basse-MĂ©sopotamie, cet adoucissement des tempĂ©ratures dĂ©bouche sur une plus grande abondance vĂ©gĂ©tale[58].

11 500 AP

  • Fin des Natoufiens[59].
  • Date probable des premiĂšres cultures de cĂ©rĂ©ales sauvages au Proche-Orient. Les Humains entament un processus long qui les amĂšne Ă  passer d’une collecte Ă  une mise en terre planifiĂ©e[60].
  • Apparition, au Nouveau-Mexique, de la culture clovisienne, dotĂ©e d’un outillage trĂšs spĂ©cifique, en obsidienne ou en calcĂ©doine. Ces Humains chassent le bison et les derniers mammouths du continent[61] - [62].
  • À Göbekli Tepe (en Asie Mineure), des Humains Ă©difient un ensemble d’impressionnantes constructions circulaires. Il s’agit probablement des premiers temples. D'une vingtaine de mĂštres de diamĂštre, les murs en pierre sĂšche comprennent des stĂšles verticales en calcaire, de trois Ă  cinq mĂštres de hauteur, sur lesquelles sont reprĂ©sentĂ©s, en lĂ©ger bas-reliefs, des animaux sauvages, la plupart du temps mĂąles : lions, sangliers, renards, mais aussi oiseaux et insectes. Il n’y a aucune trace de vie quotidienne dans ces constructions, les maisons d’habitation Ă  l’extĂ©rieur. Le systĂšme utilisĂ© pour couvrir ces temples (s’ils en sont) n’est pas connu[63].
  • Une nĂ©cropole est installĂ©e Ă  Jebel Sahaba (Soudan). Cinquante-neuf individus y sont enterrĂ©s, dans des fosses sĂ©pulcrales, individuelles ou collectives. La moitiĂ© de ces Humains a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e sous l’effet de chocs violents et par des projectiles Ă  la pointe encore fichĂ©e dans leurs os. Des armatures de flĂšches, dĂ©connectĂ©es des ossements, trouvĂ©es dans certaines des fosses Ă  l’état erratique correspondent sans doute Ă  des blessures lĂ©tales ayant atteint les autres individus dans les parties molles de leurs corps. Les victimes sont de tous Ăąges : hommes ĂągĂ©s et jeunes, femmes, enfants. Il s’agit donc d’une tuerie de masse et non d’un conflit entre jeunes combattants[64].
  • Le mammouth laineux disparaĂźt dĂ©finitivement d’AmĂ©rique du Nord, oĂč il est arrivĂ© vers 100 000 ans avant le prĂ©sent[65].

11 430 AP

  • L’occupation humaine du centre-ouest de l’AmĂ©rique du Sud est attestĂ©e par un site sur lequel on trouve des traces[66].

11 400 AP

  • Les Humains vivant Ă  Ounjougou (Afrique de l’Ouest) dĂ©couvrent les techniques de fabrication de cĂ©ramique[67]. Cela signifie a priori que ces techniques ne sont pas mises au point au Proche-Orient[68].

11 300 AP

11 200 AP

  • L’utilisation de parois de fosses-foyers pour enduire les constructions (ainsi que leurs revĂȘtements intĂ©rieurs) cesse au Proche-Orient[70].

11 050 AP

  • Des Homo sapiens s’installent Ă  la Cueva del MilodĂłn, dans le sud-ouest de l’AmĂ©rique du Sud, ce qui tend Ă  dĂ©montrer que, Ă  cette date, tout le continent amĂ©ricain est occupĂ© par les humains[71].

Notes et références

  1. Dominique Grimaud-HervĂ© et François Marchal sous leur propre direction et celle de Florent DĂ©troit et AmĂ©lie Vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 179.
  2. François BON, « La vie quotidienne au PalĂ©olithique », L'Histoire,‎ n°420 (2016), p. 38.
  3. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 52.
  4. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 5.
  5. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 35..
  6. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 152..
  7. Dominique François Marchal et François Marchal sous leur propre direction et celle de Florent DĂ©troit et AmĂ©lie Vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 168.
  8. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 46..
  9. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 154..
  10. Djillali Hadjouis sous la direction de Florent DĂ©troit, Dominique Grimaud-HervĂ©, François Marchal et AmĂ©lie vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 193..
  11. Henry de LUMLEY, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 27.
  12. Avec une marge de plus ou moins 300 000 ans.
  13. Dominique Grimaud-HervĂ© et François Marchal sous leur propre direction et celle de Florent DĂ©troit et AmĂ©lie Vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 147..
  14. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 159..
  15. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 152-153..
  16. Avec une marge de plus ou moins 4 000 ans.
  17. Dominique Grimaud-HervĂ© et François Marchal sous leur propre direction et celle de Florent DĂ©troit et AmĂ©lie Vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 170..
  18. Avec une marge de plus ou moins 9 000 ans.
  19. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 50..
  20. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 234..
  21. James C. Scott, Homo domesticus, Une histoire profonde des premiers États, Paris, Éditions La DĂ©couverte, , p. 19..
  22. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 8, 12, 17, 23, 32, 37, 51, 79-80, 83, 138-139, 141 et 151-153..
  23. Jean-Jacques Hublinsous la direction de Florent DĂ©troit, Dominique Grimaud-HervĂ©, François Marchal et AmĂ©lie Vialet, Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 200-202..
  24. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 46..
  25. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 60-61..
  26. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 69-70..
  27. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 70-71..
  28. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 48..
  29. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 173.
  30. James C. Scott, Homo domesticus, Une histoire profonde des premiers États, Paris, Éditions La DĂ©couverte, , p. 58..
  31. François LefÚvre, Histoire du monde grec antique, Paris, Librairie générale française, , p. 49 et 493.
  32. Jean-Claude Poursat, Nouvelle histoire de l’AntiquitĂ©, Tome 1, La GrĂšce prĂ©classique des origines Ă  la fin du VIe siĂšcle, Paris, Éditions du Seuil, , p. 14.
  33. Gabriel Camps, Introduction Ă  la PrĂ©histoire, À la recherche du paradis perdu, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , p. 328.
  34. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 27 et 60.
  35. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 121 et 132..
  36. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 128.
  37. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 131.
  38. Florent DĂ©troit (dir.), Dominique Grimaud-HervĂ© (dir.), François Marchal (dir.) et AmĂ©lie Vialet (dir.), Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 139.
  39. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 49.
  40. Gabriel Camps, Introduction Ă  la PrĂ©histoire, À la recherche du paradis perdu, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , p. 186.
  41. Christian Grataloup, GĂ©ohistoire de la Mondialisation, Le temps long du monde, Paris, Librairie Armand Colin, , p. 49.
  42. Florent DĂ©troit (dir.), Dominique Grimaud-HervĂ© (dir.), François Marchal (dir.) et AmĂ©lie Vialet (dir.), Le deuxiĂšme homme en Afrique, Homo ergaster, Homo erectus, Paris, Éditions Artcom’ et Éditions Errance, , p. 135 et 141.
  43. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 269.
  44. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 33.
  45. MarylĂšne Patou-Mathis, Histoires de mammouth, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 270.
  46. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 44.
  47. Yanni Gunnell, Philippe CadĂšne (dir.) et Brigitte Dumortier (dir.), L’Inde : une gĂ©ographie, Paris, Paris, Librairie Armand Colin, , p. 78.
  48. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 26.
  49. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 24.
  50. Gabriel Camps, Introduction Ă  la PrĂ©histoire, À la recherche du paradis perdu, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , p. 200.
  51. Sophie Archambault de Beaune, Qu’est-ce que la PrĂ©histoire ?, Paris, Éditions Gallimard, , p. 84-85 et 141.
  52. François Bon et Patrick Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France, Paris, Éditions du Seuil, , p. 19-20.
  53. Henry de Lumley, La Domestication du feu aux temps palĂ©olithiques, Paris, Éditions Odile Jacob, , p. 137.
  54. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 25.
  55. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 31.
  56. Avec une marge de plus ou moins 120 ans.
  57. Gabriel Camps, Introduction Ă  la PrĂ©histoire, À la recherche du paradis perdu, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , p. 250.
  58. James C. Scott, Homo domesticus, Une histoire profonde des premiers États, Paris, Éditions La DĂ©couverte, , p. 60, 75 et 108-109.
  59. Jean-Paul Demoule, Les dix millĂ©naires oubliĂ©s qui ont fait l’Histoire, Quand on inventa l’agriculture, la guerre et les chefs, Paris, Librairie ArthĂšme Fayard, , p. 266.
  60. Boris Valentin, Le Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , p. 37..
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