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Chat marbré

Le Chat marbré[Note 1] (Pardofelis marmorata), est une espèce de félins du genre Pardofelis. D’une taille similaire au chat domestique, il est caractérisé par sa longue queue qui représente la moitié de sa longueur totale. Sa robe tachetée rappelle l'aspect du marbre. Possédant des caractéristiques proches des grands félins, sa position taxonomique a fortement varié.

Habitant des forêts tropicales humides, ce félin est probablement arboricole, solitaire et territorial. Son aire de répartition inclut les îles de Bornéo et de Sumatra, la péninsule indochinoise et s'étend jusque sur les contreforts de l'Himalaya au Népal ainsi qu'au sud de la Chine. Ses effectifs à l'état sauvage sont difficilement évaluables car l'espèce est discrète et évolue dans un environnement d'accès ardu. Considérée par l'Union internationale pour la conservation de la nature comme une espèce vulnérable, la principale menace pesant sur le Chat marbré est la déforestation.

Ce félin est encore méconnu : moins d'une dizaine de spécimens sont détenus dans les zoos, qui ont pourtant permis de collecter des données essentielles sur la reproduction et le comportement de l'espèce. Dans les années 2000, plusieurs études menées sur les petits félins asiatiques ont permis d'augmenter les connaissances sur le Chat marbré, et notamment d'évaluer la taille de son territoire.

Pardofelis marmorata

Description

Le Chat marbré est caractérisé par sa très longue queue et son pelage marbré.

Ce fĂ©lin a une fourrure de couleur brun-rouge Ă  gris jaunâtre ornĂ©e de larges taches brunes cerclĂ©es de noir proches de celles de la Panthère nĂ©buleuse, bien que moins distinctes. L'intĂ©rieur des cuisses, le ventre et la poitrine sont plus clairs. La fourrure est douce et Ă©paisse, très fournie, notamment sur la queue. Sur les pattes, la queue et la tĂŞte, de nombreuses taches noires recouvrent le pelage et peuvent se rejoindre formant ainsi des rayures Ă©troites. On observe deux rayures sur le haut du crâne, près des oreilles ainsi qu'une ligne très longue le long du dos[1]. La queue est tachetĂ©e Ă  la base et annelĂ©e au bout et reprĂ©sente la moitiĂ© de la longueur totale du corps[1]. La longueur totale d'un Chat marbrĂ© est de 80 Ă  115 cm et sans la queue de 45 Ă  62 cm[2]. La hauteur au garrot est de 35 Ă  55 cm. Le Chat marbrĂ© pèse de 4 Ă  kg[3]. Les pattes sont souples et plutĂ´t courtes[3] avec des pieds très larges[4].

Les oreilles sont petites et arrondies, le revers est noir avec une tache blanche au milieu. Les yeux de couleur jaune à doré ont des pupilles en fente, comme le chat domestique[5]. Les canines du Chat marbré sont longues par rapport à sa taille[6] et la prémolaire supérieure antérieure est en général absente ou sous forme vestigiale. Le crâne est de forme ronde avec une crête sagittale de faible taille ; un anneau osseux entoure les orbites, ce qui est assez rare chez les félins[5].

Selon Peter Jackson, le Chat marbré est l'un des félins les plus difficiles à identifier dans la nature. Il peut être facilement confondu avec la Panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa) et la Panthère nébuleuse de Bornéo (Neofelis diardi) en raison de sa ressemblance morphologique (proportion longueur de la queue - longueur du corps, pelage…) ; ces deux félins sont toutefois beaucoup plus grands. Le Chat-léopard (Prionailurus bengalensis) peut également être pris pour un Chat marbré car il est de la même taille et partage le même habitat, mais il ne possède pas une queue aussi longue et les marbrures de la robe[1].

Taxinomie

Évolution et sous-espèces

Représentation du Chat marbré en 1888, deux ans après la parution de la description originale.

Assez peu étudiée, la place du Chat marbré par rapport aux autres félins a été discutée. Il partage des caractères communs aux petits félins (Felinae) et est génétiquement proche des grands félins (Pantherinae), et notamment du Tigre (Panthera tigris)[7]. Pour cette raison, le Chat marbré a pu faire partie de la sous-famille des Pantherinae comme des Felinae[Note 2]. Plusieurs modèles phylogéniques ont placé la Panthère nébuleuse et le Chat marbré dans un même genre, soit dans Pardofelis, soit dans Neofelis[8] - [9] en raison de la grande ressemblance morphologique entre ces deux félins. Toutefois, dans les années 1990, il a été soulevé que le Chat marbré était trois fois plus petit que la Panthère nébuleuse et que son crâne était beaucoup plus rond[9].

Des travaux menĂ©s en 2007 ont montrĂ© que les fĂ©lins ont divergĂ© en huit lignĂ©es. Les Pardofelis en composent la deuxième lignĂ©e qui a divergĂ© il y a 9,4 millions d'annĂ©es. Le Chat marbrĂ© est le premier Ă  diverger de l'ancĂŞtre commun Ă  tous les Pardofelis, il y a 5,4 millions d'annĂ©es. Selon ces Ă©tudes, la Panthère nĂ©buleuse appartient Ă  la lignĂ©e des panthères et n'est donc pas apparentĂ©e aux Pardofelis[10]. Le Chat marbrĂ© est donc proche du Chat bai (Pardofelis badia) et du Chat de Temminck (Pardofelis temminckii). Ces deux chats Ă©taient les seuls reprĂ©sentants du genre Catopuma et ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s en 2008 dans le genre Pardofelis[11]. Des Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques effectuĂ©es sur huit espèces de fĂ©lins ont montrĂ© que le Chat marbrĂ© faisait bien partie de la sous-famille des Felinae tandis que la Panthère nĂ©buleuse, bien que très proche du Chat marbrĂ©, appartient aux Pantherinae[12].

Arbre phylogénétique du genre Pardofelis[10]

Pardofelis

Pardofelis marmorata - Chat marbré




Pardofelis temminckii - Chat de Temminck



Pardofelis badia - Chat bai




Selon Mammal Species of the World[13], il existe deux sous-espèces reconnues : Pardofelis marmorata marmorata vivant sur la péninsule indochinoise et les îles de Sumatra et Bornéo[14] et Pardofelis marmorata charltonii qui se rencontre au Népal, dans les provinces du Sikkim et de l'Assam et dans la partie septentrionale du Myanmar[14]. Une troisième sous-espèce Pardofelis marmorata longicaudata est parfois ajoutée[5].

Synonymes

Le Chat marbré a été connu sous de nombreux noms scientifiques, correspondant aujourd'hui à des synonymes de l'espèce ou de l'une de ses sous-espèces[15] :

  • Felis diardii, nomen dubium Ă  la description trop floue, dĂ©crit par Georges Cuvier en 1823 et nommĂ© en l'honneur de son Ă©lève Pierre-MĂ©dard Diard ;
  • Felis diardii (Jardine, 1834), considĂ©rĂ© comme synonyme de la sous-espèce P. m. marmorata[16] ;
  • Felis marmorata, considĂ©rĂ© comme protonyme et dont la description fut publiĂ©e par William Charles Linnaeus Martin le 8 novembre 1836, souvent portant la date de 1837[17] ;
  • Felis longicaudatus, utilisĂ© par Henri-Marie Ducrotay de Blainville en 1839, est considĂ©rĂ© comme synonyme de la sous-espèce P. m. marmorata[16] ;
  • Leopardus marmoratus Gray, 1846 ;
  • Felis ogilbi Hodgson, 1846 ou 1847, considĂ©rĂ© comme synonyme de la sous-espèce P. m. charltonii[18] ;
  • Uncia marmorata Gray, 1854 ;
  • Uncia chaltoni Gray, 1854 ;
  • Leopardus duvaucellii Hodgson, 1863, considĂ©rĂ© comme synonyme de la sous-espèce P. m. charltonii[18] ;
  • Leopardus dorsul Gray, 1863, considĂ©rĂ© comme synonyme de la sous-espèce P. m. charltonii[18] ;
  • Catolynx marmoratus Gray, 1867 ;
  • Catolynx chaltoni Gray, 1867 ;
  • Felis scripta Milne Edwards, 1874, nomen dubium.

Comportement

Le Chat marbré est un habile grimpeur des forêts tropicales humides.

Le Chat marbrĂ© reste mĂ©connu, et on sait peu de choses sur son comportement et son rĂ©gime alimentaire : sa structure sociale est probablement solitaire, comme la plupart des fĂ©lins[19]. En captivitĂ©, on le considère comme un fĂ©lin au tempĂ©rament docile et apprivoisable[5]. Le Chat marbrĂ© est un fĂ©lin arboricole particulièrement habile et essentiellement nocturne. Sa longue queue lui servant de balancier, il est capable de se suspendre uniquement par les pattes arrière et de descendre des arbres la tĂŞte en avant. Sa façon de se dĂ©placer dans les arbres Ă©voque celle des primates[20]. Ă€ BornĂ©o, il est possible qu'il soit plus souvent au sol[5]. Il parcourt son territoire après le crĂ©puscule, en suivant toujours les mĂŞmes chemins (comme les singes) ou se cache et guette sa proie[21]. Il s'attaque aux Ă©cureuils, aux petits reptiles, aux grenouilles, Ă  la roussette gĂ©ante[3], aux rats et aux oiseaux[9] ; on pense que son rĂ©gime alimentaire est essentiellement composĂ© d'oiseaux et d'Ă©cureuils. En captivitĂ©, il refuse les charognes[22]. Durant l'Ă©tude de Lon Grassman faite sur un Chat marbrĂ© femelle, les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© un territoire couvrant environ 5,3 km2. La femelle parcourait au moins 477 mètres chaque jour et semblait le plus souvent active durant la nuit et le crĂ©puscule[23].

L'ensemble des données sur la reproduction du Chat marbré est issu d'observations faites en captivité : seules trois portées sont nées dans des parcs zoologiques[5]. Il ne semble pas y avoir de saison de reproduction[19]. Après 66[5] à 81 jours de gestation, jusqu'à quatre chatons naissent aveugles et tachetés de noir[3]. Leur pelage est plus foncé que celui des adultes et les marbrures n'apparaissent qu'à l'âge de six semaines. Les chatons ne pèsent que 100 à 115 g à la naissance et les yeux ne s'ouvrent qu'à partir de 14 jours[3]. Ils commencent à se nourrir de viande à environ soixante jours pour être sevrés à environ 120 jours[22]. La maturité sexuelle est de 21 mois pour les mâles comme pour les femelles[3]. La longévité est légèrement supérieure à douze ans en captivité[24].

Les vocalisations du Chat marbrĂ© incluent divers miaulements. Il s'agit le plus souvent d'un long « maou » aigu qu'il peut Ă©mettre irrĂ©gulièrement durant de longues pĂ©riodes. Il utilise Ă©galement ce cri sur des intervalles courts, avec une sĂ©rie de huit Ă  dix appels sĂ©parĂ©s de courtes pauses d'une seconde. Lors de la pĂ©riode d'Ĺ“strus, les cris sont beaucoup plus variĂ©s et frĂ©quents : mâle et femelles communiquent par divers grognements et gargouillis[19]. Le Chat marbrĂ© est Ă©galement capable de ronronner[5].

Chorologie

Habitat

Le Chat marbrĂ© vit principalement dans les forĂŞts tropicales humides mais il a aussi Ă©tĂ© observĂ© dans les forĂŞts secondaires de ThaĂŻlande et du ViĂŞt Nam[25] et les forĂŞts mixtes. Des observations ont Ă©tĂ© rapportĂ©es entre 1 500 et 3 000 mètres d'altitude au pied de l'Himalaya[3], mais il semble que ce fĂ©lin prĂ©fère les faibles altitudes plutĂ´t que les montagnes[9]. Il est capable de vivre dans des forĂŞts modifiĂ©es par l'exploitation forestière[25], et des observations ont Ă©tĂ© faites près de mangroves ou sur les rives abruptes recouvertes de buissons d'une rivière[9].

RĂ©partition

L'aire de répartition du Chat marbré est clairsemée.

Le Chat marbré est présent sur les territoires suivants : Bhoutan, Cambodge, Chine, île de Bornéo, île de Sumatra, Inde, Malaisie, Myanmar, Népal, Laos, Thaïlande, Viêt Nam[8]. Sa présence au Bangladesh est très débattue[9].

Difficile à observer dans son milieu naturel, il est assez mal connu. Les observations permettant de certifier sa présence sont rares : une seule observation a été faite au Népal[25] en 1981, quelques rapports de présence dans les provinces chinoises du Yunnan et du Guangxi[25]. La première photo dans la nature est prise en 1994 au sanctuaire de faune de Huay Kha Khaeng par des pièges photographiques ce qui atteste sa présence en Thaïlande[9]. De nouvelles photographies ont été prises dans le sanctuaire de Lanjak Entimau en Malaisie, quelques photos prises en 2002 dans le sanctuaire de faune de Phu Khieo en Thaïlande[23] et plus récemment, une photographie dans la réserve naturelle de Dangku au sud de l'île de Sumatra en 2006[26].

Menaces et statut légal

Les principales menaces sont la déforestation et peut-être le braconnage local[19]. Le commerce de fourrure est toujours une menace, par exemple, en 1998, le bulletin de TRAFFIC a répertorié la mise en vente de seize peaux de Chats marbrés sur le marché de Tachileik au Myanmar[27]. Discret, il a tendance à fuir les zones où les humains vivent, mais sa réelle tolérance à l'intrusion humaine est méconnue. En raison de la déforestation qui a grandement réduit son habitat[Note 3], l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le classe comme « vulnérable » depuis 2002[8]. Il est inscrit en Annexe I de la CITES, ce qui interdit toute forme de commerce international du Chat marbré[28].

La chasse est régulée au Laos et à Singapour, autorisée en dehors des réserves naturelles au Bhoutan et au Brunei[5] et interdite au Bangladesh, au Cambodge, dans la province chinoise du Yunnan, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, au Myanmar (ex-Birmanie), au Népal et en Thaïlande[4].

Présence dans la nature

Ses effectifs sont difficiles Ă  quantifier. Les chercheurs ne savent pas si les observations sont rares parce que les effectifs sont peu nombreux, ou tout simplement parce que c'est une espèce discrète qui vit dans un environnement difficile d'accès[19]. Lorsque des Ă©tudes sont menĂ©es Ă  partir de pièges photographiques, les photographies du Chat marbrĂ© sont toujours moins nombreuses en comparaison avec d'autres fĂ©lins, ce qui peut prĂ©sager d'une raretĂ© de l'espèce ; cependant ses mĹ“urs arboricoles pourraient le prĂ©server de photographies au sol[29]. Les populations du Chat marbrĂ© sont estimĂ©es depuis 2008 par l'UICN Ă  moins de 10 000 individus matures sur l'ensemble de son aire de rĂ©partition, sans qu'il y ait de populations isolĂ©es supĂ©rieures Ă  1 000 individus[8].

Présence en captivité

Moins de dix individus sont détenus en captivité[7]. En 1989, l’International Species Information System (ISIS) répertoriait seulement quatre individus[22]. En 1994, seuls deux parcs zoologiques en possédaient : le parc zoologique d'Agrate en Italie et le zoo de Chonburi en Thaïlande[30]. En 2009, seuls trois spécimens sont répertoriés par ISIS ; ils sont détenus par le zoo de Chonburi et l'Al Bustan Wildlife Breeding Center[31].

Le Chat marbré a toujours été rare en captivité. Le , le Jardin Zoologique de Londres obtient le premier Chat marbré en captivité capturé dans l'Assam[32]. Aux États-Unis, le parc zoologique national de Washington obtient un spécimen en 1910, puis une paire de Chats marbrés est envoyée au zoo de Saint-Louis en 1937. Le zoo de San Diego se procure un couple provenant de l'île de Sumatra en 1964, mais ils ne supportent pas bien le voyage : en effet, la femelle meurt moins d'une semaine après sa venue dans l'établissement[14].

Une étude sur la possibilité de clonage thérapeutique a montré que le développement des embryons à partir de fibroblastes de Chat marbré est possible avec des ovocytes de chat domestique et de lapin. Selon l'auteur, l'utilisation du clonage pourrait permettre la future naissance de Chats marbrés[33].

Projets de recherche

Logo du Bornean Wild Cat and Clouded Leopard Project représentant une Panthère nébuleuse.

Menée par Lon Grassman de février 1999 à mars 2003, une étude portant sur quatre espèces de félins en Thaïlande[Note 4] a été menée au sanctuaire faunique de Phu Khieo. Le but de l'étude était de connaître les déplacements de ces petits félins, la superficie et le chevauchement des territoires ainsi que leurs proies. En second lieu, l'étude portait sur les données chimiques des animaux capturés ainsi que sur l'identification de leurs ectoparasites. Les recherches s'appuyaient sur la pose de colliers émetteurs, l'utilisation de pièges photographiques et l'analyse des matières fécales. Une unique femelle de Chat marbré a pu être capturée mais a perdu sa balise émettrice au bout d'un mois. Peu d'informations ont pu être collectées, mais cela a permis d'établir pour la première fois[22] quelques données sur le territoire et l'activité de ce félin[23].

Le Bornean Wild Cat and Clouded Leopard Project est un projet de recherche dont le but est d'étudier conjointement les cinq espèces de félins de l'île de Bornéo[Note 5], dont les mœurs ne sont pas bien connues[Note 6] À terme, le projet devrait proposer un programme de conservation des félins sauvages de Bornéo[34]. L'aire d'étude est fixée sur la Danum Valley Conservation Area, une forêt de diptérocarpacées du territoire de Sabah dont une partie est modifiée par l'abattage sélectif depuis les années 1960. Les recherches sont basées sur des pièges photographiques et la capture d'individus afin de les équiper d'un collier émetteur. Commencé en 2007, le projet devrait durer trois ans[35] et a permis de récolter plusieurs photographies de Chat marbré, malheureusement trop peu nombreuses pour pouvoir évaluer la densité de population de ce félin[36].

Notes et références

Notes

  1. Typographie selon le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 2002, édition octobre 2007 (ISBN 978-2-7433-0482-9), p. 37.
  2. La base NCBI le considère toujours comme un Pantherinae.
  3. Le sud-est de l'Asie est la région du globe où la déforestation est la plus intense.
  4. La Panthère nébuleuse, le Chat-léopard, le Chat marbré et le Chat de Temminck.
  5. La Panthère nébuleuse de Bornéo (Neofelis diardi), le Chat marbré (Pardofelis marmorata), le Chat à tête plate (Prionailurus planiceps), le Chat léopard du Bengale (Prionailurus bengalensis) et le Chat bai (Pardofelis badia).
  6. Les connaissances acquises durant ce projet doivent permettre de mieux comprendre le comportement et l'écologie de ces félins et de situer leur réponse à des environnements modifiés par l'exploitation forestière. Le projet permet également aux scientifiques et étudiants locaux de se familiariser aux recherches sur le terrain et de sensibiliser la population locale à la protection de leur faune.

Références

  1. (fr) Peter Jackson et Adrienne Farrell Jackson (trad. Danièle Devitre, prĂ©f. Dr Claude Martin, ill. Robert Dallet et Johan de Crem), Les FĂ©lins : Toutes les espèces du monde, Turin, Delachaux et NiestlĂ©, coll. « La bibliothèque du naturaliste », , 272 p., reliĂ© (ISBN 978-2603010198 et 2-603-01019-0), « Chat marbrĂ© », p. 137.
  2. Collectif, Histoire naturelle, Flammarion, , 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Chat marbré page 581
  3. (fr) Rémy Marion (dir.), Cécile Callou, Julie Delfour, Andy Jennings, Catherine Marion et Géraldine Véron, Larousse des félins, Paris, Larousse, , 224 p. (ISBN 2-03-560453-2 et 978-2035604538, OCLC 179897108)., « Chat marbré Pardofelis marmorata », p. 104.
  4. (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Pardofelis marmorata .
  5. (en) Référence Animal Diversity Web : espèce Pardofelis marmorata.
  6. (en) Lon I. Grassman Jr, Michael E. Tewes, Nova J. Silvy et Kitti Kreetiyutanont, « Ecology of three sympatric felids in a mixed evergreen forest in North-Central Thailand », Journal of Mammalogy, vol. 1, no 86,‎ , p. 29-38 (lire en ligne).
  7. Peter ed Adrienne Farrell Jackson, op. cit., p. 138.
  8. (en) Référence UICN : espèce Pardofelis marmorata (Martin, 1837).
  9. (en) Peter Jackson, « Marbled Cat Pardofelis marmorata », sur http://www.catsg.org/, Cat Specialist Group (consulté le ).
  10. Stephen O’Brien et Warren Johnson, « L’évolution des chats », Pour la science, no 366,‎ (ISSN 0153-4092).
  11. (en) Référence UICN : espèce Pardofelis badia (Gray, 1874).
  12. (en) N. Srisamoot, A. Chaveerach, S. Nuchadomrong, N. Sattayasai, P. Chaveerach, A. Tanomtong et K. Pinthong, « Genetic relationships among wild Felidae in Thailand using AFLP markers », Pakistan Journal of Biological Sciences, vol. 10,‎ , p. 2639-2645 (lire en ligne).
  13. (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pardofelis marmorata Martin, 1836 (consulté le )
  14. (en) James Dolan, « A description of two small Asiatic Felines : Felis (Pardofelis) marmorata Martin, 1836; Felis (Prionailurus) planiceps Vigors & Horsfield, 1827 », sur http://library.sandiegozoo.org/, Zoo de San Diego, (consulté le ).
  15. (en) John Anderson, Catalogue of Mammalia in the Indian Museum, Calcutta, (lire en ligne), p. 221.
  16. (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pardofelis marmorata marmorata Martin, 1836 (consulté le ).
  17. Martin 1836, p. 107-108.
  18. (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pardofelis marmorata charltonii Gray, 1846 (consulté le ).
  19. Peter et Adrienne Farrell Jackson, op. cit., p. 140.
  20. RĂ©my Marion, op. cit., p. 133.
  21. Jiří Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Gründ, , 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Chat marbré page 31
  22. (en) Melvin E. Sunquist et Fiona Sunquist, Wild cats of the world, University of Chicago Press, , 452 p. (ISBN 0226779998 et 9780226779997, lire en ligne), p. 374-375.
  23. (en) Lon I. Grassman Jr., « Thailand Cat Project - Final Report », sur http://fauvesdumonde.free.fr, Cat Action Treasury, (consulté le ).
  24. Peter et Danielle Farrell Jackson, op. cit., p. 142.
  25. Peter et Adrienne Farrell Jackson, op. cit., p. 139.
  26. (en) « Rare marbled cat photographed in Sumatra », sur http://www.zsl.org/, Zoological Society of London, (consulté le ).
  27. (en) Peter Jackson, « Continuing Tiger Toll », Cat News, no 31,‎ , p. 11 (ISSN 1027-2992).
  28. (fr+en) Référence CITES : espèce Pardofelis marmorata (Martin,1837) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) .
  29. (en) Mohammed Azlan, « Mammal Diversity and Conservation in a Secondary Forest in Peninsular Malaysia », Biodiversity and Conservation, Springer Netherlands, vol. 15, no 3,‎ , p. 1013-1025 (ISSN 0960-3115, lire en ligne).
  30. Peter et Adrienne Farrell Jackson, op. cit., p. 262.
  31. (en) ISIS, Pardofelis marmorata sur le site d'ISIS Species Holdings. Consulté le 9 novembre 2009.
  32. (en) Adamant Media, List of the Vertebrated Animals Now or Lately Living in the Gardens of the Zoological Society of London, Adamant Media Corporation, , 701 p. (ISBN 1402185006 et 9781402185007, lire en ligne), p. 51.
  33. (en) A. Thongphakdee, P. Numchaisrika P., S. Omsongkram, K. Chatdarong, S. Kamolnorranath, S. Dumnui, M. Techakumphu, « In vitro development of marbled cat embryos derived from interspecies somatic cell nuclear transfer », Reproduction in Domestic Animals, vol. 41,‎ , p. 219-226 (lire en ligne).
  34. (en) Andy Hearn, « Project Overview », sur http://borneanwildcat.blogspot.com, Bornean Wild Cat and Clouded Leopard Project, (consulté le ).
  35. (en) Andy Hearn, « Project Mission », sur http://borneanwildcat.blogspot.com/, Bornean Wild Cat and Clouded Leopard Project, (consulté le ).
  36. (en) Bornean Wild Cat and Clouded Leopard Project, First wild cat photos from Tabin!, Mammals residing in the oil palm plantations, Project Update August 2008 et Project Update July '08, sur http://borneanwildcat.blogspot.com/. Consulté le 10 novembre 2009.

Annexes

Articles connexes

Références taxinomiques

Liens externes

Bibliographie

  • (en) William Charles Linnaeus Martin, « Description of a new species of the genus Felis », Proceedings of the Zoological Society of London,‎ , p. 107-108 (lire en ligne)
  • (fr) RĂ©my Marion (dir.), CĂ©cile Callou, Julie Delfour, Andy Jennings, Catherine Marion et GĂ©raldine VĂ©ron, Larousse des fĂ©lins, Paris, Larousse, , 224 p. (ISBN 2-03-560453-2 et 978-2035604538, OCLC 179897108).
  • (en) Melvin E. Sunquist et Fiona Sunquist, Wild cats of the world, University of Chicago Press, , 452 p. (ISBN 0226779998 et 9780226779997, lire en ligne)
  • (fr) Peter Jackson et Adrienne Farrell Jackson (trad. Danièle Devitre, prĂ©f. Dr Claude Martin, ill. Robert Dallet et Johan de Crem), Les FĂ©lins : Toutes les espèces du monde, Turin, Delachaux et NiestlĂ©, coll. « La bibliothèque du naturaliste », , 272 p., reliĂ© (ISBN 978-2603010198 et 2-603-01019-0)
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