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Causse-BĂ©gon

Causse-Bégon est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Causse-BĂ©gon
Causse-BĂ©gon
Le village de Causse-BĂ©gon.
Blason de Causse-BĂ©gon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Brigitte Évesque
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30074
DĂ©mographie
Population
municipale
26 hab. (2020 en augmentation de 73,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 03â€Č 46″ nord, 3° 21â€Č 39″ est
Altitude Min. 498 ou 513 m
Max. 928 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Causse-BĂ©gon
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Causse-BĂ©gon
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Causse-BĂ©gon
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Causse-BĂ©gon

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le TrĂšvezel et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Causse-BĂ©gon est une commune rurale qui compte 26 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 117 habitants en 1831. Ses habitants sont appelĂ©s les Caussenards ou Caussenardes.

    Le causse Bégon est aussi le nom d'un des petits causses : celui qui sépare la riviÚre Dourbie au sud de son affluent le TrÚvezel au nord. L'est de ce petit causse est situé dans la commune de Causse-Bégon (Gard) et l'ouest dans la commune de Nant (département de l'Aveyron).

    GĂ©ographie

    Généralités

    Vue en direction de l'est depuis le village de Causse-BĂ©gon.

    Dans l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement du Gard et limitrophe de celui de l'Aveyron, la commune de Causse-BĂ©gon couvre l'essentiel d'un petit plateau calcaire, le causse BĂ©gon, faisant partie des Grands Causses. Il est dĂ©limitĂ© au sud par la vallĂ©e de la Dourbie et au nord par celle de son affluent le TrĂšvezel, et se prolonge Ă©galement sur une petite partie de la commune de Nant dans l'Aveyron.

    Le territoire communal de Causse-BĂ©gon, de forme triangulaire, s'Ă©tend sur 7,67 km2 et fait partie du parc national des CĂ©vennes. Au nord, les gorges du TrĂšvezel, hautes de 300 Ă  400 mĂštres, marquent la limite communale sur cinq kilomĂštres.

    L'altitude minimale, 498 ou 513 mĂštres[Note 1], se trouve localisĂ©e Ă  l'extrĂȘme nord-ouest, lĂ  oĂč la vallĂ©e du TrĂšvezel quitte la commune et entre sur celle de Nant. L'altitude maximale avec 928 mĂštres est situĂ©e au Montusclat[Carte 1], un kilomĂštre au nord-ouest du village de Causse-BĂ©gon.

    En bordure de la route dĂ©partementale (RD) 295, le village de Causse-BĂ©gon est situĂ©, en distances orthodromiques, 21 kilomĂštres Ă  l'ouest-nord-ouest du Vigan et 23 kilomĂštres Ă  l'est-sud-est du centre-ville de Millau. Le seul autre lieu de peuplement de la commune se situe Ă  un kilomĂštre au nord-est, au terminus de cette RD 295, au hameau des UbertariĂšs.

    La commune est Ă©galement desservie au nord-ouest dans les gorges du TrĂšvezel par la RD 157.

    Communes limitrophes

    Carte de Causse-BĂ©gon et des communes avoisinantes.

    Seules trois communes entourent Causse-Bégon : TrÚves au nord et au nord-est, et deux communes du département de l'Aveyron : Saint-Jean-du-Bruel au sud et Nant à l'ouest.

    Au nord-ouest, son territoire est distant de moins de 500 mĂštres de celui de LanuĂ©jols.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 257 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Sauveur Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[6] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 428,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  23 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[15] - [16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants »[18], d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse BĂ©gon, ainsi que les gorges qui les sĂ©parent. Sept espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espĂšces de rapaces[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[20] : les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [20] : le « causse BĂ©gon et Pas de l'Âne CanayĂšre » (2 277 ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[22].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Causse-BĂ©gon.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Causse-Bégon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [23] - [I 1] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (58,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (29,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (29,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,9 %), prairies (16,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Causse-BĂ©gon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le TrĂšvezel. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1994[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Causse-Bégon.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 52,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 18 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 13 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 72 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Causse-BĂ©gon est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[32].

    Toponymie

    La plus ancienne mention Ă©crite connue du lieu date de l'an 1321 sous la forme lo Causse Bego[33].

    Histoire

    Causse-BĂ©gon a fait partie de la communautĂ© de TrĂšves jusque vers la fin du XVIIe siĂšcle ; il en fut dĂ©tachĂ© Ă  cette Ă©poque pour former, avec la Baumelle et les UbertariĂšs, une communautĂ© sĂ©parĂ©e. Il faisait partie de la viguerie du Vigan et Meyrueis et de l'archiprĂȘtrĂ© de Meyrueis.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement du Vigan. Précédemment dépendante du canton de TrÚves, elle est rattachée au canton du Vigan depuis 2015.

    Liste des maires

    La mairie en 2019.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 ? Bernard Brouillet DVD
    ? mai 2020 Christian Évesque
    mai 2020 En cours Brigitte Évesque

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 26 habitants[Note 9], en augmentation de 73,33 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    676784108117116100108109
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    999992829094848168
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    574837424949482029
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    423432322323202012
    2015 2020 - - - - - - -
    1826-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Causse-BĂ©gon, avec 20 habitants en 2017, est la commune la moins peuplĂ©e du dĂ©partement du Gard, juste devant Revens (21 habitants).

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]0 %0 %5,9 %
    DĂ©partement[I 5]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  14 personnes, parmi lesquelles on compte 88,2 % d'actifs (82,4 % ayant un emploi et 5,9 % de chĂŽmeurs) et 11,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte emplois en 2018, contre 5 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 13, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,6 %[I 8].

    Sur ces 13 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, la totalité des habitants utilise un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues[I 10].

    Activités hors agriculture

    Deux Ă©tablissements[Note 11] seulement relevant d’une activitĂ© hors champ de l’agriculture sont implantĂ©s Ă  Causse-BĂ©gon au [I 11].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations3334
    SAU[Note 12] (ha)1 101754727570

    La commune est dans le Causse Noir, une petite rĂ©gion agricole concernant six communes Ă  l'extrĂȘme-ouest du dĂ©partement du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'Ă©levage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (trois en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 570 ha[40] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Croix de carrefour au village de Causse-BĂ©gon.

    TĂ©moignages du passĂ© prĂ©historique de la rĂ©gion, sur le territoire communal ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s le dolmen du Sot del Viala[41] et l'un des trois menhirs de la Plaine-des-Baldits[42]. Au sud, Ă  moins de 150 mĂštres du territoire communal, sur le territoire de la commune aveyronnaise de Saint-Jean-du-Bruel, trois autres menhirs ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s : les deux autres menhirs de la Plaine-des-Baldits[43] - [44] ainsi que le menhir de Pal[45].

    Causse-Bégon est l'une des rares communes françaises sans église.

    HĂ©raldique

    Blason de Causse-BĂ©gon Blason
    De gueules à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ, surmontée de trois fleurs de lis d'argent rangées en chef[46].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux valeurs diffĂ©rentes pour l'IGN, 498 mĂštres sur la carte et 513 sur son ancien site.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. « le Portalet » sur Géoportail (consulté le 4 avril 2020)..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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