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Carthame des teinturiers

Carthamus tinctorius

Carthamus tinctorius
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Représentation du Carthame des teinturiers dans l'ouvrage Deutschlands Flora in Abbildungen, 1796

EspĂšce

Carthamus tinctorius
L., 1753

Le Carthame des teinturiers ou Safran des teinturiers (Carthamus tinctorius L.), parfois appelĂ© Safran bĂątard, est une plante herbacĂ©e tinctoriale et olĂ©agineuse de la famille des Asteraceae, connu uniquement Ă  l’état cultivĂ©. Il est originaire de Turquie centrale et orientale et d’Iran mais qui a Ă©tĂ© introduite depuis l’AntiquitĂ© dans un trĂšs grand nombre de pays.

L’espĂšce est originaire de zone aride, ayant des pluies saisonniĂšres. Elle dĂ©veloppe une racine pivotante profonde lui permettant de survivre dans ces environnements arides.

Elle fournissait une teinture jaune-rouge extraite de ses fleurs, qui servait Ă  teindre les textiles et Ă  colorer les aliments. On la cultivait dĂ©jĂ  en Égypte antique 2 000 ans av. J.-C.. Depuis les annĂ©es 1950, elle est cultivĂ©e pour l’huile de carthame qui est extraite de ses graines.

Nomenclature et Ă©tymologie

Le nom Carthamus tinctorius a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  l’espĂšce par LinnĂ© en 1753 dans Species Plantarum 2: 830.

Le nom de genre Carthamus est empruntĂ© au latin mĂ©diĂ©val carthamo au IXe siĂšcle, lui-mĂȘme pris au nom arabe de la plante, qĆ«rtĆ«m[1].

L’épithĂšte spĂ©cifique tinctorius est empruntĂ© au latin et signifie « tinctorial ».

Les appellations de Safran des teinturiers ou de Safran bĂątard viennent de l'usage commun d'une falsification, consistant Ă  faire passer pour du safran (une Ă©pice obtenue normalement Ă  partir des stigmates rouges du Crocus sativus), des fleurs rouges de carthame des teinturiers. C’est le safran en poudre qui est le plus falsifiĂ© avec du curcuma, du paprika, des fleurs rouges de carthame des teinturiers.

Origine

Inflorescence de Carthame.
Carthamus tinctorius - Muséum de Toulouse

Carthamus tinctorius n’est connu qu’à l’état cultivĂ©, mais il est totalement interfertile avec les espĂšces du genre Carthamus qui partagent avec lui le mĂȘme nombre de chromosomes (2n=2x=24 chromosomes) : C. persicus Willd. (Syrie, Anatolie, haute MĂ©sopotamie), C. oxyacanthus M. Bieb. (Iran, Afghanistan, Asie centrale), C. palestinus Eig. (des dĂ©serts d’IsraĂ«l Ă  l’Irak)[2] - [3]. Il a probablement Ă©tĂ© domestiquĂ© au Proche-Orient Ă  partir de C. persicus.

Histoire de la culture

Le carthame est une des plus anciennes cultures de l'humanitĂ©[4]. Il est attestĂ© dans les textes mĂ©sopotamiens (akkadien azupiru) mais c’est en Égypte que l’on trouve ses premiers restes archĂ©ologiques.

L'analyse chimique de textiles de l'Egypte antique datant de la XIIe dynastie (de -1991 à env. -1785) a permis d'identifier des colorants fabriqués à partir de carthame[5]. Il a été aussi trouvé des guirlandes faites de carthame sur les momies de la XVIIIe dynastie ou des graines dans la tombe du pharaon Toutùnkhamon (-1345 ; -1327)[6].

John Chadwick rapporte que le nom grec de carthame a plusieurs formes en linĂ©aire B : un carthame blanc, qui est mesurĂ©, et un rouge qui est pesĂ©. « L'explication est qu'il y a deux parties de la plante qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es, les graines pĂąles et les fleurons rouges »[7].

Pline, l’encyclopĂ©diste romain du Ier siĂšcle, indique que « Les Égyptiens... vantent surtout le cnĂ©cos, inconnu de l’Italie, apprĂ©ciĂ© pour l’huile tirĂ©e de sa graine et non comme aliment » (HN 21, 90). Le cnĂ©cos en latin et knĂ©kos en grec ancien, est le carthame dĂ©crit par ThĂ©ophraste (6, 4, 5), Dioscoride (MM, 4, 188) et Pline (HN, 21, 90)[8].

Le carthame est arrivĂ© tĂŽt en Inde oĂč il s’est diversifiĂ© en se croisant avec le Carthamus oxyacanthus. Son nom sanscrit est kusumbha.

Il atteint la Chine vers le IIIe siĂšcle. Sous le nom de honghua çșąèŠ± morph. « fleur rouge » en chinois, il est cultivĂ© intensivement pour son colorant, en particulier le long du Yangzi jiang et au Sichuan. Le procĂ©dĂ© d’extraction de la teinture est dĂ©crit dans Tiangong Kaiwu, une encyclopĂ©die des techniques publiĂ©e en 1634. On y lit « Les fleurs de carthame sont cueillies le matin quand elles sont encore couvertes de rosĂ©e ; elles sont ensuite bien pilonnĂ©es. Puis mises dans un sac de tissu que l’on plonge dans l’eau [un certain temps] ; aprĂšs le sac est pressĂ© pour en exprimer le jus jaune » (Tiangong Kaiwu [9], chap. 3). AprĂšs l’extraction du jus jaune, le rĂ©sidu solide est mis dans un mĂ©lange acide afin d’obtenir un pigment rouge vif. De la Chine, il est introduit au Japon, oĂč il est devenu une importante source d’huile culinaire

De l’Égypte, le carthame a gagnĂ© le Soudan et l’Afrique du Nord. Depuis le Proche-Orient, il s’est rĂ©pandu vers l’ouest, en Europe et en AmĂ©rique.

Le carthame Ă©tait cultivĂ© en France comme plante tinctoriale (Midi, Lyonnais, Alsace, au XVIIe siĂšcle) et en Europe. Au XIXe siĂšcle, il fut l’une des deux plantes tinctoriales les plus importantes avec l’indigo.

À partir des annĂ©es 1950, le carthame a vu sa culture dĂ©clinĂ©e avec l’arrivĂ©e des colorants synthĂ©tiques. Il subsiste comme colorant alimentaire du Proche-Orient Ă  l’Inde. Ailleurs, il est cultivĂ© comme plante olĂ©agineuse.

Description

Le Carthame des teinturiers est une plante herbacĂ©e annuelle, autogame, trĂšs ramifiĂ©e, ressemblant au chardon. C'est une bonne plante mellifĂšre. À partir d’une rosette de feuilles Ă©merge une tige ramifiĂ©e lorsque la durĂ©e du jour et la tempĂ©rature augmentent.

Les plantes mesurent de 30 Ă  150 cm de hauteur[10] avec des tiges Ă©rigĂ©es blanches. Les feuilles du bas et du milieu sont sessiles, lancĂ©olĂ©es Ă  elliptiques, simples, de 7–15 cm de long sur 2,5–6 cm de large, Ă  bord dentĂ© Ă©pineux ; les feuilles supĂ©rieures sont de taille dĂ©croissante[11].

Les capitules font 2,5 cm de diamĂštre ; ils portent 5 rangĂ©es de bractĂ©es (ou phyllaires), ovales-lancĂ©olĂ©es Ă©pineuses, d’oĂč Ă©mergent un grand nombre de fleurs (ou fleurons) bisexuĂ©es, Ă  corolle tubulĂ©e 5 lobes, jaune-orangĂ© (ou jaunes, ou rouges parfois blanches selon les variĂ©tĂ©s). Chaque branche a gĂ©nĂ©ralement de une Ă  cinq tĂȘtes de fleurs contenant 15 Ă  20 graines par tĂȘte[10].

Les fruits sont des akĂšnes, ovoĂŻdes Ă  ellipsoĂŻdes, d’environ 6–8 mm de long, Ă  quatre angles, de couleur blanche ou grise[2]. Ils arrivent Ă  maturitĂ© 30 Ă  35 jours aprĂšs la floraison[10], lorsque la plupart des feuilles brunissent.

Le pigment rouge extrait du carthame est la carthamine.

  • Tige dressĂ©e
    Tige dressée
  • Capitule jaune, feuilles Ă©pineuses
    Capitule jaune, feuilles Ă©pineuses
  • Capitule rouge, feuilles inermes
    Capitule rouge, feuilles inermes

Distribution

Selon POWO, le carthame des teinturiers serait originaire de Turquie centrale et orientale et d’Iran[12]. Il n’existe pas Ă  l’état sauvage et a probablement Ă©tĂ© domestiquĂ© Ă  partir de Carthamus persicus, originaire de Syrie, Anatolie, haute MĂ©sopotamie.

Il a Ă©tĂ© introduit dans presque tous les pays d’Europe, d’Afrique du Nord, d’AmĂ©rique du Sud, d’Asie, d’Australie.

De nos jours, elle a pratiquement disparu d’Europe occidentale.

Liste des variétés

Selon NCBI (30 juin 2013)[13], il existe des formes sans Ă©pines et des formes avec Ă©pines:

  • variĂ©tĂ© Carthamus tinctorius var. inermis
  • variĂ©tĂ© Carthamus tinctorius var. tinctorius

La forme inerme est préférée pour la récolte des fleurs pour faire du colorant, alors que les formes épineuses sont plus productives en huile[2].

Un cultivar inerme à branches érigées a été créé en Californie comme plante ornementale pour les bouquets secs, les fleurs séchées gardant une belle couleur rouge.

Culture

Comme le tournesol, le carthame se sÚme au printemps à raison de 10 à 30 kg par hectare selon le taux d'humidité qui limite la germination[10]

Son cycle est court: de 110 à 150 jours entre le semis et la récolte[10], suivant la variété et la date de semis. Il se récolte le plus souvent en août ou septembre, et en juillet quand il est semé à l'automne.

Le carthame pousse sur tous types de sols grùce à une profonde racine pivotante (jusqu'à 3 m de profondeur[10]) qui lui permet de prospérer dans des environnements arides.

La plante, originaire d'un climat avec une longue saison sĂšche et une saison des pluies limitĂ©es, supporte mal l'humiditĂ©. Ses dĂ©fenses sont trĂšs pauvres contre de nombreuses maladies fongiques dans des conditions pluvieuses, aprĂšs son stade plantule[10]. Cela limite considĂ©rablement les rĂ©gions dans lesquelles il peut ĂȘtre cultivĂ© commercialement dans le monde entier. La plante est aussi trĂšs sensible aux dĂ©gĂąts du gel (de la montaison Ă  la maturitĂ©)[10]. Elle supporte mal la concurrence des adventices et sa culture nĂ©cessite donc un dĂ©sherbage[10].

À maturitĂ©, la germination sur pied est Ă  redouter[10].

Utilisations

Les pistils des fleurs de carthame sont utilisés comme teinture ou fade substitut au safran (le plus souvent pour le vendre à des touristes peu connaisseurs).

Les fleurs

  • Teinture, colorant alimentaire

Les fleurs donnent deux colorants, un jaune et un rouge.

Le jaune, la carthamidine, est soluble dans l’eau et est utilisĂ© comme colorant alimentaire. Le rouge, la carthamine, permet de teindre les vĂȘtements[2].

La carthamine, de couleur jaune, vire au rouge-orange, par oxydation et apparition d’une fonction quinone pour donner la carthamone, glucoside de la chalcone d’un flavonol incolore, la carthamidine[14]. La fleur produit 25 Ă  36% de colorants jaunes et seulement 0.3 Ă  0.6% de colorant rouge. La carthamone comme la carthamine, utilisĂ©es autrefois comme teintures, ne le sont plus en raison de conditions Ă©conomiques dĂ©favorables, alors que la plante est toujours cultivĂ©e comme olĂ©agineuse.

En Chine, le rouge de carthame (yanzhi 胭脂) est prĂ©sent dans les peintures murales des IVe – VIe siĂšcles. Ce pigment Ă©tait fabriquĂ© Ă  partir des fleurs de carthame des teinturiers, de garance et de Kerria lacca. À partir du XVIe siĂšcle, le rouge cochenille commence Ă  ĂȘtre importĂ© en Chine et remplace peu Ă  peu le rouge de carthame[15].

Au XVIIIe siÚcle, les fleurs de carthame servaient en Angleterre à colorer des fromages, des saucisses et le pudding dans de telles quantités que ses propriétés purgatives se faisaient sentir. Il est aussi entré dans les produits de maquillage.

  • MatiĂšre mĂ©dicale

DĂšs que le carthame fut introduit en Chine, ses fleurs rouges suscitĂšrent l’intĂ©rĂȘt des apothicaires. À l’époque des Tang, ses fleurs furent introduites dans la pharmacopĂ©e chinoiseă€Šć”æœŹè‰ă€‹Tang bencao. Elles sont mentionnĂ©es dans de multiples pharmacopĂ©es, jusqu’à la plus renommĂ©e de toutes le Bencao gangmu de Li Shizhen[16].

Les graines

Graines de carthame permettent de fabriquer une huile

Le Carthame produit un fruit, un akÚne oléagineux, dont les graines sont utilisées pour produire des huiles alimentaires ou de massage, qui sont parfois intégrées à des produits cosmétiques pour les cheveux[n 1]. Cette huile au parfum prononcé est surtout utilisée à froid. Non raffinée, elle a une légÚre saveur de noisette et sa couleur se rapproche du jaune ambré foncé, tandis que raffinée, elle ne présente aucune saveur et sa couleur est plutÎt jaune pùle[n 2].

Les graines grillées se consomment en apéritif.

L'huile de carthame

Huile de carthame
(d'aprĂšs Ciqual[17])
NomTeneur moyenne
pour 100 g d’huile
Énergie900 kcal
Lipides100 g
AG saturés6,69 g
AG monoinsaturés44,7 g
AG polyinsaturés44,1 g
AG 16:0 palmitique4,43 g
AG 18:0 stéarique1,92 g
AG 18:1 ω9 olĂ©ique44,5 g
AG 18:2 ω6 linolĂ©ique13,3 g
AG 18:3 ω3 α-linolĂ©nique0,096 g
Vitamine E36,4 mg
Vitamine K15,05 ”g

L’huile de carthame est une huile alimentaire qu’il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser Ă  froid pour les salades, pour les soins de peau, ou en peinture Ă  l’huile. Elle est riche en acides gras monoinsaturĂ©s, reprĂ©sentĂ©s sous la forme d’acide olĂ©ique (44,5 %).

En Inde, on utilise l’huile en cuisine, pour l’éclairage et la fabrication de savon[2].

Les feuilles

Les jeunes feuilles de carthame peuvent se manger crues en salade ou cuites Ă  la vapeur. Et le bĂ©tail peut ĂȘtre nourri au carthame sans Ă©pines, en vert ou en foin. Des rĂ©sultats supĂ©rieurs Ă  la luzerne ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s en engraissement sur brebis. Le tourteau, trĂšs riche en protĂ©ines, est utilisĂ© avec succĂšs en alimentation du bĂ©tail.

Production

Le carthame produit à l'hectare de 5 à 30 quintaux de graines à écorce épaisse, de couleur blanche ou quelquefois nacrées et striées de multiples couleurs, plus rarement complÚtement noires. La graine de carthame ressemble à une petite graine de tournesol.

Les graines dĂ©cortiquĂ©es quoiqu'amĂšres sont comestibles et trĂšs nutritives, traditionnellement consommĂ©es grillĂ©es en Éthiopie.


Production en tonnes de graines de carthame. Chiffres 2004-2005
Données de FAOSTAT (FAO) Base de données de la FAO, accÚs du 14 novembre 2006

Pays2004 %2005 %2020
Drapeau du Mexique Mexique212 765,0033 %212 765,0026 %86 793
Drapeau de l'Inde Inde129 000,0020 %210 000,0026 %44 000
Drapeau des États-Unis États-Unis79 730,0012 %87 340,0011 %67040
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan76 105,0012 %75 000,009 %226 739
Drapeau de l'Australie Australie26 000,004 %60 000,007 %3602
Drapeau de l'Argentine Argentine18 000,003 %51 000,006 %22565
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie38 000,006 %38 000,005 %9349
Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine30 000,005 %32 000,004 %33 404
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan22 510,003 %20 000,002 %9870
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan8 260,001 %8 000,001 %
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie5 000,001 %5 000,001 %
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan2 919,000 %3 000,000 %
Drapeau du Canada Canada2 000,000 %2 000,000 %
Drapeau de la Hongrie Hongrie6500 %6500 %
Drapeau de l'Iran Iran5000 %5000 %
Drapeau de la Russie Russie1800 %2000 %96 636
Drapeau de la Turquie Turquie1500 %1500 %
Drapeau de l'Espagne Espagne170 %170 %
Total651 791,00100 %805 627,00100 %653 030

Production en tonnes d'huile de carthame. Chiffres 2004-2005
Données de FAOSTAT (FAO) Base de données de la FAO, accÚs du 14 novembre 2006

Drapeau des États-Unis États-Unis25 400,0024 %29 487,2423 %
Drapeau de l'Inde Inde24 000,0023 %24 000,0018 %
Drapeau du Mexique Mexique20 000,0019 %20 000,0015 %
Drapeau de l'Australie Australie6 417,606 %17 297,6013 %
Drapeau de l'Argentine Argentine5 212,805 %16 208,4012 %
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan8 500,008 %8 500,007 %
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie4 564,504 %4 564,504 %
Drapeau du Japon Japon4 000,004 %4 000,003 %
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan2 661,323 %2 573,802 %
Drapeau de la Belgique Belgique2 383,502 %2 383,502 %
Drapeau du Portugal Portugal441,280 %441,280 %
Drapeau de la France France401,80 %401,80 %
Drapeau de l'Espagne Espagne187,780 %187,780 %
Drapeau de l'Italie Italie130,20 %130,20 %
Drapeau de la Russie Russie20,40 %20,40 %
Drapeau du Danemark Danemark19,950 %19,950 %
Total104 347,73100 %130 223,05100 %

MĂ©dias

Dans le dessin animé Souvenirs goutte à goutte, l'héroïne participe à une récolte de carthame des teinturiers dont les propriétés tinctoriales sont mises en avant.

Notes

  1. huilemassage.com.
  2. Le guide des aliments de Québec Amérique.

Références

  1. Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,
  2. Michel Chauvet, Encyclopédie des plantes alimentaires, 700 espÚces du monde entier, 1700 dessins, Belin, , 878 p.
  3. Daniel Zohary, Maria Hopf, Ehud Weiss (traducteur Michel Chauvet), La domesticatio des plantes, Actes Sud, errance, 2012 (quatriĂšme Ă©dition), 330 p.
  4. Arthashastra - Book 2 - "The Duties of Government Superintendents"
  5. « La vie de Jardin - Mon blog, ma passion, mon jardin. - Découvrez ma passion pour ma maison et mon jardin. Des articles autour de chez moi et des environs. », sur La vie de Jardin - Mon blog, ma passion, mon jardin. (consulté le ).
  6. Lise Manniche, An Ancient Egyptian Herbal, University of Texas Press, (lire en ligne)
  7. From Minoan Farmers to Roman Traders: Sidelights on the Economy of Ancient Crete publié par Ángelos Chaniótis - 1999
  8. Jacques André, Les noms des plantes dans la Rome antique, Les Belles Lettres, , 334 p.
  9. Sung Ying-Hsing, translated from the Chinese and annotated by E-Tu Zen and Shiou-Chuan Sun, Chinese Technology in the Seventeenth Century – T’en-Kung K’ai-Wu, Dover Publications, , 372 p.
  10. van der Vossen, H.A.M. & Mkamilo, G.S, Oleagineux (ressources végétales de l'Afrique tropicale 14) PROTA 14, Fondation PROTA, Backhuys Piblishers, (lire en ligne)
  11. (en) Référence Flora of China : Carthamus tinctorius Linnaeus
  12. (en) Référence Plants of the World online (POWO) : Carthamus tinctorius L.
  13. NCBI, consulté le 30 juin 2013
  14. P. Dupaigne, « Les colorants rouges d’origine naturelle », Fruits, vol. 29, no 12,‎
  15. Camille Schmit-LaĂŻ, « La fabrication et le traitement des couleurs dans la peinture traditionnelle chinoise de paysage », Histoire de l’art, vol. 39,‎ (lire en ligne)
  16. « 玅花 », sur A ::ćŒ»ć­Šç™Ÿç§‘ (consultĂ© le )
  17. Ciqual, « Huile de carthame », sur anses (consulté le )

Liens externes

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