Carthame des teinturiers
Carthamus tinctorius
Le Carthame des teinturiers ou Safran des teinturiers (Carthamus tinctorius L.), parfois appelĂ© Safran bĂątard, est une plante herbacĂ©e tinctoriale et olĂ©agineuse de la famille des Asteraceae, connu uniquement Ă lâĂ©tat cultivĂ©. Il est originaire de Turquie centrale et orientale et dâIran mais qui a Ă©tĂ© introduite depuis lâAntiquitĂ© dans un trĂšs grand nombre de pays.
LâespĂšce est originaire de zone aride, ayant des pluies saisonniĂšres. Elle dĂ©veloppe une racine pivotante profonde lui permettant de survivre dans ces environnements arides.
Elle fournissait une teinture jaune-rouge extraite de ses fleurs, qui servait Ă teindre les textiles et Ă colorer les aliments. On la cultivait dĂ©jĂ en Ăgypte antique 2 000 ans av. J.-C.. Depuis les annĂ©es 1950, elle est cultivĂ©e pour lâhuile de carthame qui est extraite de ses graines.
Nomenclature et Ă©tymologie
Le nom Carthamus tinctorius a Ă©tĂ© donnĂ© Ă lâespĂšce par LinnĂ© en 1753 dans Species Plantarum 2: 830.
Le nom de genre Carthamus est empruntĂ© au latin mĂ©diĂ©val carthamo au IXe siĂšcle, lui-mĂȘme pris au nom arabe de la plante, qĆ«rtĆ«m[1].
LâĂ©pithĂšte spĂ©cifique tinctorius est empruntĂ© au latin et signifie « tinctorial ».
Les appellations de Safran des teinturiers ou de Safran bĂątard viennent de l'usage commun d'une falsification, consistant Ă faire passer pour du safran (une Ă©pice obtenue normalement Ă partir des stigmates rouges du Crocus sativus), des fleurs rouges de carthame des teinturiers. Câest le safran en poudre qui est le plus falsifiĂ© avec du curcuma, du paprika, des fleurs rouges de carthame des teinturiers.
Origine
Carthamus tinctorius nâest connu quâĂ lâĂ©tat cultivĂ©, mais il est totalement interfertile avec les espĂšces du genre Carthamus qui partagent avec lui le mĂȘme nombre de chromosomes (2n=2x=24 chromosomes) : C. persicus Willd. (Syrie, Anatolie, haute MĂ©sopotamie), C. oxyacanthus M. Bieb. (Iran, Afghanistan, Asie centrale), C. palestinus Eig. (des dĂ©serts dâIsraĂ«l Ă lâIrak)[2] - [3]. Il a probablement Ă©tĂ© domestiquĂ© au Proche-Orient Ă partir de C. persicus.
Histoire de la culture
Le carthame est une des plus anciennes cultures de l'humanitĂ©[4]. Il est attestĂ© dans les textes mĂ©sopotamiens (akkadien azupiru) mais câest en Ăgypte que lâon trouve ses premiers restes archĂ©ologiques.
L'analyse chimique de textiles de l'Egypte antique datant de la XIIe dynastie (de -1991 à env. -1785) a permis d'identifier des colorants fabriqués à partir de carthame[5]. Il a été aussi trouvé des guirlandes faites de carthame sur les momies de la XVIIIe dynastie ou des graines dans la tombe du pharaon Toutùnkhamon (-1345 ; -1327)[6].
John Chadwick rapporte que le nom grec de carthame a plusieurs formes en linĂ©aire B : un carthame blanc, qui est mesurĂ©, et un rouge qui est pesĂ©. « L'explication est qu'il y a deux parties de la plante qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es, les graines pĂąles et les fleurons rouges »[7].
Pline, lâencyclopĂ©diste romain du Ier siĂšcle, indique que « Les Ăgyptiens... vantent surtout le cnĂ©cos, inconnu de lâItalie, apprĂ©ciĂ© pour lâhuile tirĂ©e de sa graine et non comme aliment » (HN 21, 90). Le cnĂ©cos en latin et knĂ©kos en grec ancien, est le carthame dĂ©crit par ThĂ©ophraste (6, 4, 5), Dioscoride (MM, 4, 188) et Pline (HN, 21, 90)[8].
Le carthame est arrivĂ© tĂŽt en Inde oĂč il sâest diversifiĂ© en se croisant avec le Carthamus oxyacanthus. Son nom sanscrit est kusumbha.
Il atteint la Chine vers le IIIe siĂšcle. Sous le nom de honghua çșąè± morph. « fleur rouge » en chinois, il est cultivĂ© intensivement pour son colorant, en particulier le long du Yangzi jiang et au Sichuan. Le procĂ©dĂ© dâextraction de la teinture est dĂ©crit dans Tiangong Kaiwu, une encyclopĂ©die des techniques publiĂ©e en 1634. On y lit « Les fleurs de carthame sont cueillies le matin quand elles sont encore couvertes de rosĂ©e ; elles sont ensuite bien pilonnĂ©es. Puis mises dans un sac de tissu que lâon plonge dans lâeau [un certain temps] ; aprĂšs le sac est pressĂ© pour en exprimer le jus jaune » (Tiangong Kaiwu [9], chap. 3). AprĂšs lâextraction du jus jaune, le rĂ©sidu solide est mis dans un mĂ©lange acide afin dâobtenir un pigment rouge vif. De la Chine, il est introduit au Japon, oĂč il est devenu une importante source dâhuile culinaire
De lâĂgypte, le carthame a gagnĂ© le Soudan et lâAfrique du Nord. Depuis le Proche-Orient, il sâest rĂ©pandu vers lâouest, en Europe et en AmĂ©rique.
Le carthame Ă©tait cultivĂ© en France comme plante tinctoriale (Midi, Lyonnais, Alsace, au XVIIe siĂšcle) et en Europe. Au XIXe siĂšcle, il fut lâune des deux plantes tinctoriales les plus importantes avec lâindigo.
Ă partir des annĂ©es 1950, le carthame a vu sa culture dĂ©clinĂ©e avec lâarrivĂ©e des colorants synthĂ©tiques. Il subsiste comme colorant alimentaire du Proche-Orient Ă lâInde. Ailleurs, il est cultivĂ© comme plante olĂ©agineuse.
Description
Le Carthame des teinturiers est une plante herbacĂ©e annuelle, autogame, trĂšs ramifiĂ©e, ressemblant au chardon. C'est une bonne plante mellifĂšre. Ă partir dâune rosette de feuilles Ă©merge une tige ramifiĂ©e lorsque la durĂ©e du jour et la tempĂ©rature augmentent.
Les plantes mesurent de 30 Ă 150 cm de hauteur[10] avec des tiges Ă©rigĂ©es blanches. Les feuilles du bas et du milieu sont sessiles, lancĂ©olĂ©es Ă elliptiques, simples, de 7â15 cm de long sur 2,5â6 cm de large, Ă bord dentĂ© Ă©pineux ; les feuilles supĂ©rieures sont de taille dĂ©croissante[11].
Les capitules font 2,5 cm de diamĂštre ; ils portent 5 rangĂ©es de bractĂ©es (ou phyllaires), ovales-lancĂ©olĂ©es Ă©pineuses, dâoĂč Ă©mergent un grand nombre de fleurs (ou fleurons) bisexuĂ©es, Ă corolle tubulĂ©e 5 lobes, jaune-orangĂ© (ou jaunes, ou rouges parfois blanches selon les variĂ©tĂ©s). Chaque branche a gĂ©nĂ©ralement de une Ă cinq tĂȘtes de fleurs contenant 15 Ă 20 graines par tĂȘte[10].
Les fruits sont des akĂšnes, ovoĂŻdes Ă ellipsoĂŻdes, dâenviron 6â8 mm de long, Ă quatre angles, de couleur blanche ou grise[2]. Ils arrivent Ă maturitĂ© 30 Ă 35 jours aprĂšs la floraison[10], lorsque la plupart des feuilles brunissent.
Le pigment rouge extrait du carthame est la carthamine.
- Tige dressée
- Capitule jaune, feuilles Ă©pineuses
- Capitule rouge, feuilles inermes
Distribution
Selon POWO, le carthame des teinturiers serait originaire de Turquie centrale et orientale et dâIran[12]. Il nâexiste pas Ă lâĂ©tat sauvage et a probablement Ă©tĂ© domestiquĂ© Ă partir de Carthamus persicus, originaire de Syrie, Anatolie, haute MĂ©sopotamie.
Il a Ă©tĂ© introduit dans presque tous les pays dâEurope, dâAfrique du Nord, dâAmĂ©rique du Sud, dâAsie, dâAustralie.
De nos jours, elle a pratiquement disparu dâEurope occidentale.
Liste des variétés
Selon NCBI (30 juin 2013)[13], il existe des formes sans Ă©pines et des formes avec Ă©pines:
- variété Carthamus tinctorius var. inermis
- variété Carthamus tinctorius var. tinctorius
La forme inerme est préférée pour la récolte des fleurs pour faire du colorant, alors que les formes épineuses sont plus productives en huile[2].
Un cultivar inerme à branches érigées a été créé en Californie comme plante ornementale pour les bouquets secs, les fleurs séchées gardant une belle couleur rouge.
Culture
Comme le tournesol, le carthame se sÚme au printemps à raison de 10 à 30 kg par hectare selon le taux d'humidité qui limite la germination[10]
Son cycle est court: de 110 à 150 jours entre le semis et la récolte[10], suivant la variété et la date de semis. Il se récolte le plus souvent en août ou septembre, et en juillet quand il est semé à l'automne.
Le carthame pousse sur tous types de sols grùce à une profonde racine pivotante (jusqu'à 3 m de profondeur[10]) qui lui permet de prospérer dans des environnements arides.
La plante, originaire d'un climat avec une longue saison sĂšche et une saison des pluies limitĂ©es, supporte mal l'humiditĂ©. Ses dĂ©fenses sont trĂšs pauvres contre de nombreuses maladies fongiques dans des conditions pluvieuses, aprĂšs son stade plantule[10]. Cela limite considĂ©rablement les rĂ©gions dans lesquelles il peut ĂȘtre cultivĂ© commercialement dans le monde entier. La plante est aussi trĂšs sensible aux dĂ©gĂąts du gel (de la montaison Ă la maturitĂ©)[10]. Elle supporte mal la concurrence des adventices et sa culture nĂ©cessite donc un dĂ©sherbage[10].
à maturité, la germination sur pied est à redouter[10].
Utilisations
Les fleurs
- Teinture, colorant alimentaire
Les fleurs donnent deux colorants, un jaune et un rouge.
Le jaune, la carthamidine, est soluble dans lâeau et est utilisĂ© comme colorant alimentaire. Le rouge, la carthamine, permet de teindre les vĂȘtements[2].
La carthamine, de couleur jaune, vire au rouge-orange, par oxydation et apparition dâune fonction quinone pour donner la carthamone, glucoside de la chalcone dâun flavonol incolore, la carthamidine[14]. La fleur produit 25 Ă 36% de colorants jaunes et seulement 0.3 Ă 0.6% de colorant rouge. La carthamone comme la carthamine, utilisĂ©es autrefois comme teintures, ne le sont plus en raison de conditions Ă©conomiques dĂ©favorables, alors que la plante est toujours cultivĂ©e comme olĂ©agineuse.
En Chine, le rouge de carthame (yanzhi èè) est prĂ©sent dans les peintures murales des IVeâââVIe siĂšcles. Ce pigment Ă©tait fabriquĂ© Ă partir des fleurs de carthame des teinturiers, de garance et de Kerria lacca. Ă partir du XVIe siĂšcle, le rouge cochenille commence Ă ĂȘtre importĂ© en Chine et remplace peu Ă peu le rouge de carthame[15].
Au XVIIIe siÚcle, les fleurs de carthame servaient en Angleterre à colorer des fromages, des saucisses et le pudding dans de telles quantités que ses propriétés purgatives se faisaient sentir. Il est aussi entré dans les produits de maquillage.
- MatiÚre médicale
DĂšs que le carthame fut introduit en Chine, ses fleurs rouges suscitĂšrent lâintĂ©rĂȘt des apothicaires. Ă lâĂ©poque des Tang, ses fleurs furent introduites dans la pharmacopĂ©e chinoiseăćæŹèăTang bencao. Elles sont mentionnĂ©es dans de multiples pharmacopĂ©es, jusquâĂ la plus renommĂ©e de toutes le Bencao gangmu de Li Shizhen[16].
Les graines
Le Carthame produit un fruit, un akÚne oléagineux, dont les graines sont utilisées pour produire des huiles alimentaires ou de massage, qui sont parfois intégrées à des produits cosmétiques pour les cheveux[n 1]. Cette huile au parfum prononcé est surtout utilisée à froid. Non raffinée, elle a une légÚre saveur de noisette et sa couleur se rapproche du jaune ambré foncé, tandis que raffinée, elle ne présente aucune saveur et sa couleur est plutÎt jaune pùle[n 2].
Les graines grillées se consomment en apéritif.
L'huile de carthame
Huile de carthame (d'aprĂšs Ciqual[17]) | |
Nom | Teneur moyenne pour 100 g dâhuile |
---|---|
Ănergie | 900 kcal |
Lipides | 100 g |
AG saturés | 6,69 g |
AG monoinsaturés | 44,7 g |
AG polyinsaturés | 44,1 g |
AG 16:0 palmitique | 4,43 g |
AG 18:0 stéarique | 1,92 g |
AG 18:1 Ï9 olĂ©ique | 44,5 g |
AG 18:2 Ï6 linolĂ©ique | 13,3 g |
AG 18:3 Ï3 α-linolĂ©nique | 0,096 g |
Vitamine E | 36,4 mg |
Vitamine K1 | 5,05 ”g |
Lâhuile de carthame est une huile alimentaire quâil est prĂ©fĂ©rable dâutiliser Ă froid pour les salades, pour les soins de peau, ou en peinture Ă lâhuile. Elle est riche en acides gras monoinsaturĂ©s, reprĂ©sentĂ©s sous la forme dâacide olĂ©ique (44,5 %).
En Inde, on utilise lâhuile en cuisine, pour lâĂ©clairage et la fabrication de savon[2].
Les feuilles
Les jeunes feuilles de carthame peuvent se manger crues en salade ou cuites Ă la vapeur. Et le bĂ©tail peut ĂȘtre nourri au carthame sans Ă©pines, en vert ou en foin. Des rĂ©sultats supĂ©rieurs Ă la luzerne ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s en engraissement sur brebis. Le tourteau, trĂšs riche en protĂ©ines, est utilisĂ© avec succĂšs en alimentation du bĂ©tail.
Production
Le carthame produit à l'hectare de 5 à 30 quintaux de graines à écorce épaisse, de couleur blanche ou quelquefois nacrées et striées de multiples couleurs, plus rarement complÚtement noires. La graine de carthame ressemble à une petite graine de tournesol.
Les graines dĂ©cortiquĂ©es quoiqu'amĂšres sont comestibles et trĂšs nutritives, traditionnellement consommĂ©es grillĂ©es en Ăthiopie.
Production en tonnes de graines de carthame. Chiffres 2004-2005 | ||||||
Pays | 2004 | % | 2005 | % | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Mexique | 212 765,00 | 33 % | 212 765,00 | 26 % | 86 793 | |
Inde | 129 000,00 | 20 % | 210 000,00 | 26 % | 44 000 | |
Ătats-Unis | 79 730,00 | 12 % | 87 340,00 | 11 % | 67040 | |
Kazakhstan | 76 105,00 | 12 % | 75 000,00 | 9 % | 226 739 | |
Australie | 26 000,00 | 4 % | 60 000,00 | 7 % | 3602 | |
Argentine | 18 000,00 | 3 % | 51 000,00 | 6 % | 22565 | |
Ăthiopie | 38 000,00 | 6 % | 38 000,00 | 5 % | 9349 | |
Chine | 30 000,00 | 5 % | 32 000,00 | 4 % | 33 404 | |
Kirghizistan | 22 510,00 | 3 % | 20 000,00 | 2 % | 9870 | |
Ouzbékistan | 8 260,00 | 1 % | 8 000,00 | 1 % | ||
Tanzanie | 5 000,00 | 1 % | 5 000,00 | 1 % | ||
Tadjikistan | 2 919,00 | 0 % | 3 000,00 | 0 % | ||
Canada | 2 000,00 | 0 % | 2 000,00 | 0 % | ||
Hongrie | 650 | 0 % | 650 | 0 % | ||
Iran | 500 | 0 % | 500 | 0 % | ||
Russie | 180 | 0 % | 200 | 0 % | 96 636 | |
Turquie | 150 | 0 % | 150 | 0 % | ||
Espagne | 17 | 0 % | 17 | 0 % | ||
Total | 651 791,00 | 100 % | 805 627,00 | 100 % | 653 030 |
Production en tonnes d'huile de carthame. Chiffres 2004-2005 | |||||
Ătats-Unis | 25 400,00 | 24 % | 29 487,24 | 23 % | |
Inde | 24 000,00 | 23 % | 24 000,00 | 18 % | |
Mexique | 20 000,00 | 19 % | 20 000,00 | 15 % | |
Australie | 6 417,60 | 6 % | 17 297,60 | 13 % | |
Argentine | 5 212,80 | 5 % | 16 208,40 | 12 % | |
Kazakhstan | 8 500,00 | 8 % | 8 500,00 | 7 % | |
Ăthiopie | 4 564,50 | 4 % | 4 564,50 | 4 % | |
Japon | 4 000,00 | 4 % | 4 000,00 | 3 % | |
Ouzbékistan | 2 661,32 | 3 % | 2 573,80 | 2 % | |
Belgique | 2 383,50 | 2 % | 2 383,50 | 2 % | |
Portugal | 441,28 | 0 % | 441,28 | 0 % | |
France | 401,8 | 0 % | 401,8 | 0 % | |
Espagne | 187,78 | 0 % | 187,78 | 0 % | |
Italie | 130,2 | 0 % | 130,2 | 0 % | |
Russie | 20,4 | 0 % | 20,4 | 0 % | |
Danemark | 19,95 | 0 % | 19,95 | 0 % | |
Total | 104 347,73 | 100 % | 130 223,05 | 100 % |
MĂ©dias
Dans le dessin animé Souvenirs goutte à goutte, l'héroïne participe à une récolte de carthame des teinturiers dont les propriétés tinctoriales sont mises en avant.
Notes
- huilemassage.com.
- Le guide des aliments de Québec Amérique.
Références
- Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,
- Michel Chauvet, Encyclopédie des plantes alimentaires, 700 espÚces du monde entier, 1700 dessins, Belin, , 878 p.
- Daniel Zohary, Maria Hopf, Ehud Weiss (traducteur Michel Chauvet), La domesticatio des plantes, Actes Sud, errance, 2012 (quatriĂšme Ă©dition), 330 p.
- Arthashastra - Book 2 - "The Duties of Government Superintendents"
- « La vie de Jardin - Mon blog, ma passion, mon jardin. - Découvrez ma passion pour ma maison et mon jardin. Des articles autour de chez moi et des environs. », sur La vie de Jardin - Mon blog, ma passion, mon jardin. (consulté le ).
- Lise Manniche, An Ancient Egyptian Herbal, University of Texas Press, (lire en ligne)
- From Minoan Farmers to Roman Traders: Sidelights on the Economy of Ancient Crete publiĂ© par Ăngelos ChaniĂłtis - 1999
- Jacques André, Les noms des plantes dans la Rome antique, Les Belles Lettres, , 334 p.
- Sung Ying-Hsing, translated from the Chinese and annotated by E-Tu Zen and Shiou-Chuan Sun, Chinese Technology in the Seventeenth Century â Tâen-Kung Kâai-Wu, Dover Publications, , 372 p.
- van der Vossen, H.A.M. & Mkamilo, G.S, Oleagineux (ressources végétales de l'Afrique tropicale 14) PROTA 14, Fondation PROTA, Backhuys Piblishers, (lire en ligne)
- (en) Référence Flora of China : Carthamus tinctorius Linnaeus
- (en) Référence Plants of the World online (POWO) : Carthamus tinctorius L.
- NCBI, consulté le 30 juin 2013
- P. Dupaigne, « Les colorants rouges dâorigine naturelle », Fruits, vol. 29, no 12,â
- Camille Schmit-LaĂŻ, « La fabrication et le traitement des couleurs dans la peinture traditionnelle chinoise de paysage », Histoire de lâart, vol. 39,â (lire en ligne)
- « çŽ è± Â», sur A ::ć»ćŠçŸç§ (consultĂ© le )
- Ciqual, « Huile de carthame », sur anses (consulté le )
Liens externes
- (en) Référence Flora of North America : Carthamus tinctorius (consulté le )
- (en) Référence Flora of China : Carthamus tinctorius (consulté le )
- (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Carthamus tinctorius (+ photos + répartition + description) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Carthamus tinctorius L., 1753 (TAXREF) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Carthamus tinctorius L. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Carthamus tinctorius (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Carthamus tinctorius L. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
- Fiche sur "L'encyclopédie Jardin"