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Calenzana

Calenzana [kalɛnzana] est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Olmia, en Balagne.

Calenzana
Calenzana
Vue du village de Calenzana, dominé par le Monte Grosso.
Blason de Calenzana
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes de Calvi Balagne
Maire
Mandat
Pierre Guidoni
2020-2026
Code postal 20214, 20260
Code commune 2B049
DĂ©mographie
Gentilé Calenzanais
Population
municipale
2 520 hab. (2020 en augmentation de 10,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 30′ 31″ nord, 8° 51′ 21″ est
Altitude 250 m
Min. 0 m
Max. 2 148 m
Superficie 182,77 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Calvi
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Calvi
Localisation
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Calenzana

    GĂ©ographie

    Situation

    Calenzana est une commune de Balagne, rattachée depuis 2014 au canton de Calvi [1]. Elle a la particularité d'avoir une enclave, la commune de Moncale.

    Calenzana est adhérente au parc naturel régional de Corse[2], dans le « territoire de vie » Falasorma-Marsulinu qui se situe au nord de la façade maritime occidentale du parc et comprend notamment la haute vallée de la Figarella (cirque de Bonifatu).

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Montegrosso, Moncale, Asco, Calvi, Galéria, Manso, Mausoléo, Olmi-Cappella, Pioggiola et Zilia.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    GĂ©ologie et relief

    Avec un territoire de 182,77 km2, la commune est la deuxième de Corse par sa superficie. Ce territoire se situe dans la « Corse granitique » Ă  l'ouest du sillon dĂ©pressionnaire central de l'Ă®le. Le sol est granitique sur la majeure partie du territoire ; granit rouge et porphyre rouge rendent le paysage très colorĂ©. Ce territoire en deux parties se divise en cinq ensembles majeurs :

    La vallée du Fiume Seccu

    La vallĂ©e du Fiume Seccu constitue l'extrĂ©mitĂ© orientale de la commune, qui comprend le village proprement dit et est fermĂ©e Ă  l'est par le Monte Grosso (1 937 m), la Punta Radiche (2 012 m) et le Capu a u Dente (2 029 m).

    La plaine de la Figarella

    La plaine de la Figarella est la partie centrale de la commune, qui s'étale au pied d'une chaîne de montagnes comprenant des sommets parmi les plus hauts de l'île, avec des cols remarquables au sud, et vers la mer (golfe de Calvi) au nord.

    Le cirque de Bonifatu

    Le cirque de Bonifatu est compris dans les limites du parc naturel rĂ©gional de Corse. Il est formĂ© par des sommets bien connus des grands randonneurs et constitue la haute vallĂ©e de la Figarella. Sur les hauteurs, on trouve deux petits lacs : le lac de la Muvrella (1 868 m) et le lac du Ceppu (1 793 m). Le cirque est couvert par la forĂŞt domaniale de Bonifatu encadrĂ©e par la forĂŞt communale de Calenzana-Moncale[3].

    La façade maritime

    Plage et hameau de l'Argentella.

    La commune possède à l'ouest, une façade maritime quasiment inhabitée d'un peu plus de seize kilomètres de côtes déchiquetées, dotée notamment de l'unique plage de galets de l'Argentella, au fond de la baie de Crovani, n'offrant aucun abri sûr pour la navigation maritime[4]. Les terres dominant la baie sont occupées par la localité éparse mais étendue de Luzzipeo (partagée avec la commune de Galéria), occupant les lieux de l'ancien village du même nom ruiné par les barbaresques il y a près de cinq cents ans.

    Dominé par le massif de l'Argentella, terre de bergers inculte et depuis toujours quasi inhabitée, ce littoral part du nord de l'embouchure du ruisseau de Vetrigiola dans la baie de Nichiareto. Il comporte un cap remarquable, le capo Cavallo, au sommet duquel se trouve le sémaphore de Cavallo mis en sommeil depuis 1987. Punta Bianca, Punta di Cantaleli, Punta Aranjagia et Capu di a Morsetta sont les autres extrémités de ce littoral inhospitalier dont les seules habitations dominent la baie de Crovani. Autour de Capu di a Morsetta se trouvent les îlots de Mursetta.

    En arrière de la plage, est l'étang de Crovani qui fait partie du site naturel de Crovani, d'une superficie de 25 ha propriété protégée du Conservatoire du littoral[5]. Le hameau de L'Argentella quant à lui se trouve sur la commune de Galéria.

    Le Marsolinu

    Le Marsolinu est une autre terre de bergers du Niolo, une entitĂ© territoriale situĂ©e au sud-est de l'Argentella, sĂ©parĂ©e de la plaine de la Figarella par la Bocca di Marsolinu (443 m). Compris dans les limites du parc naturel rĂ©gional de Corse, ce territoire occupe la haute vallĂ©e du Marsolinu[6], ruisseau affluent du Fango. Il reprĂ©sente l'ancienne pieve d'Armito qui existait encore au dĂ©but du XVIe siècle.

    Limites territoriales

    La commune de Calenzana est délimitée à l'est et au sud par de nombreux cols et sommets :

    • Ă  l'est, ils sont Monte Grosso (1 937 m), Punta Radiche (2 012 m), Capu a u Dente (2 029 m), Bocca di Tartagine (1 852 m), Monte Corona (2 144 m), Capu Ladroncellu (2 145 m), col d'Avartoli (1 898 m), Punta Ghialla (2 085 m), Punta Mezzagnu (2 085 m), Capu a u Carrozzu (2 139 m), a Muvrella (2 148 m) ;
    • au sud, Bocca di Maghine (1 798 m), Capu Penne Rosse (1 991 m), Bocca di Taita (1 836 m), Bocca di Filu (1 687 m), Capu di Meta di Filu (1 819 m), Bocca di Pittinaghia (1 588 m), Capu a u Ceppu (1 954 m), Bocca di u Terribule (1 661 m), Punta a u Corbu (1 123 m), Capu Formiculaghju (1 713 m), Capu Sivaghiu (1 623 m), Bocca di l'Erbaghiolu (1 258 m), Bocca di Bonassa (1 153 m), Punta di Bonassa (1 179 m), Capu di Vegna (1 388 m), Bocca d'Avulanu (779 m), Capu Caviglia (893 m), Bocca a u Ghineparu (476 m). Depuis ce point, la ligne de crĂŞte atteint le ruisseau de Marsolinu, au lieu-dit Cherchisanu hameau de GalĂ©ria, puis repart vers l'ouest, passant par Capu di l'Argentella (813 m), redescendant vers la mer en suivant le cours du ruisseau de Cardiccia jusqu'Ă  son embouchure dans la baie de Crovani.

    Sa limite au sud avec Galéria, se situe au sud de la plage de l'Argentella, à l'embouchure du ruisseau de Cardiccia dans la baie de Crovani.

    Au nord enfin, Calenzana est sĂ©parĂ© de Calvi depuis le nord de la baie de Nichiareto. De ce point part une dĂ©marcation qui passe par des collines ayant pour nom Capu di Latone (351 m), Capiglione di Prunu, Bocca Scassata, Capu di a Veta (703 m), qui descend dans la plaine de la Figarella, coupant son affluent la rivière Ronca, franchissant la route D81, l'aĂ©rodrome de Calvi Sainte-Catherine entre l'entrepĂ´t de carburants et l'aĂ©rodrome de tourisme, franchit la Figarella et longe le sud de la zone d'activitĂ© de Cantone (Calvi). De lĂ , la ligne se dirige Ă  l'Est, suit la rive droite du ruisseau de Campianellu sur environ 3,5 km. Elle traverse ensuite le fiume Seccu en direction de Capu di Bosco (401 m) qui domine l'ancien couvent d'Alzi Pratu (Zilia), suit une nouvelle ligne de crĂŞte qui grimpe rapidement en direction du Monte Grosso, via Capu di Cunaghia (716 m) et Capu di Ruia (1 194 m).

    Hydrographie

    Le réseau hydrographique est dense, expliqué par la barrière de hautes montagnes qui arrêtent les nuages et réceptionnent les pluies amenées par les vents d'ouest dominants.

    Le cirque de Bonifatu est formĂ© par les crĂŞtes comprises entre Capu a u Dente et Punta di Bonassa. Il est le bassin versant du ruisseau de Lomitu qui prend le nom de rivière la Figarella en aval, Ă  hauteur de la maison forestière de Bonifato. La Figarella est le principal cours d'eau de la commune. Le fiume Seccu prend aussi sa source sur Calenzana, Ă  l'altitude 1 348 mètres, au flanc mĂ©ridional du Monte Grosso. Dans sa partie haute, il porte le nom de ruisseau de Pozzi, puis ruisseau de Frintogna. Figarella et Seccu ont leur embouchure dans le golfe de Calvi.

    La particularité des cours d'eau locaux est que leur lit est, pour la plupart, sec dès le mois de juin/juillet. C'est le cas du fiume Seccu qui porte bien son nom. Les cours d'eau qui débouchent sur la façade maritime, naissent tous sur la commune. Ils ont pour nom ruisseau de Vetrigiola[7], ruisseau de Maestru[8], ruisseau d'Aia, ruisseau de Maggine[9] affluent du ruisseau de l'Ortacciu[10] lequel se jette dans l'étang de Crovani.

    Au sud de la commune, dans ce qui était l'ancienne pieve d'Armito, prend naissance le Marsulinu[6], affluent du Fango qui se jette à la mer dans le golfe de Galéria.

    Climat et végétation

    Calenzana possède un climat méditerranéen, tempéré, aux variations de températures modérées dans la journée. Les hivers sont doux et humides et les étés secs et chauds. Calenzana est soumis aux vents d'ouest nord-ouest dominants, libeccio, mistral, punente, qui soufflent avec violence sur les côtes, sculptant le maquis bas du bord de mer.

    Si le littoral est sous l'influence marine qui réchauffe les températures en hiver et les rafraîchit en été, l'intérieur est marqué par la fraîcheur due à la présence des hautes montagnes, aux sommets enneigées plusieurs mois dans l'année.

    Les pluies sont abondantes au printemps et en automne, quelquefois violentes et fortes en d'autres périodes. Mais les crues sont rares dans la plaine de la Figarella. Quoique exposée aux vents forts d'ouest, la végétation bénéficie de conditions climatiques favorables. Palmiers, mimosas, agaves, figuiers de Barbarie, tous les agrumes, kiwis, etc., supportent très bien les rares vagues de froid qui s'abattent sur le littoral balanin.

    La commune a une couverture forestière importante avec la forêt territoriale de Bonifatu, la forêt de Sambuccu et la forêt communale indivise de Calenzana-Moncale qui couvre la majeure partie du sud de la commune.

    Les essences diffèrent selon l'Ă©tage. Ă€ l'Ă©tage infĂ©rieur en exposition sud, on rencontre majoritairement les pins maritimes au milieu du maquis et les chĂŞnes verts en fond des vallons humides. Ă€ l'Ă©tage supĂ©rieur, jusqu'Ă  une hauteur maximale de 900 mètres, ne subsistent en exposition nord que les pins laricio (laricci en langue corse). Vers les sommets, on rencontre les rochers nus.

    La forêt de Bonifatu est un des rares havres de fraîcheur dans une Balagne chaude et aride en été. Elle est dans le prolongement de la forêt de Tartagine-Melaja dans le Giussani, au-delà du Monte Grosso. Ces forêts sont gérées par l'ONF. Toute circulation automobile est interdite en forêt.

    La partie orientale de la commune présente un tapis végétal différent, selon le versant. Côté mer, le sol est rocailleux, aride, sans arbre. L'armérie de Soleirol (d’après Henri-Augustin Soleirol), espèce végétale rare mentionnée à l'annexe II de la Directive européenne Natura 2000, est présente sur la commune. Côté terre, le maquis méditerranéen est prépondérant, dense. Il abrite de très nombreux sangliers dont la chasse était une passion du Prince Pierre (Il avait une résidence de chasse à lo Cipeo, aujourd'hui Luzzipeo).

    Sur la côte, on rencontre des cormorans huppés et des balbuzards pêcheurs, espèces protégées.

    La partie orientale est une plaine arrosée par la Figarella et ses affluents nombreux. Des futaies de pin maritime sont présents côté montagne. Plus bas, la vigne occupe de grandes parcelles. Nombreux sont les champs en friche, redevenus des cistaies et couverts de marquis bas, abandonnés aux troupeaux de moutons et de chèvres.
    La culture de l'olivier est ancestrale. Le terrible incendie de 2005 qui Ă©tait parti du lieu-dit « Auberge du Coucou » et avait dĂ©truit près de 1 500 ha, s'Ă©tait rapidement dĂ©placĂ© vers l'est, Ă©pargnant en grande partie l'oliveraie de Calenzana.

    Accès routiers

    Ruelle longeant la place commune.

    La commune est traversĂ©e par la route D 151. Celle-ci prend relie le rond-point dit de la LĂ©gion sur la Route territoriale 30 (ex-RN 197), Ă  Cateri via Calenzana, Zilia, Montegrosso, le col de Salvi (509 m). En traversant le village la route D 151 prend le nom de Cours Prince-Pierre jusqu'Ă  la fontaine du mĂŞme nom.

    Le village de Calenzana est relié à Moncale par la D 51, les deux villages ne sont distants que d'un kilomètre. En poursuivant la D 51, on arrive à sa jonction avec la D 251. Celle-ci permet de rallier l'entrée de la forêt de Bonifato où la route se termine en cul-de-sac.

    La route d'Ajaccio (D 81) permet de rallier Galéria (Filosorma) via le col de Marsolinu. La route du littoral (D81b), qui dessert Luzzipeo depuis Calvi, rejoint celle-ci peu avant Galéria.

    Transports

    Il existe un service de transports scolaires pour conduire les enfants qui fréquentent le collège de Calvi.

    Calenzana est distant de 13 km de la gare de Calvi et de son port de commerce, et d'autant de son aĂ©roport.

    Urbanisme

    Typologie

    Calenzana est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calvi, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[17] - [18].

    Panorama.

    Le village se situe Ă  275 m d'altitude, au pied du massif du Monte Grosso (1 937 m) et Ă  la limite du parc naturel rĂ©gional de Corse. C'est un gros bourg disposant d'infrastructures administratives (gendarmerie, pompiers, forestiers-sapeurs, La Poste, etc.), sanitaires (trois mĂ©decins dont un spĂ©cialiste, pharmacie, quatre infirmiers), commerciales (alimentation, Ă©picerie, boulangerie, boucherie, etc.), hĂ´telières (hĂ´tels, auberges, restaurants, la plupart ouverts qu'en saison) et culturelles et Ă©ducatives (un groupe scolaire primaire et maternelle. Le collège le plus proche est Ă  Calvi (10 km), et le lycĂ©e le plus proche Ă  l'ĂŽle-Rousse (27 km). La mairie se situe place Commune.

    Calenzana se développe tout le long de la route D1 51 qui relie la route territoriale 30 (ex-RN 197) au village, dans la continuité de l'urbanisation entreprise dans la partie calvaise de cet axe routier (zone d'activité de Cantone, lotissement de Campo Longo, complexe sportif à la jonction des D 151 et D 451. De nouveaux lotissements ont été créés, d'autres projets sont en cours. Des commerces se sont également implantés, d'autres se sont développés comme ceux par les producteurs de vins.

    La façade maritime, Ă©loignĂ©e de plus de 30 km de route du village, est quasiment inhabitĂ©e. Seule subsiste la localitĂ© de Luzzipeo, constituĂ©e du lieu-dit Vignaccia, du hameau de l'Argentella (sur la commune de GalĂ©ria, limitrophe avec Calenzana) au fond de la baie de Crovani, et de quelques maisons Ă©parses, ruinĂ©es pour la plupart. Luzzipeo se trouve Ă  une vingtaine de kilomètres au sud de Calvi, par la D81B route qui relie par le littoral Calvi Ă  GalĂ©ria. Le hameau de l'Argentella se situe en bout de la grande plage de l'Argentella qui appartient Ă  Calenzana. Il a connu une pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© dans la deuxième moitiĂ© du XIXe siècle avec l'exploitation des mines d'argent. Un port, nommĂ© Julia, y avait mĂŞme Ă©tĂ© construit.

    La plage de l'Argentella, quasi déserte même en plein été, est constituée de tout petits galets multicolores. Derrière la plage il y a l'étang de Crovani dans le site naturel protégé de Crovani.

    Sur les crêtes environnantes, une ferme d'éoliennes a été implantée récemment.

    L'endroit tire son nom des anciennes mines d'argent et de cuivre se trouvant juste à côté et qui étaient exploitées de 1873 à 1930.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,2 %), forêts (9,4 %), prairies (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), cultures permanentes (2 %), terres arables (1,1 %), zones urbanisées (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), eaux maritimes (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    L'histoire de la commune est riche et ancienne.

    Préhistoire

    Statue menhir dans l'Ă©glise Santa Restituta.

    Le territoire était déjà occupé à l'époque préhistorique comme en témoignent les deux statues-menhirs découvertes au milieu du XXe siècle à Luzzipeo. Une campagne de fouilles archéologiques vient de démarrer sur le site.

    Antiquité

    Existait alors la cité romaine d'Olmia qui a donné son nom à l'ancienne pieve d'Olmia. Vers 1520 Olmia appartient à la province génoise de Balagna qui comprenait les pievi de Toani, Aregnu, Santo Andrea, Pino et Ulmia[21]. C'est sur le site de l'ancienne cité que fut construite au XIe siècle l'église Sainte Restitude.

    Moyen Ă‚ge

    La podestĂ©rie de Balagna comprenait en 1366 les mĂŞmes pievi que cent ans plus tard en 1454 : Chiomi, Armito, Ulmia, Pino, Sant'Andria, Tuani, Jussani et Ostriconi[22]. Au XVIe siècle, la pieve d'Olmia comportait deux lieux habitĂ©s : Calensani et Mucale. Aussi vaste qu'elle soit, vers 1520, elle ne comptait qu'environ 1 250 habitants[21].

    Vers 1520, Chiomi était une pieve inhabitée, excepté le village de Luzzipeo. La pieve d'Armito (représentée géographiquement par la vallée du Marsolinu, affluent du Fango, aujourd'hui partie intégrante de la commune de Calenzana) était également inhabitée ; mais sa piévanie, selon Mgr Giustiniani, était l'église San Giovanni Battista de Calenzana[23]. Les pievi d'Armito et de Chiomi ont disparu des registres des tailles de Balagna en 1537.

    L'Ă©glise Santa-Restituta (Sainte-Restitude) des XIe et XIe siècles, remaniĂ©e au XVIIIe siècle, abrite les reliques de sainte Restitude. Cette sainte martyre des premiers siècles a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e patronne de la Balagne par dĂ©cision de Jean-Paul II en 1984. Sous l'Ă©glise Saint-Blaise situĂ©e en centre ville, se trouve la sĂ©pulture de 500 mercenaires allemands comme Ă©crit sur une plaque commĂ©morative. RecrutĂ©s par les GĂ©nois pour les aider Ă  dĂ©fendre la Corse, ils ont Ă©tĂ© tuĂ©s en 1732 par les patriotes corses lors de la bataille. Lorsque les mercenaires sont entrĂ©s dans Calenzana, la population les attendait et leur a jetĂ© du haut des fenĂŞtres des ruches d'abeilles. Les soldats allemands souffrant de nombreuses piqĂ»res, se seraient regroupĂ©s sur la place de l'Ă©glise oĂą ils auraient Ă©tĂ© abattus. Une plaque commĂ©morative rappelant ces faits est apposĂ©e au bas du clocher rĂ©cemment restaurĂ© de l'Ă©glise Saint-Blaise sur la place du village. En fait, il n'y aurait eu de 200 morts et blessĂ©s (Cf. Bataille de Calenzana).

    Calenzana au temps de la Grande révolte des Corses contre les Génois

    Dans sa Chronologie des évènements qui se sont déroulés durant quarante ans, de 1729 à 1769, Antoine-Dominique Monti rapporte les faits suivants, concernant Calenzana et la participation de ses gens dans la révolte contre l'occupant génois[24] :

    • 1731, durant le premier soulèvement :
      • 25 janvier : les gĂ©nĂ©raux de la Nation Giafferi et Ceccaldi ordonnent Ă  la province de Balagna de s'unir au mouvement gĂ©nĂ©ral et de participer Ă  la prochaine consulte, ce qui sera acceptĂ© sauf par la pieve d'Olmia (Calenzana) qui reste fidèle aux GĂ©nois.
    • 1732 :
      • Janvier : Ă€ la demande des GĂ©nois, l'empereur romain germanique intervient et envoie des troupes. Le colonel de Vins, avec 600 soldats d'Ă©lite allemands, dĂ©barque Ă  Calvi venant de Bastia.
      • Le 14 janvier, De Vins tente d'occuper Calenzana. Il y subit une lourde dĂ©faite, contre des habitants aidĂ©s par ceux de villages environnants, de patriotes... et des abeilles.
    Maison de chasse du Prince Pierre Ă  Luzzipeo.
    • 1736 :
      • 6 juin : Le roi ThĂ©odore Ier passe en Balagna, accompagnĂ© par Ghjacintu Paoli et Giafferi. Il fera attaquer, sans grand succès, Calenzana et Algajola.
      • 1er juillet. L'abbĂ© Salvini, de retour de Livourne, apporte des armes et des munitions Ă  ThĂ©odore qui continue, sans succès, d'assiĂ©ger Calinzana.
    • 1737, Le Roi de France intervient pour aider les GĂ©nois. Situation militaire en Balagna en octobre : Calvi, Lumiu, Calenzana et Algajola sont aux mains des GĂ©nois ; les Nationaux sont Ă  Montemagiore, Lunghignano, Cassano, Ziglia, Corbara, Monticello, Santa Riparata.
    • 1739, fin mars. Maillebois se porte Ă  Calenzana, lieu ami. Il ordonne de couper les oliviers appartenant aux rebelles afin de forcer ceux-ci Ă  venir combattre Ă  dĂ©couvert. Les Corses mettent les Français en fuite et brĂ»lent les maisons que les Calinzaninchi possèdent Ă  Montemagiore.
    • 1749 : Au cours de la deuxième intervention française,
      • 10 mars, le marquis de Cursay, colonel du rĂ©giment de Tournaisis, rĂ©unit les procureurs de la Balagna au couvent d'Aregno. (Les dĂ©putĂ©s de Calenzana, conseillĂ©s par le commissaire Mari qui rĂ©side toujours Ă  Calvi, dĂ©clarent ne pas adhĂ©rer aux dĂ©cisions qui seront prises).
      • 6 avril la population de Calenzana rĂ©affirme sa fidĂ©litĂ© Ă  la RĂ©publique.
    • 1751, le 20 septembre, Ghjiseppu Maria Massoni, de Calenzana, est nommĂ© Ă©vĂŞque de Sagone. Il est sacrĂ© Ă  Rome le 26.
    • 1765, le 13 mai, Mgr Massoni meurt Ă  Speloncato oĂą il Ă©tait retenu en otage par les troupes paolistes. Il sera enseveli le 1er juin Ă  Calenzana.

    Au dĂ©but du XVIIIe siècle, la pieve de Pino redĂ©coupĂ©e, comprend seulement les villages de Calenzana, Moncale et Montemaggiore. Ă€ la demande de GĂŞnes, l’abbĂ© Francesco Maria Accinelli avait dressĂ© une estimation des populations Ă  partir des registres paroissiaux dont voici un extrait (texte en italien) : « Giurisditione di Calvi : ... II. Pieve di Pino : Moccale 249. Calenzana 1615. Monte maggiore 552. Presidio di Calvi, e suo Borgo 1062 »[25], soit une population de 2 416 habitants.

    • 1768 - L'Ă®le passe sous administration militaire française. La pieve de Pino fusionne avec celle d'Olmia pour former la pieve de Monte Grosso.
    • 1789 - L'AssemblĂ©e nationale dĂ©crète que « la Corse fait partie de la France ».
    • 1790 - Le 26 fĂ©vrier, un dĂ©cret de l’AssemblĂ©e nationale fixe le nom, l’étendue, les limites et les districts des 83 dĂ©partements. La Corse est partagĂ©e en neuf districts (avant on disait juridictions) : Bastia, Oletta, A Porta, Cervioni, Corti, l’Isula Rossa, Aiacciu, TallĂ  et Vicu. Le district est partagĂ© en cantons (avant on disait pievi), le canton en communes. La piève de Monte Grosso devient le canton de Calenzana dans le dĂ©partement de Corse. Le canton de Calenzana est dans le ressort du tribunal de L'ĂŽle-Rousse.

    Le Prince Pierre

    Maison de chasse du prince Pierre-Napoléon Bonaparte à Luzzipeo.

    Au milieu du XIXe siècle, le prince Pierre-Napoléon Bonaparte[26], fils de Lucien Bonaparte Altesse impériale, frère de Napoléon Ier, vint habiter à Calenzana. Il fit construire une maison dans la forêt de Bonifatu et une maison de chasse au lieu-dit lo Cipeo[27] (Luzipeo ou Luzzipeo (prononcer Loutzibé-ou), dominant la baie de Crovani. Sa maison de Luzzipeo est incendiée et détruite pendant la chute de l'Empire, et celle dans la forêt ruinée.

    Savoir aussi qu'en 1852, il s'installa avec son épouse Éléonore-Justine Ruffin, dite « Nina », à Grotta Niella, dans une maison en bordure de mer dominant la plage de l'Alga au fond du golfe de la Revellata, à quatre kilomètres au sud de Calvi. Cette demeure est ruinée.

    C’est grâce à sa générosité que les Calenzanais ont bénéficié, parmi les premiers de l’île, des bienfaits de l’eau potable à volonté. Calenzana est probablement la seule localité de France où une place publique porte le nom de ce prince et où on peut voir son buste.


    SĂ©maphore de Cap Cavallo.
    Anciennes mines de l'Argentella.
    • 1810 - Le sĂ©maphore de Capo Cavallo, poste de guet dans le dispositif de dĂ©fense des cĂ´tes, entre en activitĂ©. Il est armĂ© par des guetteurs sĂ©maphoriques de la Marine nationale.
    • 1847 - Le gisement de plomb argentifère et de cuivre de l'Argentella fait l'objet de plusieurs permis de recherches. Dès 1848 dĂ©marre son exploitation.
    • 1857 - Faute de capitaux, l'exploitation du site est arrĂŞtĂ©e et ce jusqu'en 1865.
    • 1873 - D'importants travaux sont rĂ©alisĂ©s Ă  l'Argentella : construction d'une vaste usine destinĂ©e Ă  l'enrichissement et au lavage du minerai et de bâtiments administratifs, Ă©dification d'un barrage sur le ruisseau de Chierchiu, amĂ©nagement du port Julia dans la baie de Crovani.
    • 1886 - Les mines de l'Argentella sont vendues Ă  des investisseurs anglais.
    • 1898 - L'usine de l'Argentella est dĂ©mantelĂ©e.

    Époque contemporaine

    • 1954 - Le canton de Calenzana est formĂ© avec les communes de Calenzana (1 623 habitants Ă  cette date), GalĂ©ria, Manso, Zilia, Moncale, Cassano, Montemaggiore et Lunghignano ; ces trois dernières fusionneront en 1971-1972 pour devenir la commune de Montegrosso.
    • 1960 - Le 4 avril, Pierre Guillaumat ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'Énergie atomique, accompagnĂ© de Francis Perrin, arrivent Ă  Ajaccio en vue d'examiner sur place les possibilitĂ©s de crĂ©ation d'un centre d'expĂ©rimentations nuclĂ©aires souterraines dans les anciennes mines de l'Argentella, avec un projet dĂ©jĂ  prĂŞt. La rĂ©action effrayĂ©e des Ă©lus ne se fait pas attendre ; un comitĂ© de dĂ©fense est crĂ©Ă© avec l'aide du commandant Cousteau ; dans le journal Petit Bastiais on peut lire d'AimĂ© Pietri rĂ©dacteur en chef : "La solution au problème corse : la bombe atomique". Le gouvernement renonce au projet, l'annonce en sera faite en 1964. C'Ă©tait la première victoire pour la protection de l'environnement[28].
    • 1964 - Le 24 janvier, la dĂ©chĂ©ance de la concession de l'Argentella est prononcĂ©e.
    • 1987 - Le sĂ©maphore de Capo Cavallo est mis en sommeil au dĂ©but de l'annĂ©e.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1824 Joseph Marie Buonacorsi Prêtre defroqué, magistrat
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maire en 1911 ? Joseph Marini
    Les données manquantes sont à compléter.
    Philippe Marini
    Les données manquantes sont à compléter.
    En cours
    (au 18 mai 2020)
    Pierre Guidoni DVD Permanent politique
    Conseiller général du canton de Calenzana (2008 → 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2020, la commune comptait 2 520 habitants[Note 3], en augmentation de 10,09 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1851 1856 1861
    1 1501 9961 8851 9742 1602 2502 3772 4402 553
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    2 7002 6082 6202 6392 8682 9703 0552 9872 818
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    2 6772 5662 6422 7193 0632 1441 6231 0501 061
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
    1 4781 6231 5351 7221 7571 7602 1682 2792 520
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le premier recensement a eu lieu en 1800 ; il avait donnĂ© 1 150 habitants. Ce nombre a augmentĂ© rĂ©gulièrement jusqu'Ă  la fin du XIXe siècle pour atteindre, en 1896, 1 127 habitants. Cette population va stagner dans une fourchette de 2 600 - 2 700 habitants, avant d'atteindre 3 063 habitants en 1936. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle est tombĂ©e Ă  2 144 habitants, dĂ©clinant jusqu'Ă  1 722 habitants au recensement de 1999[31].

    Enseignement

    Il existe un groupe scolaire quartier des Ignorantins à Calenzana. Les collège (collège J-F Orabona) et lycée (lycée de Balagne) publics les plus proches se situent respectivement à Calvi et à l'Île-Rousse.

    Les Rencontres de Calenzana

    il s'agit de rencontres de musiques classiques et contemporaines chaque année à la fin août. Durant six jours, les spectacles (les rendez-vous à 18 h et les concerts à 21 h 30) se déroulent dans des édifices religieux de Calenzana et des environs : église Saint-Blaise, église Sainte-Restitude, église de Montemaggiore, église de Zilia, église de Moncale. Ces rencontres sont l'œuvre de l'association Musical Rencontres de Musiques Classique et Contemporaine qui a son siège à Calenzana.

    FĂŞte de la Sainte-Restitude

    Le 21 mai de chaque année la sainte patronne de la Balagne est vénérée par la confrérie de Saint Antoine . Elle se traduit par une grande procession et un grande fête . Une autre procession en son honneur a lieu le lundi de Pâques.

    Santé

    On trouve sur la commune : 3 médecins dont 1 spécialiste, une pharmacie, un cabinet d'infirmiers.

    Le plus proche hĂ´pital est le centre hospitalier de Calvi-Balagne, ex-antenne mĂ©dicale de Balagne (AMU de Calvi) - adresse : lieu-dit Guazzole - 20260 Calvi, distant de 13 km.

    Randonnées

    Fontaine de l'aire de piquenique de Bonifatu.

    Il existe plusieurs sentiers de randonnées dans la forêt de Bonifatu :

    • la boucle de Ficaghjola ;
    • le boucle d'Erbaghjolu : dĂ©part/arrivĂ©e Bonifatu, via Bocca di Bonassa (1 153 m) et Bocca Rezza (513 m), parcours indiquĂ© pour cinq heures de marche ;
    • la boucle du Calatoghju, parcours balisĂ© en rouge, indiquĂ©e pour 1 h 30.

    Mais les plus importants qui démarrent ou se terminent à Calenzana, demeurent :

    Sentier de grande randonnée 20

    Calenzana est avec Conca en Corse-du-Sud, un des points de départ du fameux sentier GR 20. Il est aussi le point de départ du sentier Mare e Monti et du Sentier de la transhumance. C'est dire le nombre élevé de randonneurs passant chaque année à Calenzana.

    Pour les randonneurs et visiteurs, un grand parking payant (en saison estivale) a été aménagé à l'entrée de la forêt de Bonifatu, soit le terminus de la route D 251. Une auberge-restaurant y est ouverte en saison estivale.

    Depuis le cirque de Bonifato on peut rejoindre le fameux GR 20 au refuge de Carozzu. Plus au sud, au pied de A Muvrella, se situe le lac de la Muvrella (1 872 m).

    Tra Mare e Monti

    Tra Mare e Monti est un sentier du PNRC, balisĂ© en jaune. C'est un sentier de moyenne montagne reliant Calenzana Ă  Cargèse, via la forĂŞt territoriale de Bonifatu, les cols de Bocca di Bonassa (1 153 m) et de Bocca di Lucca (589 m - limite territoirale de la commune), le hameau de Tuarelli (Manso), GalĂ©ria, Girolata, Osani, etc.

    Sentier de la transhumance

    Il est la voie historique qui permettait aux bergers du Niolo de gagner les plaines de Balagne : le Filosorma ou vallée du Fango, la plaine de la Figarella et celle du Regino. En langue corse, on parle de a muntagnera et de l'impiaghjera, respectivement pour transhumance vers la montagne et transhumance vers la plaine.
    De nos jours, il est devenu un sentier patrimonial, œuvre du parc naturel régional de Corse. Il a été ouvert en 2007.

    Cultes

    La paroisse (église Saint-Blaise) relève du diocèse d'Ajaccio.

    Économie

    Depuis la fermeture des mines d'argent et de cuivre de L'Argentella, l'économie locale repose principalement sur la viticulture, l'oléiculture, le pastoralisme, l'artisanat et le tourisme saisonnier. Quatre moulins dont trois ruinés, fonctionnaient le long du ruisseau de Frintogna.

    Viticulture

    Les vignes essentiellement plantées avec des cépages locaux niellucciu, sciaccarellu et vermentinu, produisent des vins AOC Corse-Calvi.

    Calenzana compte quatre producteurs-récoltants : Clos viticole Camellu, Domaine Orsini (Pietralba-Rochebelle), Domaine Cardi et Domaine Figarella.

    Calenzana est sur le parcours de la Route des vins AOC Corse-Calvi (Strada Vinaghjola), un circuit créé par le Syndicat AOC Corse-Calvi et le Comité Régional d'Expansion et de Promotion Agricole de la Corse (CREPAC).

    De François Giacobbi, qui fut président du parc naturel régional de Corse, président de la Fédération des parcs naturels régionaux, président de la Fédération des Parcs naturels et nationaux d'Europe, on retiendra ces paroles :

    « Calenzana est la capitale agricole de la Balagne. On y déguste des vins renommés, si légers qu'on les boit sans y penser et qu'ils vous clouent ensuite à table »

    — François Giacobbi, La Corse Ed. Sun Paris 1961 p. 44

    Oléiculture

    La culture des oliviers est en net regain malgrĂ© le terrible incendie de l'Ă©tĂ© 2005 qui ravagea sur près de 1 500 hectares plusieurs milliers d'oliviers dont de nombreux arbres sĂ©culaires. Les habitants ont pris conscience de ce patrimoine lĂ©guĂ© par les ancĂŞtres qui avaient fait de la Balagne "le jardin de la Corse". Une foire de l'olivier (A Fiera di l'Alivu) se tient chaque annĂ©e le 3e week-end de juillet au village voisin de Montegrosso.

    Les variétés d'olive de Balagne, a Sabina et a Ghjermana, confèrent à l'huile des parfums d'amande douce, de maquis, quelquefois d'un léger piquant. L'huile produite localement porte depuis 2004 l'AOC Huile d'Olive de Corse (Oliu di Corsica).

    Autres

    Artisanat local.
    • Artisanat : sont prĂ©sents sur la commune des fabricants de vins et de liqueurs, de biscuits et autres spĂ©cialitĂ©s corses, de produits artisanaux, de travail du bois, de restauration et de reliure et un atelier de poterie et de cĂ©ramique.

    Calenzana se situe sur la Route des artisans de Balagne (A Strada di l'Artigiani), un parcours au cœur de la Balagne, un circuit créé sous l'égide de la Chambre de Métiers de la Haute-Corse.

    • Apiculture. Il existe plusieurs apiculteurs aux produits AOC et BIO : Miel et dĂ©rivĂ©s de Jacques TercĂ©, apiculteur - lieu-dit « Paradella », Miel et dĂ©rivĂ©s de Carboni Pierre-Henri, apiculteur au village.

    Selon la légende, les abeilles auraient été une arme employée par les habitants pour combattre les soldats allemands du colonel Vinz le 14 janvier 1732 dans la bataille de Calenzana[33].

    • Pastoralisme : l'Ă©levage de caprins et d'ovins est destinĂ© Ă  la production laitière. Les fromages fermiers produits dans la microrĂ©gion sont d'un piquant unique, type Calinzanincu, un des cinq types de fromages fermiers corses notoirement connus et qui sont prĂ©sentĂ©s chaque annĂ©e Ă  la foire du fromage (Fiera di U Casgiu) de Venaco.
    • Énergie Ă©olienne.

    Une ferme de 11 Ă©oliennes est en service depuis 2004 sur les crĂŞtes dominant la baie de Crovani. Il s'agit du parc de Punta Aja.

    Dans son rapport no 2008/O2/144, le Président de l'Assemblée territoriale de Corse a émis un avis favorable au projet d'implantation d'un parc éolien sur la commune de Calenzana au lieu-dit Marsulinu. Ce parc devait être créé à l’intersection de 3 entités paysagères (ville de Calvi, Marsolinu et Revellata). L’implantation prévue se situant sur des crêtes secondaires en limite de la plaine de Figarella bien à l’intérieur des terres devait minimiser les impacts sur la côte de la Revellata et éviter ainsi la proximité des espaces emblématiques de Calvi (absence totale de co-visibilité) et de son golfe, et totalement la co-visibilité avec les villages caractéristiques de Balagne. Ce projet qui devait s'intégrer dans le développement économique local a été arrêté net par la Commission européenne après des plaintes de la Ligue pour la protection des oiseaux car le projet menaçait deux couples de gypaètes barbus, dont les hauteurs de Calenzana constituent l'un des derniers bastions en Corse[34].

    • GĂ®tes ruraux et restauration. Des commerces de restauration et d'hĂ©bergement ouvrent Ă  la bonne saison pour rĂ©pondre aux besoins d'une clientèle saisonnière de randonneurs dont l'importance s'accroĂ®t au fil des annĂ©es.

    Calenzana est le point de départ de trois circuits de randonnées pédestres : GR 20 le reliant à Conca en Corse-du-Sud, sentier de moyenne montagne Mare è Monti rejoignant Cargèse par le littoral et Sentier de la transhumance.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le monument aux morts sur la place commune.
    • De grands caveaux de famille aux alentours du village.
    • L'Ă©cole "Les Ignorantins" classĂ©e monument de France.
    • Le parc Ă©olien de Punta Aja actuellement en service fait dĂ©jĂ  l’objet d’un Ă©cotourisme local.
    • Lo Cipeo (Luzzipeo ou Luzzipeu) du nom d'un village disparu. Il fut un lieu de rĂ©sidence du prince Pierre-NapolĂ©on Bonaparte, fils de Lucien Bonaparte Altesse impĂ©riale, frère de NapolĂ©on Ier.
    • La fontaine du Prince Pierre, du XIXe siècle, situĂ©e sur la place Ă©ponyme au cĹ“ur du village.

    Le prince, grand amateur de chasse, avait séjourné à maintes reprises dans cette ancienne maison de chasse au lieu-dit Luzzipeo. Sa maison de Luzzipeo a été incendiée et détruite pendant la chute de l'Empire. Il n'en reste que des ruines.

    • Statue-menhir scellĂ©e dans la sacristie de l'Ă©glise Santa Restituta. Selon un responsable local, ce monolithe de granit provient de Luzzipeo d'oĂą il a Ă©tĂ© ramenĂ© au cours de la seconde moitiĂ© du XXe siècle. Il mesure 2,40 m et est sculptĂ© sur les deux faces. S'y trouve encore un autre qui a Ă©tĂ© laissĂ© sur place car brisĂ© en deux.
    • Monuments-aux-Morts.
      Monuments-aux-Morts.
    • Fontaine du Prince Pierre.
      Fontaine du Prince Pierre.
    • RĂ©sidence princière Ă  Luzzipeo.
      Résidence princière à Luzzipeo.
    • La torre Mozza de Luzzipeo
      La torre Mozza de Luzzipeo
    • Parc Ă©olien de Punta Aja.
      Parc Ă©olien de Punta Aja.
    • Vue arrière de la statue menhir .
      Vue arrière de la statue menhir .
    • Regard sur le Golfe de Calvi.
      Regard sur le Golfe de Calvi.
    • Photo prise du GR20 en mai 2005.
      Photo prise du GR20 en mai 2005.
    • Une des tombes autour du village.
      Une des tombes autour du village.
    • Chapelle mortuaire.
      Chapelle mortuaire.
    • MausolĂ©e Ă  Sainte-Restitude.
      Mausolée à Sainte-Restitude.

    Torre Truccia

    Torre Truccia est le nom de la tour gĂ©noise situĂ©e Ă  1,750 km distance orthodromique au sud de l'ancien sĂ©maphore de Cavallo. Aujourd'hui ruinĂ©e, elle est bâtie sur un piton rocheux Ă  301 m d'altitude, Ă  environ 340 m de la cĂ´te. La tour est accessible par un sentier, depuis le lieu-dit « Mansu », proche de la route D81b. Elle faisait partie du dispositif de guet et de dĂ©fense mis en place par les GĂ©nois au XVIe siècle et se trouvait en relation directe avec la Torre Mozza situĂ©e Ă  1,750 km au sud-est, Ă  Luzzipeo.

    Torre Mozza

    Torre Mozza.

    La Torre Mozza est la tour gĂ©noise ruinĂ©e situĂ©e Ă  1,750 km « Ă  vol d'oiseau » au sud-est de la Torre Truccia avec laquelle elle correspondait par feux, construite Ă  la mĂŞme Ă©poque dans le dispositif de dĂ©fense mis en place par les GĂ©nois, sur le site qui fut occupĂ© plus tard, au XIXe siècle, par le prince Pierre-NapolĂ©on Bonaparte Ă  Luzzipeo qui y avait une rĂ©sidence.

    Église Santa Restituta

    L'église Sainte-Restitude encore appelée A Santa, est un sanctuaire où sont conservées les reliques de sainte Restitude, vierge et martyre du début IVe siècle. Église de pèlerinage, elle est située en dehors du village, sur la route menant à Zilia, proche de grands caveaux (tombes) de famille.

    Sa construction a débuté au XIe siècle, sur le site du cimetière de l'ancienne cité romaine d'Olmia. Elle a été l'église principale de la pieve d'Olmia, dans le diocèse de Sagone, jusqu'en 1715. Par la suite, elle a subi à plusieurs reprises des travaux de transformation : nef romane primitive aux XIe et XIIe siècles, chapelles latérales au XIVe siècle, nef actuelle au XVIe siècle ; chœur baroque, coupole et décor sont du XVIIIe siècle. La crypte dans laquelle se trouve le sarcophage, a été aménagée à la suite des mises au jour de 1951.

    L'église Sainte-Restitude et son enclos, murs compris, sont protégés par arrêté du et inscrits Monuments Historiques[35].

    Santa Restituta est la patronne de Calenzana et de la Balagne par décret de la S.C.C.D. en date du 2 août 1984 de S.S. le pape Jean-Paul II. Le samedi 25 mai 1985, S.E. Mgr Jean-Charles Thomas, évêque de l'Église de Corse, a solennellement proclamé ce patronage... sous le pastorat du chanoine François Saravelli-Retali, curé de Calenzana[36].

    Propriété de la commune, l'édifice recèle plusieurs œuvres remarquables, également propriétés de la commune, classées Monuments historiques[37] :

    • un cĂ©notaphe-reliquaire du XVe siècle[38] ;
    • un sarcophage du IVe siècle[39] dĂ©couvert le 2 mai 1951 a Ă©tĂ© disposĂ© sous l'autel tabulaire. Le chrisme central (lettres X et P) au milieu de cannelures droites, confirme sa datation ;
    • 4 plaques funĂ©raires du XVIe siècle[40] - [41] - [42] - [43] ;
    • un bĂ©nitier de 1514, en marbre ornĂ© d'un bas-relief reprĂ©sentant saint Jean-Baptiste[44] ;
    • une statue Vierge Ă  l'Enfant dite la Madonna di Grazie, du XVIe siècle en marbre peint[45].
    • Église Sainte-Restitude.
      Église Sainte-Restitude.
    • EntrĂ©e du sanctuaire.
      Entrée du sanctuaire.
    • Église Sainte-Restitude.
      Église Sainte-Restitude.
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise.
      Intérieur de l'église.
    • Sarcophage dans la crypte.
      Sarcophage dans la crypte.

    Église Saint-Blaise

    L'église Saint-Blaise et son campanile, bâtis dès 1691 , ont été classés Monuments Historiques par arrêté du 2 mars 1981[46].

    Chapelle de la Confrérie Sainte-Croix

    Confrérie Sainte-Croix.

    La Chapelle de la Confrérie Sainte-Croix, dite Casazza, est située sur la place Centrale ; elle fait face à l'église Sainte-Blaise. Bâtie au XVIe siècle, elle a été remaniée au XIXe siècle. Elle est le siège des confréries. Propriété de la commune, elle est inscrite et classée Monument historique par arrêté du 2 mars 1981[47]. Elle a été restaurée en 2010.

    Autres Ă©difices religieux

    Chapelle Saint-Ignace.
    Oratoire Saint-Antoine.
    • Église de San Quilicu, ruinĂ©e, situĂ©e au nord de l'ancienne exploitation minière de l'Argentella.
    • Chapelle Saint-Ignace situĂ©e Ă  la sortie du village, route de Zilia.
    • Oratoire Saint-Antoine-de-Padoue, une toute petite chapelle proche de la balise de dĂ©part du GR20.

    Les mines de plomb argentifère et de cuivre dites mines de l'Argentella

    Anciennes mines de L'Argentella.

    Les mines au pied du Capu di L'Argentella (813 m), sont en partie situĂ©es sur les communes de Moncale et de GalĂ©ria. L'exploitation occupait les lieux-dits Bocca Bassa ; Campo Astro ; Capo di l'Argentella ; Ferragliola ; Monte Martino ; Ogliastrone ; Valle Calde.

    En 1847, le site fait l'objet de plusieurs permis de recherches. De 1848 Ă  1851 des travaux sont effectuĂ©s. Le 9 janvier 1856, la concession de l'Argentella avait une superficie de 1 091 ha. Elle est octroyĂ©e Ă  la "Compagnie Moullet Frères". Le gisement demeure inexploitĂ© de 1857 Ă  1865 faute de capitaux.
    À partir de 1869, démarrent les premières grandes réalisations. Elles porteront, alternativement, sur le gisement de plomb argentifère et sur le gisement de cuivre de Valle Calde.
    En 1873, dĂ©bute la rĂ©alisation de très importants travaux, concernant entre autres la construction le long du ruisseau de Cardiccia, d'une vaste usine destinĂ©e Ă  l'enrichissement et au lavage du minerai et de bâtiments administratifs, l'Ă©dification d'un barrage sur le ruisseau de Chierchiu, l'amĂ©nagement du port Julia dans la baie de Crovani. Les mines ont employĂ© jusqu'Ă  170 ouvriers ; elles n'en auront plus qu'une centaine entre 1875 et 1877. 30 tonnes de minerai par jour sont seulement livrĂ©es Ă  l'usine.

    Dès 1876, l'usine ne travaillera plus que quatre Ă  cinq semaines deux fois par an. En 1878, seules 30 tonnes de minerai seront extraites.

    En 1886, la mine est vendue à des investisseurs anglais. La société "L'Argentella Mining Company" redémarre l'exploitation ; elle emploie près de 150 personnes parmi lesquels 80 mineurs. L'exploitation est abandonnée de 1888 à 1891. En janvier 1891 des travaux sont repris sur les secteurs d'Ogliastrone et Bocca Bassa.
    En 1898, le nouveau concessionnaire démantèle l'usine puis cède la concession.

    Plusieurs sociétés se succèdent ensuite. Le 24 janvier 1964, la déchéance de la concession est prononcée.

    Les mines sont reprises à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 10 août 2006[48].

    Calenzana dans le P.N.R.C.

    La commune de Calenzana est adhérente au Parc naturel régional de Corse[49], dans le « territoire de vie » appelé Falasorma-Marsulinu

    Réserve de Biosphère de la Vallée du Fangu

    Calenzana fait partie des 9 communes situées dans le périmètre de la Réserve de Biosphère[50].

    Site naturel de Crovani

    C'est un site naturel inscrit, un espace protégé d'une superficie de 25 ha, propriété du Conservatoire du Littoral[5] - [51]. Il se situe au Nord du hameau de L'Argentella Galéria. Il est composé de deux parcelles comprises entre la baie de Crovani et la route D81b. La parcelle du sud, qui est séparée de la mer par la plage de galets de l'Argentella, comporte l'étang de Crovani.

    La forĂŞt de Bonifatu

    La forêt territoriale de Bonifatu couvre le sud de la commune et de celle de Moncale, dans l'arrière-pays calvais. Elle se dévoile dans le remarquable cirque de Bonifatu tout proche. On y accède par la route D251 qui se termine en cul-de-sac à l'entrée du site.

    Point de dĂ©part de nombreuses randonnĂ©es, elle est très prisĂ©e des promeneurs et des estivants visitant la Balagne. Son entrĂ©e se situe Ă  538 m d'altitude.

    ZNIEFF

    La commune de Calenzana est concernée par trois ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type I[5] :

    Personnalités liées à la commune

    • Bernardin Alberti (Calenzana, 1591 - couvent de Marcassu, 1653). OrdonnĂ© prĂŞtre en 1617. La CongrĂ©gation des rites lui a accordĂ© le titre de « vĂ©nĂ©rable », premier degrĂ© vers la canonisation (1898)[21].
    • Don Jean-Marc Luigi (Zuani, 1712 - Calenzana, 1782). Disciple de saint ThĂ©ophile de Corte auquel la ferveur populaire donne le nom de beatu Ludovigu[21] - [55].
    • Dominique Belgodère (Calenzana, 1845 - Barchetta, 1922). Poète[21].
    • Joseph-Marie Massoni, Ă©vĂŞque de Mariana de 1751 Ă  1768[21].
    • Prince Pierre-NapolĂ©on Bonaparte. Il avait achetĂ© au lieu-dit Luzzipeo un territoire sur lequel il avait fait Ă©difier une maison de chasse. Il y a sĂ©journĂ© Ă  maintes reprises. Le prince possĂ©dait une autre maison, celle-lĂ  situĂ©e Ă  Grotta Niella près de la Plage de l'Alga au fond du golfe de la Revellata. Enfin, il avait un chalet dans la forĂŞt de Bonifatu. Tous ces Ă©difices sont ruinĂ©s.
    • AglaĂ« Meuron (Calenzana, 1836 - Ajaccio, 1925). Peintre, portraitiste[21].
    • Antoine GuĂ©rini et son frère BarthĂ©lemy GuĂ©rini dit « MĂ©mĂ© », figures du milieu marseillais de l'après-guerre.
    • Pierre Massimi (Calenzana, 1935 - Bastia, 2013), acteur.
    • JosĂ© Alberti (U Mucale, 1911 - Calenzana, 1992), chanoine. Petit neveu du VĂ©nĂ©rable Bernardin Alberti. A dĂ©couvert le sarcophage de Sainte Restitude et autres martyrs en 1951[21].
    • Michel Orsini (U Mucale, 1925 - Calenzana, 1978). Docteur en droit canonique avec sa thèse « Corse, Terre vaticane » (1975)[21].
    • Jean-NoĂ«l GuĂ©rini (nĂ© en 1951), prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches-du-RhĂ´ne.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Précédemment, Calenzana était chef-lieu de canton.
    2. Projet Parc naturel régional de Corse - Imp. Daroux Ajaccio 2002 : Les noms des 145 communes adhérentes y sont mentionnés en langue corse ainsi que ceux des territoires de vie
    3. Moncale possède en indivision 1/6ème de cette forêt.
    4. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, port Julia avait été aménagé à l'Argentella, dans la baie de Crovani, pour les besoins de l'exploitation des mines
    5. Office de l'Environnement de la Corse
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Marsolinu (Y7810540) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Vetrigiola (Y7721040) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Maestru (Y7721080) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Maggine (Y7721240) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de l'Ortacciu (Y7721230) » (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    17. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Antoine-Dominique Monti in Corse : Éléments pour un dictionnaire des noms propres
    22. U. Assereto, Genova e la Corsica (1358-1378), op.cit, puis G. Petti Balbi, ibid., p. 45-46.
    23. Geneviève Moracchini-Mazel - Les Églises romanes de Corse, Volume 2
    24. A-D Monti, La Grande révolte des Corses contre les Génois 1729-1769 ADECEC 1979
    25. Francesco Maria Accinelli L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
    26. Accademia Corsa - 2001 - Nice
    27. Mgr Giustiniani in Dialogo nominato Corsica, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse, Description de la Corse - Tome I, page 21
    28. A-D Monti L'Argentella è un prugettu d'esperimentationi nuclearie - Chronache n°2 ADECEC 1992
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. "De Mémé à Jean-Noël Guérini: Un plagiat", Marie-Hélène Porri, 2012
    34. Calenzana l'un des derniers bastions du gypaète barbu en Corse
    35. Notice no PA00099274, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Plaque de marbre apposée dans l'église
    37. Les Ĺ“uvres de l'Ă©glise Sainte-Restitude dans la base Palissy
    38. Notice no PM2B000205, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. Notice no PM2B000204, base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. Notice no PM2B000200, base Palissy, ministère français de la Culture.
    41. Notice no PM2B000201, base Palissy, ministère français de la Culture.
    42. Notice no PM2B000202, base Palissy, ministère français de la Culture.
    43. Notice no PM2B000203, base Palissy, ministère français de la Culture.
    44. Notice no PM2B000199, base Palissy, ministère français de la Culture.
    45. Notice no PM2B000564, base Palissy, ministère français de la Culture.
    46. Notice no PA00099170, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Notice no PA00099169, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Notice no IA2B000353, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. FR8000012-Corse Parc naturel régional à l'INPN
    50. Fiche Vallée du Fango (FR6300002) Réserve de Biosphère, zone centrale
    51. Fiche CROVANI (FR1100647) sur le site de l'INPN
    52. ZNIEFF 00930000 - Crovani sur le site de l’INPN. »
    53. ZNIEFF 00940000 - Cap Cavallo sur le site de l’INPN. »
    54. ZNIEFF 00116000 - Forêt de la Flatta sur le site de l’INPN. »
    55. [François J.Casta Le diocèse d'Ajaccio Éd. Beauchesne Paris 1974 p.125]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Geneviève Moracchini-Mazel - Les Églises romanes de Corse, Volume 2.
    • Antoine-Dominique Monti, La Grande rĂ©volte des Corses contre les GĂ©nois 1729-1769 ADECEC 1979.
    • Antoine-Dominique Monti, L'Argentella è un prugettu d'esperimentationi nuclearie - Chronache n°2 ADECEC 1992.
    • Francesco Maria Accinelli L’histoire de la Corse vue par un GĂ©nois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de GĂŞnes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974.

    Articles connexes

    Liens externes

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