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Cailhau

Cailhau [kajo] est une commune française, située dans le Nord-Ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Cailhau
Cailhau
Blason de la ville de Cailhau (11).svg
  1. Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes du Limouxin
Maire
Mandat
Bernard Ragnère
2020-2026
Code postal 11240
Code commune 11058
Démographie
Population
municipale
251 hab. (2020 en diminution de 5,64 % par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 52″ nord, 2° 08′ 14″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 346 m
Superficie 9,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Cailhau
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Cailhau
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Cailhau
Liens
Site web http://communes-du-limouxin.fr/cailhau/

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Sou, le ruisseau du Pech et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif de la Malepère ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Cailhau est une commune rurale qui compte 251 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 520 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Cailhautais ou Cailhautaises.

    Le nom de Cailhau vient de l'occitan cailha qui veut dire caillou, pierre. Cailhau signifie donc la pierre du haut, car le village est construit sur une colline. Plus bas, un autre village porte le nom de Cailhavel, pierre du bas.

    Géographie

    Localisation

    Cailhau est un village du Bas Razès situé non loin de la vallée de l'Aude.

    Il fait partie des 48 circulades de France.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Belvèze-du-Razès, Brugairolles, Cailhavel, Cambieure, Ferran, Gramazie et Montréal.

    Géologie et relief

    Caillau se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le Sou, le ruisseau du Pech et le ruisseau de Gaure, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    Le Sou, d'une longueur totale de 17,2 km, prend sa source dans la commune de Massac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Vignevieille, après avoir traversé 4 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 786 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alaigne », sur la commune d'Alaigne, mise en service en 1971[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 669,5 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 19 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif de la Malepère »[20], d'une superficie de 6 158 ha, un site boisé présentant un intérêt biogéographique vu sa position intermédiaire sous les influences des climats méditerranéen et atlantique. De nombreuses espèces sont en limite d'aire. Il s'agit d'un site important pour des chauves-souris d'intérêt communautaire avec six espèces présentes : le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées, le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers et la Barbastelle[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] : les « collines du Bas Razès » (3 551 ha), couvrant 13 communes du département[23], et le « massif de la Malepère » (5 883 ha), couvrant 14 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Cailhau est une commune rurale[Note 6] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), cultures permanentes (32,3 %), forêts (6,7 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cailhau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cailhau.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 180 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 180 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Histoire

    Origines

    Cailhau a été construite en circulade, maison après maison durant plus d'un millénaire. La plus ancienne mention de ce lieu, figure dans les actes de l'archevêché de Narbonne en l'an 779. Dans un de ces actes, il est fait mention d'un jugement dépossédant le comte Milon de Narbonne d'une villa sise à Cailhau près de la Malepère, au profit de l'archevêque Daniel de Narbonne. Un héritage spirituel et matériel qu'il étendit à tout le Razès et ses habitants, entièrement soumis à l'église de Narbonne.

    Moyen Âge

    C'est donc au Moyen Âge que les premières habitations virent le jour à Cailhau, probablement autour de l'habitat seigneurial primitif. Là même où se trouvent les ruines d'un moulin à vent (la Motte) au point le plus haut du village. Ce moulin est bâti sur une colline de grès dans laquelle ont été taillés des silos à grains, certains murés, d'autres visibles. À l'emplacement de l'église, une forteresse située à l'extrême nord-ouest, reliée au moulin par quelques maisons perchées. Cet édifice et habitats étaient protégés à leur pied, par des fossés remplis d'eau.

    En deçà de ce que l'on peut appeler la calotte de la cité, le chemin du tour des fossés, avec la porta Aquaria (le porche) et le chemin de la Terrasse où des constructions apparurent et de nouveaux fossés dissuasifs installés. Plus bas encore, le chemin de la Fontaine, qui ceinture le village au niveau le plus étendu, des puits et jardins.

    La fin du premier millénaire voit la cure de Cailhau s'unir à l'abbaye de Montolieu, comme la plupart des communes du Haut Moyen Âge (Brézilhac, Gramazie...). Vers 1191, les chevaliers de Cailhau (dont Guilhem et Raimon) se rendent à Sauzens, pour jurer fidélité à Trencavel, comte de Carcassonne.

    Au XIIIe siècle et jusqu'au XVIIIe siècle, Cailhau eut de nombreux seigneurs et chevaliers : vers l'an 1220, Robert de Cailhau, Dame Na Cavaers coseigneuresse de Fanjeaux et qui avait des sympathies pour l'hérésie cathare, François de Malhaurens (XVe siècle)...

    Protestantisme

    Durant et après 1560 les guerres de Religion, les protestants se rassemblent dans cette région, Cailhau, Alet, Brugairolles, sont occupés. Laviston, gouverneur de Carcassonne chasse les protestants de Carcassonne, du Cabardès et du Lauragais. Il accorda son aide au consul de Limoux et contribua à délivrer Cailhau, Alet et quelques autres places en 1575. En 1580, la guerre recommence, et la région demeure dans la tourmente. En 1586, le vicomte de Mirepoix s'installe à Cailhau. Henri IV abjure le protestantisme en 1593.

    Époque moderne

    Au début du XXe siècle, l'école publique était mixte : une classe pour les grands et une pour les petits. L'école communale ferma ses portes en 1991. Se succédèrent comme enseignants : le couple Sire, Mme Fabre...

    Il existait également une école privée, située Grande-Rue, maison appartenant aujourd’hui à Marthe Guy (Pawlak). Cette école fut fermée vers 1958 par décision de Mgr Puech, évêque de Carcassonne.

    Héraldique

    Blason de Cailhau Blason
    D'azur au pal bretessé d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Cailhau est membre de la communauté de communes du Limouxin[31], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Limoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[32].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[31].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[31], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[33].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1800 François Pagès
    1800 1803 Guillaume Pelouze
    1804 1815 François Pagès
    1815 1825 Jérôme Commez
    1826 1830 François Dormières
    1830 1844 Auguste Pagès Conseiller général
    1844 1848 Bernard Fournié
    1848 1849 Taymond Lajugnie
    1849 1860 Amédée Labeaute Conseiller général
    1860 1865 Emile Fournié
    1865 1888 Maxime Vidal
    1888 1896 Isidore Dormières
    1896 1908 Eliacin Gabelle
    1908 1909 Prosper Gabelle
    1909 1944 Jean Caratge
    1944 1945 Baptiste Fort
    1945 1959 Laurent Riquier
    1959 1993 Jean Daunis
    1993 2007 Pierre Caratge
    2007 2020 Gérard Afflatet
    2020 En cours Bernard Ragnère
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 251 habitants[Note 8], en diminution de 5,64 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454454487482520503504514315
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    511446463417383428472414369
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    393434375344351346316335289
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    265282261251219231230239255
    2015 2020 - - - - - - -
    268251-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 115 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 266 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 720 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]8,2 %12,1 %7,4 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 126 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 10].

    Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    23 établissements[Note 11] sont implantés à Cailhau au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,5 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 23 entreprises implantées à Cailhau), contre 13,3 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[38]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[39].

    198820002010
    Exploitations212114
    Superficie agricole utilisée (ha)502548444

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 21 en 2000 puis à 14 en 2010[39], soit une baisse de 33 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[41]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 502 ha en 1988 à 444 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 32 ha[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Chapelle Notre-Dame-des-Prés.
    • Église Saint-Christophe de Cailhau datant du XIIIe et XIVe siècles, fortifiée, remaniée au XIXe : clocher vert insolite dominant le village ; guette carrée au sud-ouest de l'édifice. L'église actuelle a été intégrée dans la forteresse. L'évêque Dalmace consacra l'autel de la paroisse en l'an 1088. Le clocher faisant partie de la forteresse, date du XIIIe. La guérite (égauchette) a été construite en brique rouge au XVIIIe, dans l'esprit de l'ancien château fort. L'église a été maintes fois endommagée, réparée, intérieur, extérieur et clocher rafistolé.. Au XIXe l'intérieur a été transformé en gothique, et les chapelles latérales sont créées. La porte a été reconstituée à partir d'éléments déplacés, en vrai gothique, du XIVe. La flèche verte du clocher date de 1925. Quant aux cloches, il en est une qui date du XVIe et qui est classée au titre des monuments historiques. Signalons que le clocher, a été restauré en 2002 à l'initiative du conseil municipal et du maire.
    • Sur le parvis de l'église se trouve une croix en pierre datée de 1645.
    • Croix 1643 devant l'église.
    • La chapelle Notre-Dame-des-Prés.
      La chapelle Notre-Dame-des-Prés.
    • Le clocher de l'église en tuile vernissée.
      Le clocher de l'église en tuile vernissée.
    • Vue générale du village.
      Vue générale du village.

    Personnalités liées à la commune

    La route de Cailhau (1910) - Achille Laugé.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Cailhau » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cailhau » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cailhau » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cailhau » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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