Bonnières (Pas-de-Calais)
Bonnières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Bonnières | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC du Ternois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Fay 2020-2026 |
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Code postal | 62270 | ||||
Code commune | 62154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnièrois, Bonnièroise | ||||
Population municipale |
682 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 14′ 42″ nord, 2° 15′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 154 m |
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Superficie | 27,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Bonnièrois.
Les revenus des habitants sont essentiellement agricoles ou dépendent de l'agriculture, avec 25 exploitations sur la commune au début du XXe siècle.
Le , la commune de Canteleux est intégrée à celle de Bonnières avec la création d'une commune nouvelle sans l'institution de communes déléguées.
Géographie
Localisation
La commune est située sur le plateau qui sépare les deux fleuves côtiers parallèles que sont la Canche de l'Authie.
Après l'intégration de Canteleux en 2019, sa surface est d'environ 2 716 hectares, ce qui en fait l'une des communes les plus vastes du Pas-de-Calais[1].
Les communes limitrophes de Bonnières avant la fusion de 2019, avec Canteleux, étaient :
depuis la fusion de 2019 avec Canteleux, les communes limitrophes sont :
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique semi continental de type 2 »[Note 1] , selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Paysages
La commune s'inscrit dans l'est du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3] - [3].
Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture[4].
Milieux naturels et biodiversité
Dans le cadre des projets de la commune en 2012 au hameau de Beauvoir, la peupleraie devrait être transformée en corridor biologique dans le cadre de la Trame verte et bleue communale et régionale. « Une action qui - c'est en tous cas l'espoir du conseil municipal - devrait permettre d'éviter la disparition de milliers d'espèces animales et végétales »[5].
La commune est située dans un fond alluvial de petite vallée, qui est d'intérêt pour la trame verte et bleue.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4] :
- les coteaux et bois de Remaisnil, Frohen et Courcelles. Cette ZNIEFF est constituée de boisements relativement diversifiés et gérés en futaie et taillis sous futaie[6] ;
- le fond de Croisette. Cette ZNIEFF est constituée d'une flore calcicole très diversifiée, typique de l’Artois méridional[7].
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] :
- la moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l’Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées[8] ;
- la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[9].
Urbanisme
Typologie
Bonnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [10] - [11] - [12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13] - [14].
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 114, D 115 et D 916 qui relie Saint-Pol-sur-Ternoise et Doullens[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Boniræ en 1079 (D.Bét., cartulaire d'Auchy, p. 19). Boneres en 1163 (cartulaire de Saint-Georges, f° 3 r°), Boneries en 1172 (ibid., f° 6 v°), Boneriæ en 1196 (cart. de Cercamp). Boniiex, xu° s. (cart. de Saint-Georges, f° 20 r°). Bonieres en 1218 (D. Bét., cart. d'Auchy, p. 117), Bonneriœ en 1260 (abb. de Cercamp., c. 11). Bounieres en 1271 (ibid.). Bonnierea, 1393 (ibid.). Bonnières en 1326 (cart. des charlr. de Gosnay, T.1, f°56 r°). Bouniere en 1326 (sc. d'Art., no 897). Bonnyères en 1515 (Arch. nat., F. 1005, no 1), Bounniers en 1640 (arch. de Béth., GG. 48)[16].
Le nom de « Bonnières » viendrait de l'ancien français bonnier (ou bonier), désignant une mesure agraire dans le nord de la France et en Belgique, qui équivalait à plus ou moins un hectare, avec de grande variations selon les régions.
D’un point de vue étymologique, toutes les hypothèses étant possibles, il est vraisemblable que Bonnières peut avoir été, à l’origine, un territoire dont la superficie s’étendait sur un tel bonnier.
Histoire
Durant l'Ancien Régime, la paroisse dépendait des abbayes d'Anchin et de Cercamps.
Bonnières était le siège d'une seigneurie.
La commune a donné son nom à une importante famille noble, les de Bonnière, qui descendent au XVIIe siècle des comtes de Guînes[17].
- Guillaume de Bonnières, sire de Bonnières, a été chambellan du roi Charles VI et de Jean de Bourgogne (Jean Ier de Bourgogne dit Jean Sans Peur), puis gouverneur d'Arras, Bapaume, Renty.
- Jean Ier de Bonnières, sire de Bonnières, fils de Guillaume, a été chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon et a épousé l'héritière des Souastre. Jean Ier, chevalier , seigneur de Souastre, a été gouverneur d'Arras.
- Jean II de Bonnières, fils de Jean Ier, a été gouverneur de Dunkerque.
- Charles de Bonnières, fils de Jean II, chevalier, seigneur de Souastre, a été gouverneur de Saint-Omer.
- Philippe Albert de Bonnières, fils de Charles, seigneur de Souastre, a été gouverneur de Binche.
- Charles Ignace de Bonnières, chevalier, seigneur de Souastre, Maisnil, Noulette, Aigny, etc., plusieurs fois député de la noblesse d'Artois, issu de la très noble famille des comtes de Guînes, (son fils va ajouter le nom de « de Guînes » à son nom), est bénéficiaire de l'érection en comté de la terre de Souastre en 1676[17].
- Louis Benoit Hippolyte de Guisne de Bonnière, chevalier, seigneur de Souastre, obtient le 26 mars 1695 une sentence de noblesse en sa faveur[18].
Circonscriptions d'Ancien Régime
Bonnières, en 1789, faisait partie de la généralité et de l'intendance d'Amiens, prévôté de Doullens, du bailliage et subdélégation d'Hesdin et disposait d'une coutume locale rédigée en 1507 d'après la coutume d'Artois
La paroisse relevait du diocèse d'Amiens, doyenné d'Auxi-le-Château et avait comme annexe l'église de Canteleu[16].
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Bonnières était située à l'arrière du front d'Artois et de la Somme. Des troupes françaises sont passées par la commune. Y ont séjourné des soldats relevés du front et envoyés à l'arrière pour récupérer, reconstituer les unités, etc., par exemple au début de juillet 1915[19].
Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bonnières subit de lourds bombardements alliés en raison des trois rampes de lancement que les Allemands avaient construit aux abords du village, pour leurs missiles V1. Aucun V1 ne fut pourtant jamais lancé depuis Bonnières.
Un aérodrome militaire, situé entre le hameau de La Croix Tempez et celui de Beauvoir, a été aménagé de façon sommaire, dès septembre 1939 par la Royal Air Force, durant la Drôle de guerre, mais, inachevé, n'a pas été utilisé. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est mis en service par l'armée nazie et comprend une piste d'envol bétonnée (mesurant 980 m de long et 40 m de large), avec un taxiway ceinturant l'ensemble du site. À partir de 1943, il est abandonné et utilisé comme un leurre pour attirer les bombardiers alliés[20].
Fusion de communes
Canteleux était depuis des décennies la commune la moins peuplée du Pas-de-Calais et de l'ex-Nord-Pas-de-Calais avec ses 15 habitants recensés en 2015. Dépourvue de toute capacité d'action et de vie collective[21], elle a engagé en 2018 une réflexion en vue de sa fusion avec sa voisine — avec qui elle partageait la secrétaire de mairie — la commune de Bonnières.
La fusion est intervenue le et Bonnières a donc pris le statut de commune nouvelle à cette date[22] - [23] - [1].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[24], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[25].
À l'initiative des intercommunalités concernées[26], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[27] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants
Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [28] - [29] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [30].
Circonscriptions administratives
La commune fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
La commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Fortel-en-Artois, Villers-l'Hôpital, Buire-au-Bois, Rougefay, Vacquerie-le-Boucq, permettant la scolarisation dans le primaire de près de 220 enfants dans les années 2000/2010.
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[35].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Bonnièrois[36].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2020, la commune comptait 682 habitants[Note 7], en augmentation de 3,81 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 343 hommes pour 332 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Les revenus des habitants sont essentiellement agricoles ou dépendent de l'agriculture, avec 25 exploitations sur la commune au début du XXe siècle.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Aubin, édifiée en 1959-1961 sur les plans d'Yves Huchez d'Arras et Pierre-André Dufétel de Boulogne-sur-Mer, à l'emplacement d'un édifice des XVIe et XVIIe siècles détruit lors du bombardement de Bonnières du .
- Les baies en dalle de verre éclaté conçues par le verrier Gérard Lardeur occupent toute la surface des murs latéraux, un campanile se trouve à un angle de la façade[44].
- Le monument aux morts, constitué d'une stèle surmontée de la statue du Poilu écrasant l'aigle allemand réalisée par Charles-Henri Pourquet[45].
- L'église.
- Le monument aux morts.
Héraldique
Blason | Écartelé : aux 1er et 4e vairé d'or et d'azur, aux 2e et 3e d'azur semé de fleurs de lis d'or au cerf d'argent[46].
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Détails | Adopté par la municipalité en 1994. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Bonnières », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bonnières » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Le climat semi-continental de type 2 fait transition entre les climats de montagne et, au nord, le type 3, au sud-ouest, le type 4, au sud-est, le type 8. Il regroupe les périphéries montagnardes et s'étend sur de vastes secteurs en Bourgogne, Lorraine et Alsace où les températures sont moins froides qu'en montagne (elles sont cependant, à altitude égale, plus froides que partout ailleurs), les précipitations légèrement plus faibles et moins fréquentes, mais la variabilité climatique sur la normale 1971-2000 tout aussi élevée. Le faible rapport entre les précipitations d’automne et d’été est une autre caractéristique de ce type(Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Anaïs Hanquet, « Canteleux, plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais, fusionne avec sa voisine Bonnières : Avec seulement 15 habitants recensés en 2016, Canteleux était depuis des années la plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais. Depuis le 1er janvier, c'est terminé : elle a fusionné avec sa voisine, Bonnières, et ses 650 habitants. La fin d'une histoire », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ironie de l'histoire : en fusionnant avec Bonnières et ses 650 habitants, Canteleux fait maintenant partie des plus grandes communes du Pas-de-Calais... en superficie. Et c'est un autre village du Ternois, Guinecourt, qui devient la commune la moins peuplée du département, avec 18 habitants ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- La Voix du Nord (ed Ternois Ouest), compte rendu de conseil municipal intitulé Les financeurs ont donné leur accord, la défense incendie sera bien réalisée (Lien vers l'article)
- « ZNIEFF 220013898 - coteaux et bois de Remaisnil, Frohen et Courcelles », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013297 - le fond de Croisette », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013733 - La moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. XVII, XXIV, XXVIII, XXX, 60 sur Gallica.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 47, lire en ligne
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 59-60, lire en ligne.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Bonnières (Pas-de-Calais) », Anciens aérodromes (consulté le ).
- EP, « Elections municipales : à Canteleux, plus petit village du Pas-de-Calais (15 habitants), ça se passe comment ? : Ce village est décidément une curiosité : pas d'éclairage public, un budget très réduit : 50.000 euros qui sert essentiellement à l'entretien de la voirie. Son maire par ailleurs est assuré d'être réélu en mars prochai », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Arrêté préfectoral du 25 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Bonnieres », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais, no 44,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- David Derieux, « Ternois Au 1er janvier, les villages de Bonnières et Canteleux ne feront plus qu’un : Après de longs mois de réflexion et de préparation, les conseils municipaux des deux villages ont délibéré en faveur de leur fusion au 1er janvier 2019. Une décision « dans l’ordre des choses », Canteleux étant la plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais avec ses douze habitants. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à -dire regroupant la population municipale, c'est-à -dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques - « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
- « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Alexis Degroote, « La priorité à Bonnières : « Continuer d’améliorer le cadre de vie! » : Les aménagements concernant la défense incendie se terminent à Bonnières et les travaux de rénovation du deuxième logement communal doivent démarrer sous peu. Le point avec Jean-Luc Faÿ, qui a entamé son troisième mandat de maire. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Bonnières Jean-Luc Faÿ élu maire lors du premier conseil municipal après la fusion avec Canteleux : Vendredi soir, le maire de Bonnières est en quelque sorte devenu le nouveau maire de Bonnières. L’élu reste le même, mais le village, lui, a changé de périmètre. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Alexis Degroote, « Jean-Luc Faÿ reconduit maire de la commune nouvelle de Bonnières : Issue de la fusion de Bonnières et de Canteleux, la commune nouvelle de Bonnières a installé son conseil municipal dimanche matin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bonnières (62154) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Bonnières : le quad s’ouvre au grand public les 2 et 3 mai avec Festi-Vallées : Comme depuis plusieurs années à Bonnières, l’association Autrement quad 62 organise une rando quad. Une association qui souhaite faire partager et expliquer ce loisir au grand public avec une sorte de salon du quad baptisé Festi-Vallées », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- « Un rendez-vous de passionnés : Les associations Autrement Quad 62 et Team Quad 62 et Gépé leur président ont organisé une belle fête dans le village de Bonnières, dans le Ternois et les 7 Vallées », L'Abeille de la Ternoise, nos 8575-1624,‎ , p. 59.
- « Église paroissiale Saint-Aubin », notice no IA62001262, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts - Bonnières », sur Monument aux morts (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).