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BRED Banque populaire

comptes. client, Banque Cooperative

Pour les articles homonymes, voir Banque populaire (homonymie).

BRED Banque populaire
logo de BRED Banque populaire
« La banque sans distance »

Création
Dates clés 1919, 1945, 1978, 1992, 1997
Fondateurs Louis-Alexandre Dagot
Forme juridique Société coopérative
Action Part sociale : 10,42 euros au
Slogan « BRED, La banque sans distance »
SiÚge social 18, quai de la Rapée
75012 Paris
Drapeau de France France
Actionnaires 200 000 sociétaires (2020)[1]
Activité Banque, assurance
Société mÚre BPCE
Filiales BCI[2], Banque Franco-Lao, BRED Bank Cambodia, BRED Bank Fiji[3], BRED Bank Vanuatu, BIC BRED, BRED Gestion, COFIBRED, NJR, Prepar-Vie, Prepar-IARD, SOFIAG, SOFIDER, Vialink, Click and Trust
Effectif 6 000[4] (2018)
Site web www.bred.fr

Chiffre d'affaires en augmentation Produit net bancaire 1 283 millions d’euros (2020)[1]
RĂ©sultat net 270 millions d'euros (2020)[1]

La BRED (acronyme de Banque régionale d'escompte et de dépÎts, ancienne dénomination de la banque jusqu'à la fin des années 1970), fondée en 1919 par Louis-Alexandre Dagot à Vincennes, est la plus importante des banques populaires françaises, au sein du groupe BPCE. La BRED est une banque coopérative comptant prÚs de 200 000 sociétaires en 2019[1].

L'Ă©tablissement comprend 322 agences de proximitĂ© dont 89 agences dans les DOM-TOM, 16 centres d’affaires, 13 cercles de gestion patrimoniale et un cercle consacrĂ© Ă  la gestion de fortune, ainsi qu'une centaine d'agences Ă  l’international. En 2020, son effectif total est de 6 000 salariĂ©s, dont 30 % Ă  l’international[1].

Historique

1917 - 1935 : lancement

Le , une loi instituant la possibilitĂ© de crĂ©er des « banques populaires » est votĂ©e. Plus de deux annĂ©es s'Ă©coulent et le Ă  Vincennes, Louis-Alexandre Dagot (prĂ©sident), Ambroise Leuret (vice-prĂ©sident), Paul Muris et Gaston Riou fondent la Banque populaire industrielle et commerciale de la Banlieue Est de Paris qui rĂ©unit 233 sociĂ©taires. Aucun des quatre fondateurs n’est banquier de mĂ©tier, mais tous sont bien intĂ©grĂ©s dans le tissu Ă©conomique local. La premiĂšre agence basĂ©e Ă  Vincennes dĂ©marre ses activitĂ©s en . Un bureau auxiliaire se situe Ă  Nogent-sur-Marne, et un autre Ă  Saint-Maur-des-FossĂ©s, qui deviennent des agences Ă  part entiĂšre en 1924[5].

DĂšs le dĂ©but, la banque cherche Ă  accĂ©lĂ©rer son dĂ©veloppement. Chaque banque populaire se voit attribuer une circonscription par le ministĂšre du Commerce, une zone dans laquelle chacune est autorisĂ©e Ă  ouvrir ses agences. Dans le dĂ©but des annĂ©es 1920, la banque s’étend Ă  Montreuil en 1921, Boissy-Saint-LĂ©ger et Fontenay (1922), Ă  Champigny (1923), Ă  Charenton, Alfortville, Saint-MandĂ© et Saint-Maurice (1924), ces deux derniĂšres ayant Ă©tĂ© rachetĂ©es Ă  la Banque populaire de Paris[5].

Deux organismes nationaux, le Centre fĂ©dĂ©ratif du crĂ©dit populaire et la Caisse centrale des banques populaires (sous tutelle du ministĂšre du Commerce), sont chargĂ©s de l’encadrement et du contrĂŽle des banques populaires, mais leur autoritĂ© ainsi que leurs moyens d’action est trĂšs faible. Les banques populaires font donc leurs premiers pas en toute autonomie[5].

La banque connait un développement soutenu durant les années 1920, passant de trois salariés en 1919 à 365 en 1930.

1926 - 1935 : développement puis crise économique

La banque s’investit ensuite dans une expansion de sa circonscription en se dĂ©ployant en Seine-et-Marne et en Seine-et-Oise, ainsi que la Marne, l’Aisne, et ouvre des agences Ă  Reims et Épernay Ă  la suite du dĂ©mantĂšlement de la Banque populaire des rĂ©gions libĂ©rĂ©es. Des bureaux sont Ă©galement ouverts Ă  Paris, rue Saint-Antoine. Pour accompagner cette expansion, la banque se renomme Banque Populaire Industrielle et Commerciale de la RĂ©gion Est de Paris au dĂ©but des annĂ©es 1930[6].

Sans nĂ©gliger les petits comptes, la banque accueille Ă©galement des grands comptes comme les frĂšres Mouchotte (nĂ©gociants en alcool), NoĂ«l (agent immobilier), Paul Coche (fabricant de meubles), la Banque des Travaux publics. Elle s’implique Ă©galement dans le financement de projets immobiliers d’envergure comme la CitĂ© moderne, et dans des projets dĂ©faillants comme la Manufacture française du Bois courbĂ©. Un rapport de l’inspection des finances de 1929 rĂ©sume que « la Banque sort nettement de son rĂŽle de banque populaire ». Pour tenir le rythme d’une telle activitĂ©, la banque passe du statut de « sociĂ©tĂ© coopĂ©rative de banque populaire Ă  capital variable » Ă  « sociĂ©tĂ© coopĂ©rative de banque populaire Ă  capital fixe », ce qui lui permet d’augmenter son capital de maniĂšre significative[6].

La banque mĂšne aussi une politique de rĂ©novation de ses agences et bureaux, et commence Ă  se doter d’un parc immobilier consĂ©quent, et que son prĂ©sident veut prestigieux[6].

Toutes les banques populaires issues de la loi de 1917 ne connaissent pas le mĂȘme succĂšs, ce qui mĂšne Ă  l’instauration de la loi du 29 juillet 1929 et Ă  la naissance de la Chambre syndicale des banques populaires, dont le rĂŽle est d’assurer un contrĂŽle technique, administratif et financier. Sa principale prĂ©occupation sera l’assainissement et le regroupement des banques populaires. La Chambre syndicale viendra en aide Ă  plusieurs reprises Ă  la Banque Populaire Industrielle et Commerciale de la RĂ©gion Est de Paris lorsque la crise Ă©conomique frappe la France dĂšs 1931. Les ingĂ©rences rĂ©pĂ©tĂ©es de la Chambre syndicale ne plaisent pas Ă  Louis Dagot qui ne se plie pas Ă  ses recommandations, malgrĂ© l’enlisement de sa banque dans la crise. En 1934, l’exploitation devient dĂ©ficitaire[6].

À la suite de l’affaire Stavisky et des mouvements sociaux qui en dĂ©coulĂšrent, la loi du est votĂ©e, et permet Ă  la Chambre syndicale de nominer les directeurs, prĂ©sidents et administrateurs des banques populaires. DĂšs , un certain Pierre Boissou est alors chargĂ© de la surveillance de la banque. En 1935, Louis Dagot est sommĂ© de quitter la prĂ©sidence de la banque[6].

1935 - 1944 : assainissement, sortie de guerre

Le conseil d’administration de la banque est alors complĂštement renouvelĂ©, faisant place Ă  des personnalitĂ©s bĂ©nĂ©ficiant de fortes expĂ©riences dans le milieu bancaire, dont Victor Girardin et AndrĂ© Becq (administrateurs), Gabriel Lion (administrateur dĂ©lĂ©guĂ©) et Gilbert de MonĂšs del Pujol (administrateur cooptĂ© et prĂ©sident). La banque gĂšre alors 19 agences. La nouvelle Ă©quipe analyse les comptes dĂ©biteurs de la banque - nombreux ayant Ă©tĂ© dissimulĂ©s - et comptabilisent un total 66 millions de francs de crĂ©ances. Pour assainir la situation, le capital des porteurs de parts est divisĂ© par 5, la Chambre syndicale lui avance 18 millions de francs, et son capital est rĂ©duit Ă  3 millions de francs[7].

En 1939, la banque ne compte plus que 11 agences. De 1934 Ă  1940, le nombre d’agents passe de 348 Ă  144. Le principe “un homme, une voix” est abandonnĂ©, et dĂ©sormais, chaque sociĂ©taire a autant de voix que de parts sociales[7].

En , Pierre Boissou est nommĂ© Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de l’établissement. Il entreprend alors une vague de licenciements, se dĂ©fait des agences peu rentables, rĂ©instaure l’autoritĂ© du siĂšge, et rĂ©-insuffle l’esprit d’équipe. À la mi-1939, l’exploitation est Ă  nouveau bĂ©nĂ©ficiaire[7].

La dĂ©claration de guerre en septembre 1939 provoque des retraits importants d’argent, et un nombre important d’employĂ©s est mobilisĂ©. Le pillage de l’occupant allemand provoque un ralentissement de l’économie au niveau national. Les conditions de travail deviennent prĂ©caires. Cette situation donne naissance Ă  une forte solidaritĂ© au sein du personnel et Ă  une politique sociale volontaire[7].

En 1942, la banque change de nom et devient la Banque rĂ©gionale d’escompte et de dĂ©pĂŽts (rapidement surnommĂ©e la BRED)[7].

1945 - 1960 : reprise

La Bred appuie son dĂ©veloppement post-guerre sur une nouvelle clientĂšle : les caisses sociales et les grandes firmes industrielles : Caisse d'allocations familiales, URSSAF, CANCAVA, Comptoir des produits sidĂ©rurgiques, Desmarais frĂšres, GĂ©nĂ©rale automobile parisienne, KrĂ©ma... À destination de ses clients traditionnels, la banque lance le crĂ©dit Ă  moyen terme[8].

La BRED s’étend jusqu’en Normandie en fusionnant en 1956 avec la Banque populaire de Rouen, et en rachetant la banque Surchamp en 1953. À Paris, en 1965, la Bred dispose de douze guichets, et son expansion en banlieue parisienne se poursuit. Au niveau rural, en 1955, la Bred expĂ©rimente le systĂšme du « camion-banque », une fourgonnette qui se rend dans les lieux les plus isolĂ©s pour assurer les services bancaires de l’enseigne[8].

AprĂšs la guerre, les avantages sociaux des salariĂ©s sont restaurĂ©s : comitĂ© d’entreprise, rĂ©tablissement du droit de grĂšve et de former des syndicats, et instauration de la sĂ©curitĂ© sociale. Une culture d’entreprise forte se dĂ©veloppe, Pierre Boissou est surnommĂ© le patron, et les employĂ©s sont surnommĂ©s les brĂ©dards[8].

En 1946, la BRED se modernise en Ă©quipant son siĂšge d’une machine Ă  statistiques Bull (MAS). DĂšs 1948, les agences sont progressivement Ă©quipĂ©es de National Cash Registers, de grosses caisses enregistreuses qui permettent au guichetier de remplir le rĂŽle de positionniste, de manipulateur et de caissier. Ces nouvelles machines amĂ©liorent la performance des agences. En 1956, la banque Ă©quipe son siĂšge d’un nouvel atelier mĂ©canographique insonorisĂ©, destinĂ© Ă  90 % aux opĂ©rations comptables. En 1963, la Bred entre dans l’ùre Ă©lectronique en faisant l’acquisition d’un ordinateur IBM 1401. Les National Cash Registers sont progressivement transfĂ©rĂ©s aux centrales comptables. DĂ©faites de leurs tĂąches administratives, les agences deviennent principalement des relais de prospection animĂ©es par des commerciaux. De 1947 Ă  1964, l’effectif de la banque passe de 290 Ă  1 233 employĂ©s, et un programme complet de recrutement et de formation est mis en place[8].

1966 - 1978 : modernisation

L’IBM 1401 propose de nouveaux supports pour les donnĂ©es, des bandes et des disques magnĂ©tiques (8Kb de mĂ©moire). Dix ans aprĂšs l’achat de cet ordinateur, 5 000 bandes et 150 disques magnĂ©tiques ont complĂštement remplacĂ© les cartes perforĂ©es. La banque se dote d’un service d’encodage des donnĂ©es, et d’un service de post-marquage des chĂšques. À partir de 1978, les premiers terminaux d’agences peuvent rapidement consulter le systĂšme d’information central, hĂ©bergĂ© dans les nouveaux bureaux de CrĂ©teil. Les mĂ©tiers de l’informatique commencent Ă  devenir de plus en plus importants. La direction de l’informatique est crĂ©Ă©e en 1973 et confiĂ©e Ă  Georges Demanneville, un ancien ingĂ©nieur de chez IBM. Toutes les opĂ©rations de la banque sont repensĂ©es autour de ce nouvel outil rĂ©volutionnaire. En 1974, la Banque 2000 est mise en service, une agence entiĂšrement automatisĂ©e, sans agent. L’informatique permet Ă©galement de centraliser et d’automatiser les demandes de prĂȘt, ce qui a pour consĂ©quence d’accĂ©lĂ©rer cette activitĂ©[9].

Dans les annĂ©es 1950, face Ă  une demande accrue pour des prĂȘts personnels, la Bred dĂ©veloppe sa propre filiale de financement de vente Ă  crĂ©dit complĂštement indĂ©pendante de la Caisse centrale. Les lĂ©gislations vis-Ă -vis des banques populaires s’assouplissent, ce qui leur permet d’offrir Ă©galement leur prĂȘt immobilier Ă  des non-sociĂ©taires et aux artisans. Les sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit Ă  la consommation exige de la part des particuliers l’ouverture en banque d’un compte de domiciliation. De 1951 Ă  1958, le nombre de comptes ouverts Ă  la Bred est multipliĂ© par 7[8].

En 1967, la Bred commercialise les premiÚres cartes bleues. En 1976, 600 distributeurs automatiques de billets de la Bred sont implantés, et la banque compte 22 000 clients utilisateurs de la carte bleue[9].

1979 - 1991 : diversification, développement international

En 1985, Louis Chevallier prend sa retraite, et le poste de directeur général est assuré par deux hommes : Guy de Chavanne, qui dirige les activités commerciales de la banque, et Maurice Leruth, qui en dirige les activités financiÚres[10].

Pour gĂ©rer ses capitaux de plus en plus importants, la BRED dĂ©veloppe ses propres outils et se dĂ©solidarise de la Caisse centrale. En 1985, elle participe Ă  hauteur de 20 % Ă  la crĂ©ation de la banque Stern, une banque de trĂ©sorerie. En 1988, la Bred se dote de sa propre « salle des marchĂ©s » pour gĂ©rer sa propre trĂ©sorerie. Cette salle des marchĂ©s peut traiter des produits de plus en plus complexes, et 60 ingĂ©nieurs financiers sont engagĂ©s pour y travailler. La banque se lance aussi dans l’épargne assurance, avec les contrats Vie-Bred en 1980, puis la crĂ©ation de la Prepar en 1983, sa propre compagnie d’assurance. En 1989, la Bred gĂšre 2 milliards de francs de rĂ©serves d’assurance. En 1982, la banque acquiert Ă©galement Richelieu, une maison de titres, rebaptisĂ© la Compagnie financiĂšre d’épargne et de placement (CFEP) l’annĂ©e suivante[10].

Pour son dĂ©veloppement international, la banque acquiert en 1986 une partie de la Banque internationale de Commerce (BIC). En 1988, elle s’associe avec la banque italienne Banco popolare di Lecco. En 1989, elle conclut un partenariat avec la banque nationale du Canada, ainsi qu’avec la Caja de Ahorros de Galicia. En 1990, elle en fait de mĂȘme avec l’allemande Landesgirokasse. En 1988, la BRED ouvre des bureaux Ă  Londres, rachĂšte le CrĂ©dit liĂ©geois, et ouvre une succursale Ă  Milan[10].

En 1986, la BRED rachĂšte la SociĂ©tĂ© betteraviĂšre d’expansion europĂ©enne, qui devient par la suite la SociĂ©tĂ© de banque et d’expansion (SBE), et qui se spĂ©cialise dans le concept de « banque en sites », c’est-Ă -dire directement au sein des entreprises[10].

Durant les annĂ©es 1980, les agences du rĂ©seau sont rĂ©novĂ©es avec des vitrines ouvertes sur les rues, et un nouveau logo bleu avec des rayures filantes uniformise l’image de la banque. En 1983, la totalitĂ© du rĂ©seau est Ă©quipĂ© de terminaux financiers. DĂšs 1981, un systĂšme de tĂ©lĂ©banque est testĂ©, qui permet au client de rĂ©aliser ses opĂ©rations bancaires par tĂ©lĂ©phone ou minitel. En 1984, « TĂ©lĂ©bred » compte 200 entreprises clientes. À la fin des annĂ©es 1980, toutes les opĂ©rations deviennent tĂ©lĂ©-transmises. Cependant, la banque met du temps Ă  Ă©quiper ses agences de micro-ordinateurs, continuant Ă  s’appuyer sur ses “SIG_08” qui permettent une connexion directe Ă  l’ensemble des bases de donnĂ©es[10].

De 1979 Ă  1991, l’effectif de la banque passe de 2 854 Ă  3 367. Sur la mĂȘme pĂ©riode, le capital de la banque passe de 200 millions Ă  1,250 milliard de francs, et le nombre de sociĂ©taires passe de 79 000 Ă  170 000[10].

En 1985, la BRED s’implante sur l’üle de La RĂ©union en rachetant les 3 agences de la BPFD (et en ouvre une quatriĂšme Ă  Sainte-Clotilde). Pour assurer la liaison directe avec la mĂ©tropole et proposer aux RĂ©unionnais les mĂȘmes prestations, la BRED met en place un systĂšme de communication par satellite. En 1986, la BRED absorbe la Banque populaire de Guadeloupe, qui compte 6 agences, 20 000 clients, et 200 employĂ©s. Pour assurer une formation efficace, un outil de visioconfĂ©rence est adoptĂ©. En 1989, une succursale est ouverte Ă  Fort-de-France en Martinique[10].

En 1991, la plupart des filiales et participations de la BRED sont regroupées dans un holding fraßchement créé, Cofibred[10].

Au dĂ©but des annĂ©es 1990, les choix opĂ©rĂ©s par la direction sont mal compris par ses employĂ©s, et ne correspondent pas Ă  l’image qu’ils se font de leur banque. Le turn-over atteint 10 %. Les mutations internes sont brutales. La communication interne est insuffisante. Un malaise s’installe[10].

1992 - 1997 : crise et réorganisation

La BRED se dĂ©veloppe, mais son coefficient d’exploitation est plus Ă©levĂ© que celui de ses concurrents. En 1992, la production de crĂ©dits a beaucoup ralenti. Les clients restaurateurs et hĂŽteliers de la banque sont frappĂ©s de plein fouet par la crise (immobilier et guerre du Golfe). Depuis la dĂ©rĂ©glementation bancaire de 1984, les marges sur les crĂ©dits se sont effritĂ©es. Certains investissements Ă  l’international s’avĂšrent peu rentables[10].

En 1992, la BRED, dĂ©sireuse d’ĂȘtre plus impliquĂ©e dans l’immobilier malgrĂ© le mauvais climat Ă©conomique qui y rĂšgne, crĂ©e, via sa holding Cofibred, la BRED-Pallas Financement immobilier (BPFI) en rachetant une partie des actifs de la banque Pallas. Cette annĂ©e-lĂ , la BRED cumule une perte totale de 396 millions de francs, et BPFI cumule Ă  elle seule 512 millions de francs de perte[10].

En 1990, face Ă  une direction gĂ©nĂ©rale en perte de contrĂŽle, François-Xavier de Fournas-Labrosse, un ancien de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de la BRED, aux cĂŽtĂ©s de Maurice Leruth, qui n’annoncera son dĂ©part qu’en 1992. Cette annĂ©e-lĂ , F.-X. de Fournas fixe l’objectif de la banque pour les annĂ©es Ă  venir : renouer avec la rentabilitĂ©. La banque abandonne alors son statut de sociĂ©tĂ© anonyme pour adopter celui de sociĂ©tĂ© coopĂ©rative[10].

Entre 1993 et 1996, la BRED reçoit une aide de 1,435 milliard de francs d’aide de la part de la Chambre syndicale via le Fonds collectif de garantie. En contrepartie, la Bred ouvre le capital de plusieurs de ses filiales au Groupe des banques populaires : Soloma (crĂ©dit-bail), NovacrĂ©dit (crĂ©dit Ă  la consommation), Cofibourse, Prepar Vie (la branche entreprises), InterĂ©pargne et SBE. En 1993, la BPFI est dissoute, et une bonne partie du parc immobilier de la BRED est revendu. En 1996, le pĂŽle immobilier est bĂ©nĂ©ficiaire (119 millions de francs), mais les pertes reprennent l’annĂ©e suivante (- 375 millions de francs). La BRED revend Ă©galement le CrĂ©dit liĂ©geois Ă  la Banque Bruxelles Lambert. CĂŽtĂ© effectifs, la banque les rĂ©duit de 20 % en trois ans. L’accent sur la formation commerciale s’intensifie[10].

L’hyper-diversification des annĂ©es 1980 laisse place Ă  une stratĂ©gie d’hyper-rationalisation. F.-X. de Fournas axe le dĂ©veloppement de la BRED autour de sa salle des marchĂ©s, ainsi que sur la banque de dĂ©tail. La banque reprend son dĂ©ploiement dans la rĂ©gion parisienne ainsi que dans les DOM. Les agences sont rĂ©novĂ©es pour y intĂ©grer des espaces de confidentialitĂ©, ce qui faisait dĂ©faut lors des grandes rĂ©novations des annĂ©es 1980. La BRED dĂ©veloppe Ă©galement sa solution de plateforme tĂ©lĂ©phonique, Alodis, et intensifie la prospection par tĂ©lĂ©phone. Une direction de banque Ă  distance, BRED Direct, est instaurĂ©e en 1995. CĂŽtĂ© gestion des risques, le dĂ©partement des affaires spĂ©ciales est crĂ©Ă© (DAS) afin d’accompagner les clients dĂ©faillants[10].

En 1996, un rapport d’inspection de la commission bancaire conclut : « La banque vient de connaĂźtre une pĂ©riode particuliĂšrement difficile, mais on peut la considĂ©rer Ă  prĂ©sent sortie d’affaire »[10].

1998 - 2012 : renouer avec la croissance

Natexis / Natixis

En 1996 est crĂ©Ă© Natixis, produit de la fusion du CrĂ©dit national et de la Banque française du commerce extĂ©rieur. Ce nouvel organe se substitue Ă  la Chambre syndicale, et Ÿ de son capital est dĂ©tenu par les Banques populaires. Avec Natexis, la Bred va finir de rembourser les subventions reçues du fonds collectif de garantie, tout d’abord en aidant la Caisse centrale Ă  entrer Ă  hauteur de 23 % dans le capital de Natixis en dĂ©boursant prĂšs de 500 millions de francs, puis en cĂ©dant Ă  Natexis 25 % de la Banque populaire asset management (BPAM) pour 125 millions de francs, et 33 % d’InterĂ©pargne. À la suite de ces opĂ©rations, le Groupe des Banques populaires nettoie l’ardoise de 1,7 milliard de francs de la BRED. En 2006, Natexis se rapproche d’Ixis Corporate and Investment Bank pour former Natixis. Le , Ă  la suite des pertes record enregistrĂ©es par Natixis en 2008, victime de la crise et de mauvais choix d’investissement, les Banques populaires et les Caisses d’Épargne fusionnent pour crĂ©er leur nouvel organe central, la BPCE[11].

DĂ©veloppement commercial

En , F.X. de Fournas atteint la limite d’ñge (65 ans) et cĂšde le poste de directeur gĂ©nĂ©ral Ă  Jean-Michel Laty, qui a fait ses armes Ă  la BICS. StĂšve Gentili succĂšde Ă  Michel de Mourgues Ă  la prĂ©sidence du groupe. Cette nouvelle direction poursuit les objectifs dĂ©finis par l’ancienne. De 1998 Ă  2009, le nombre total de clients passe de 300 000 (dont 139 000 de la Casden) Ă  659 000. La banque cible davantage les jeunes, les professions libĂ©rales, les PME, les associations et collectivitĂ©s locales. À destination des grandes entreprises, la BRED affine son offre dans la gestion des flux classiques et dĂ©matĂ©rialisĂ©s, domestiques et internationaux, ainsi que dans le traitement en masse[11].

EntrĂ©e dans l’ùre du numĂ©rique, la BRED dĂ©veloppe une offre de sĂ©curisation des flux de paiement, de conservation « coffre-fort » des donnĂ©es, de dĂ©matĂ©rialisation des documents et de gestion des achats sur internet. Cet investissement dans le numĂ©rique se traduit par la prise de participation Ă  hauteur de 66 % dans Click and Trust (autoritĂ© de certifications numĂ©rique crĂ©Ă© en 2001 par le groupe Banques populaires[12]), 80 % dans AchatPro[13] (revendu Ă  Hubwoo en 2008[14]), ainsi que dans Vialink. La banque lance son premier site internet en 1995, et en 1998, le service minitel Dispobank est transfĂ©rĂ© au site internet. En , la banque lance sa premiĂšre application mobile[15].

En 2006, les activitĂ©s commerciales de la banque reprĂ©sentent 52 % de son rĂ©sultat net d’exploitation, les activitĂ©s financiĂšres 44 %, et la salle des marchĂ©s 4 %. Les bĂ©nĂ©fices de la banque passent de 48 millions d’euros en 1999 Ă  215 millions d’euros en 2006. La banque opĂšre une politique de rigueur et de gestion des risques, sortant d’une pĂ©riode de crise Ă  ne pas reproduire. Durant cette mĂȘme pĂ©riode, et contrairement Ă  certains concurrents, la BRED poursuit sa logique de proximitĂ© avec le dĂ©veloppement de son rĂ©seau d’agences, qui passe de 208 Ă  330. La BRED s’appuie Ă©galement sur son rĂ©seau Bred Direct pour fournir la plupart de ses services directement via liaison tĂ©lĂ©phonique. En 2006, 25 % des rendez-vous en agence et 7 % des ventes sont gĂ©nĂ©rĂ©s via Bred Direct. Pour appuyer son dĂ©veloppement, les effectifs passent de 2 684 en 1998 Ă  3 480 en 2006, la majoritĂ© Ă©tant orientĂ©s vers des mĂ©tiers commerciaux[11].

Par contre, et malgré des politiques de relance, le nombre de sociétaires chute de 130 000 en 1998 à 108 700 en 2006[11].

DĂ©veloppement Ă  l'international

En , la BRED signe un protocole d‘accord avec l’AFD pour la reprise de plusieurs de ses participations dans des banques d’outre-mer. En 2004, la BRED renforce sa prĂ©sence dans les DOM en rachetant les parts des sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit que possĂšde l’Agence française de dĂ©veloppement en Guadeloupe, Guyane et Martinique[16].

À partir de 2007, la BRED relance une stratĂ©gie d’expansion Ă  l’international, mais en misant cette fois sur des banques de proximitĂ© dans les pays en forte croissance : acquisition de 15 % du capital de Socredo en 2007 (PolynĂ©sie française)[17], de 51 % du capital de la BCIMR en 2007 (Djibouti)[18], de la Bank of Queensland (2009[19], parts revendues en 2013[20]), de 12,5 % de Acleda Bank (Cambodge)[21], crĂ©ation de la BRED Vanuatu en 2008, de la Banque Franco-Lao en 2010 (Laos)[22], et de la Bred Fidji en 2012[23]. En 2014, l’international et les DOM-TOM reprĂ©sentent 45 % du chiffre d’affaires de la BRED[24].

Crise Ă©conomique de 2008 et condamnations Ă  des amendes

Selon les comptes publiĂ©s et auditĂ©s, la crise Ă©conomique de 2008 n’impacte pas la Bred qui affiche en 2009 une hausse de son bĂ©nĂ©fice net de 4,6 %[25].

Cependant, le 19 juillet 2012, s'appuyant sur un rapport interne confidentiel, Paris Match dĂ©nonce les « acrobaties financiĂšres » ayant permis de sur-Ă©valuer les bĂ©nĂ©fices de la banque[26]. Le journal Les Échos confirme le contenu du rapport qui « reproche Ă  l'Ă©tablissement d'avoir utilisĂ©, entre 2006 et 2010, des imprĂ©cisions des nouvelles normes comptables internationales (IFRS) afin de gonfler artificiellement les rĂ©sultats »[27]. Paris Match est poursuivi en diffamation par les dirigeants de la BRED qui sont dĂ©boutĂ©s en premiĂšre instance et en appel[28].

En 2010, la BRED est condamnée par la Commission bancaire (organisme de la Banque de France) à une amende de 200 000 euros pour un manque de surveillance dans la lutte contre le blanchiment d'argent[29].

Par ailleurs, dĂ©but 2012, La BRED est Ă©pinglĂ©e pour le manque de surveillance de ses activitĂ©s de marchĂ©. L'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution (ACPR) lui inflige une amende de 800 000 €[30].

2012 - aujourd'hui

En , Olivier Klein remplace Jean-Michel Laty à la direction générale de la BRED[31].

En 2013 la banque annonce un bénéfice net de 182,6 millions d'euros, en hausse de 1,5 %.

En , la BRED récupÚre une partie des clients de Natixis qui ferme ses agences[32].

En 2014, le lanceur d'alerte JérÎme Guiot-Dorel (ancien responsable de la salle des marchés de la BRED) dénonce les pratiques de la banque dans son livre Le vaillant petit trader[33].

En 2016, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, le produit net bancaire consolidĂ© de la BRED dĂ©passe le milliard d’euros : 1 095 M€, un nouveau record. Hors Ă©lĂ©ments exceptionnels, la croissance du PNB atteint 6,9 % (+3,6 % en comptable).

En 2017, la BRED inaugure sa filiale cambodgienne BRED Bank Cambodia, devenant ainsi l’unique banque europĂ©enne implantĂ©e au Cambodge[34]. La mĂȘme annĂ©e, la BRED s’implante aux Îles Salomon par l’intermĂ©diaire de sa filiale locale, BRED Bank Solomon[35].

En janvier 2020, l'Autorité des marchés financiers (AMF) condamne la BRED à une amende de 500 000 euros pour des manquements au respect de l'European Market Infrastructure Regulation (EMIR), un texte de l'Union européenne qui réglemente l'échange de gré à gré de produits dérivés (une activité trÚs minoritaire chez la BRED)[36],[37].

Activités

La BRED est une banque coopérative tournée vers une clientÚle de particuliers, de professionnels et de petites entreprises. En 2007, elle revendique comme clients 844 700 particuliers, 62 000 professionnels, 23 000 associations et 6 900 entreprises et institutionnels[4].

En 2019, la banque exploite 322 agences de proximité, dont 89 dans les DOM[38].

Une banque coopérative

La BRED est rĂ©gie, essentiellement comme coopĂ©rative, par la lĂ©gislation coopĂ©rative Ă©dictĂ©e par la loi de 1947[39], et en tant que banque, par le Code monĂ©taire et financier. La banque se rĂ©fĂšre aux principes Ă©dictĂ©s par l'Alliance coopĂ©rative internationale, notamment sur la dĂ©claration sur l’identitĂ© coopĂ©rative[40].

Selon l'Association internationale des banques coopĂ©ratives (AIBC), une banque coopĂ©rative est « une entitĂ© bancaire qui appartient Ă  ses sociĂ©taires. Ces derniers ont la double qualitĂ© d’associĂ© et d’usager, de propriĂ©taires et de clients de leur banque. »[41]

Implantations internationales

En 2018, la BRED compte 5 600 collaborateurs dans son rĂ©seau, dont 25 % Ă  l’international[38] :

Filiales

  • Banque calĂ©donienne d'investissement - BCI (49,9 %) : activitĂ©s bancaires en Nouvelle-CalĂ©donie
  • Banque Franco-Lao (54 %) : activitĂ©s bancaires au Laos
  • BRED Bank Cambodia : activitĂ© bancaire au Cambodge
  • BRED Bank Vanuatu : activitĂ© bancaire au Vanuatu
  • BRED Bank Fiji : activitĂ© bancaire Ă  Fidji
  • BRED Bank Solomon : activitĂ© bancaire aux Îles Salomon
  • BIC BRED (99,95 %) : opĂ©rations de financement du commerce international
  • BRED Gestion (100 %) : moyens de paiement sĂ©curisĂ©s pour la clientĂšle institutionnelle et les grands comptes
  • COFIBRED (100 %) : holding d’investissement
  • FIPROMER (100 %) : sociĂ©tĂ© d'ingĂ©nierie financiĂšre et fiscale
  • NJR (100 %) : gestion et investissement
  • Prepar-Vie (100 %) : assurance-vie, rĂ©gimes de prĂ©voyance
  • Prepar-IARD (100 %) : incendie, accidents et risques divers
  • SOFIAG (100 %) : sociĂ©tĂ© financiĂšre des Antilles-Guadeloupe
  • SOFIDER (100 %) : crĂ©dits Ă  long terme
  • Vialink (100 %) : Tiers de Confiance qualifiĂ© par l'ANSSI, service de KYC(Connaissance client) et de signature Ă©lectronique
  • Promepar Asset Management (100 %) : SociĂ©tĂ© de gestion[42]

Organisation

Gouvernance

Agence BRED de la DĂ©fense.
Agence BRED de la DĂ©fense.

Banque coopérative, la BRED compte, en 2020, prÚs de 200 000 sociétaires[1].

Son siĂšge social se trouve Ă  Paris dans le 12e arrondissement. La plupart des services centraux se situent Ă  Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne, territoire historique de l'Ă©tablissement[43].

Données financiÚres

Au titre de l'exercice 2020, elle affiche un résultat net de 270 millions d'euros et un produit net bancaire de 1283 millions d'euros[1].

Notes et références

  1. Rapport annuel 2020, BRED.fr, avril 2021.
  2. site web BCIMRBCIMR
  3. site web BBSBRED BANK SOLOMON
  4. Données sur le site officiel de la BRED.
  5. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre II .
  6. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre III .
  7. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre IV .
  8. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre V .
  9. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre VI .
  10. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre VII .
  11. AnaĂŻs Legendre, La BRED, une banque de son temps, Ă©ditions Textuel, , chapitre VIII .
  12. Florence Santrot, « La BRED lance un nouveau service de certification numérique : Click & Trust », sur Journaldunet.com,
  13. « AchatPro noue un partenariat avec la BRED Banque Populaire », sur Les Échos, .
  14. « Hubwoo annonce la signature de contrats en vue de l'acquisition d'AchatPro et d'une augmentation de capital réservée auprÚs de BRED », sur Abcbourse.com, via Archive.is.
  15. « Bred Banque Populaire lance son application mobile pour la personnalisation des cartes bancaires », sur Francemobiles.com, .
  16. Christiane Wanaverbecq, « L'AFD va cĂ©der ses sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit Ă  la BRED », sur Les Échos, .
  17. « La banque Socredo, historique », sur Socredo.com.
  18. « En aparté avec... Jean-Pierre Gianotti, Directeur Général de la BCIMR », sur Lanationdj.com, .
  19. (en) « BOQ raises $108m through institutional placement and SPP », sur Boq.com, .
  20. (en) « BRED Banque Populaire sells stake in Australia's Bank of Queensland », sur 2 mai 2013.
  21. « Banque - La BRED envisage d'ouvrir une surcursale au Cambodge », sur Lepetitjournal.com, .
  22. (en) « Banking in Laos a thriving business », sur Asianewsnet.net, .
  23. « Ouverture en fanfare à Fidji pour la banque française BRED », sur Tahiti-infos.com, .
  24. « DĂ©veloppement accĂ©lĂ©rĂ© en Asie et en OcĂ©anie », sur Les Échos, .
  25. Antoine Landrot, « La Bred fait office d'exception dans le contexte actuel de crise », sur Agefi.fr, .
  26. « Exclusif. A la Bred, un rapport qui accuse », Paris Match,‎
  27. « Un rapport d'inspection tend les relations entre la BRED et la BPCE », Les Échos,‎ (lire en ligne) .
  28. « Les reprĂ©sailles de la Bred contre la libertĂ© d’information tombent Ă  l’eau. », sur http://deontofi.com, (consultĂ© le ).
  29. « La Bred condamnĂ©e Ă  une amende de 200 000 Ăą? », Le Parisien,‎ (lire en ligne) .
  30. ELSA CONESA, « La BRED a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par le rĂ©gulateur en janvier », Les Échos,‎ (lire en ligne) .
  31. « Olivier Klein est nommé directeur général de la Bred Banque Populaire », sur Agenceecofin.com, .
  32. VĂ©ronique Chocron, « Natixis va fermer sa banque de particuliers et tailler dans ses back-offices », sur Les Échos, .
  33. « Un « vaillant petit trader » démonte les manipulations bancaires dopant le bonus des dirigeants | Deontofi.com », sur deontofi.com (consulté le ).
  34. « Banque : La BRED Bank Cambodia étend son réseau et son offre à la clientÚle », sur cambodgemag.com, (consulté le ).
  35. « BRED Bank opens », sur solomonstarnews.com, (consulté le )
  36. Pauline Armandet, « La Bred est sanctionnée dans ses activités de marchés », L'Agefi, .
  37. Romain Gueugneau, « Le gendarme boursier retoque les pratiques de la BRED dans les produits dĂ©rivĂ©s », Les Échos,‎ (lire en ligne) .
  38. Rapport d'activité 2019, BRED.fr, avril 2021.
  39. (fr) « Loi de 1947 sur les coopĂ©ratives », sur http://www.alternatives-economiques.fr, Alternatives Économiques, (consultĂ© le ).
  40. (fr) « [PDF]Principes adoptĂ©s en 1895 par l’ACI », sur http://www.ica.coop, Alliance CoopĂ©rative Internationale (consultĂ© le ).
  41. « Qu'est-ce qu'une banque coopérative ? », sur http://www.aibc.coop, Association Internationale des Banques Coopératives (AIBC), (consulté le ).
  42. (en) « Qui sommes nous ? — Promepar Asset Management », sur www.promepar.fr (consultĂ© le ).
  43. « La BRED n'arrivera qu'en 2015 », sur www.leparisien.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • AnaĂŻs Legendre, La Bred une banque de son temps, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • S. Boudoulec, Les Banques populaires : des origines Ă  la mise en place de la loi du 13 mars 1917, Actuel n°45,
  • J. Bret, De la Centren Ă  la Casden-BP (1951-1981), L'avenir graphique,
  • P. Champey, Les Banques populaires françaises, Les presses modernes, Paris,
  • E. Albert, Les Banques populaires en France (1917-1973), Economica, Paris,
  • J. Desvergnes, Histoire d'une banque pas comme les autres, Casden-BP,

Articles connexes

Liens externes