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Badaroux

Badaroux (en occitan Badarós) est une commune française située dans le centre du département de la LozÚre en région Occitanie.

Badaroux
Badaroux
L'Ă©glise Saint-Christophe.
Blason de Badaroux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes CƓur de LozĂšre
Maire
Mandat
Valérie Chemin-Vignal
2020-2026
Code postal 48000
Code commune 48013
DĂ©mographie
Gentilé Badarousiens[1]
Population
municipale
986 hab. (2020 en augmentation de 3,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 32â€Č 15″ nord, 3° 33â€Č 02″ est
Altitude Min. 736 m
Max. 1 220 m
Superficie 20,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mende
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Grandrieu
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Badaroux
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Badaroux
Liens
Site web badaroux.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Lot, le Bouisset et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Badaroux est une commune rurale qui compte 986 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mende. Ses habitants sont appelĂ©s les Badarousiens ou Badarousiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Badaroux est située à environ cinq kilomÚtres à l'est de la préfecture : Mende. Le village s'étend le long de la route nationale RN 88 et surplombe le Lot en rive droite. Les communes limitrophes sont Le Born, Pelouse, Sainte-HélÚne, Lanuéjols, Mende et Chastel-Nouvel.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 7,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 120 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[8] et qui se trouve Ă  38 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  62 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[15] : les « causses de Marvejols et de Mende » (18 190 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Badaroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [I 1] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (62,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (53,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,3 %), prairies (16,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,4 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    La commune est constituée du bourg de Badaroux, de trois hameaux (Pelgeires, Nojaret et les Bories) ainsi que du mas du Meylet.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Badaroux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Lot et le Bouisset. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2003 et 2020[22] - [20].

    Badaroux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[23]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [23] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Badaroux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 15,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 430 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Badaroux est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[29].

    Histoire

    Depuis 1902, la commune est traversée par la ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains dite du Translozérien soutenue par la région Occitanie.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Badaroux est membre de la communautĂ© de communes CƓur de LozĂšre[I 4], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă  Mende. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Grandrieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

    Liste des maires

    Liste des maires de Badaroux
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Jean Masseguin
    Jean Saint-Jean
    Claude Marcillac
    Maurice Trébuchon
    1995 2008 René Malfettes DVG
    2008 En cours RĂ©gis Turc UDI Cadre

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].

    En 2020, la commune comptait 986 habitants[Note 8], en augmentation de 3,25 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    672672645658742750705721688
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    715668674669657664726669864
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    649674552510491507470448403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    372426689939905850884894958
    2018 2020 - - - - - - -
    974986-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est plus jeune que celle du dĂ©partement. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,6 %, soit un taux supĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (28,3 %) est infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 480 hommes pour 494 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,04 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,8
    9,8
    75-89 ans
    8,7
    17,5
    60-74 ans
    19,2
    22,7
    45-59 ans
    19,6
    16,9
    30-44 ans
    19,2
    13,3
    15-29 ans
    13,8
    19,4
    0-14 ans
    18,6
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 412 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 995 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 850 â‚Ź[I 6] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]1,4 %5,5 %3,8 %
    DĂ©partement[I 9]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  580 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (74,1 % ayant un emploi et 3,8 % de chĂŽmeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mende, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 99 emplois en 2018, contre 94 en 2013 et 113 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 433, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 12].

    Sur ces 433 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 94,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument des Maquisards.

    Le monument des Maquisards au pied du col de la Tourette, accessible Ă  partir du parking de la RN 88, prĂšs du Banacho oĂč furent fusillĂ©s 27 rĂ©sistants capturĂ©s Ă  Hures-la-Parade, prĂšs de l'aven Armand sur le causse MĂ©jean, le . Les corps ont Ă©tĂ© enterrĂ©s dans un terrain jouxtant le cimetiĂšre de Badaroux.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), chimiste, homme d'affaires et conseiller d'État sous NapolĂ©on est originaire du hameau de Nojaret oĂč est la maison familiale. Il est l'inventeur de la chaptalisation (procĂ©dĂ© visant Ă  augmenter le taux d'alcool du vin par ajout de sucre pour la fermentation du vin).

    HĂ©raldique

    Badaroux

    Le blasonnement de Badaroux est : de gueules Ă  la tour d'or accostĂ©e de deux Ă©toiles d'argent et surmontĂ© d'un ostensoir aussi d'or accostĂ© de deux Ă©toiles aussi d'argent, le tout enfermĂ© dans un trescheur croisetĂ© de huit piĂšces du mĂȘme Au centre du blason, on retrouve les armes de Jean-Antoine Chaptal (une tour d'or accompagnĂ©e de 4 Ă©toiles d'argent) qu'il a offert Ă  sa commune de naissance[38].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Badaroux » (consulté le ).
    5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Badaroux (48013) », (consultĂ© le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Badaroux » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Badaroux » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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