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Astérix aux Jeux olympiques (film)

film français

Pour l’article homonyme, voir AstĂ©rix aux Jeux olympiques.

AstĂ©rix aux Jeux olympiques est un film franco-italo-hispano-allemand rĂ©alisĂ© par FrĂ©dĂ©ric Forestier et Thomas Langmann et sorti en 2008. InspirĂ© de la bande dessinĂ©e du mĂȘme nom de RenĂ© Goscinny et Albert Uderzo, il est sorti en France le et vendu dans plus de 60 pays[1], il est Ă©galement sorti sur plus de 6 000 écrans en Europe[2].

Astérix aux Jeux olympiques est la troisiÚme adaptation cinématographique, aprÚs Astérix et Obélix contre César et Astérix & Obélix : Mission Cléopùtre, des aventures d'Astérix. Le film raconte les aventures d'Astérix et Obélix affrontant Brutus, fils de Jules César, aux Jeux olympiques, afin de permettre à Alafolix d'épouser la Princesse Irina.

Synopsis

Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d'épouser la Princesse Irina et lutter contre le terrible Brutus qui veut, lui aussi, la main d'Irina.

AprÚs plusieurs épreuves Brutus et Alafolix doivent s'affronter dans une course de chars pour savoir qui gagnera la main d'Irina. Brutus gagne, mais Astérix accuse le fils de Jules César d'avoir bu de la potion magique, ainsi que ses chevaux. En montrant que Brutus et ses chevaux ont la langue bleue à cause d'un colorant incorporé à la potion magique par Panoramix, la situation se renverse et Alafolix est déclaré vainqueur de cette épreuve. Ils se marient et un grand banquet est organisé pour les noces, sous le ciel étoilé.

Fiche technique

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Distribution

Gaulois

Romains

Grecs

Égyptiens

Germaniques

Autres

Production

Naissance du projet

AprĂšs les succĂšs de AstĂ©rix et ObĂ©lix contre CĂ©sar de Claude Zidi (1999) et Mission ClĂ©opĂątre d'Alain Chabat (2002), ce film est le troisiĂšme volet de l'adaptation cinĂ©matographique avec acteurs d'AstĂ©rix. Le rĂ©alisateur devait ĂȘtre GĂ©rard Jugnot et devait adapter l'album AstĂ©rix en Hispanie. Christian Clavier voulant faire des rĂŽles plus sĂ©rieux (comme dans les tĂ©lĂ©films Les MisĂ©rables ou NapolĂ©on), il refusa d'abord de reprendre le rĂŽle d'AstĂ©rix. LorĂ nt Deutsch et JosĂ© Garcia Ă©taient donc pressentis pour le remplacer, avant qu'il ne revienne finalement sur sa dĂ©cision. GĂ©rard Jugnot, en tant que membre du Splendid, dĂ©cida de rĂ©unir une nouvelle fois toute l'Ă©quipe pour l'Ă©vĂ©nement : Michel Blanc (dans le rĂŽle de Jules CĂ©sar), Thierry Lhermitte, ou encore Josiane Balasko.

Ce projet n'aboutit finalement pas en raison du refus catĂ©gorique d'Albert Uderzo. GĂ©rard Jugnot, ayant travaillĂ© sur le dĂ©veloppement avec Claude Berri pendant huit mois et ayant rĂ©ussi Ă  rĂ©unir le Splendid pour l'occasion, s'est dit « ni aigri, ni frustré » du refus d'Albert Uderzo Ă  la presse, mais « simplement déçu », Ă©tant un fan du petit Gaulois. Le tournage d' AstĂ©rix et ObĂ©lix en Hispanie devait commencer dĂ©but 2004 pour une sortie en 2005. Le film aurait prĂ©tendument pu faire de la concurrence pour le trente-troisiĂšme album B.D. d' AstĂ©rix paru le  : Le ciel lui tombe sur la tĂȘte, et AstĂ©rix et les Vikings (sortie le ), la huitiĂšme adaptation de la B.D. en dessin animĂ©. Le Splendid s'est rĂ©uni Ă  la place pour Les BronzĂ©s 3 : Amis pour la vie, sorti le .

Mais en septembre 2003, Albert Uderzo aurait dit ne pas ĂȘtre contre un troisiĂšme film, mais qu'il fallait encore attendre un peu. Des rumeurs coururent Ă©galement sur le fait que GĂ©rard Jugnot aurait prĂ©parĂ© un autre scĂ©nario pour AstĂ©rix et ObĂ©lix 3 qui plairait plus volontiers Ă  Albert Uderzo. GĂ©rard Depardieu a confirmĂ© en que le troisiĂšme opus allait bien se faire, mais qu'il ne s'agirait plus d'AstĂ©rix et ObĂ©lix en Hispanie : « Ils me voient toujours en ObĂ©lix, explique GĂ©rard Depardieu. Je ne pense pas que ce soit Ă  partir du scĂ©nario recalĂ© de GĂ©rard Jugnot, mais je leur ai donnĂ© mon accord. » Claude Berri, avec qui Albert Uderzo a eu un diffĂ©rend, ne sera plus producteur[3] pour laisser la place Ă  Albert Uderzo lui-mĂȘme. Le , La Semaine du cinĂ©ma de Laurent Weil sur Canal+ a diffusĂ© que le producteur associĂ© de la trilogie, Thomas Langmann, aurait dĂ©clarĂ© que le troisiĂšme volet avec acteurs sera AstĂ©rix et ObĂ©lix aux Jeux olympiques, tirĂ© de la B.D. AstĂ©rix aux Jeux olympiques et que JosĂ© Garcia remplacerait Christian Clavier dans le rĂŽle d'AstĂ©rix alors que GĂ©rard Depardieu garderait son rĂŽle original.

Le rĂ©alisateur est FrĂ©dĂ©ric Forestier. Dans les nouvelles du Festival de Cannes en , des rumeurs coururent que le film serait finalement une adaptation d'AstĂ©rix lĂ©gionnaire (dĂ©menti par la suite) et que BenoĂźt Poelvoorde y participerait. L'AFP a confirmĂ© le l'intĂ©gralitĂ© des rumeurs sur AstĂ©rix et ObĂ©lix aux Jeux olympiques de FrĂ©dĂ©ric Forestier : la distribution comprendra bien GĂ©rard Depardieu (toujours en ObĂ©lix), Alain Delon (en Jules CĂ©sar, remplaçant ainsi Gottfried John et Alain Chabat), Dany Boon (en Tullius Mordicus), Aishwarya Rai (Miss Monde 1994), et BenoĂźt Poelvoorde (en Brutus, qui dans le film semble ĂȘtre le fils de CĂ©sar[4]) ; ainsi que quelques dates-clĂ©s annoncĂ©es (production : / tournage : au Maroc, en Tunisie, en France, et en Espagne / date de sortie au cinĂ©ma : ). Aucune information sur l'acteur incarnant AstĂ©rix si ce n'est que Christian Clavier n'a rien signĂ© et que les rumeurs cannoises annonçaient Ă  nouveau JosĂ© Garcia. Le film disposera d'un budget de 78 millions d'euros soit vingt de plus que Mission ClĂ©opĂątre, ce qui reprĂ©sente le second plus gros budget cinĂ©matographique français de tous les temps. Sim reprendra son rĂŽle d'Âgecanonix alors qu'Arielle Dombasle sera remplacĂ©e par Adriana Karembeu dans le rĂŽle de sa femme d'aprĂšs le bulletin de nouvelles des Éditions Albert-RenĂ©. Le scĂ©nario sera d'Olivier Dazat, et Clovis Cornillac a Ă©tĂ© annoncĂ© de maniĂšre dĂ©finitive et officielle comme Ă©tant le remplaçant de Christian Clavier dans le rĂŽle d'AstĂ©rix en , JosĂ© Garcia incarnant finalement le dĂ©curion Marcus Sacapus. Le footballeur ZinĂ©dine Zidane ainsi que le septuple champion de F1 Michael Schumacher seront Ă©galement prĂ©sents Ă  la distribution dans des rĂŽles d'athlĂštes, aux cĂŽtĂ©s de Santiago Segura et Vanessa Hessler dans le rĂŽle de la princesse grecque Irina.

Annoncé initialement pour Noël 2007, la date de sortie du film a été ensuite repoussée au (soit, pour l'anecdote, six ans jour pour jour aprÚs la sortie de Mission Cléopùtre).

Budget et cachets

Avec un budget de 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux olympiques est à l'époque le film le plus cher de l'histoire du cinéma français[5] :

  • 32 millions d'euros pour les moyens techniques
  • 10 millions d'euros pour les cachets des acteurs[6]
  • 8 millions pour les costumes[7].

20 millions d'euros ont été dépensés pour la campagne promotionnelle uniquement[8] et 10 millions pour le cachet des nombreux acteurs, sportifs, chanteurs, etc apparaissant à l'écran[6]. Tous ces investissements ont fait d'Astérix aux Jeux olympiques le film le plus attendu de 2008 pour de nombreux magazines[9] mais lui ont aussi valu de nombreuses critiques le décrivant comme le premier film bling-bling de l'histoire du cinéma français[10].

Uderzo et la famille de Goscinny touchent 3 millions d'euros et 10 % des recettes du film en tant que créateurs des personnages. Le producteur Thomas Langmann a perçu 500 000 euros de revenus et touchera une prime de 300 000 euros supplémentaires si le film dépasse les 11 millions de spectateurs. Le scénariste Olivier Dazat touchera 380 000 euros dÚs que le film passera les 9 millions de spectateurs. Le réalisateur Frédéric Forestier a touché 360 000 euros et touchera 126 900 euros supplémentaires à partir de dix millions d'entrées. Le cachet de Gérard Depardieu est d'1,4 million d'euros[11]. Celui d'Alain Delon atteint 1,2 million d'euros et il touchera une prime si le film fait plus de 10 millions d'entrées[12].

Choix des acteurs

Changement d'acteurs

Quelques acteurs reprennent les rÎles qu'ils avaient déjà tenus dans les précédents films live adaptant les aventures d'Astérix : Gérard Depardieu (Obélix), Sim (Agecanonix, déjà dans le premier film) et Jamel Debbouze (Numerobis, déjà dans le deuxiÚme). D'autre part, Jean-Pierre Castaldi reprend un rÎle similaire à celui de Caïus Bonus dans le premier film mais porte ici le nom de Castaldus au générique.

En revanche, plusieurs personnages changent d'interprÚte :

Célébrités

De nombreuses célébrités ont fait une courte apparition dans le film pour jouer leur propre rÎle : Michael Schumacher, Jean Todt, Zinédine Zidane, Tony Parker ou Amélie Mauresmo. Le rÎle de l'athlÚte romain Claudius Cornedurus (Gluteus Maximus), interprété par JérÎme Le Banner, devait initialement revenir à Jean-Claude Van Damme[13].

Jean Todt est, avec Michael Schumacher, membre fondateur de l'Institut du cerveau et de moelle épiniÚre. C'est au profit de cette organisation (tous les sportifs apparaissant dans ce film le font au profit d'organisations caritatives) que Schumacher et Todt font une apparition dans le film : le pilote y incarne le rÎle de Schumix, conducteur de char, et porte sur son costume des badges « ICM ».

Tournage

Astérix aux Jeux olympiques a été presque intégralement tourné dans le complexe cinématographique de la Ciudad de la Luz (le plus grand d'Europe[14]), prÚs d'Alicante (sud-est de l'Espagne) de juin à , pour un coût d'environ 32 millions d'euros[6]. Ce site a été choisi parmi plusieurs en Europe et en Afrique du Nord notamment en raison de la situation climatique et des vastes installations neuves déjà existantes permettant d'accueillir les décors de grandes tailles, comme le stade olympique[15] d'une longueur de 300 m et ayant nécessité plus de 450 personnes[6]. Afin de décider les producteurs à choisir l'Espagne par rapport au Maroc, la région de Valence a versé plus de 5 millions d'euros à la production qui a fait appel à des techniciens français ou madrilÚnes[16].

Quelques scĂšnes, notamment celles du village gaulois, ont Ă©tĂ© tournĂ©es dans la forĂȘt de Fontainebleau[17].

Anecdotes

Mónica Cruz tourne des scÚnes mais est coupée au montage[18].

Il y a aussi les caprices de certains acteurs : Depardieu désire un buffet permanent, certains veulent un hÎtel plus luxueux et voyager en premiÚre classe ou en jet privé[19].

Benoit Poelvoorde n'en gardera pas un bon souvenir, il s'ennuiera et regrettera d'y ĂȘtre allĂ©[20].

AprĂšs la diffusion du film, une enquĂȘte judiciaire est ouverte. Des prostituĂ©es d'Europe de l'Est Ă©taient prĂ©sentes sur le tournage. Le rĂ©alisateur sera interrogĂ© par la justice[21].

Promotion

Le budget promotion d'AstĂ©rix aux Jeux olympiques est estimĂ© Ă  environ 20 millions d'euros et les mĂ©thodes utilisĂ©es ont Ă©tĂ© largement inspirĂ©es du marketing des films amĂ©ricains[16]. La production va mĂȘme faire une fausse chaĂźne-tv : Ave TV, la tĂ©lĂ© de l'Empire et rĂ©alisera des sketchs pour faire la promotion du film[22]. La campagne publicitaire a dĂ©butĂ© quatre mois avant la sortie officielle du film[23] et plus de 15 000 affiches ont Ă©tĂ© utilisĂ©es en France. Le film est sorti partout le mĂȘme jour afin de minimiser les risques de piratages. Plus de 1000 copies ont Ă©tĂ© distribuĂ©es en France et plus de 6000 en Europe. Lors de sa sortie en salles, le film bĂ©nĂ©ficiera d'une promotion Ă©norme pour attirer le public: tous les Talk-shows et Ă©missions importantes de la tĂ©lĂ©vision seront investis, avec aussi des interventions dans les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s (dont ceux de 20h), la presse Ă©crite elle aussi ne sera pas en reste, avec de nombreux articles consacrĂ©s au film, de sortes que Ă  la sortie du film, rares Ă©taient les personnes qui ignoraient l'existence, et la sortie de ce film.

Bande originale

La bande originale du film est composé par Frédéric Talgorn[24].

Par Frédéric Talgorn :

Accueil

Le film reçoit le plus mauvais accueil critique de la sĂ©rie des AstĂ©rix et mĂȘme s'il rĂ©unit plus de 3 millions de spectateurs lors de sa premiĂšre semaine de sortie, l'ensemble des critiques de la presse et des spectateurs est majoritairement nĂ©gative. Cependant, la critique cinĂ©matographique saluera la performance de Alain Delon, qui Ă©tait dans le registre de la comĂ©die, ce qui le changeait de ses rĂŽles habituels de gangsters ou de policiers.

Accueil critique

Astérix aux Jeux olympiques
Score cumulé
SiteNote
Allociné1.9 étoiles sur 5[28]
Compilation des critiques
PĂ©riodiqueNote

En France, le site AllocinĂ© propose une note moyenne de 1,9⁄5 Ă  partir de l'interprĂ©tation de critiques provenant de 22 titres de presse[28].

DÚs sa sortie, le film est quasi unanimement jugé indigent et peu drÎle par la presse française et francophone[29]. Les divers critiques soulignent le manque d'humour et le manque de rythme comparé au précédent opus[30]. Malgré les chiffres d'exploitation, les divers sites reçoivent principalement des critiques négatives[31].

Albert Uderzo dĂ©clare au Figaro le  : « Je trouve Ă©videmment que c'est un bon film, qui va plaire au public. » et pense de Clovis Cornillac « (
) qu'il joue un AstĂ©rix trĂšs vif ».

Astérix aux Jeux olympiques est parfois qualifié de « film bling-bling » [23],[32],[10],[33] notamment en raison du fait que les promoteurs font du budget du film un des principaux arguments commerciaux et en raison du défilé de « milliardaires du sport ».

Éric Libiot, de L'Express, dĂ©nonce « une entreprise commerciale qui agite son argent pour cacher la vacuitĂ© du scĂ©nario, l'absence d'ambition artistique et le mĂ©pris avec lequel elle traite le spectateur, rĂ©duit Ă  un ticket d'entrĂ©e ». Et d'affirmer : « Je persiste et signe : AstĂ©rix aux Jeux olympiques est nul. Le cinĂ©ma s'en remettra. La culture du navet aussi ».

Jacques Morice de Télérama note : « Astérix aux Jeux olympiques se révÚle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxiÚme opus, Mission : Cléopùtre, signé Chabat, de trÚs loin le meilleur de la série. » Le journaliste termine son texte en dénonçant une « vision passéiste de la famille, produit d'un populisme écrasant, propre à TF1 ».

Le magazine PremiÚre qualifie la prestation de Jamel Debbouze comme « lourde et inutile et qui discrédite à elle seule le film ».

À la suite de toutes ces critiques nĂ©gatives, Thomas Langmann a souhaitĂ© se confronter aux critiques (Carlos Gomez, Pierre Vavasseur, Éric Liebot et Daniel Bernard) dans l'Ă©mission Ce soir (ou jamais !) du [34].

Le film a décroché, en 2008, le Gérard du cinéma du « plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007 », et ce alors qu'il est sorti en 2008.

Box-office

BenoĂźt Poelvoorde en janvier 2008, Ă  une avant-premiĂšre du film.

AstĂ©rix aux Jeux olympiques est la troisiĂšme adaptation cinĂ©matographique de l'Ɠuvre de Goscinny et Uderzo. Les deux premiers opus, AstĂ©rix et ObĂ©lix contre CĂ©sar et AstĂ©rix & ObĂ©lix : Mission ClĂ©opĂątre, ont Ă©tĂ© vus par 24,8 millions de personnes chacun, dont respectivement 8,9 et 14,6 millions en France[35]. Afin d'amortir ses frais, Thomas Langmann a annoncĂ© que le film devait faire plus de 11 millions d'entrĂ©es[12] en France uniquement et au moins 12 millions Ă  l'Ă©tranger[5]. Finalement il fera 6,8 millions d'entrĂ©es en France[36] et 9,4 millions d'entrĂ©es hors de France, pour un total mondial de 16,2 millions d’entrĂ©es[37].

Avec un humour et des gags plus facilement exportables, moins de références franco-françaises et de nombreuses stars européennes, le démarrage du film est, en France, largement inférieur au précédent épisode mais supérieur dans le reste de l'Europe. Le film attire plus de 460 000 spectateurs durant le premier jour d'exploitation en France, soit environ 170 000 de moins que Astérix & Obélix : Mission Cléopùtre et prÚs de la moitié moins que Spider-Man 3, film ayant eu le meilleur premier jour d'exploitation[38]. En une semaine d'exploitation, le film a été vu par un peu plus de 3 millions de personnes en France[39] contre presque 3 700 000 pour le second[40] et un peu plus de 2 700 000 pour le premier[6]. Au niveau européen, le film a été vu par 4 829 727 personnes, ce qui est un chiffre supérieur à celui des deux premiers épisodes, vus respectivement par 3 595 250 et 4 335 315 en une semaine en Europe[41]. La fréquentation baisse cependant trÚs rapidement et aprÚs huit semaines d'exploitation, le film totalise 6 767 432 entrées[39], loin des 14 559 509 entrées du précédent opus.

En cinq semaines d'exploitation, et malgrĂ© les plus de dix millions de spectateurs attendus, moins de 7 millions de personnes sont allĂ©es voir le film en France[39] qui a occupĂ© pendant trois semaines la premiĂšre place du box-office avant de se faire largement surpasser contre toute attente par Bienvenue chez les Ch’tis[42]. AstĂ©rix aux Jeux olympiques s'est Ă©galement classĂ© Ă  la premiĂšre place en Espagne et Ă  la deuxiĂšme place en Italie[43].

Appréciation des internautes

Sur le site AllocinĂ©, qui permet aux internautes de donner leur avis sur un film prĂ©cis, AstĂ©rix aux Jeux olympiques est trĂšs peu apprĂ©ciĂ© du public. En effet, au , sur 3 643 critiques d'internautes inscrits, 2 750, soit prĂšs de 75 %, Ă©taient situĂ©es entre 0 et 1, sur 5. Ce mĂȘme jour, 1 864 critiques donnaient un 0 au film. Dans le classement des pires films Ă©tabli par ce mĂȘme site, AstĂ©rix aux Jeux olympiques occupe la 35e place avec une moyenne, au , de 1.01/5[44].

Commentaires

Si les Jeux olympiques modernes sont réguliÚrement abordés par des fictions ou documentaires pour la télévision ou le cinéma, Astérix aux Jeux olympiques est un cas unique de long métrage mettant en scÚne les Jeux olympiques antiques[45].

Références sportives

Références historiques

Notes et références

Notes

  1. selon Cyberpresse.ca

Références

  1. Astérix 3, le film gaulois que tous attendent, Le Soir,
  2. (en) Can Asterix Conquer Europe?, Time Magazine, .
  3. En fait, les Editions Albert RenĂ© rĂ©cupĂšrent les droits de Renn Production, la sociĂ©tĂ© de Claude Berri, comme l'explique Sylvie Uderzo dans son article « AstĂ©rix au service de Sa Majesté » : Chronique d’un succĂšs annoncĂ© (16 octobre 2012)
  4. cf la rĂ©plique "ArrĂȘte avec ta mĂšre"
  5. Astérix aux enjeux olympiques, L'Express, .
  6. Astérix aux Jeux olympiques écrase le box office français, La Tribune, .
  7. Astérix doit viser la médaille d'or, L'Essentiel, .
  8. « Astérix aux Jeux olympiques », potion tragique, Libération, .
  9. Le film le plus attendu de 2008 : "Astérix aux Jeux olympiques", Programme-TV.net, 28 novembre 2007, (page vistée le 7 avril 2008).
  10. Marianne, n°563 du 2 au 8 février 2008, p.31-33.
  11. « Astérix aux jeux Olympiques (TF1) - Les chiffres records, d'un tournage impérial », sur www.programme-television.org (consulté le )
  12. Box-office - "Astérix" vise les 11 millions d'entrées en France, Le Point, .
  13. Alain Delon et Jean-Claude Van Damme dans Astérix 3, Allociné.
  14. Astérix aux Jeux olympiques, un tournage pharaonix, Paris Match.
  15. Astérix aux Jeux Olympiques - Secrets de tournage, Allociné.
  16. Budget record et systÚme hollywoodien pour Astérix, Le Monde, .
  17. Astérix aux Jeux olympiques - Secrets de tournage, Allociné.
  18. Madame Figaro, « Monica Cruz, une vie dans l'ombre de sa sƓur PenĂ©lope », sur Madame Figaro, (consultĂ© le )
  19. « Astérix aux Jeux Olympiques : un film au budget colossal à revoir ce soir sur TF1 », sur Premiere.fr, (consulté le )
  20. Prisma MĂ©dia, « BenoĂźt Poelvoorde regrette d’avoir tournĂ© dans AstĂ©rix aux Jeux Olympiques - Voici », sur Voici.fr (consultĂ© le )
  21. CYRILLE LOUIS, AVEC DIANE CAMBON (À MADRID) ET AUDE MARCOVITCH (À GENÈVE), « Potion sulfureuse sur le tournage d'AstĂ©rix », sur Le Figaro.fr, (consultĂ© le )
  22. Vladimir Lifschutz, « Chapitre un. Une lettre de fan, symbole de l’ascension de la sĂ©rie tĂ©lé », dans This is the end, Presses universitaires François-Rabelais (ISBN 978-2-86906-653-3, lire en ligne), p. 15–36
  23. (en) Saviour of French film Asterix is a flop, The Telegraph,
  24. « Frederic Talgorn - Astérix Aux Jeux Olympiques - Bande Originale Du film », sur Discogs (consulté le )
  25. Astérix Aux Jeux Olympiques Single sur Discogs.com
  26. Astérix Aux Jeux Olympiques Single sur Discogs
  27. Astérix Aux Jeux Olympiques B.O. sur itunes.com
  28. « Astérix aux Jeux olympiques - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  29. Astérix taillé en piÚces, Cyberpresse, .
  30. "Asterix aux J.O" fait l'unanimité... contre lui, Le Nouvel Observateur, .
  31. Critiques presse et spectateurs sur Allociné.
  32. Alafolix, pas du tout, L'Express, .
  33. BiÚre du Nord contre potion magique : le match, Le Parisien, .
  34. Ce soir ou jamais - France 3
  35. Astérix aux Jeux olympiques : la méga-production déboule sur les écrans, Presse canadienne, .
  36. http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3
  37. http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20111028.FAP7197/emmenes-par-amelie-poulain-les-films-francais-s-exportent-bien.html
  38. Cinéma - Astérix aux Jeux olympiques cartonne au box-office, France-Soir, .
  39. Astérix aux Jeux Olympiques - Box Office, Allociné.
  40. Astérix et Obélix : Mission Cléopùtre - Box Office, Allociné.
  41. Les Gaulois vainquent la critique française, Canoë inc., .
  42. Bienvenue chez les Ch’tis bat AstĂ©rix aux jeux olympiques !, Aurapeople.com, (page visitĂ©e le 7 avril 2008).
  43. (en) "Asterix" still going strong at foreign box office, Reuters, .
  44. allocine.fr
  45. « Zoom sur un thÚme : les sports olympiques à l'écran (part. 3/3) », sur abusdecine.com, .

Annexes

Saga Astérix et Obélix

Article détaillé : Astérix et Obélix (série de films).

Liens externes