Marcus Junius Brutus
Marcus Junius Brutus CÊpio, dit Brutus, né vers 85 av. J.-C. à Rome et mort le à Philippes, est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République romaine, fils de Servilia, la maßtresse de Jules César, auquel il porta le dernier coup, en le poignardant le
Conditor romanae libertis (fondateur de la liberté romaine) consul gouverneur romain préteur |
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Naissance | |
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DécÚs | Philippes (ou environs) (Macédoine, République romaine) |
Ăpoque | |
Activités | |
Famille |
Junii Bruti (d) |
PĂšre |
Marcus Junius Brutus (en) ou Quintus Servilius Caepio (en) (pĂšre adoptif et oncle maternel (d)) |
MĂšre | |
Fratrie |
Junia Seconda (en) (sĆur utĂ©rine) Junia Tertia (sĆur utĂ©rine) Marcus Junius Silanus (frĂšre utĂ©rin) Junia Prima (d) (sĆur utĂ©rine) |
Conjoints | |
ParentĂšle |
Calpurnius Bibulus (d) (beau-fils) Decimus Junius Brutus Albinus (cousin germain) |
Gens | |
Statuts |
Parti politique |
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Brutus possÚde à la fois l'image du traßtre par excellence, pour sa participation à la mort du dictateur romain, qui lui avait pardonné son adhésion au parti de Pompée, et celle d'un homme vertueux, qui préféra toujours le salut de la République au sien.
Plutarque dresse de lui un portrait tragique et vertueux, constatant que « mĂȘme ceux qui lui veulent du mal pour ce qu'il conjura Ă l'encontre de CĂ©sar, s'il y a eu aucune chose gĂ©nĂ©reuse faite en toute la conjuration, l'attribuent Ă Brutus »[1].
Biographie
Origine
Brutus prĂ©tendait descendre de Lucius Junius Brutus qui, en -509, aprĂšs le viol de LucrĂšce, renversa le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, et, de ce fait, fonda la RĂ©publique romaine. Bien que Plutarque ait rapportĂ© et approuvĂ© cette ascendance traditionnelle, il Ă©nonça aussi une origine plus prosaĂŻque : selon certains, il serait issu d'une « maison populaire », Junius Brutus n'ayant pas eu de descendance, car il avait lui-mĂȘme fait pĂ©rir ses enfants[1].
Son pĂšre lĂ©gitime Ă©tait Marcus Junius Brutus[2], partisan de Marius, et sa mĂšre Servilia CĂŠpionis, demi-sĆur de Caton d'Utique. Il naquit en 85 av. J.-C. et tient de son oncle, qui l'adopta, son deuxiĂšme cognomen de CĂŠpio. Contrairement Ă une idĂ©e rĂ©pandue et Ă une rumeur rapportĂ©e par Plutarque, Brutus n'a jamais Ă©tĂ© adoptĂ© par Jules CĂ©sar[2]. L'hypothĂšse selon laquelle il serait le fils naturel de Jules CĂ©sar, affirmĂ©e par Plutarque, est gĂ©nĂ©ralement rejetĂ©e par les historiens modernes[2]. « Il a successivement un pĂšre lĂ©gitime (M. Junius Brutus) et un pĂšre adoptif (Q. Servilius CĂŠpio), ainsi que deux beaux-pĂšres (Ap. Claudius Pulcher, M. Porcius Cato), le second ayant Ă©galement jouĂ© auprĂšs de lui le rĂŽle de pĂšre nourricier »[2].
Jeunesse
Brutus passa une grande partie de sa jeunesse en GrĂšce Ă Ă©tudier la philosophie.
Il fut envoyĂ© Ă Chypre en -58/-57 avec Caton d'Utique (Marcus Porcius Cato), son oncle, qui l'Ă©leva, pour organiser l'annexion de l'Ăźle. Brutus y fit preuve de bontĂ© envers la ville de Salamine de Chypre qui ployait sous les dettes. Il revint Ă Rome enrichi et commença son cursus honorum. Il obtint en -53 la questure en Cilicie oĂč il s'enrichit encore plus. Sa conduite fut ensuite dĂ©noncĂ©e par CicĂ©ron.
La rĂ©publique agonisante est l'objet d'une lutte entre Jules CĂ©sar d'une part, et le SĂ©nat, sous la protection de PompĂ©e, de l'autre. Brutus suivit le parti de PompĂ©e dans la guerre civile (bien que PompĂ©e ait fait exĂ©cuter son pĂšre lorsque Brutus Ă©tait enfant), pensant que c'Ă©tait dans ce parti qu'il serait le plus utile Ă Rome, et combattit CĂ©sar Ă la bataille de Pharsale (-48). Choisissant d'oublier cet Ă©pisode, CĂ©sar, qui, d'aprĂšs Plutarque, le considĂ©rait comme son propre fils[3], l'appela auprĂšs de lui aprĂšs sa victoire, et le combla de faveurs. CĂ©sar lui fit gravir les Ă©chelons du cursus honorum traditionnel. Il fut nommĂ© gouverneur de Gaule cisalpine pour -46/-45, puis prĂ©teur urbain pour l'annĂ©e -44, prĂ©fĂ©rĂ© alors Ă son concurrent, Caius Cassius Longinus, futur assassin, lui aussi, de CĂ©sar, qui fut nommĂ© prĂ©teur pĂ©rĂ©grin. Ces faveurs « intĂ©ressĂ©es » ne l'empĂȘchĂšrent pas de garder ses idĂ©aux rĂ©publicains et de vertu.
Assassinat de CĂ©sar
Devenu prĂ©teur, son tribunal fut constamment couvert de lettres lui enjoignant d'ĂȘtre digne du nom de Brutus, son aĂŻeul revendiquĂ© qui avait mis fin Ă la pĂ©riode royale de Rome, tandis qu'on soupçonnait CĂ©sar de vouloir se faire proclamer roi. Restant fermement rĂ©publicain malgrĂ© les faveurs de CĂ©sar, il participa Ă l'organisation d'un attentat contre le dictateur avec Cassius Longinus, Publius Servilius Casca, Cimber Tillius et Decimus Junius Brutus Albinus, lui aussi ami de CĂ©sar. Les conjurĂ©s firent valoir la fidĂ©litĂ© de Brutus aux idĂ©aux de ses ancĂȘtres.
Aux Ides de Mars, il fut prĂ©sent au SĂ©nat et donna un coup de poignard Ă CĂ©sar, mais refusa que les conjurĂ©s assassinent Ă©galement Marc Antoine. CĂ©sar, au moment de mourir, le voyant au nombre des conjurĂ©s, se serait alors Ă©criĂ© en grec « Îșα᜶ ÏÏ, ÏÎÎșÎœÎżÎœ » (« KaĂŹ sĂș, tĂ©knon », en latin « Tu quoque mi fili »), signifiant « Toi aussi, mon fils ».
Lutte contre les triumvirs, bataille de Philippes et mort
AprÚs ce meurtre et sous la pression des partisans de César, Brutus se réfugia sur le Capitole avec les conjurés et finit par rejoindre AthÚnes, puis sa province de CrÚte. Contrairement à Cassius, il fit preuve de clémence et de modération pendant les siÚges de villes en Orient, en tentant notamment de protéger les édifices. Poursuivi par Marc Antoine qui voulait venger à la fois la mort de César et celle de son propre frÚre, Caius Antonius, assassiné sur les ordres de Cassius et Brutus en représailles de la mort de Cicéron (43), il rejoignit Cassius. La bataille décisive les opposa à Marc Antoine et Octave dans la plaine de Philippes, dans la province de Macédoine. Dans un premier temps, les troupes de Brutus s'emparÚrent du camp d'Octave, tandis qu'Antoine massacrait les légions de Cassius. Ce dernier, persuadé de la défaite de Brutus, se suicida.
à nouveau vaincu trois semaines plus tard par Antoine (et Octave dans une moindre mesure), Brutus se suicida. On dit qu'il se serait écrié en mourant, le 23 octobre 42 av. J.-C. : « Vertu, tu n'es qu'un mot ! » ; mais ces paroles de désespoir n'ont rien d'historique[4]. En apprenant la nouvelle, sa veuve, Porcia, la fille de Caton d'Utique, se serait suicidée en avalant des charbons ardents, mais ce point est discuté. Robert Garnier a composé une tragédie sur ce sujet : Porcie (1568). La dépouille de Brutus fut envoyée à ses vainqueurs.
On peut dire que sa mort marqua dĂ©finitivement la fin de la RĂ©publique. Octave et Antoine affirmĂšrent leur pouvoir avant de se dĂ©chirer eux-mĂȘmes.
Activité littéraire
Brutus cultiva un trĂšs grand intĂ©rĂȘt pour les lettres et la philosophie. On l'a souvent considĂ©rĂ© comme un adepte du stoĂŻcisme, mais il se situait en rĂ©alitĂ© davantage dans l'hĂ©ritage de Platon et de l'AcadĂ©mie et put y puiser des raisons d'intervenir contre CĂ©sar[5].
Il a composé un éloge de son oncle et beau-pÚre Caton d'Utique et d'autres ouvrages qui ne nous sont pas parvenus, en particulier un De virtute et un De patientia - il ne reste toutefois de lui que quelques lettres à Cicéron et à Atticus. Cicéron lui a dédié plusieurs de ses traités philosophiques : Paradoxes des stoïciens, De finibus bonorum et malorum, De Natura Deorum, les Tusculanes[6], et de ses traités sur l'art oratoire : De claris oratoribus et Orator ad Brutum. Plutarque a écrit sa Vie.
Le dernier discours de Brutus
Brutus s'exprimant Ă ses troupes, pour la derniĂšre fois :
« Ce m'est une trĂšs grande joie, en cet instant, de constater que je n'ai Ă©tĂ© trahi par aucun de mes amis. Si j'avais des reproches Ă faire, je n'en ferais qu'Ă la Fortune. Non pour moi, mais pour ma patrie. Car je m'estime, pour ma part, plus heureux que nos vainqueurs. Dans le passĂ© comme aujourd'hui, oui, je suis plus heureux qu'ils ne le seront jamais. Je laisserai au moins une rĂ©putation de vertu. De cela, ils ne triompheront jamais par les armes. Et tout leur argent ne parviendra pas Ă la ternir cette vertu. Ils ne pourront empĂȘcher la postĂ©ritĂ© de voir en eux des individus mĂ©chants et injustes, qui auront mis Ă mort des hommes de bien, loyaux et justes, dans le but d'usurper un pouvoir auquel ils n'avaient aucun droit. »
â Plutarque, Vie de Brutus LX, 52.
Sa mort vue par les historiens de l'Antiquité
La mort de Brutus a été relatée par les historiens de l'Antiquité :
« Renonçant Ă sauver sa vie et croyant indigne de lui dâĂȘtre pris, il se rĂ©fugia, lui aussi, dans la mort. AprĂšs sâĂȘtre Ă©criĂ©, comme Hercule : « malheureuse vertu ! tu nâĂ©tais quâun mot ; je te cultivais comme une rĂ©alitĂ©, et tu Ă©tais lâesclave de la fortune » ; [âŠ] Il pria un de ceux qui se trouvaient avec lui de le tuer. »
â Dion Cassius, 47, 49
« [âŠ] puis il se retira Ă lâĂ©cart avec deux ou trois personnes seulement, dont Straton. Il l'avait connu en Ă©tudiant la rhĂ©torique. Il approcha le plus prĂšs de lui, et prenant son Ă©pĂ©e Ă deux mains par le manche, il se laissa tomber de son haut sur la pointe, et il se tua ainsi. »
â Plutarque, Vie de Brutus, 63
« Lors Brutus se retournant vers ses amis, leur parla ainsi : « Puis quâil en est donc ainsi, je ne suis plus utile en quoi que ce soit Ă ma patrie. » Alors il appela un de ses principaux amis, nommĂ© Straton, et il le pria de vouloir avancer sa mort. Et voyant que ce Straton temporisait et voulait le persuader d'adopter de meilleures pensĂ©es, il appela lâun de ses esclaves pour exĂ©cuter ce projet. Alors Straton lui dit : « En donnant ce dernier ordre, tu ne manqueras pas davantage d'un ami que d'un esclave ! » Et aussitĂŽt, il lui fit passer son Ă©pĂ©e Ă travers le corps, sans que Brutus se retirĂąt ni ne remuĂąt. »
â Appien, 4, 17
Personnage littéraire
Marc AurĂšle rend hommage Ă Brutus
« De SévÚre : l'amour de la famille, de la vérité et de la justice, et grùce à lui la découverte de Thraséas, Helvidius, Caton, Dion et Brutus, la notion d'un gouvernement démocratique, fondé sur l'égalité et le droit d'expression, et d'un empire respectant par-dessus tout la liberté de ses sujets ; mais aussi le culte constant et régulier de la philosophie, la bienfaisance, la libéralité, l'espérance et la foi en l'amitié, la franchise envers ceux qu'il désapprouvait et la transparence envers ses amis, qui n'avaient jamais à s'interroger sur ce qu'il voulait. »
Marc AurĂšle, Ăcrits pour lui-mĂȘme, 14.
- L'empereur Marc AurĂšle fut stoĂŻcien, il semble associer ici Dion Ă Brutus, tous deux platoniciens, comme l'avait fait avant lui Plutarque[7].
La Divine Comédie, de Dante
Dans la Divine ComĂ©die, Dante accompagnĂ© de Virgile, descend aux Enfers, qu'il dĂ©peint comme organisĂ© en diffĂ©rents cercles. Le premier cercle accueille les auteurs de crimes dont la gravitĂ© est jugĂ©e moindre, jusqu'au neuviĂšme cercle, oĂč sont punis les traĂźtres. Trois traĂźtres sont dans la gueule de Lucifer : Judas Iscariote, traĂźtre envers JĂ©sus, donc traĂźtre suprĂȘme, Brutus et Cassius, traĂźtres envers Jules CĂ©sar, donc envers l'autoritĂ© impĂ©riale.
Tragédies françaises
Brutus apparaßt dans trois tragédies humanistes françaises :
- Iulius CĂŠsar de Marc-Antoine Muret (1553)
- César de Jacques Grévin (1560)
- Cornélie de Robert Garnier (1574)
Shakespeare
Brutus apparaĂźt dans la piĂšce de William Shakespeare, Jules CĂ©sar, voici un extrait de Brutus s'expliquant devant le peuple romain :
« BRUTUS : S'il y a parmi vous quelque vrai ami de CĂ©sar, eh bien, qu'il sache que l'amour que Brutus portait Ă CĂ©sar n'Ă©tait pas moindre que le sien. Et s'il me demande pourquoi Brutus s'est dressĂ© contre CĂ©sar, voici ma rĂ©ponse : je n'aimais pas CĂ©sar moins, j'aimais Rome davantage. PrĂ©fĂ©rez-vous CĂ©sar vivant et mourir esclaves ? ou CĂ©sar mort, et tous vivre libres ? CĂ©sar m'aimait et je le pleure. Il connut le succĂšs, je m'en rĂ©jouis. Il fut vaillant, je l'honore. Mais il fut ambitieux et je l'ai tuĂ©. Pour son amitiĂ©, des larmes. Pour sa fortune, un souvenir joyeux. Pour sa valeur, du respect. Et pour son ambition, la mort. Qui parmi vous est assez vil pour accepter d'ĂȘtre esclave ? Si un tel existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Qui est assez grossier pour ne pas dĂ©sirer d'ĂȘtre un Romain ? Si un tel ĂȘtre existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Qui est abject au point de n'aimer son pays ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Je m'arrĂȘte et j'attends.
TOUS : Personne Brutus, personne !
BRUTUS : Alors, je n'ai offensé personne. Je n'ai rien fait à César que vous ne feriez à Brutus[8]. »
Astérix le Gaulois
Dans la bande dessinĂ©e AstĂ©rix, Brutus est prĂ©sentĂ© comme le fils adoptif et unique hĂ©ritier de CĂ©sar. CĂ©sar lui lance trĂšs souvent « Tu quoque mi fili » ou « Toi aussi, mon fils » dans des circonstances dont la lĂ©gĂšretĂ© contraste avec les circonstances historiques de cette phrase â par exemple aller dĂ©jeuner dans La Zizanie[9]. Dans Les Douze Travaux d'AstĂ©rix, on peut voir Brutus siĂ©ger avec les conseillers de CĂ©sar et « jouer » constamment avec un couteau. Jules CĂ©sar finit par lui dire : « Brutus ! Cesse de jouer avec ce couteau ! Tu finiras par blesser quelqu'un ! » (il se blesse effectivement lui-mĂȘme). Il est le principal antagoniste dans Le Fils d'AstĂ©rix, oĂč il veut enlever l'enfant en question et finit par brĂ»ler le village des irrĂ©ductibles. Son physique change au fil des cinq albums oĂč il apparaĂźt : dans AstĂ©rix gladiateur, il a un visage carrĂ© qui s'allonge dans La Zizanie et Le Devin ; et enfin Le Fils d'AstĂ©rix le prĂ©sente sous les traits de Tony Curtis.
Il est interprété dans les adaptations au cinéma de cette série successivement par Didier Cauchy, Victor Loukianenko et Benoßt Poelvoorde.
Annexes
Arbre généalogique
Monarchie romaine : famille patricienne
- Marcus Junius Brutus, marié à Tarquinia, la fille de Tarquin l'Ancien ;
- Marcus Junius Brutus (â ), fils du prĂ©cĂ©dent, assassinĂ© ;
- Lucius Junius Brutus (â ), frĂšre du prĂ©cĂ©dent, fondateur de la RĂ©publique et premier consul en , s'entretue avec Sextus Tarquin ;
- Titus Junius Brutus (â ), fils du prĂ©cĂ©dent, exĂ©cutĂ© pour complot contre la RĂ©publique naissante ;
- Tiberius Junius Brutus (â ), frĂšre du prĂ©cĂ©dent, exĂ©cutĂ© pour complot contre la RĂ©publique naissante ;
République romaine : famille plébéienne
- Decimus Iunius Brutus Scaeva, maĂźtre de cavalerie en et consul en ;
- Caius Iunius Bubulcus Brutus, consul en 317, 313 et , maĂźtre de cavalerie en 312 et , censeur en et dictateur en ;
- Decimus Iunius Brutus Scaeva, consul en ;
- Caius Iunius Bubulcus Brutus, consul en 291 et ;
- Marcus Iunius Brutus, consul en ;
- Decimus Junius Brutus Callaicus, fils du précédent, consul en ;
- Decimus Junius Brutus, fils adopté du précédent, consul en ;
- Decimus Junius Brutus Callaicus, fils du précédent, consul en ;
- Marcus Junius Brutus (â ) ;
- Quintus Servilius Caepio Brutus, adopté ;
- Marcus Junius Brutus (85/â ), fils du prĂ©cĂ©dent, l'un des assassins de Jules CĂ©sar, tuĂ© Ă la bataille de Philippes ;
- Decimus Junius Brutus Albinus, l'un des membres du complot pour assassiner Jules CĂ©sar (Ier siĂšcle av. J.-C.) ;
- Lucius Junius Brutus Damasippus.
Salonia (2) | Caton l'Ancien | Licinia (1) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marcus Porcius Cato Salonianus | Marcus Porcius Cato Licinianus | Marcus Livius Drusus | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marcus Porcius Cato (2) | Livia Drusa | Quintus Servilius Caepio (1) | Marcus Livius Drusus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Atilia (1) | Caton d'Utique | Marcus Junius Brutus (1) | Servilia Caepionis | Decimus Junius Silanus (2) | Servilia la Jeune | Quintus Servilius Caepio | Marcus Livius Drusus Claudianus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marcus Porcius Cato | Porcia Catonis | Marcus Junius Brutus | Junia Prima | Junia Secunda | Marcus Aemilius Lepidus | Junia Tertia | Gaius Cassius Longinus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
une descendante de PompĂ©e et Sylla | Marcus Ămilius Lepidus Minor | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Manius Aemilius Lepidus | Aemilia Lepida II | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
LĂ©gende :
- (1) : premier Ă©poux ou Ă©pouse
- (2) : second Ă©poux ou Ă©pouse
- pointillés : fils adoptif
- italique : assassin de CĂ©sar
Ćuvres
- TraitĂ© de la Vertu de Marcus Junius Brutus (ce manuscrit n'a pu ĂȘtre retrouvĂ©)
Bibliographie
- AbrĂ©gĂ© d'histoire Romaine, Florus, Tome II des Ćuvres, P. Jal, Belles Lettres, 1967.
- Vie de Brutus, Plutarque, Belles Lettres.
- Histoire romaine, Dion Cassius, Belles Lettres.
- Anne Bernet, Brutus, assassin par idéal., Perrin, 2001 (ISBN 2262016143), 414 p.
- Roger Breuil, Brutus, Editions Gallimard, 1945.
- GĂ©rard Walter, Brutus et la fin de la RĂ©publique, Payot, 1938.
- Bertrand Borie, « Brutus, le personnage historique », Histoire antique & mĂ©diĂ©vale, no 89, janv. â fĂ©vr. 2017, p. 14-43.
- Collectif, La véritable histoire de Brutus, la République jusqu'à la mort, Les Belles Lettres, 2017 (ISBN 225144646X), 304 p.
Film
- Brutus (Bruto), film muet en noir et blanc italien, sorti en 1911 et réalisé par Enrico Guazzoni, avec Amleto Novelli dans le rÎle de Brutus ;
- Jules César (Julius CÊsar) est un film américain réalisé par Joseph Leo Mankiewicz, d'aprÚs la piÚce de William Shakespeare, sorti en 1953, avec James Mason dans le rÎle de Brutus, et Marlon Brando dans celui de Marc-Antoine ;
- Cléopùtre, film américain réalisé par Joseph Leo Mankiewicz et sorti en 1963, avec Kenneth Haigh dans le rÎle de Brutus
- Rome, série télévisée de 2005, avec Tobias Menzies dans le rÎle de Brutus ;
- Empire (mini-série), avec James Frain dans le rÎle de Brutus.
- Brutus vs César est une comédie française, réalisée par Kheiron qui joue également le rÎle de Brutus, sortie en 2020.
Jeu-vidéo
Dans le jeu vidĂ©o Assassin's Creed: Brotherhood figure une petite histoire annexe sous la forme dâune Ă©nigme du manuscrit de Romulus Ă©crite par Brutus qui rĂ©vĂšle que CĂ©sar Ă©tait en rĂ©alitĂ© un pion de l'Ordre des Anciens et que Brutus et les conspirateurs ont Ă©tĂ© membres du Liberalis Circulum. Plus tard Dans Assassin's Creed Origins, Brutus et Cassius font partie des premiers assassins entrainĂ©s par Aya et participent Ă lâassassinat de Jules CĂ©sar.
Notes et références
- Plutarque, Vie de Marcus Brutus, I.
- Marine Bretin-Chabrol, « Tu quoque, mi fili ! Pourquoi les Français croient-ils que Brutus Ă©tait le fils de CĂ©sar ? », Transtext(e)s Transcultures, no 8,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Plutarque, Vie de Brutus, 5
- De mĂȘme que « les mĆurs ne sont que des mots ».
- Plutarque, Brutus II, 2 « Parmi les philosophes grecs, aucun en vérité, ne lui était inconnu ou étranger, mais il avait un culte particulier pour les platoniciens. Il n'appréciait guÚre ce qu'on appelle la Nouvelle Académie et la Moyenne Académie ; il restait attaché à l'Ancienne Académie » (tr. fr. A.-M. Ozanam, Gallimard, Paris, 2001, p. 1 786) ; voir D. Sedley, « The ethic of Brutus and Cassius », Journal of Roman Studies, 87, 1997, p. 41-53.
- Cicéron (trad. José Kany-Turpin, préf. Pierre Pellegrin), Les Académiques, Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-2402-5), p. 293, note 27.
- P. Hadot Ă©d., Marc AurĂšle, Ecrits pour lui-mĂȘme, I, Les Belles Lettres, CUF, Paris, 1998, pp. CLXX-CLXXIV et 30-31.
- William Shakespeare, Jules CĂ©sar, Acte III, scĂšne 2.
- Asterix.com.
Annexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (de + en + la) Sandrart.net
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- L'image brouillée de Brutus le tyrannicide - Texte de la conférence du 15 octobre 2013 de Paul Marius Martin à l'Association le Latin dans les Littératures Européennes.