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Marcus Junius Brutus

Marcus Junius Brutus CÊpio, dit Brutus, né vers 85 av. J.-C. à Rome et mort le à Philippes, est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République romaine, fils de Servilia, la maßtresse de Jules César, auquel il porta le dernier coup, en le poignardant le

Marcus Junius Brutus
Buste en marbre de Marcus Junius Brutus.
Fonctions
Conditor romanae libertis (fondateur de la liberté romaine)
consul
gouverneur romain
préteur
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Époque
Activités
Famille
Junii Bruti (d)
PĂšre
Marcus Junius Brutus (en) ou Quintus Servilius Caepio (en) (pĂšre adoptif et oncle maternel (d))
MĂšre
Fratrie
Junia Seconda (en) (sƓur utĂ©rine)
Junia Tertia (sƓur utĂ©rine)
Marcus Junius Silanus (frÚre utérin)
Junia Prima (d) (sƓur utĂ©rine)
Conjoints
Claudia Pulchra maior (d) (jusqu'en )
Porcie (de Ă  av J-C)
ParentĂšle
Calpurnius Bibulus (d) (beau-fils)
Decimus Junius Brutus Albinus (cousin germain)
Gens
Statuts
Autres informations
Parti politique

Brutus possÚde à la fois l'image du traßtre par excellence, pour sa participation à la mort du dictateur romain, qui lui avait pardonné son adhésion au parti de Pompée, et celle d'un homme vertueux, qui préféra toujours le salut de la République au sien.

Plutarque dresse de lui un portrait tragique et vertueux, constatant que « mĂȘme ceux qui lui veulent du mal pour ce qu'il conjura Ă  l'encontre de CĂ©sar, s'il y a eu aucune chose gĂ©nĂ©reuse faite en toute la conjuration, l'attribuent Ă  Brutus »[1].

Biographie

Origine

Brutus prĂ©tendait descendre de Lucius Junius Brutus qui, en -509, aprĂšs le viol de LucrĂšce, renversa le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, et, de ce fait, fonda la RĂ©publique romaine. Bien que Plutarque ait rapportĂ© et approuvĂ© cette ascendance traditionnelle, il Ă©nonça aussi une origine plus prosaĂŻque : selon certains, il serait issu d'une « maison populaire », Junius Brutus n'ayant pas eu de descendance, car il avait lui-mĂȘme fait pĂ©rir ses enfants[1].

Son pĂšre lĂ©gitime Ă©tait Marcus Junius Brutus[2], partisan de Marius, et sa mĂšre Servilia CĂŠpionis, demi-sƓur de Caton d'Utique. Il naquit en 85 av. J.-C. et tient de son oncle, qui l'adopta, son deuxiĂšme cognomen de CĂŠpio. Contrairement Ă  une idĂ©e rĂ©pandue et Ă  une rumeur rapportĂ©e par Plutarque, Brutus n'a jamais Ă©tĂ© adoptĂ© par Jules CĂ©sar[2]. L'hypothĂšse selon laquelle il serait le fils naturel de Jules CĂ©sar, affirmĂ©e par Plutarque, est gĂ©nĂ©ralement rejetĂ©e par les historiens modernes[2]. « Il a successivement un pĂšre lĂ©gitime (M. Junius Brutus) et un pĂšre adoptif (Q. Servilius CĂŠpio), ainsi que deux beaux-pĂšres (Ap. Claudius Pulcher, M. Porcius Cato), le second ayant Ă©galement jouĂ© auprĂšs de lui le rĂŽle de pĂšre nourricier »[2].

Jeunesse

Brutus passa une grande partie de sa jeunesse en GrĂšce Ă  Ă©tudier la philosophie.

Il fut envoyĂ© Ă  Chypre en -58/-57 avec Caton d'Utique (Marcus Porcius Cato), son oncle, qui l'Ă©leva, pour organiser l'annexion de l'Ăźle. Brutus y fit preuve de bontĂ© envers la ville de Salamine de Chypre qui ployait sous les dettes. Il revint Ă  Rome enrichi et commença son cursus honorum. Il obtint en -53 la questure en Cilicie oĂč il s'enrichit encore plus. Sa conduite fut ensuite dĂ©noncĂ©e par CicĂ©ron.

La rĂ©publique agonisante est l'objet d'une lutte entre Jules CĂ©sar d'une part, et le SĂ©nat, sous la protection de PompĂ©e, de l'autre. Brutus suivit le parti de PompĂ©e dans la guerre civile (bien que PompĂ©e ait fait exĂ©cuter son pĂšre lorsque Brutus Ă©tait enfant), pensant que c'Ă©tait dans ce parti qu'il serait le plus utile Ă  Rome, et combattit CĂ©sar Ă  la bataille de Pharsale (-48). Choisissant d'oublier cet Ă©pisode, CĂ©sar, qui, d'aprĂšs Plutarque, le considĂ©rait comme son propre fils[3], l'appela auprĂšs de lui aprĂšs sa victoire, et le combla de faveurs. CĂ©sar lui fit gravir les Ă©chelons du cursus honorum traditionnel. Il fut nommĂ© gouverneur de Gaule cisalpine pour -46/-45, puis prĂ©teur urbain pour l'annĂ©e -44, prĂ©fĂ©rĂ© alors Ă  son concurrent, Caius Cassius Longinus, futur assassin, lui aussi, de CĂ©sar, qui fut nommĂ© prĂ©teur pĂ©rĂ©grin. Ces faveurs « intĂ©ressĂ©es » ne l'empĂȘchĂšrent pas de garder ses idĂ©aux rĂ©publicains et de vertu.

Assassinat de CĂ©sar

Assassinat de CĂ©sar par Vincenzo Camuccini.
Denier Ă  l'effigie de Brutus et d'Ahala. Date : 54 av. J.-C. Description avers : tĂȘte nue et barbue de Brutus l'ancien Ă  gauche. Description revers : tĂȘte nue et barbue d'Ahala Ă  droite.

Devenu prĂ©teur, son tribunal fut constamment couvert de lettres lui enjoignant d'ĂȘtre digne du nom de Brutus, son aĂŻeul revendiquĂ© qui avait mis fin Ă  la pĂ©riode royale de Rome, tandis qu'on soupçonnait CĂ©sar de vouloir se faire proclamer roi. Restant fermement rĂ©publicain malgrĂ© les faveurs de CĂ©sar, il participa Ă  l'organisation d'un attentat contre le dictateur avec Cassius Longinus, Publius Servilius Casca, Cimber Tillius et Decimus Junius Brutus Albinus, lui aussi ami de CĂ©sar. Les conjurĂ©s firent valoir la fidĂ©litĂ© de Brutus aux idĂ©aux de ses ancĂȘtres.

Aux Ides de Mars, il fut prĂ©sent au SĂ©nat et donna un coup de poignard Ă  CĂ©sar, mais refusa que les conjurĂ©s assassinent Ă©galement Marc Antoine. CĂ©sar, au moment de mourir, le voyant au nombre des conjurĂ©s, se serait alors Ă©criĂ© en grec « Îșα᜶ σύ, τέÎșÎœÎżÎœ » (« KaĂŹ sĂș, tĂ©knon », en latin « Tu quoque mi fili »), signifiant « Toi aussi, mon fils ».

Lutte contre les triumvirs, bataille de Philippes et mort

AprÚs ce meurtre et sous la pression des partisans de César, Brutus se réfugia sur le Capitole avec les conjurés et finit par rejoindre AthÚnes, puis sa province de CrÚte. Contrairement à Cassius, il fit preuve de clémence et de modération pendant les siÚges de villes en Orient, en tentant notamment de protéger les édifices. Poursuivi par Marc Antoine qui voulait venger à la fois la mort de César et celle de son propre frÚre, Caius Antonius, assassiné sur les ordres de Cassius et Brutus en représailles de la mort de Cicéron (43), il rejoignit Cassius. La bataille décisive les opposa à Marc Antoine et Octave dans la plaine de Philippes, dans la province de Macédoine. Dans un premier temps, les troupes de Brutus s'emparÚrent du camp d'Octave, tandis qu'Antoine massacrait les légions de Cassius. Ce dernier, persuadé de la défaite de Brutus, se suicida.

À nouveau vaincu trois semaines plus tard par Antoine (et Octave dans une moindre mesure), Brutus se suicida. On dit qu'il se serait Ă©criĂ© en mourant, le 23 octobre 42 av. J.-C. : « Vertu, tu n'es qu'un mot ! » ; mais ces paroles de dĂ©sespoir n'ont rien d'historique[4]. En apprenant la nouvelle, sa veuve, Porcia, la fille de Caton d'Utique, se serait suicidĂ©e en avalant des charbons ardents, mais ce point est discutĂ©. Robert Garnier a composĂ© une tragĂ©die sur ce sujet : Porcie (1568). La dĂ©pouille de Brutus fut envoyĂ©e Ă  ses vainqueurs.

On peut dire que sa mort marqua dĂ©finitivement la fin de la RĂ©publique. Octave et Antoine affirmĂšrent leur pouvoir avant de se dĂ©chirer eux-mĂȘmes.

Activité littéraire

Brutus cultiva un trĂšs grand intĂ©rĂȘt pour les lettres et la philosophie. On l'a souvent considĂ©rĂ© comme un adepte du stoĂŻcisme, mais il se situait en rĂ©alitĂ© davantage dans l'hĂ©ritage de Platon et de l'AcadĂ©mie et put y puiser des raisons d'intervenir contre CĂ©sar[5].

Il a composé un éloge de son oncle et beau-pÚre Caton d'Utique et d'autres ouvrages qui ne nous sont pas parvenus, en particulier un De virtute et un De patientia - il ne reste toutefois de lui que quelques lettres à Cicéron et à Atticus. Cicéron lui a dédié plusieurs de ses traités philosophiques : Paradoxes des stoïciens, De finibus bonorum et malorum, De Natura Deorum, les Tusculanes[6], et de ses traités sur l'art oratoire : De claris oratoribus et Orator ad Brutum. Plutarque a écrit sa Vie.

Le dernier discours de Brutus

Brutus s'exprimant Ă  ses troupes, pour la derniĂšre fois :

« Ce m'est une trĂšs grande joie, en cet instant, de constater que je n'ai Ă©tĂ© trahi par aucun de mes amis. Si j'avais des reproches Ă  faire, je n'en ferais qu'Ă  la Fortune. Non pour moi, mais pour ma patrie. Car je m'estime, pour ma part, plus heureux que nos vainqueurs. Dans le passĂ© comme aujourd'hui, oui, je suis plus heureux qu'ils ne le seront jamais. Je laisserai au moins une rĂ©putation de vertu. De cela, ils ne triompheront jamais par les armes. Et tout leur argent ne parviendra pas Ă  la ternir cette vertu. Ils ne pourront empĂȘcher la postĂ©ritĂ© de voir en eux des individus mĂ©chants et injustes, qui auront mis Ă  mort des hommes de bien, loyaux et justes, dans le but d'usurper un pouvoir auquel ils n'avaient aucun droit. »

— Plutarque, Vie de Brutus LX, 52.

Sa mort vue par les historiens de l'Antiquité

La mort de Brutus a été relatée par les historiens de l'Antiquité :

« Renonçant Ă  sauver sa vie et croyant indigne de lui d’ĂȘtre pris, il se rĂ©fugia, lui aussi, dans la mort. AprĂšs s’ĂȘtre Ă©criĂ©, comme Hercule : « malheureuse vertu ! tu n’étais qu’un mot ; je te cultivais comme une rĂ©alitĂ©, et tu Ă©tais l’esclave de la fortune » ; [
] Il pria un de ceux qui se trouvaient avec lui de le tuer. »

— Dion Cassius, 47, 49

« [
] puis il se retira Ă  l’écart avec deux ou trois personnes seulement, dont Straton. Il l'avait connu en Ă©tudiant la rhĂ©torique. Il approcha le plus prĂšs de lui, et prenant son Ă©pĂ©e Ă  deux mains par le manche, il se laissa tomber de son haut sur la pointe, et il se tua ainsi. »

— Plutarque, Vie de Brutus, 63

« Lors Brutus se retournant vers ses amis, leur parla ainsi : « Puis qu’il en est donc ainsi, je ne suis plus utile en quoi que ce soit Ă  ma patrie. » Alors il appela un de ses principaux amis, nommĂ© Straton, et il le pria de vouloir avancer sa mort. Et voyant que ce Straton temporisait et voulait le persuader d'adopter de meilleures pensĂ©es, il appela l’un de ses esclaves pour exĂ©cuter ce projet. Alors Straton lui dit : « En donnant ce dernier ordre, tu ne manqueras pas davantage d'un ami que d'un esclave ! » Et aussitĂŽt, il lui fit passer son Ă©pĂ©e Ă  travers le corps, sans que Brutus se retirĂąt ni ne remuĂąt. »

— Appien, 4, 17

Personnage littéraire

Marc AurĂšle rend hommage Ă  Brutus

« De SévÚre : l'amour de la famille, de la vérité et de la justice, et grùce à lui la découverte de Thraséas, Helvidius, Caton, Dion et Brutus, la notion d'un gouvernement démocratique, fondé sur l'égalité et le droit d'expression, et d'un empire respectant par-dessus tout la liberté de ses sujets ; mais aussi le culte constant et régulier de la philosophie, la bienfaisance, la libéralité, l'espérance et la foi en l'amitié, la franchise envers ceux qu'il désapprouvait et la transparence envers ses amis, qui n'avaient jamais à s'interroger sur ce qu'il voulait. »

Marc AurĂšle, Écrits pour lui-mĂȘme, 14.

  • L'empereur Marc AurĂšle fut stoĂŻcien, il semble associer ici Dion Ă  Brutus, tous deux platoniciens, comme l'avait fait avant lui Plutarque[7].

La Divine Comédie, de Dante

Dans la Divine ComĂ©die, Dante accompagnĂ© de Virgile, descend aux Enfers, qu'il dĂ©peint comme organisĂ© en diffĂ©rents cercles. Le premier cercle accueille les auteurs de crimes dont la gravitĂ© est jugĂ©e moindre, jusqu'au neuviĂšme cercle, oĂč sont punis les traĂźtres. Trois traĂźtres sont dans la gueule de Lucifer : Judas Iscariote, traĂźtre envers JĂ©sus, donc traĂźtre suprĂȘme, Brutus et Cassius, traĂźtres envers Jules CĂ©sar, donc envers l'autoritĂ© impĂ©riale.

Tragédies françaises

Brutus apparaßt dans trois tragédies humanistes françaises :

Shakespeare

Brutus apparaĂźt dans la piĂšce de William Shakespeare, Jules CĂ©sar, voici un extrait de Brutus s'expliquant devant le peuple romain :

« BRUTUS : S'il y a parmi vous quelque vrai ami de CĂ©sar, eh bien, qu'il sache que l'amour que Brutus portait Ă  CĂ©sar n'Ă©tait pas moindre que le sien. Et s'il me demande pourquoi Brutus s'est dressĂ© contre CĂ©sar, voici ma rĂ©ponse : je n'aimais pas CĂ©sar moins, j'aimais Rome davantage. PrĂ©fĂ©rez-vous CĂ©sar vivant et mourir esclaves ? ou CĂ©sar mort, et tous vivre libres ? CĂ©sar m'aimait et je le pleure. Il connut le succĂšs, je m'en rĂ©jouis. Il fut vaillant, je l'honore. Mais il fut ambitieux et je l'ai tuĂ©. Pour son amitiĂ©, des larmes. Pour sa fortune, un souvenir joyeux. Pour sa valeur, du respect. Et pour son ambition, la mort. Qui parmi vous est assez vil pour accepter d'ĂȘtre esclave ? Si un tel existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Qui est assez grossier pour ne pas dĂ©sirer d'ĂȘtre un Romain ? Si un tel ĂȘtre existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Qui est abject au point de n'aimer son pays ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensĂ©. Je m'arrĂȘte et j'attends.

TOUS : Personne Brutus, personne !

BRUTUS : Alors, je n'ai offensé personne. Je n'ai rien fait à César que vous ne feriez à Brutus[8]. »

Astérix le Gaulois

Dans la bande dessinĂ©e AstĂ©rix, Brutus est prĂ©sentĂ© comme le fils adoptif et unique hĂ©ritier de CĂ©sar. CĂ©sar lui lance trĂšs souvent « Tu quoque mi fili » ou « Toi aussi, mon fils » dans des circonstances dont la lĂ©gĂšretĂ© contraste avec les circonstances historiques de cette phrase — par exemple aller dĂ©jeuner dans La Zizanie[9]. Dans Les Douze Travaux d'AstĂ©rix, on peut voir Brutus siĂ©ger avec les conseillers de CĂ©sar et « jouer » constamment avec un couteau. Jules CĂ©sar finit par lui dire : « Brutus ! Cesse de jouer avec ce couteau ! Tu finiras par blesser quelqu'un ! » (il se blesse effectivement lui-mĂȘme). Il est le principal antagoniste dans Le Fils d'AstĂ©rix, oĂč il veut enlever l'enfant en question et finit par brĂ»ler le village des irrĂ©ductibles. Son physique change au fil des cinq albums oĂč il apparaĂźt : dans AstĂ©rix gladiateur, il a un visage carrĂ© qui s'allonge dans La Zizanie et Le Devin ; et enfin Le Fils d'AstĂ©rix le prĂ©sente sous les traits de Tony Curtis.

Il est interprété dans les adaptations au cinéma de cette série successivement par Didier Cauchy, Victor Loukianenko et Benoßt Poelvoorde.

Annexes

Arbre généalogique

Salonia (2)
Caton
l'Ancien
Licinia (1)
Marcus Porcius
Cato Salonianus
Marcus Porcius
Cato Licinianus
Marcus Livius
Drusus
Marcus Porcius
Cato (2)
Livia Drusa
Quintus Servilius
Caepio
(1)
Marcus Livius
Drusus
Atilia (1)
Caton
d'Utique
Marcus Junius
Brutus (1)
Servilia
Caepionis
Decimus Junius
Silanus (2)
Servilia
la Jeune
Quintus Servilius
Caepio
Marcus Livius
Drusus Claudianus
Marcus Porcius Cato
Porcia
Catonis
Marcus Junius
Brutus
Junia
Prima
Junia
Secunda
Marcus Aemilius
Lepidus
Junia
Tertia
Gaius Cassius
Longinus
une descendante de
Pompée et Sylla
Marcus Æmilius
Lepidus Minor
Manius Aemilius
Lepidus
Aemilia
Lepida II

LĂ©gende :

(1) : premier Ă©poux ou Ă©pouse
(2) : second Ă©poux ou Ă©pouse
pointillés : fils adoptif
italique : assassin de CĂ©sar

ƒuvres

  • TraitĂ© de la Vertu de Marcus Junius Brutus (ce manuscrit n'a pu ĂȘtre retrouvĂ©)

Bibliographie

  • AbrĂ©gĂ© d'histoire Romaine, Florus, Tome II des ƒuvres, P. Jal, Belles Lettres, 1967.
  • Vie de Brutus, Plutarque, Belles Lettres.
  • Histoire romaine, Dion Cassius, Belles Lettres.
  • Anne Bernet, Brutus, assassin par idĂ©al., Perrin, 2001 (ISBN 2262016143), 414 p.
  • Roger Breuil, Brutus, Editions Gallimard, 1945.
  • GĂ©rard Walter, Brutus et la fin de la RĂ©publique, Payot, 1938.
  • Bertrand Borie, « Brutus, le personnage historique », Histoire antique & mĂ©diĂ©vale, no 89, janv. – fĂ©vr. 2017, p. 14-43.
  • Collectif, La vĂ©ritable histoire de Brutus, la RĂ©publique jusqu'Ă  la mort, Les Belles Lettres, 2017 (ISBN 225144646X), 304 p.

Film

Jeu-vidéo

Dans le jeu vidĂ©o Assassin's Creed: Brotherhood figure une petite histoire annexe sous la forme d’une Ă©nigme du manuscrit de Romulus Ă©crite par Brutus qui rĂ©vĂšle que CĂ©sar Ă©tait en rĂ©alitĂ© un pion de l'Ordre des Anciens et que Brutus et les conspirateurs ont Ă©tĂ© membres du Liberalis Circulum. Plus tard Dans Assassin's Creed Origins, Brutus et Cassius font partie des premiers assassins entrainĂ©s par Aya et participent Ă  l’assassinat de Jules CĂ©sar.

Notes et références

  1. Plutarque, Vie de Marcus Brutus, I.
  2. Marine Bretin-Chabrol, « Tu quoque, mi fili ! Pourquoi les Français croient-ils que Brutus Ă©tait le fils de CĂ©sar ? », Transtext(e)s Transcultures, no 8,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. Plutarque, Vie de Brutus, 5
  4. De mĂȘme que « les mƓurs ne sont que des mots ».
  5. Plutarque, Brutus II, 2 « Parmi les philosophes grecs, aucun en vérité, ne lui était inconnu ou étranger, mais il avait un culte particulier pour les platoniciens. Il n'appréciait guÚre ce qu'on appelle la Nouvelle Académie et la Moyenne Académie ; il restait attaché à l'Ancienne Académie » (tr. fr. A.-M. Ozanam, Gallimard, Paris, 2001, p. 1 786) ; voir D. Sedley, « The ethic of Brutus and Cassius », Journal of Roman Studies, 87, 1997, p. 41-53.
  6. Cicéron (trad. José Kany-Turpin, préf. Pierre Pellegrin), Les Académiques, Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-2402-5), p. 293, note 27.
  7. P. Hadot Ă©d., Marc AurĂšle, Ecrits pour lui-mĂȘme, I, Les Belles Lettres, CUF, Paris, 1998, pp. CLXX-CLXXIV et 30-31.
  8. William Shakespeare, Jules CĂ©sar, Acte III, scĂšne 2.
  9. Asterix.com.

Annexes

Liens externes

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