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Arrondissement de Langres

L'arrondissement de Langres est une subdivision administrative du département français de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Arrondissement de Langres
Arrondissement de Langres
Situation de l'arrondissement de Langres dans le département Haute-Marne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département et
collectivité territoriale
Haute-Marne
Chef-lieu Langres
Code arrondissement 52 2
Démographie
Population 42 789 hab. (2020)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° nord, 5° est
Superficie 2 162,9 km2
Subdivisions
Communes 157

    Composition

    Composition avant 2015

    L'arrondissement couvre 158 communes regroupées dans les 10 cantons suivants :

    Découpage communal depuis 2015

    Depuis 2015, le nombre de communes des arrondissements varie chaque année soit du fait du redécoupage cantonal de 2014 qui a conduit à l'ajustement de périmètres de certains arrondissements, soit à la suite de la création de communes nouvelles. Au , l'arrondissement groupe les 157 communes suivantes[1] :

    1. Aigremont
    2. Andilly-en-Bassigny
    3. Anrosey
    4. Aprey
    5. Arbigny-sous-Varennes
    6. Arbot
    7. Auberive
    8. Aujeurres
    9. Aulnoy-sur-Aube
    10. Avrecourt
    11. Baissey
    12. Bannes
    13. Bay-sur-Aube
    14. Beauchemin
    15. Belmont
    16. Bize
    17. Bonnecourt
    18. Bourbonne-les-Bains
    19. Bourg
    20. Brennes
    21. Celles-en-Bassigny
    22. Celsoy
    23. Chalancey
    24. Chalindrey
    25. Champigny-lès-Langres
    26. Champigny-sous-Varennes
    27. Champsevraine
    28. Changey
    29. Chanoy
    30. Charmes
    31. Chassigny
    32. Le Châtelet-sur-Meuse
    33. Chatenay-Mâcheron
    34. Chatenay-Vaudin
    35. Chaudenay
    36. Chauffourt
    37. Chézeaux
    38. Choilley-Dardenay
    39. Cohons
    40. Coiffy-le-Bas
    41. Coiffy-le-Haut
    42. Colmier-le-Bas
    43. Colmier-le-Haut
    44. Coublanc
    45. Courcelles-en-Montagne
    46. Culmont
    47. Cusey
    48. Dammartin-sur-Meuse
    49. Dampierre
    50. Damrémont
    51. Dommarien
    52. Enfonvelle
    53. Farincourt
    54. Faverolles
    55. Fayl-Billot
    56. Flagey
    57. Frécourt
    58. Fresnes-sur-Apance
    59. Genevrières
    60. Germaines
    61. Gilley
    62. Grandchamp
    63. Grenant
    64. Guyonvelle
    65. Haute-Amance
    66. Heuilley-le-Grand
    67. Humes-Jorquenay
    68. Isômes
    69. Laferté-sur-Amance
    70. Laneuvelle
    71. Langres
    72. Larivière-Arnoncourt
    73. Lavernoy
    74. Lavilleneuve
    75. Lecey
    76. Leuchey
    77. Les Loges
    78. Longeau-Percey
    79. Maâtz
    80. Maizières-sur-Amance
    81. Marac
    82. Marcilly-en-Bassigny
    83. Mardor
    84. Melay
    85. Montcharvot
    86. Le Montsaugeonnais
    87. Mouilleron
    88. Neuilly-l'Évêque
    89. Neuvelle-lès-Voisey
    90. Noidant-Chatenoy
    91. Noidant-le-Rocheux
    92. Occey
    93. Orbigny-au-Mont
    94. Orbigny-au-Val
    95. Orcevaux
    96. Ormancey
    97. Le Pailly
    98. Palaiseul
    99. Parnoy-en-Bassigny
    100. Peigney
    101. Perrancey-les-Vieux-Moulins
    102. Perrogney-les-Fontaines
    103. Pierremont-sur-Amance
    104. Pisseloup
    105. Plesnoy
    106. Poinsenot
    107. Poinson-lès-Fayl
    108. Poinson-lès-Grancey
    109. Poiseul
    110. Praslay
    111. Pressigny
    112. Rançonnières
    113. Rivière-les-Fosses
    114. Rivières-le-Bois
    115. Rochetaillée
    116. Rolampont
    117. Rouelles
    118. Rougeux
    119. Rouvres-sur-Aube
    120. Saint-Broingt-le-Bois
    121. Saint-Broingt-les-Fosses
    122. Saint-Ciergues
    123. Saint-Loup-sur-Aujon
    124. Saint-Martin-lès-Langres
    125. Saint-Maurice
    126. Saints-Geosmes
    127. Saint-Vallier-sur-Marne
    128. Sarrey
    129. Saulles
    130. Saulxures
    131. Savigny
    132. Serqueux
    133. Soyers
    134. Ternat
    135. Torcenay
    136. Tornay
    137. Vaillant
    138. Val-de-Meuse
    139. Le Val-d'Esnoms
    140. Valleroy
    141. Vals-des-Tilles
    142. Varennes-sur-Amance
    143. Vauxbons
    144. Velles
    145. Verseilles-le-Bas
    146. Verseilles-le-Haut
    147. Vesvres-sous-Chalancey
    148. Vicq
    149. Villars-Santenoge
    150. Villegusien-le-Lac
    151. Villiers-lès-Aprey
    152. Violot
    153. Vitry-en-Montagne
    154. Vivey
    155. Voisey
    156. Voisines
    157. Voncourt

    Démographie

    En 2020, l'arrondissement comptait 42 789 habitants[Note 1].

    Évolution de la population [modifier]
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    54 95852 34950 73648 79346 84246 15045 29843 94342 789
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[2] puis population municipale à partir de 2006[3].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Géographie

    Localisation

    L'arrondissement constitue la partie méridionale du département français de la Haute-Marne, appendice sud-est de la région Champagne-Ardenne intercalé entre les régions Lorraine au nord-est, Franche-Comté au sud-est et Bourgogne au sud-ouest. Il est limitrophe des départements des Vosges au nord-est, de la Haute-Saône au sud-est et de Côte-d'Or au sud-ouest.

    En dépit du peu de couloirs d'accès naturels, la position géographique du territoire de l'arrondissement de Langres en fait historiquement un carrefour des axes de communication entre Bassin parisien, Haut-bassin rhénan, Benelux-Rhénanie et Méditerranée. En matière de transports, ce carrefour est tracé par un réseau d'intérêt national, voire européen :

    Topographie

    L'extrême-sud haut-marnais correspond au centre du Seuil morvano-vosgien.

    Orographie et Géologie

    La Haute-Marne méridionale est un territoire intermédiaire entre plusieurs entités orographiques : Barrois champenois au nord-ouest, Côtes de Haute-Meuse au nord-est, plateaux de la Saône à l'est, Plateaux haut-saônois occidentaux au sud-est ainsi que Plateau de Langres au sud-ouest. Excepté un petit affleurement du socle cristallin très localisé au sud-est, ces entités dont l'imbrication varie selon les zones de contact et quelques zones intermédiaires sont toutes constituées d'un feuilletage de strates sédimentaires. Ces grandes formations géologiques se différencient par leur chronostratigraphie, l'ancienneté de leur strate supérieure décroissant de l'est vers l'ouest du Keuper (grès du Trias supérieur) à l'Oxfordien (calcaires du Jurassique supérieur).

    Géomorphologie

    La géomorphologie dominante du territoire de l'arrondissement de Langres est fortement marquée par des ressauts, corniches et cuestas. Elle procède de l'érosion hydraulique des formations sédimentaires lors des phases de réennoyage du Bassin parisien. Ce processus est lié aux cycles de régressions et transgressions marines et lagunaires ayant affecté ce bassin depuis le début du Paléocène. Le relief de côtes correspondant résulte d'une érosion différentielle sur des affleurements de strates de différentes duretés. Il prend différents aspects dépendant du façonnement morpho-climatique des formations géologiques spécifiques et de leurs zones de contact ou intermédiaires. Exceptées la faible dépression du Bassigny au nord, la plaine de Vingeanne au sud ainsi que dans une moindre mesure les marges orientale et méridionale des plateaux de la Saône au sud-est, la physionomie prégnante du territoire est une succession de fronts de côtes ou digitations de plateaux plus ou moins disséqués. Le paysage-type répondant à cette dominante est ponctué par l'alternance de fronts concaves à forte déclivité, revers faiblement inclinés, lacis de vallées et buttes témoins.

    Hydrographie

    L'orographie du territoire se traduit par quatre bassins versants dominants. Les lignes de crêtes délimitent le partage des eaux entre celles de Saône-Rhône à l'est et au sud-est, de Meuse au nord-est, de Marne-Seine au nord-ouest ainsi que d'Aube-Seine au sud-ouest. Le « point triple majeur » de la répartition des eaux entre Méditerranée, Manche et Mer du Nord est sur la côte de Récourt-Poiseul fermant le sud-ouest de la dépression de Bassigny (sur le chemin de Falouande, au sud du lieu-dit « les Marchais »), à environ deux kilomètres au nord-ouest du mont Mercure au pied duquel subsistent les vestiges d'une villa gallo-romaine.
    Outre ce point de jonction, la présence notable des sources de la Meuse dans le Bassigny, de la Marne au sud de Langres et de l'Aube dans le Langrois forestier, ces deux rivières étant des affluents majeurs de la Seine, manifeste l'importance hydrographique du sud de la Haute-Marne.

    Climat

    L'arrondissement se situant en limite des zones climatiques continentale et atlantique européennes, son climat est globalement de type océanique avec des influences continentales sensibles, surtout en période hivernale. Ce climat est marqué par des hivers souvent longs et rigoureux ainsi que des étés chauds et orageux, l'Apance-Amance étant sur la « diagonale des orages » entre golfe de Gascogne et Rhénanie. En période estivale ces orages sont fréquents et parfois violents, particulièrement lors de flux de sud apportant des formations supercellulaires via la haute plaine de Saône.

    Les précipitations, de l'ordre de 810 à 1070 mm/m² par an, se répartissent sur l'année avec une intensification modérée de novembre à mars et en mai. Le nombre-annuel de jours concernés par ces précipitations est de l'ordre de 150 à 180, dont environ 20 à 30 pour les chutes de neige. La température-moyenne varie de 9 à 11 °C, le nombre-annuel de jours affectés par une gelée étant de l'ordre de 70 à 85. L'insolation annuelle est d'environ 1750 heures dont environ 170 de novembre à janvier. Les vents, modérés, sont sud à ouest dominants avec des basculements au nord-est non négligeables en hiver.

    Micro-régions naturelles

    En corollaire de la répartition hydrographique, le canevas orographique structuré par les cuestas et les dépressions intermédiaires compartimente des micro-régions naturelles auxquelles correspondent des aires écologiques et un habitat humain particularisés. La topographie de certaines de ces micro-régions fait que leur typologie territoriale relève en partie d'une continuité transrégionale. C'est particulièrement le cas pour le Bassigny s'ouvrant vers la Lorraine, la plaine de Vingeanne vers la Bourgogne et l'Apance-Amance vers la Franche-Comté. La communication naturelle de ces deux dernières avec la vallée de la Saône, s'ouvrant vers le sud en continuité avec le couloir rhodanien constitue notamment un corridor biologique. C'est ainsi que le Sud haut-marnais correspond à l'extrême limite septentrionale de l'aire de répartition d'un certain nombre d'espèces méridionales.

    Les micro-régions naturelles de l'arrondissement de Langres sont les suivantes :

    • Apance-Amance à l'est
    • Bassigny au nord-est
    • Langrois ouvert au centre, « Pays de Langres » correspondant à l'éperon où est bâtie la ville sur l'extrémité nord-est du plateau éponyme et ses replats constituant un piémont accidenté. Ce piémont, interrompu par des fronts de côtes, forme le haut-bassin supérieur de la Marne dont la source est à environ trois kilomètres au sud de Langres. Les retenues de la Liez, de la Mouche et de Charmes régulent l'alimentation en eau du canal de la Marne à la Saône dont le bief de partage est sur le territoire de la micro-région. Sur environ cinq kilomètres, un tronçon de cette section traverse en tunnel le plateau de Langres sous les territoires des communes de Balesmes-sur-Marne et de Noidant-Chatenoy. Les retenues aménagées, dont le niveau d'eau varie selon les périodes de l'année et les besoins du canal, ont une dynamique hydrologique de type fluvial. À l'étiage estival, des vasières et roselières d'une grande richesse biologique s'installent sur leurs berges. Zone de contact avec les plateaux du Barrois forestier au nord-ouest, la dépression du Bassigny au nord-est, les plateaux de la Saône à l'est et la plaine de Vingeanne au sud, le Langrois ouvert est au centre du carrefour constitué par le seuil de Langres. Cette position stratégique est matérialisée par la ceinture de forts construits à l'issue de la guerre franco-prussienne de 1870 pour défendre la position de Langres. La désaffectation militaire de ces ouvrages défensifs en a fait pour certains une station d'hivernage ou d'estivage d'une quinzaine d'espèces de chauves-souris, leur inscription au Réseau Natura 2000 étant justifiée par la présence de cinq espèces de chiroptères menacées.
    • Langrois forestier à l'ouest, zone de contact entre l'extrémité septentrionale du plateau de Langres et les plateaux du Barrois forestier au nord ainsi que la côte des Bar à l'ouest. Ce karst de calcaires durs est creusé notamment par le haut-cours supérieur de l'Aube et celui de l'Aujon, un de ses principaux affluents, ainsi que par celui de la Vingeanne. Les étroites gorges de cette dernière entaillent une reculée d'envergure exceptionnelle pour l'orographie du plateau de Langres. Ces cours d'eau et leurs abords ainsi que les massifs forestiers tel que celui d'Arc en limite du Barrois-forestier et les pelouses des quelques secteurs ouverts de la micro-région sont des milieux naturels de tout premier ordre, une dizaine de sites relevant du Réseau Natura 2000. Avec une altitude d'environ 523 m au sommet du Haut-de-Baissey, le relief du Langrois forestier est le plus élevé de l'arrondissement.
    • Plaine de Vingeanne au centre sud, vallée agricole large de quelques kilomètres parcourue par la rivière éponyme et le ru de Chassigny. Cette plaine, ponctuée de quelques buttes-témoins, marque une séparation entre le plateau de Langres à l'ouest et au nord-ouest, les digitations méridionales des plateaux de la Saône au nord-est ainsi que le plateau de Champlitte à l'est. S'ouvrant vers le sud, elle constitue en outre le seul couloir de communication naturel d'importance entre la haute-plaine de Saône au sud et la haute-vallée de la Marne au nord. Cette topographie lui vaut notamment d'être traversée par le canal de la Marne à la Saône dont la retenue de Villegusien régule l'alimentation en eau.

    Biotopes hydrogéologiques

    Les massifs sédimentaires plus ou moins karstifiés génèrent de très nombreuses sources et émergences dont une bonne partie est à l'origine de biotopes hydrogéologiques remarquables, les plus insolites d'entre eux étant les tuffières. Les concrétions de tuf-calcaire de ces cascades pétrifiantes forment des gours dont les vasques de travertin s'étagent en gradins. Celles du Domaine des tufs, devenu "Étufs", dans la Vallée de l'Aube ainsi que celles de Rolampont dans la Vallée de la Marne, en limite du Langrois-ouvert et du Barrois-forestier, comptent parmi les plus remarquables (sites "Natura-2000"), la plus étendue de ce dernier site étant la plus vaste du Nord-Est de la France. Les marais tuffeux résultent du même processus de minéralisation que les tuffières, les concrétions produites y étant plus modestes du fait de la très faible déclivité du terrain. Parmi ces marais à la biocénose fragile, dont une trentaine de sites "Natura-2000" sur le Plateau de Langres haut-marnais, les plus représentatifs sont celui de Chalmessin dans le Langrois-forestier ainsi que ceux de Coiffy et Champigny-Chézeaux en Apance-Amance. Ces deux derniers, alimentés par des puits artésiens, sont les plus vastes tourbières alcalines du département. Par ailleurs, les cavités à émergence vauclusienne des réseaux karstiques développés présentent un grand intérêt en matière d'habitat-cavernicole. Celle de Coublanc, dans la Vallée du Salon au Sud-Est de l'arrondissement, est notamment une station d'hivernage (site "Natura-2000") pour quatre espèces de chiroptères menacées. Tous ces biotopes sont emblématiques du Patrimoine-naturel de l'Arrondissement de Langres dont la plupart des communes font l'objet d'un inventaire ou classement au titre de la protection du site, paysage ou milieu naturel. Outre sa variété de biotopes, l'Écorégion est aux confins des zones biogéographiques continentale et atlantique européennes, recouvrant à peu près les mêmes zones climatiques, ainsi qu'à l'extrême limite-septentrionale du Corridor-biologique rhodanien. Il en résulte une forte biodiversité dans la répartition de laquelle l'altitude et l'exposition-solaire ont une influence majeure.

    Qualité du milieu naturel

    Avec un taux d'industrialisation modeste centré sur quelques pôles tels que Langres et Nogent, une très faible pression-démographique, un espace-forestier couvrant environ 40 % du territoire, des surfaces agricoles largement valorisées par l'Élevage-extensif, le milieu-naturel de l'Arrondissement de Langres est particulièrement préservé. Ce faible impact des activités humaines, concernant aussi les micro-régions naturelles limitrophes, est amplifié par la déprise-agricole concomitante de la diminution de la densité-démographique. Le revers négatif de cette déprise est l'abandon d'un certain nombre de parcelles en coteaux favorisant l'extension forestière au détriment de la variété-paysagère, l'incidence de cette augmentation de l'espace-forestier sur la répartition de la biomasse entre milieux fermé et ouvert restant à évaluer. En contrepartie, des dispositions agro-environnementales telles que la gestion-raisonnée du cheptel dont la grande majorité des éleveurs est labellisée "Haute-valeur naturelle", l'aménagement de points d'abreuvement du bétail non souillants, la mise en défens des berges et l'entretien régulier des ripisylves ont un effet très positif sur la qualité-hydrologique des nombreux cours d'eau et zones humides.

    Histoire

    Territoire des Lingons

    Le territoire de l'arrondissement formait le centre de celui des Lingons, fondateurs de la ville de Langres.

    Diocèse de Langres médiéval

    Lors du Partage de Verdun en 843 entérinant le morcellement de l'Empire-carolingien, l'arrondissement se trouva placé en limite de Francie-occidentale et Francie-médiane. Cet éphémère Royaume de Francie-médiane qui échut à Lothaire Ier fut lui-même partagé par le Traité de Meerssen de 870 entre Charles II le Chauve et Louis II le Germanique en deux royaumes distincts : celui de Lotharingie, du nom de Lothaire, devenu Lorraine, et celui de Bourgogne dont le territoire s'étendait alors jusqu'à la Méditerranée. En 880, le Traité de Ribemont fixa la ligne de partage entre ce qui allait devenir le Royaume des Francs et le Saint-Empire romain-germanique. L'éclatement de l'Empire de Charlemagne entraîna une succession de tensions entre les deux grandes entités territoriales constituées dont les ultimes manifestations ont été les conflits franco-allemands ayant débouché sur deux guerres mondiales. L'arrondissement fut ainsi exposé jusqu'à la fin de la Guerre de trente-ans 1648 aux troubles résultant de sa situation sur la ligne de partage. Entre 1870 et 1918, l'Histoire se répéta avec l'annexion de la Lorraine par l'Empire-allemand.

    Administration

    Liste des sous-préfets successifs
    Période Identité Fonction précédente Observation
    1993 1996 Michel Spillemaeker
    1996 1998 Jean-Michel Prêtre
    1998 2001 Rémy-Charles Marion
    2013 2019 Jean-Marc Duché
    2019 2021 Stéphanie Marivain[4]
    2021 En cours Emmanuelle Juan-Keunebroek

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Venceslas Kruta, Les Celtes, Presses Universitaires de France (Que sais-je ?), (ISBN 978-2-13-038164-8)

    Articles connexes

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