Rivière-les-Fosses
Rivière-les-Fosses est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Rivière-les-Fosses | |||||
Église Saint-Mammès. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais | ||||
Maire Mandat |
Edith Sellal 2020-2026 |
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Code postal | 52190 | ||||
Code commune | 52425 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rivièrois, Rivièroises | ||||
Population municipale |
192 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 39′ 35″ nord, 5° 14′ 02″ est | ||||
Superficie | 17,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villegusien-le-Lac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Topographie
Rivière-les-Fosses se situe à 322 m d'altitude moyenne, sur l'une des dernières côtes sises au pied du plateau de Langres, et est limitrophe du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté.
La commune se compose du village de Rivière et du hameau de Pressant, au sud-est.
Elle est bordée par de nombreux bois et cernée par les communes du Val-d'Esnoms, de Vaux-sous-Aubigny et de Boussenois.
Les villes les plus proches sont Selongey (9 km), Is-sur-Tille (21 km), Langres (sous-préfecture de la Haute-Marne, 29 km), Dijon (préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, 42 km), et Chaumont (préfecture de la région Champagne-Ardenne, 65 km).
Hydrographie
Rivière-les-Fosses est traversée par la Coulange et le ruisseau Prés de Fond.
Géologie
Les sols de Rivière-les-Fosses sont principalement calcaires.
Climat
Avec une exposition au sud, Rivière-les-Fosses jouit d'un climat de type océanique avec étés tempérés.
Transports
Rivière-les-Fosses est traversée par les routes D 140A (Boussenois-Le Val-d'Esnoms), D 300 (Rivière-Choilley), et D 301 (Rivière-Dardenay), et desservie par l'A31 ( 5 Til-Châtel, Selongey, Is-sur-Tille) à 17 km.
Les haltes ferroviaires les plus proches sont celles de Vaux-sous-Aubigny (4,5 km), Prauthoy (5 km), Selongey (9,5 km), Longeau (13,7 km) et Échevannes (15,5 km).
L'aéroport le plus proche est celui de Dijon Bourgogne-Longvic, à 48 km.
Urbanisme
Typologie
Rivière-les-Fosses est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), terres arables (30,7 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Les fouilles archéologiques du XIXe siècle ont mis au jour plusieurs anneaux de bras et de jambes, bracelets, boucles de ceintures, chaînes, ainsi qu'un pendeloque et une épingle, aujourd'hui conservés au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, attestant de l'occupation de l'espace rivèrois dès l'âge de fer[8].
Au Moyen Âge, Rivière-les-Fosses fait partie des trente-neuf seigneuries du bailliage viticole de Montsaugeon, comté placé sous l'autorité des évêques de Langres, jusqu'à la Révolution.
En 1209, Robert de Châtillon, évêque de Langres, fait don de l'église[9].
En 1594, les ligueurs sèment la terreur dans la région et massacrent les femmes et les enfants rivèrois[10].
À partir de 1793, le village dépend du canton de Courcelle et du district de Langres, puis, à partir de 1801, du canton de Prauthoy et de l'arrondissement de Langres[11].
En 1851, la nef de l'église est reconstruite, ainsi que son clocher, en 1880[9].
Au début du XXe siècle, le phylloxéra ravage les vignes rivèroises et sont remplacées par des cultures de houblon, jusque dans les années 1960[12].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 192 habitants[Note 3], en diminution de 9,86 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Héraldique
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Les armes de Rivière-les-Fosses se blasonnent ainsi : De gueules à une fasce d'argent chargé de trois écussons d'azur. Elles appartiennent à la famille de Cussigny, seigneurs de Rivière-les-Fosses au XVIIe siècle. |
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Lieux et monuments
- Croix (église).
- Croix (rue Princey).
- Croix (rue Neuve).
- Croix (Pressant).
- Croix (route de Selongey).
- Église Saint-Mammès.
- Fontaine (rue des Charrières).
- Fontaine (rue Neuve).
- Fontaine (Pressant).
- Lavoir.
- Maison-forte.
- Monument aux morts.
- Maison du houblon.
- Croix de cimetière (XVe siècle), classée au titre des monuments historiques par arrêté du [16] ;
- Croix ;
- Église Saint-Mammès (XIIe siècle et XIXe siècle)[9] ;
- Fontaines ;
- Lavoir ;
- Maisons et fermes anciennes ;
- Maison forte (XVIe siècle et XVIIe siècle), partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêtés du et du [17] ;
- Monument aux morts ;
- Musée du Houblon (2005), ouvert les jeudi et les samedi, de juin à septembre[12] ;
- Nécropole mérovingienne [18].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Eléments archéologiques, sur la Base Joconde du ministère de la Culture
- Inventaire du patrimoine du département de la Haute-Marne
- Histoire du Montsaugeonnais, sur le site de la commune de Montsaugeon
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- COLLIAT Antoine, "Françoise Lhermite fait revivre le houblon", in La Croix Hebdo, 19 août 2005.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Croix de cimetière », notice no PA00079200, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison-forte », notice no PA00079201, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- FÉVRIER Serge, "Sondage sur une nécropole mérovingienne à Rivière-les-Fosses (Haute-Marne)", in Bulletin de la Société Historique et Archéologique de Langres, T. XXV/ N° 365, (ISSN 1148-859X), pp.319-326.