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Saint-Loup-sur-Aujon

Saint-Loup-sur-Aujon est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est. En 1972, les communes de Courcelles-sur-Aujon et Ériseul ont fusionné avec Saint-Loup-sur-Aujon.

Saint-Loup-sur-Aujon
Saint-Loup-sur-Aujon
Carte postale ancienne de la fête patronale en 1906.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais
Maire
Mandat
Claire Colliat
2020-2026
Code postal 52210
Code commune 52450
Démographie
Gentilé Barochais, Barochaises
Population
municipale
129 hab. (2020 en diminution de 12,24 % par rapport à 2014)
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 24″ nord, 5° 05′ 27″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 448 m
Superficie 19,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villegusien-le-Lac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Loup-sur-Aujon
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Saint-Loup-sur-Aujon

    Géographie

    Communes limitrophes de Saint-Loup-sur-Aujon
    Giey-sur-Aujon Ternat
    Saint-Loup-sur-Aujon Vauxbons
    Arbot Bay-sur-Aube Rochetaillée

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Loup-sur-Aujon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (28,4 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Courcelles fut jusqu'au XVIIIe siècle le centre d'une baronnie, Courcelotte. En 1245, Simon de Châteauvillain fait construire, au bord de l'Aujon, un château fort entouré de larges fossés. Le puissant baron de Courcelotte est aussi seigneur de Ternat et de Chameroy. Pendant des siècles, ce château est occupé par les seigneurs de Plaine, puis par la famille de Saulx, tous vassaux du seigneur d'Arc-en-Barrois. Le dernier propriétaire est, en 1789, le duc de Penthièvre. La baronnie de Courcelotte fait partie de la Bourgogne.

    En 1377, une charte d'affranchissement est donnée à Saint-Loup-sur-Aujon. Elle fut abandonnée en 1470 à cause des guerres.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 Jean Deschanet
    En cours Claire Colliat
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2020, la commune comptait 129 habitants[Note 3], en diminution de 12,24 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    160160192203214233269276276
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    270310252286267262243287263
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    182168207223194213213183122
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    105178196180144153158170147
    2019 2020 - - - - - - -
    129129-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Vestiges du château fort de Courcelles-sur-Aujon (contreforts).
    • Couvent de Saint-Loup. Le couvent a été fondé en 1836 par Aspasie Petit (1799-1877) qui en devient la supérieure sous le nom de Mère Marie de Jésus. La congrégation des Filles du CÅ“ur-Immaculé de Marie accueille des jeunes filles afin de pourvoir à leur instruction et à leur éducation.

    L'œuvre se développe rapidement. Dans les années 1850 est créé, dans la commune voisine, l'orphelinat de Courcelles-sur-Aujon. Des établissements sont également créés à Morey et à Brachay.

    En 1875, une chapelle néo-gothique remplace l'ancienne.

    En 1966, la congrégation fusionne avec les Filles de la sagesse. Le couvent perd sa vocation d'enseignement pour devenir un lieu de retraite. À partir de 1984, il accueille également des Annonciades Célestes, du fait de la fermeture du couvent de ces dernières à Langres. Ces communautés sont rejointes en par les Bénédictines de Jésus Crucifié. Malgré tout, le déclin est constant et maintenir de si grands bâtiments devient très lourd humainement et financièrement.

    En janvier et , les Bénédictines et les Annonciades quittent Saint-Loup, du fait de leur trop faible effectif et de l'état de santé des Sœurs. Les Filles de la sagesse leur emboîtent le pas. Fort heureusement, en s'implante officiellement la communauté contemplative des Bénédictines adoratrices du Sacré-Cœur de Montmartre de Tyburn à la demande de Monseigneur Philippe Gueneley, alors évêque du lieu. Le couvent de Saint-Loup est aujourd'hui un lieu de retraite spirituelle où les retraitants peuvent suivre les offices de la communauté et participer à l'adoration eucharistique. Ils peuvent également jouir du cadre très agréable de Saint-Loup-sur-Aujon.

    En 2020, la communauté compte six religieuses. Un aumônier est attaché à demeure.

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Bizot de Fonteny (1825-1908), maire de Courcelles-sur-Aujon de 1867 à 1870, et ancien sénateur de la Haute-Marne, repose dans le cimetière attenant à l'église du village. Dans le caveau familial reposent également sa femme, son père Jean-Baptiste Bizot de Fonteny (1780-1859), chevalier de la Légion d'honneur, garde du corps du roi Charles X, et plusieurs de ses descendants. Une plaque commémorative a été posée sur ce même caveau à la mémoire du colonel René Michel, époux d'une des petites-filles du sénateur, officier de la Légion d'Honneur, décédé en déportation en 1945 (pour faits de résistance) au camp de Dora, en Allemagne.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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